Aux délices de la Torah

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Pourquoi nous laisses-Tu si longtemps en exil?

+ Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev butait toujours à la lecture du verset : 'Ne lésez ni veuve ni orphelin' (Chémot - paracha Michpatim - 22;21)
Il pleurait même en disant :
"Maître du monde! Tu nous ordonnes si sévèrement de ne pas offenser la veuve et l'orphelin.
Ne sommes-nous pas orphelins, nous?
N'est-il pas écrit que nous sommes des orphelins sans père ("yétomim ayinou vé'èn av" - livre d'Eikha 5;3) ?...
Où est Ta pitié?
Pourquoi nous laisses-Tu si longtemps en exil? "

"De même que l'oiseau ne vole qu'avec ses ailes, ainsi la bonne action ne prend son essor qu'avec l'amour et la crainte qui la motivent."

[Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi]

"Le défaut que l'on décèle chez autrui n'est autre que l'image de notre propre caractère, renvoyée par un miroir."

[le Baal Chem Tov]

"Il est vrai que la charité la plus discrète est la plus noble.
Toutefois, certains donateurs sont si discrets, que D. Lui-même ne les voit pas donner ..."

[Rabbi Menachem Mendel de Loubavitch]

"Dans le désert, chaque juif recevait quotidiennement sa ration de manne.
L'aumône dans tout cela?
Transférée au niveau de l'esprit.
Les plus savants faisaient la charité aux moins savants."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

A notre sortie de la Soucca …

"Dans les grandes villes, les immeubles bien hauts cachent le ciel ... (ternissent la foi)."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

==> Après une semaine dans une soucca, où l'on est entouré de D., notre sortie dans la civilisation environnante, nous fait voir d'impressionnantes constructions/réussites humaines (b"h) qui risquent de cacher notre émouna en D., pourtant si visible/palpable durant les fêtes ...

b"h, N'oublions pas de voir le Ciel derrière chaque immeuble, de voir D. derrière toute chose ...

 

[PS : D. permet à l'homme de réaliser de belles constructions/choses, et l'homme risque de penser qu'il en est totalement l'auteur, oubliant que c'est D. qui lui en a donné la possibilité ...
Dans la vie, on a trop souvent tendance à oublier de remercier D. , préférant s'attribuer toute réussite ...
N'oublions pas que le 1er mot de la journée d'un juif est : "Je te suis reconnaissant(e) D. " ...  ]

"Le salaire que je gagne, contient aussi la part qui te revient."

[les disciples de Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi]

"L'un des bien-aimés de D. est celui qui ne montre pas de colère."

[guémara Pessa'him 113b]

Sim’ha Torah …

"Nous devons chérir les heures de Chémini Atsérét et Sim'ha Torah.
En  effet, à chaque instant, on peut remplir des sceaux et des barils de trésors ( =de bénédictions), matériellement et spirituellement, tout cela en dansant."

[Rabbi Yossef Its'hak Schneerson]

Danser et se réjouir à Sim'ha Torah, nous donne la force d'être heureux toute l'année.
Or, le fait d'être véritablement joyeux a un pouvoir énorme, et peut forcer à briser les portails fermés bloquant le déversement de bienfaits, à briser les mauvais décrets.

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-> "Sim'ha Torah signifie 2 choses : que nous faisons la fête (sim'ha) avec la Torah, et que la Torah fait la fête avec nous."
[Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi - le Baal haTanya]

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Dans un mariage tout le monde sait qui est la Kala et on la reconnait,
Elle est vêtue d'une belle robe blanche et tout le monde danse autour d'elle.
Seulement qui est le 'hatan?
Il n'a rien de special, il est vêtu d'une chemise et d'un pantalon comme tout le monde.
Alors comment savoir qui est le Hatan?

La réponse est simple:
Il faut attendre la fin de la soirée quand tout le monde rentre chez soi, et la personne qui prend avec lui la Kala, c'est le Hatan!!

A Simha Torah on voit clairement la Torah. Tout le monde est joyeux et danse autour d'elle.
Cependant on se demande qui est le 'hatan? Qui est- ce qui est vraiment attaché a elle?
Qui?
= C'est celui qui après Sim'ha Torah va prendre la Torah avec lui et il va en prendre soin, il va la pratiquer!
C'est celui qui fera rentrer la Torah dans sa maison durant toute la suite de l'année!

Source : FB - Ruben Rosh

Souccot, la fête de la véritable joie …

+ Souccot, la fête de la véritable joie ...

"Tu célébreras la fête de Souccot ... quand tu rassembleras tes récoltes de ta grange et de ton pressoir.
Tu te réjouiras pendant la fête avec tes fils et tes filles ... et avec l'étranger, l'orphelin et la veuve qui sont dans tes murs."  (Dévarim - Ré'é - 16;13-14)

Rassembler les produits abondants de la terre est vraiment un moment de bonheur (b"h : satisfaction personnelle de voir les fruits de beaucoup d'efforts/sacrifices, satisfaction de sécurité d'avoir de quoi vivre dans le futur, ...).

A ce moment de récolte de nos bénéfices, la Torah nous rappelle que la joie véritable ne peut être atteinte que lorsque nous partageons nos bienfaits avec les autres, et en particulier lorsque nous nous sommes assurés que ceux qui ont moins de chance que nous, ont tout ce qu'il leur faut pour pouvoir, eux aussi, se réjouir.

Les plaisirs matériels que nous goûtons sont très fugitifs et bien vite oubliés.
Savoir que nous avons aidé les autres à apprécier la vie est un plaisir qui dure bien plus longtemps.

En effet, pensez à l'une des choses agréables que vous avez vécues la semaine dernière. Quelle satisfaction vous procure-t-elle aujourd'hui?

A présent, pensez à quelque chose que vous avez fait, il y a des années, pour venir en aide à quelqu'un.
Le sentiment agréable que vous avez ressenti alors, persiste encore ...

==> Une joie égoïste, n'est pas une joie véritable.

Source (b"h) : dvar Torah du rav Avraham Twerski