-> "Celui qui a pitié d’autrui, D. a pitié de lui. "
[guémara Shabbath 151b]
-> "Lorsque l’on se retient de rendre la ‘mesure’ (la pareille à ceux qui nous ont fait du mal), tous nos péchés sont pardonnés. "
[guémara Roch Hachana 17a]
L’enseignement principal des miracles de la sortie d’Egypte …
+ L'enseignement principal des miracles de la sortie d'Egypte ...
-> Le Rav Yerou'ham Leibovitz (Daat Torah - Chemot) de dire :
"La vérité est que le principal objectif de toute la sortie d'Egypte est la croyance dans le concept de miracle.
L'idée principale est de savoir et reconnaître que le cœur de l'existence est une essence spirituelle.
On doit savoir que l'existence n'est pas seulement ce que nous voyons avec nos yeux physiques ou sentons avec nos sens physiques.
Le caractère physique de la Création est seulement un habillage de la véritable existence.
Quelle est la véritable essence de l'existence [que l'expérience égyptienne démontra]?
C'est la spiritualité qui est la source de toute Création."
-> Le rav Akiva Tatz d'écrire :
"Le Sfat Emet demande pourquoi nous qualifions le déroulement du Séder de "séder", alors que le mot “séder” signifie : "ordre", c'est-à-dire à une série d’événements prévisibles et réguliers.
En effet, il est étrange que l'on célèbre la plus puissante série de miracles, le plus grand écart avec l'ordre naturel par le nom séder : "ordre"!
La réponse du Sfat Emet est inoubliable.
Pour le peuple juif, notre ordre naturel est ce qui est miraculeux!
Nous avons un séder de miracles.
Nous avons été forgés dans des circonstances incroyables, conçus dans une flambée de miracles, nés en dehors du temps.
Nous ne pouvons jamais descendre dans le naturel : pour nous, agir ainsi serait dégradant à l'extrême, transformant la matsa en 'hamets, extrêmement fatal."
On peut également citer les paroles de David Ben Gourion (en octobre 1956) : "En Israël, pour être réaliste tu dois croire aux miracles"
=> Profitons de ce Pessa'h pour enraciner le plus fortement en nous que derrière toute chose, il y a D., il y a du spirituel ...
Ainsi, rien n'est au hasard (tout est miracle divin => merci D.!), tout est pour le bien (même si pour le moment c'est dur comme l'esclavage égyptien), et tout devient possible, b"h, pour autant qu'on donne le meilleur de soi-même ... (à l'image de la mer Rouge où il fallait faire l'effort de faire entièrement confiance en la volonté de D., en avançant jusqu'à pratiquement être sous l'eau avant que D. n'ouvre la mer ...)
-> "Tout est contenu dans le fait de respecter le Shabbath …
Le saint Shabbath nous sauve de toutes les mauvaises influences. "[Rav Chakh - Yated Nééman]
-> "Lorsqu’une personne goûte à la vraie sainteté du Shabbath, celle-ci la conduit à la modestie, la crainte de la faute, la piété, et l’esprit divin. "
[Réchit ‘Hokhma – Chaar Kédoucha 7,106]
+ "Il est peu probable qu'une nation place au 1er plan de ses souvenirs une expérience de détresse et d'esclavage dans un pays étranger, à moins que ce ne fut une partie véridique et vitale de sa vie en tant que peuple."
[rav Lawrence Keleman - rapportant des propos d'un historien]
"La Torah étudiée pendant Shabbath est 1 000 fois plus bénéfique que la même Torah étudiée pendant la semaine. "
[le Ben Ich ‘Haï – paracha Chémot]
"D. témoigna Lui-même : "En vous vendant Ma Torah, c'est comme si Je M'étais vendu avec Elle", car "Je ne peux Me détacher d'Elle." "
[Midrach Chémot Rabba - 33,1]
En règle générale, il est interdit de mettre Hachem à l'épreuve pour vérifier si Ses paroles sont vraies (voir Vaét'hanan 6,16).
Néanmoins, le prophète promet : "Amenez toute la dîme à la maison du trésor ... et soumettez-Moi à cette épreuve ... [vous verrez] si Je n'ouvre pas pour vous les cataractes du ciel si Je ne répands pas pour vous la bénédiction au-delà de toute mesure" (Malakhi 3,10).
Le verset parle de la dime (charité, tsédaka) destinée aux pauvres, qui doit être prélevée sur des bénéfices, le salaire et tout autre gain annexe ...
Celui qui accomplit cette mitsva peut s'attendre à la richesse et à l'abondance. Celui qui la garde pour lui risque de perdre tout le reste.
[séfer 'Hassidim 144]
La grandeur de Moché = aimer chaque juif
+ La grandeur de Moché = aimer chaque juif :
-> Hachem témoigne de la fidélité de Moché Rabbénou, en disant : "De toute la maison, c'est le plus dévoué" (Béahaloté'ha. 12,7).
C'est le seul prophète à propos duquel il est dit : "Je lui parle face à face, dans une claire apparition, sans énigmes. C'est l'image de D. même qu'il contemple" (Béahaloté'ha. 12,8).
Nos Sages (midrach Dévarim rabba 11,7) nous enseignent que Moché est à moitié homme et à moitié D.
=> Aucun être humain n'a été défini de la sorte. Pourquoi Moché mérita-t-il d'être qualifié ainsi?
Le rav 'Haïm Vital écrit :
Moché mérita tous ses degrés [spirituels très très élevés] uniquement parce qu'il aimait le peuple d'Israël et partageait ses souffrances, comme nos Sages nous l'enseignent : "Il alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances" (Chémot 2,11).
Rachi commente qu'il s'appliquait de tous ses yeux et avec tout son cœur et souffrait avec eux. Ce fut ainsi le début de Moché Rabbénou.
L’essentiel et le superflu
+ L'essentiel et le superflu :
-> On raconte sur le 'Hazon Ich qu'il priait toujours Min'ha Guédola (la prière de l'après-midi peut se faire dès la mi-journée) dès que l'heure de cette prière arrivait.
L'un de ses disciples le questionna : "Rav, selon la Halakha pure, il est préférable de prier Min'ha Kétana et non Min'ha Guédola. Pourquoi le Rav prie-t-il Min'ha Guédola?"
Le Hazon Ich lui répondit : "Tu as raison, mais je ne peux pas m'en empêcher! Dès qu'arrive le moment de la prière, mon âme explose de joie à l'idée de pouvoir m'adresser à Hachem!"
C'est la différence entre les hommes pieux et le reste du monde : certaines personnes ont comme pôle d'intérêt principal la nourriture, le sommeil ... et à côté, ils prient et étudient, car ils sont tenus de le faire.
Chez les tsadikim, c'est exactement l'inverse : l'étude et la prière sont leurs priorités, leur désir profond. Ils mangent et dorment, car c'est une obligation.
Yaakov et Lavan & l’enterrement de Rabbi Yéhouda haNassi
+ Yaakov et Lavan à l'enterrement de Rabbi Yéhouda haNassi :
-> Le Talmud de Jérusalem (Kilayim 89) raconte que lorsque Rabbi tomba malade et souffrit, les habitants de Tsipori promirent que celui qui annoncerait que Rabbi était mort serait passé au fil de l'épée.
Lorsque Rabbi décéda, Bar Kapara sortit la tête de la fenêtre. Sa tête était recouverte et ses habits déchirés. Il leur dit : « Les justes d'ici-bas et les archanges attrapent les Tables de la loi (allusion à Rabbi), mais ce sont les archanges qui se sont emparés d'elles ». Ils lui demandèrent :
Rabbi est-il mort? Il leur répondit: c'est vous qui l'avez découvert. Ils déchirèrent alors leurs vêtements. Le bruit qui retentit couvrit une distance de trois Milin.
Rabbi Na'hman au nom de Rabbi Mana a dit: de nombreux miracles eurent lieu ce jour-là. C'était le soir de Chabbat et tous se rassemblèrent dans les synagogues pour lui faire une oraison funèbre. Ils déposèrent son cercueil dans dix-huit synagogues et ils l'enterrèrent à Beth Chéarim. Le soleil resta dans le firmament, à savoir que le jour s'allongea, pour que chacun puisse arriver dans la maison de Rabbi, remplir un fût d'eau et allumer une bougie en son souvenir. Les gens commencèrent à souffrir de la situation. Ils se demandaient s'ils avaient ou non transgressé Chabbat. Une voix céleste sortit et dit: celui qui a peiné pour participer à l'oraison funèbre de Rabbi a le monde futur d'assuré, excepté le laveur, qui avait l'habitude de venir chaque jour chez Rabbi et qui n'est pas venu ce jour-là !
En entendant ces paroles, le laveur sauta du toit, tant sa peine était grande et il mourut ! Une seconde voix céleste retentit : « Même le laveur est invité au monde futur ! »
Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) soulève un problème (Kétoubot 103b) : qui a permis au laveur de se suicider ? On ne peut pas expliquer comme le Maharit qu'il sauta du toit, car il avait profané Chabbat. D'un côté, il s'agissait d'une faute involontaire, mais même cette faute, il ne l'avait pas transgressée puisque le soleil ne s'était pas couché. Et pour les enfants d'Israël qui souffraient, il ne s'agissait là que d'une crainte. Qui permit donc au laveur de se suicider ? Ce laveur était, en fait, un grand érudit.
Étant donné qu'il se rendait chaque jour chez Rabbi, il apprit donc forcément de lui les secrets de la Torah.
Il me semble qu'il ne s'est pas jeté du toit d'une grande hauteur. Il dut même faire en sorte de retomber sur ses pieds, sans subir de dommage. Il voulait juste se fouler le pied, pour expier sa faute de n'avoir pas accompagné Rabbénou Hakadoch à sa dernière demeure.
Mais Hachem le fit tomber sur la nuque, ce qui lui fut fatal ! Ce qui signifie qu'il n'avait pas eu l'intention de se suicider.
Je n'avais jamais compris ce passage du Talmud de Jérusalem : tous raccompagnèrent Rabbi, sauf le laveur. Quelle importance s'il n'avait pas participé à la Lévaya ?... J'ai cherché des années une explication, jusqu'à ce que je lise l'enseignement du Rama de Pano qui nous révèle que ce laveur était en fait Lavan Haarami.
Le Arizal nous enseigne que Rabbi est une étincelle de l'âme de Yaakov Avinou, c'est pourquoi il fut nommé Rabbi Yéhouda Hanassi.
Nassi sont les initiales de Nichmato Chel Yaakov Avinou. Puisque Lavan Haarami avait occasionné beaucoup de dommages à Yaakov Avinou, une voix céleste sortit en disant : celui qui participe à l'enterrement de Rabbi, étincelle de l'âme de Yaakov Avinou, est invité dans le monde futur, excepté le laveur, étincelle de l'âme de Lavan Haarami, qui l'avait fait souffrir.
[rav Barou'h Rozenblum]