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Faire téchouva sur des fautes que nous n’avons pas faites

+ Faire téchouva sur des fautes que nous n'avons pas faites :

A Kippour, une des raisons pour laquelle nous devons confesser des fautes (parfois très graves) que nous n'avons à priori pas faites, est à cause de notre lachon ara sur autrui, qui a le pouvoir de transférer toutes les fautes de cette personne sur nous-même (selon le 'Hovot haLévavot).

C'est pourquoi, ne sachant pas ce que notre prochain a pu faire, nous devons demander pardon à Hachem, de la plus petite à la plus grave des fautes.
[de A à Z : comme le vidouï qui va de la lettre aleph à la dernière tav!]

=> Profitons-en pour réfléchir à l'énorme facture à payer pour avoir prononcés quelques mots à l'encontre d'une autre personne.
Ironiquement, on pense "casser" autrui par notre bouche (lachon ara), mais en réalité on lui fait le plus beau des cadeaux : prendre toutes ses fautes!!

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+ Autres explications :

-> Selon le Rambam : Chaque mitsva a des branches, et ces branches ont des subdivisions, qui sont elles-mêmes divisées en de plus petits morceaux, ... , faisant que chaque mitsva a une portée considérable.
Le Rambam de dire : "Nos obligations envers Hachem sont illimitées : elles sont complexes, et aucun homme dans le monde ne peut les réaliser [entièrement]".

Par exemple, le 'Hafets 'Haïm faisait le Vidouï pour ne pas avoir ressenti assez de joie dans la réalisation d'une mitsva!

[faire rougir de honte son prochain est semblable à l'avoir tué ; se mettre en colère est semblable à avoir pratiqué l’idolâtrie ; ...]

-> Nous devons confesser toutes les fautes, car nous ne savons pas ce que nous avons pu faire dans une réincarnation antérieure, pour laquelle nous avons dû revenir en réparation dans ce monde. [le Vayé'hi Yossef]

-> "Tous les juifs sont responsables les uns des autres" (guémara Chvouot 39a)
Ainsi, chaque homme doit aussi reconnaître verbalement les fautes qu'ont commises ses frères juifs.

-> "Quiconque a la possibilité de protester mais ne le fait pas est puni pour cette faute" (guémara Shabbath 55a)
Nous nous confessons car nous avons une part dans la faute de nos prochains du fait que nous n'avons pas protesté contre ceux qui la commettaient (et qu'ils auraient pu entendre notre message).

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