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"Peuple idiot et pas intelligent" (Haazinou 32,6)

-> Apparemment, le fait d'être idiot est pire que de simplement ne pas être intelligent. Ainsi, le verset aurait dû plutôt dire : "Peuple pas intelligent et idiot ".
En réalité, le terme "idiot" fait référence aux fautes et aux péchés que l'homme commet. ["L'homme ne commet de faute que lorsqu’un vent de folie s’empare de son esprit" (guémara Sotah 3a)]
Tandis que "pas intelligent" fait référence au fait que l'homme ne fasse pas de mitsvot et de bonnes actions.

Quand un homme quitte ce monde après sa vie sur terre, dans l'autre monde, il ne sera plus possible d'acquérir d'autres mérites et d'autres mitsvot. Les seuls mérites qui l'accompagneront sont ceux qu'il a acquis ici-bas.
En revanche, les fautes commises dans ce monde pourront être réparées et expiées, à travers les punitions de l'autre monde.

=> Ainsi, certes si ce peuple commet des fautes, alors c'est un "peuple idiot", mais cela n'est pas encore le plus grave, car cela pourra être corrigé par les sanctions du monde de Vérité dont l'objectif est de nettoyer l'âme des fautes.
En revanche, le plus embêtant, c'est qu'il n'est "pas intelligent", et qu'il n'a pas accompli beaucoup de mitsvot ici-bas, car ce manque-là n'est pas réparable. Une mitsva qui n'a pas été accomplie dans ce monde, ne pourra plus jamais être obtenue après.
[notre richesse éternelle, dépend des bonnes actions qu'on ara pu faire pendant notre court passage dans ce monde éphémère. Ce qu'on aura pas fait, ne pourra plus jamais être obtenu, c'est une perte [un regret] éternelle!]
['Hafets 'Haïm]

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-> Le 'Hafets 'Haïm explique que l'homme "infâme" est celui qui fait du mal et transgresse les interdits de la Torah. Par contre, celui qui ne cherche pas à accomplir les mitsvot est celui qui manque d'intelligence.
Et même s'il est vrai que faire le mal est assurément plus grave que de simplement ne pas faire du bien, malgré tout un homme doit plus s'inquiéter du fait qu'il lui manque des bonnes actions, plus encore que du fait d'avoir commis des fautes. En effet, les bonnes actions ne peuvent être accomplies que dans ce monde. Après cette vie sur terre, quand l'âme remonte auprès d'Hachem, il deviendra alors impossible d'ajouter ne serait-ce qu'une seule bonne action supplémentaire. En revanche, quand un homme a commis des fautes, bien que ce soit très dommageable, malgré tout Hachem a prévu un moyen de nettoyer l'homme de toutes ses fautes : à travers les punitions et les souffrances.
Toutes les difficultés, contrariétés et épreuves qu'un homme endure ici-bas et que l'âme sera amenée à subir en-haut ont pour objectif essentiel de purifier l'homme des tâches et souillures que les fautes ont marquées en lui.

En fin de compte, l'âme finira par se libérer et se nettoyer de l'impact de toutes ses fautes. Par contre, après la vie en ce monde, il sera définitivement impossible d'accomplir la moindre mitsva supplémentaire.
Or, chaque Mitsva relie l'homme à Hachem et lui accorde une lumière spirituelle extraordinaire qui s'exprimera par une récompense et un plaisir infini dans l'autre monde. Ainsi, l'homme doit s'empresser à chercher à accomplir un maximum de mitsvot tant que cela lui est possible. Au regard de la Thora, qui reflète la vérité des choses, un homme doit plus s'inquiéter de ne pas avoir fait assez de mitsvot, car la perte est définitive. Ce qui n'est pas le cas des fautes commises qui, bien que plus grave en soi, mais ont la possibilité d'être entièrement réparées et nettoyées.
C'est pourquoi, quand la Torah fait état du malheur de l'homme, elle déclare : "Peuple infâme et pas intelligent". Non seulement infâme, ce qui peut se réparer, mais en plus qui n'est pas intelligent, dont la perte est définitive. Efforçons-nous de rechercher un maximum de mitsvot. Le gain est inimaginable et le temps pour l'obtenir est limité.

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