Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Lorsqu'un homme danse, il s'élève tout en sachant qu'il finira par retomber ...

Nos Sages (midrach Cho'had Tov 2) enseignent : "Dans la mer, chaque vague s'élève comme si elle voulait submerger le monde et lorsqu'elle parvient sur la plage, elle vient s'écraser sur le sable sans réussir à le submerger. Et bien que chaque vague constate que celle qui l'a précédée a échoué, elle ne renonce pas et tente elle-même à nouveau de submerger le monde" ...

Il est écrit : "lorsque les vagues s'écraseront, rends leur hommage" (Téhilim 89,10) = car c'est faire l'éloge des vagues que de proclamer qu'elles ne renoncent jamais et que chacune se dit : "je réussirai".
[Yétev Lev]

[de même à Sim'ha Torah, lorsque nous dansons nous nous élevons vers le Ciel (davantage de spiritualité), nous retombons par terre (dans la matérialité), et immédiatement nous retentons de s'élever vers le haut.

On peut rapprocher cela à : "Le tsadik tombe 7 fois, et se relève ; mais les réchaïm sont effondrés par le malheur" (Michlé 24,16) [les hakafot consistent en 7 tours]
Dans notre vie, nous avons des moments d’impulsion, des moments où tout tourne tranquillement, et des moments de chute. L'essentiel est que même si l’on tombe, nous ne devons pas désespérer en se lamentant sur notre sort, en restant inerte, mais plutôt nous efforcer de se relever par la téchouva et de repartir de plus belle de toutes nos forces! ]

-> Ce sont justement les descentes et les difficultés que l'homme rencontre dans son Service d'Hachem qui peuvent le faire se construire spirituellement.
C'est parce qu'il tombe que quand il se relèvera, il s'élèvera encore plus. Toutes les chutes qu'il pourra rencontrer ont la capacité d'être justement des moyens de le rapprocher davantage. Encore faut-il se renforcer et ne pas en désespérer.
[rabbi Tsadok Hacohen de Lublin - le Pri Tsadik]

<--->

-> Il faut savoir que la valeur d'un homme se mesure par son obstination à se battre.
[Un juif a une obligation de moyens [faire de son mieux], et le résultat dépend de D.].

Le Zohar enseigne que le Loulav est comme une arme qui vient proclamer : "Les nôtres ont vaincu", en faisant référence aux juifs qui sont sortis vainqueurs dans le combat qu'ils livrèrent pendant les jours de jugement (à Roch Hachana et Kippour) ...

Cela nécessite une explication. En effet, il est de coutume qu'après la victoire finale, le vainqueur range ses armes. Le roi parade alors en compagnie de ses soldats en toute tranquillité d'esprit.
Dès lors, pourquoi la Torah nous ordonne-t-elle de sortir en brandissant cette arme que représente le Loulav, immédiatement après la victoire des jours redoutables?

C'est qu'en réalité, la guerre contre le yétser ara est différente de tout autre affrontement : même après l'avoir vaincu, l'homme doit savoir qu'il demeure en permanence un soldat prêt à se battre, et c'est précisément l'essence de sa victoire : continuer à se tenir prêt au combat, car c'est là tout l'homme [tant qu'il vit, c'est qu'il y a un combat à mener contre son yétser ara].
[rav Elimélé'h Biderman]

[on ressort pur de faute après Yom Kippour, et en sortant notre arme (le loulav) nous exprimons notre motivation à tendre vers un état de perfection dans notre service Divin.
De plus, Hachem est très très proche de nous pendant les yamim noraïm et Souccot, ce qui nous donne envie de ne pas fauter, de ne pas écouter notre yétser ara, afin de rester au plus proche de papa Hachem.
En ce début de nouvelle année, rempli de motivation spirituelle : à l'attaque! ]

<--->

-> "Car Hachem, ton D., est un feu dévorant" (Dévarim 4,24)

Selon le Maguid de Mézéritch, Hachem dévore (si l'on peut dire) le feu que l'homme allume dans son cœur pour combattre son yétser ara.
Il s'agit du feu de la bataille contre lui sans aucun rapport avec son issue victorieuse ou non.
En effet, Hachem ne demande à l'homme qu'une seule chose : s'efforcer d'agir de son mieux, le reste appartient à D.

[la danse de Sim'hat Torah symbolise notre désir de s'élever de la terre vers le ciel, notre souhait de se jeter dans les bras de Hachem par nos actions, et ce de manière constante.
Nous y mettons le feu avec la Torah (antidote du yétser ara), témoignage de notre envie folle de faire Sa volonté.]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.