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L’ahavat Israël

+ L'ahavat Israël :

-> Chaque juif a une lettre individuelle dans la Torah, et la Torah et D. ne font qu'un.
Ainsi, la lettre d'un juif dans la Torah représente la source de son âme et son lien individuel avec Hachem. Cette lettre attire un flux de sainteté vers l'âme de cette personne.

Chaque lettre de la Torah est liée à toutes les autres lettres. Par conséquent, lorsqu'une lettre de la Torah n'est pas valide, c'est tout le rouleau qui est disqualifié (à l'usage, car non-casher).
C'est sur cette base que nos Sages (Sanhédrin 4:5) ont déclaré que celui qui fait périr une âme juive est considéré comme s'il faisait périr le monde entier.
De même, c'est pour cette raison qu'avant de commencer nos prières, il convient de dire : "Voici que j'accepte sur moi le commandement positif : "Aime ton prochain comme toi-même" (aréni mékabel alaï mitsvat assé chél : véaavta léréa'ha ...).

Si quelqu'un voit le mal chez son prochain, il doit haïr cette mauvaise dimension, mais il doit aimer la dimension sainte que possède l'autre personne comme il aime son propre être.
En effet, le Baal Chem Tov disait qu'un homme parfaitement juste, qui n'a aucune trace de mal dans son âme, ne verra jamais le mal chez une autre personne. En revanche, lorsqu'une personne voit le mal chez son prochain, elle doit se rendre compte que ce dernier n'est qu'un miroir qui lui renvoie l'image du mal qu'elle possède elle-même.
Telle est la signification de la phrase "Aime ton prochain comme toi-même". De même qu'une personne sait qu'elle possède certaines caractéristiques négatives, qu'elle les déteste pour leur dimension indésirable, mais qu'elle les ignore et continue à s'aimer, de même elle doit considérer les caractéristiques négatives de son prochain.
Car, en vérité, tout comme lui, son prochain fait partie de D. et possède une lettre dans la Torah.
[Méor Enayim - 'Houkat]

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-> Chaque juif, qu'il soit tsadik, bénoni ou racha, même au niveau le plus bas, possède une étincelle de divinité qui constitue son énergie vitale fondamentale. Chacun a l'obligation de croire que son prochain veut sincèrement faire la volonté de D., c'est juste que temporairement, il s'est écarté du chemin de la sagesse. En fin de compte, il reviendra.
Aimer son prochain juif comme soi-même, c'est croire qu'il est comme soi, car sa judéité s'affirmera d'elle-même.
[rabbi Moché de Koznitz - Béer Moché - Vayigach]

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-> Une personne ne devrait pas dire : Pourquoi devrais-je me préoccuper de la communauté dans son ensemble? Je me développerai spirituellement.
Il s'agit d'une approche inappropriée, car le peuple juif tout entier est une entité unique, bien que l'on puisse comparer l'un au corps et l'autre à l'âme. Néanmoins, tout comme le corps et l'âme ont besoin l'un de l'autre et se complètent, le peuple juif tout entier a besoin l'un de l'autre et se complète.
Par conséquent, quel que soit le degré de développement spirituel d'une personne, elle ne doit pas se séparer du reste du monde. Au contraire, elle doit se joindre à eux, les regarder d'un œil compatissant et essayer de les influencer pour qu'ils corrigent leur conduite.
[Toldot Yaakov Yossef - Kédochim]

-> L'amour avec son prochain juif, leur attachement l'un à l'autre et leurs discussions de cœur à cœur reflètent d'importantes qualités spirituelles.
Aimer son prochain comme on s'aime soi-même conduit à une véritable téchouva, à l'humilité, au bonheur, à la capacité de faire un bilan spirituel honnête et à la capacité de vaincre le yétser ara.
Grâce à une telle conduite, on mérite le succès dans ce monde et une part dans le Monde à venir.
[rabbi Avraham de Slonim - Yessod haAvoda]

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-> La véritable fraternité et l'amour sont dans le cœur. Néanmoins, ils doivent également être exprimés verbalement, c'est-à-dire qu'il faut parler à son prochain juif d'une manière fraternelle.
[rabbi Ména'hem de Kossov - Ahavat Shalom - Kédochim]

-> Si vous n'aimez pas votre prochain juif fidèlement, vous n'avez pas goûté à la véritable crainte de D.
Si vous croyez que votre âme est une partie de D., le corollaire logique est que tout Israël est un.
Il convient de susciter les miséricordes de D. sur Israël à tout moment.
[rabbi Moché Leib de Sassov]

-> Si notre prochain a besoin qu'on prie pour lui, nous devons prier pour lui et ne pas s'excuser en disant : "Mes prières ne sont pas dignes d'être exaucées." Car si nous possédions nous-même un tel manque, nous prierions certainement.
Ainsi, en priant pour une autre personne, nous accomplissons la mitsva d'aimer notre prochain comme nous-même.
[rabbi Zé'haria de Yarislav - Darchei Tsédek]

-> Lorsqu'une personne vous met dans l'embarras et vous fait souffrir, vous devez renforcer votre amour pour elle, l'augmenter encore plus qu'auparavant, car : a) à ce moment-là, il y a un puissant yétser ara pour la haïr, et b) en l'aimant, il est possible de la motiver à se repentir.
Il faut aimer même les réchaïm, même si l'on doit détester leurs mauvaises actions.
[rabbi Pinchas de Koritz - midrach Pin'hat]

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