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"Il faut réjouir les pauvres à chaque fête ; celui qui se réjouit sans réjouir les pauvres sera gravement puni"
[le Zohar – paracha Yitro]

-> Selon le Zohar (paracha Béréchit), D. Lui-même "rend visite" aux pauvres pour les fêtes et s'il constate qu'ils n'ont absolument rien à manger pour se réjouir pendant les repas de fête, attristé par cet état de fait, Il se demande s'il ne vaut pas mieux détruire le monde, d'autant que le Satan se présente devant Lui en disant : "Maître du Monde, voyez tel juif (il cite son nom), voyez comme il se délecte des meilleurs mets et des meilleurs boissons pour ses repas de fête, sachez qu'il est en mesure d'aider ces pauvres, mais il ne le fait pas!"
En entendant cela, D. donne Son accord au Satan pour accabler ce juif-là de malheurs.

-> Le Rambam écrit (Hilkhot Yom Tov 6) : "Celui qui ferme à clé les portes de sa cœur, mange et boit en compagnie de ses enfants et de sa femme, mais ne donne pas à manger et à boire aux pauvres et aux malheureux, cette joie n’est pas une joie née de l’accomplissement d’une mitsva mais une joie pour l’estomac.
Et à ce sujet, il est écrit : 'Leurs sacrifices sont pour eux comme du pain d’endeuillés ; quiconque en mange sera impur car leur pain n’est [que pour] eux-mêmes'.
Une joie pareille est une honte pour eux."

-> Il n’y a pas de plus grande mitsva devant Hachem que celle "de réjouir le cœur des pauvres, des orphelins, des veuves, et des convertis". Ce faisant, il ressemble, si l’on peut s’exprimer ainsi, à Hachem, comme il est dit : "Il redonne goût à la vie à ceux qui sont humiliés, ainsi qu’aux déprimés". (Hilkhot Méguila, Chap.2, Loi 17)

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+ "Donner la tsédaka la veille de Roch Hachana est considéré comme un grande mitsva.
En fait, en conséquence du fait que les juifs donnent à la tsédaka, les portes divines de la miséricorde sont largement ouvertes.
Car de la même manière que l'on prend pitié du pauvre, Hachem prend pitié de nous."
[Or ha'Haïm]

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-> "La prière, la téchouva (sincère) et la tsédaka effacent les mauvais décrets"
[guémara Yérouchalmi Taanit 2,1]

-> "Rachète tes péchés par la charité (tsédaka)" (Daniel 4,24)

-> Pour plus de citations sur l'impact de la tsédaka, b"h il y a, par exemple, l'article suivant : https://todahm.com/2015/10/24/la-charite

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-> Si un homme mange et boit dans sa maison et ne réjouit pas les pauvres, le Satan l'accuse.
En effet, les pauvres sont la part de D. ; Il veut qu'ils se réjouissent.

Lorsque D. voit que l'on ne s'occupe pas des pauvres, Il désire détruire le monde.
Les anges interviennent : "Aie pitié et ne détruis pas le monde!"
Hachem leur répond : "J'ai créé le monde pour les hommes soient charitables les uns envers les autres. A présent regardez! Ils ne font pas la charité aux pauvres!"
A ce moment-là, les anges admettent : "C'est vrai. Regardez un tel et un tel qui mange et boit sans rien donner aux pauvres".
Alors le Satan vient et profère des accusations. C'est pourquoi, lorsqu'une dispute éclate à table,c 'est un signe le Satan accuse.

[le Méam Loez - (Ekev 8,10)]

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-> "Comment mériteras-tu d'être reçu au Gan Eden?
De la même façon dont tu as reçu tes invités."

[Tikouné Zohar 6,23 - rapporté par le rav méïr Eliyahou]

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2020/03/22/12627
[sur : Penser aux pauvres, même au comble de notre joie]

"Lorsque l'homme faute, il entache son âme [son ''moi'' le plus profond] et c'est cela qui le fait souffrir ...
Il existe un remède à cela, c'est la téchouva"

[Rav Yéhouda Tsadka]

"Vous voici tous debout, aujourd'hui, devant Hachem, votre D." (Nitsavim 29,9)

-> Le midrach Tan'houma (Nitsavim 1) nous enseigne la puissance d'une communauté unie :
"Il est écrit : 'D. sera pour toi (Israël) une lumière permanente' (Yéchayahou 60,19)
Quand?
Lorsque vous formerez une assemblé unie.
[...]
Un faisceau (un assemblage) de roseaux, un homme ne parvient pas à briser l'ensemble, alors que chaque roseau (pris séparément) même un jeune enfant peut le briser.
De même, il se trouve qu'Israël ne peut pas être délivré tant qu'il ne forme pas un ensemble uni.
[...]
Lorsqu'ils sont unis (en un véritable 'klal'), ils bénéficient de la présence divine."

Ainsi, un individu, même de très haut niveau, est comparé à un seul roseau qu'il est facile à briser, même par un enfant.
Par contre, lorsque tous les individus s'unissent pour former un groupe, alors aucune force dans ce monde ne peut briser ce 'klal' (communauté), tant il est puissant, car la présence divine y règne alors.

De plus, le mérite de la communauté permet de bénéficier individuellement de la guéoula et de la présence divine, alors que de façon isolée nous n'en sommes pas forcément dignes.

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-> "Lorsqu'ils (les membres du klal Israël) s'unissent en un faisceau et que la paix règnent, D. est leur roi, et non pas lorsqu'ils sont en désaccord" (Rachi - Vézot aBéra'ha 33,5)

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-> "Quand il y a la paix dans tout le peuple, et qu'il n'y a aucune dissension, Hachem a pitié, et ne fait pas régner la stricte justice.
Même si tous les juifs étaient idolâtres, du moment que la paix est entre eux, la stricte justice ne les atteint pas."
[Zohar I,4b]

-> "Même si les juifs adorent les idoles mais sont en paix entre eux, Hachem dit que le Satan ne peut les toucher ... Grande est la paix, et détestable est la division."
[midrach Bamidbar rabba 11,7]

-> Rabbi Eliezer haaKppar a dit au nom de Rabbi : "Grande est la force de la paix, car lorsque les juifs juifs forment une seule unité, même s'il y avez eux de l'idolâtrie, la stricte justice ne les frappe pas."
[midrach Tan'houma - Choftim 18]

-> Quel a été le plus grave péché, celui de la génération du déluge ou celui de la génération de la tour de Bavel?
Les premiers n’avaient pas récusé le principe de l’existence de Dieu, les seconds l’ont récusé en entrant en guerre contre Lui.
Et pourtant les premiers ont été anéantis, alors que les seconds ne l’ont pas été!
C’est parce que la génération du déluge pratiquait le vol et se livrait à des violences, d’où sa destruction, alors que celle de la tour pratiquait l’amour et la fraternité, ainsi qu’il est écrit : "une seule langue et des paroles identiques" (Noa'h 11,1).
=> On peut en déduire que la division est haïssable et que la paix est la valeur suprême.
[Rachi - Noa'h 11,9]

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-> "Rabbi 'Hana dit au nom de Rabbi Chimon 'Hassida : 'Tout jeûne auxquels ne participent pas des pécheurs d'Israël n'est pas un (véritable) jeûne, car le galbanum ('helbona) a une mauvaise odeur et pourtant elle est comptée parme les (onze) composants de l'encens'. "
[guémra Kéritout 6b]

Ainsi, lorsque les justes (tsadikim) et les non justes (réchaïm) jeûnent ensemble, cette association (ce klal) confère une puissance d'efficacité à ce jeûne public : c'est une condition pour être exaucés.

L’ensemble des personnes présent à une prière s’appelle le : tsibour, dont les initiales renvoient à : tsadikim, bénonim et réchaïm.
=> Prier n’est pas une réunion d’élites, mais c'est une union de tout le peuple ensemble vers un but unique.

[à l'image de la joie d'un père qui voit tous ses enfants qui se retrouvent ensemble malgré leurs différences, Hachem prend tellement plaisir à nous voir unis, qu'Il en déverse largement Ses meilleurs bénédictions sur nous!]

-> Rabbeinou Bé'hayé (Ki Tissa 30,34) commente :
"L’encens vient nous enseigner que nous ne devons pas négliger les réchaïm et les fauteurs en les excluant de nos jeûnes et de nos prières.
Nos Maîtres ont d’ailleurs dit que toute assemblée exempte de fauteurs n’est pas une assemblée. En effet, le Nom de D. est exalté et sanctifié lorsque les réchaïm se repentent et viennent s’ajouter au nombre des tsadikim.
Si cela ne se produit pas, les tsadikim en sont incriminés au nom de la responsabilité qui incombe à chaque juif vis-à-vis de son prochain."

-> Lorsque Hachem voit que les réchaïm font téchouva grâce à l'influence des personnes justes, alors Il nous traite avec davantage de miséricorde.
[Sifté 'hakhamim]

-> Le Nom Divin est grandement sanctifié lorsque les réchaïm font téchouva et désire s'élever vers le niveau des personnes justes.
[Prishah]

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-> A propos de la mitsva du loulav, il est écrit :
"Parmi les 4 espèces du 'loulav', 2 d'entre elles produisent des fruits (le loulav et l'étrog) et 2 d'entre elles ne produisent pas de fruits (le hadass et la arava) [...]
Chaque homme n'est acquitté (de la mitsva du loulav) qu'à condition que ces 4 espèces soient réunies ensemble."
[guémara Ména'hot 27a]

Par ailleurs, ce bouquet symbolise l'image des 4 composants du peuple juif, qui doivent être unis :
-> l'étrog : fruit parfumé, symbolisant celui qui s'investit dans les bonnes actions avec l'étude de la Torah ;
-> le loulav : fruit non parfumé, symbolisant celui qui a de bonnes actions mais sans étude de la Torah ;
-> l'hadass : sans fruit et parfumé, symbolisant celui qui ne s'investit pas dans les bonnes actions mais qui étudie la Torah ;
-> la arava : sans fruit et sans parfum, symbolisant celui qui n'a ni bonnes actions, ni étude de la Torah.

Ainsi, en unissant des espèces qui ont des fruits (des bonnes actions), avec celle qui n'en ont pas, nous proclamons la solidarité de tous les composants, où les qualités des uns viennent combler les lacunes des autres.

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+ "De ce pain de délice (la manne), cet homme a mangé" (Téhilim 78,25)

-> "Il s'agit de Yéhochoua pour qui la manne est descendue, autant que pour tout le peuple d'Israël" (guémara Yoma 76a).

Rachi explique que Yéhochoua recevait quotidiennement sa part de manne durant les 40 jours où, seul au pied de la montagne, il attendait le retour de Moché [à la limite permise, ne voulant pas rater une seule seconde le fait de profiter de sa sagesse].

L'expression : "autant que pour tout le peuple" ne signifie pas que Yéhochoua recevait la même quantité de manne que celle reçue par tout le peuple d'Israël dans le camp, car se serait un miracle sans utilité.
Alors que signifie cette expression?

Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si'ha 51) donne la réponse suivante.
Du fait que la manne tombait dans le désert par le mérite de l'ensemble du peuple (klal), chaque individu n'avait pas besoin d'un mérite personnel pour en bénéficier.
Cependant, tout celui qui se séparait du klal, même d'une petite distance, ne pouvait bénéficier de la manne que par un mérite personnel, car il ne mange plus alors de la "soupière" du klal.

De même que la manne tombait dans le camp par le mérite de tout le peuple juif, elle tombait également auprès de Yéhochoua, isolé, grâce à son propre mérite égal à celui de tout le peuple : c'est le sens de l'expression de la guémara ci-dessus.

=> De ce cas particulier, on apprend bien l'importance pour nous de faire partie d'une communauté (klal) afin de pouvoir bénéficier du mérite collectif.

La prière collective est toujours acceptée, étant prise dans son ensemble.
La prière d'un individu seul entraîne l'analyse des mérites personnels de cette personne et le fait que la prière doit être parfaite dans sa kavana du début à la fin.

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Sur ce sujet de l'unité, on peut également voir :
- l'unité du pleuple juif : https://todahm.com/2016/10/18/lunite-du-peuple-juif
- ou plus largement : https://todahm.com/?s=ar%C3%A9vim

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-> "Chaque membre du peuple juif dépend du peuple tout entier, comme une feuille dépend de l'arbre sur lequel elle pousse.
Tant que la feuille adhère à la branche, elle tire sa nourriture de l'arbre.
Qu'elle s'en détache et elle se dessèche et meurt.

De même, chaque juif est nourri par le lien qu'il garde avec le peuple dans son entier.
S'il coupe ce lien, il perd de sa vitalité."

[Rav Wolbe - Alei Chour]

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-> "Lorsque le peuple juif souffre et qu'une personne se détache de la nation, les 2 anges qui accompagnent chaque homme posent les mains sur sa tête en disant : 'Puisse cette personne qui s'est séparée de la communauté ne pas assister à sa consolation'. "
[guémara Taanit 11a]

A l'inverse, cette guémara enseigne qu'une personne qui se prive volontairement de nourriture pendant une famine (pour s'identifier à ceux qui souffrent) sera sauvée d'une mort violente, et quiconque se prive pour partager la souffrance de la collectivité méritera de partager son soulagement.

Sur ce sujet (b'h) : https://todahm.com/2017/07/25/5419

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+ "Lorsque le jugement vient sur le monde, l'homme ne doit pas chercher à ce que son nom soit mentionné en Haut devant Hachem, car si son nom est mentionné, ses péchés sont rappelés et [le Tribunal céleste] l'examine avec plus de rigueur."
[Zohar - Noa'h 69b]

Ainsi, il est préjudiciable de se couper du reste du peuple juif.

Par exemple, en priant avec la communauté, le mérite du groupe fait que la prière passe et soit acceptée.
Mais lorsque l'on prie tout seul : la prière se doit d'être parfaite et on examine si l'on est méritant.

De même, selon la guémara (Avoda Zara 4a), un individu ne peut survivre à la colère de D., mais le peuple dans son ensemble est capable d'échapper à Sa colère.

[En faisant partie d'un groupe, en étant utile à autrui, cela empêche de mauvais décrets de nous arriver : pour ne pas causer de préjudice aux autres par notre moindre implication, et parce que Hachem témoigne beaucoup plus de miséricorde envers la communauté.
Par contre, en restant isolé, nous ne bénéficions pas d'une telle protection. ]

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-> Le Maharal ('Hidouché Aggadot Kétoubot 68a) enseigne :
"Un homme qui en ignore [un autre ayant besoin de tsédaka] agit comme s'il n'était pas son frère et se sépare du peuple juif dont les membres forment une seule nation ...
Ainsi, s'il ignore le besoin de tsédaka et ne fait pas preuve de pitié envers d'autres juifs, il n'est pas considéré comme faisant partie du peuple juif."

-> La tsédaka peut se faire par de l'argent, par du temps, par de l'écoute, par des encouragements, ...

C'est impressionnant de voir les récompenses qui sont réservées à un acte nous obligeant à considérer tout juif comme son frère, comme faisant partie d'une grande famille (le lien de parenté ne peut pas être effacé!).
Plusieurs articles (b'h) sur ce thème : https://todahm.com/category/paracha/47-ree
Rester à l'écart dans sa bulle, c'est passer à côté de tellement de bénédictions, c'est passer à côté d'une vie juive.

On peut citer :
-> "La tsédaka est une des choses qui peut annuler un décret difficile au sujet d’une personne"
[guémara Roch Hachana 16b]

-> "3 choses annulent les mauvais décrets : la prière, la charité et le repentir"
[midrach Béréchit rabba 44,12]

"Après la destruction du 1er Temple, la terre d'Israël a été en désolation, au point qu'aucun oiseau n'a volé sur ce territoire pendant 52 ans."

[guémara Yoma 54a]

+ "En ce qui concerne l'étude de la Torah, mon maître [le Ari Zal] m'a enseigné que l'essentiel de la pensée (kavana) que l'on doit avoir à l'esprit lorsque l'on étudie ... consiste à se concentrer sur le fait de relier son âme à sa racine céleste par l'entremise de la Torah ...
Car telle est bien la finalité qu'a fixée D. à la création des êtres humains et la raison même présidant au commandement d'étudier la Torah."

[rav 'Haïm Vital - Chaar Roua'h haKodech]

+ "Une guerre âpre oppose le corps et l'âme qui sont en désaccord, et la guerre s'intensifie à chaque jour qui passe.

Une fois par an, cependant, durant le jour saint et redoutable de Yom Kippour, la paix règne entre eux et ils forment une seule entité pour servir D.
En ce jour d'une grande sainteté, où D. fait régner Sa crainte sur chaque homme, le corps s'abaisse et se plie aux aspirations de l'âme.

Le corps et l'âme s'embrassent et se lient pour servir D. dans la sainteté, au point que, rapporte le midrach, le Satan lui-même dit : "Maître du monde, Tu as un peuple qui ressemble aux anges de service"

[le Téfila léMoché]

+ Selon rabbi Zoucha d’Anipoli, le mot téchouva (תשובה - repentir) est composé des initiales de 5 versets :

-> ת : "Tu seras entièrement dévoué à Hachem ton D." (Dévarim 18,13 - tamim tiyé im Hachem Eloké'ha) ;
-> ש : "Je mettrai D. en permanence devant moi" (Téhilim 16,8 - chiviti Hachem lénegdi tamid) ;
-> ו : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Vayikra 19,18 - véa'avta léréa'ha kamo'ha) ;
-> ב : "Dans toutes tes voies, connais-Le" (Michlé 3,6 - bé'hol déra'hé'ha daéou) ;
-> ה : "Marche modestement avec ton D." (Mikha 6,8 - atsénéa lé'hét im Eloé'ha).

-> "Chaque personne désire entendre une parole positive.
Dire des paroles encourageantes est un acte de 'hessed ... et nous n'avons pas idée à quel point une parole gentille peut faire des miracles!"

[rav Chlomo Léveinstein]

-> "Chaque homme a besoin d'honneur dans une certaine mesure, ne serait-ce une petite dose ; sans elle, il ne pourrait pas vivre"
[Rabbi Nissim Karelits]

Il existe un 'hessed gratuit et tellement vital pour nous tous : permettre à une personne de se vider de ses soucis, exprimer à autrui à quel point il est bien et il compte à nos yeux, ...
Un sourire, un mot, une présence, ..., surtout dans le monde actuel, ont le pouvoir de changer une personne, lui redonnant la vie, des forces afin d'exprimer pleinement toute sa beauté interne à son entourage.

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+ Sur la notion du compliment, b"h, n'hésitez pas à consulter le dvar Torah suivant : https://todahm.com/2015/10/25/le-compliment

La tristesse

+ La tristesse - Quelques réflexions de nos sages :

-> "La tristesse est l'un des représentants du yétser ara"
['Hazon Ich]

-> "Il est préférable de parler avec une personne qui commet de graves fautes, plutôt qu'avec une personne qui est toujours triste"
[rabbi Mordé'haï de Lekhivitz]

La tristesse peut être contagieuse, il faut se protéger de la contagion amenant à voir la vie négativement.

-> "Aucune faute n'endurcit le cœur autant que la tristesse ne le fait"
[Rabbi Chanoch d'Alexander]

-> "La tristesse est une transgression d'une loi de la Torah, et toute personne est obligée de fuir [ce sentiment]"
[Rabbi Yé'hezkel Sarna - un élève du rabbi Nathan Tsvi Finkel]

-> "Lorsqu'une personne se sent triste, elle a une obligation de faire tout ce qu'elle peut pour se débarrasser de ce sentiment"
[Rabbi Yits'hak Hutner - Pa'had Yits'hak]

-> Il est essentiel de lutter contre la tristesse comme on lutterait contre notre plus grand ennemi, et de la fuir comme on fuirait la mort elle-même.
[Séfer haMidot - Sim'ha 8]

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+ Son origine :

-> "Si nous sommes tristes à propos de quelque chose, c'est comme si nous émettons des plaintes envers Hachem, pour ne pas agir comme nous le souhaitons"
[Rabbi Na'hman de Breslev ]

-> "La tristesse vient d'un sentiment que la personne manque de biens matériels ou en raison de souffrances qui lui sont arrivées.
Lorsqu'une personne est triste, elle n'arrive pas à prendre de plaisir avec ce qu'elle a.
[...]
La tristesse fait partie des pires et plus dangereux traits de caractère, et empêche une personne de se lier à D."
[Rabbi 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 1,2 et 5]

-> "La tristesse est très négatif car à son origine il y a l'égoïsme.
Des sentiments de tristesse proviennent du fait de trop penser à soi-même.
Une personne triste se dit à elle -même : 'Je devrais avoir plus que ce que je n’ai actuellement. Il me manque tellement' "
[Rabbi Aharon de Karlin]

-> "On se sent triste lorsque notre esprit reste focalisé sur des choses négatives.
Nos pensées sont la cause de notre tristesse."
[Séfer haMidot - Atsvout]

[la solution pour être joyeux réside en nous, alors que nous la recherchons loin à l'extérieur]

-> "Le Zohar affirme que la tristesse possède un aspect d'idolâtrie.
Il faut s'en tenir éloigné, car elle mène à de très nombreuses transgressions. "
[Maor VaShemesh]

[à l'image de l'idolâtrie, lorsque l'on est triste nous ne sommes plus totalement maître de soi-même. Au lieu de faire la volonté de D. (ce qu'il faut faire), nous faisons ce que nous voulons faire.
Nous laissons un dieu étranger (le yétser ara), nous voler la possibilité d’être heureux actuellement, en s’attristant et en se révoltant contre Hachem, car Il ne nous aurait pas donné ce qu’il nous faut vraiment.
Cette idée est totalement fausse, mais c'est un puissant moyen du yétser ara pour nous faire passer à côté de notre vie juive ]

-> "Quelle est l'essence de la tristesse?
Le fait qu'une personne fasse une demande : 'J'aurai dû avoir ça et ça' ; 'Il me manque ça et ça'.
Que ce soit matériel ou spirituel, c'est toujours : 'Moi Je'. "
[Rabbi Chanoch d'Alexander]

[Il faut accepter que le monde est géré par Hachem, que nous ne pouvons pas tout maîtriser dans notre vie, et que n'étant pas à la place de D., nous ne pouvons pas tout comprendre.
Ce qui est sûr, c'est que rien ne peut nous arriver si D. ne l'a pas décidé, et qu'Il souhaite pour nous ce qu'il y a de meilleur, même si cela peut nous sembler un mal sur le moment.]

-> La tristesse ne vient pas d'un manque de quelque chose, mais parce que nous n'acceptons pas de ne pas l'avoir.
Si nous ne pouvons avoir quelque chose, pourquoi alors se rendre triste, car cela ne va pas aider à nous l'amener et ça nous gâche notre vie.
Il ne faut pas non plus que ce soit un échappatoire, une excuse pour ne pas agir ... (Si j'avais ça alors, ...).

Sans perdre une ambition positive qui nous est nécessaire pour avancer, il faut aussi savoir faire être content de notre situation, en se disant : "Selon Hachem, ce que j'ai c'est ce dont j'ai besoin pour réaliser mon rôle dans ce monde" [Si telle est la volonté de D., alors faisons-avec!].
=> Ce que j'ai besoin, deviens alors ce que j'ai, et je n'ai plus de raison d'être triste.
[c'est ça avoir confiance en Hachem!]

Je n'aurai peut-être pas tout ce que je veux dans le monde, mais au moins j'ai la joie de vivre, et ça vaut plus que tout!

Il ne faut pas en venir à être triste d'être triste, au contraire il faut voir cela comme un défi pour rebondir.
On peut se focaliser sur du positif en nous, se dire qu'on fera mieux la prochaine fois car on apprend de nos erreurs, on peut faire un acte extérieur forcé de joie afin d'influencer notre intériorité en ce sens, ...

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+ Son origine (suite) :

-> "La dépression et la tristesse sont le résultat de l'arrogance.
Lorsqu'une personne arrogante souffre de malheurs, elle se dit à elle-même : "De telles choses ne doivent pas arriver à une personne comme moi, [de ma carrure]".
Une personne humble accepte calmement tout ce qu'elle n'a pas la possibilité de changer, ce qui fait qu'elle n'est jamais triste."
[Rabbi Pin'has de Korets]

-> "Un individu arrogant est contrarié à chaque fois qu'on ne lui fait pas ce qu'il pense qu'on devrait lui faire, ou bien à chaque fois qu'on lui fait ce qu'il pense qu'on ne devrait pas lui faire.
Afin de surmonter la tristesse, une personne se doit d'arrêter d'avoir des demandes sur les autres."
[Pélé Yoéts - Atsvout]

Il ajoute qu'il ne faut pas faire dépendre notre bonheur du regard des autres, du manque d'honneur qu'on nous témoigne, ...

-> "Un cause majeure de la tristesse est le fait de ne pas obtenir certaines choses, avec lesquelles on pourrait vivre sans"
[Maguid de Douvno]

On demande certaines choses afin de vivre un vie heureuse, mais cette exigence va avoir pour conséquence de nous causer de la tristesse. Quelle ironie!

Sachons profiter du présent, renoncer à des envies impossibles et non indispensables, afin de profiter de ce que l'on a, avec lequel on a déjà largement de quoi être heureux.
Pourquoi passer sa vie à vouloir être heureux, au lieu de le vivre avec ce dont Hachem nous dote actuellement?

Pourquoi mettre perpétuellement son bonheur au conditionnel, plutôt que de le vivre au réel (ça dépend de nous!)?

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+ "Avoir la foi, c’est avoir le courage de laisser D. prendre le contrôle."
[Rabbi Na’hman de Breslev]

-> "Dans ce monde, n'aspire à aucune autre situation, mis à part celle dans laquelle tu te trouves"
[Rabbénou Avraham ben haRambam]

-> "Si les choses ne vont pas de la façon dont tu le souhaites, tu dois alors vouloir qu'elles aillent de la façon dont elles sont en réalité"
[rabbi Mordé'haï de Lekhivitz]

La vie est un test.
A l'école, le devoir n'est pas toujours comme nous le souhaitons.
Pareille, dans la vie, il faut accepter ce qui arrive, s'y adapter et faire de notre mieux, car ce n'est pas nous qui faisons les tests.
S'énerver contre le contenu des tests, c'est se gâcher notre vie, et ça n'avance pas la résolution.

Il est évidement possible de prier Hachem pour nous aider à surmonter la tristesse, de voir sa vie plus positivement, plus joyeusement, ...

-> "Si une personne accepte la volonté de D., elle ne sera pas triste suite aux difficultés de la vie."
[Rav Pin'has ben Yéhouda - un élève du Gaon de Vilna]

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-> "On peut être triste à cause d'événements malheureux.
Comme le Séfer haBrit l'écrit, toute personne qui pense de façon sensée, réalisera qu'il n'y a aucune raison d'être triste.

Les problèmes qui amènent à la tristesse tombent dans 2 catégories : ce qui peut être modifié ou ce qui ne peut pas l'être.
- Si une chose peut être faite afin de corriger, réparer une situation, alors pourquoi être triste?
Agis afin de rectifier le problème.
- Si on ne peut plus rien y faire, que gagne-t-on à être triste? Notre tristesse ne va pas améliorer nos problèmes.
Il est plus intelligent d'accepter ce qui ne peut pas être changé."
[Pélé Yoéts - Atsvout]

-> Nos Sages nous demande de "nous rappeler de la mort", pas dans un objectif d'être triste, mais afin que nous soyons conscient que notre vie est limitée, ce qui fait que nous n'avons pas de temps à perdre dans la tristesse.

-> La tristesse est appropriée lorsque cela conduit à nous améliorer, à prier Hachem (ex: lorsque nous pleurons un mort, le Temple, ... en accord avec la loi juive, avoir de la tristesse nous aide également à ressentir ce qu'une autre personne peut ressentir émotionnellement lorsqu'elle ne va pas bien, ce qui nous pousse à lui venir en aide, ...).

[On peut par exemple fixer un temps pour évacuer sa tristesse à Hachem, en Lui vidant fortement son cœur. Ensuite, la vie reprend avec le sourire et la confiance (notre fardeau étant déchargé chez papa Hachem, et c'est ce qu'Il attend de nous!)]

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-> Hachem a fixé des limites pour le deuil : 3 jours de pleurs, 7 jours de deuil et 30 jours où l'on évite de laver ses vêtements et de se couper les cheveux.
Il ne faut pas s'attrister davantage, sinon on transgresse la Torah et c'est comme si on ne croyait pas en la résurrection des morts.
Nos Sages enseignent que si un homme s'afflige plus que nécessaire pour un mort, sa punition sera de subir une autre perte qui justifiera sa tristesse exagérée.
[...]
Si un homme accepte le malheur avec amour, le chagrin le quittera rapidement comme il est venu. Mais s'il sombre dans le chagrin, ses souffrances empireront.

[Méam Loez - Chémini 10,3]

[ainsi selon nos Sages en s'attristant outre mesure, on entraîne que du ciel on nous enverra de véritables raisons d'être à ce point triste.
Cela est également vrai pour la joie : si quoiqu'il se passe dans notre vie, nous nous efforçons d'être joyeux, positif, alors on nous enverra de véritables raisons d'être heureux à ce point.
Ainsi, b'h tout est entre nos mains! ]

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-> "Certaines personnes ont tout ce qui faut pour être heureuses, mais elles se rendent malheureuses à cause de choses mineures, pas très importantes.
De telles personnes regardent ce qui leur manque comme extrêmement important, et ce qu'elles ont déjà comme quasi inexistant en comparaison.
Elles ont une attitude où leur vie ne vaut pas la peine d'être vécue en l'absence de ce qu'y leur manque actuellement."
[Rabbi Yossef Leib Bloch]

-> "Lorsque tu te sens triste à propos de quelque chose, essayes de penser à certains bénéfices pouvant venir de ce problème.
Si tu maîtrise cette compétence, tu seras capable de surmonter les mauvais sentiments."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Etsot]

Par exemple, une difficulté (moment passager) peut permettre de renforcer sa émouna (qualité nous amenant une éternité plus positive), en restant confiant en D. quoiqu'il nous puisse nous arriver.

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-> "Nous devons constamment travailler sur nous-même afin d'être joyeux.
Il faut s'efforcer d'atteindre un niveau où l'on n'est pas inutilement triste.

Essayons d'avoir toujours conscience que tout ce qui arrive dans notre vie provient uniquement de Hachem, qui est la source du véritablement bien.
Lorsque l'on intériorise cette pensée, nous nous dirons à nous-même : "Pourquoi devrais-je être triste? Hachem [lui-seul] sait ce qu'il a de meilleur pour nous".

Si nous voyons qu'une autre personne est triste, il faut essayer de la consoler."
[Rabbi Yonatan Eibeschuetz]

-> "Lorsque vous voyez qu'une personne est triste, il y a une obligation d'essayer de la consoler."
['Hafets 'Haïm - Ahavat 'Hessed ]

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-> "La vie d'une personne qui a la émouna est une vie de joie, même dans des situations où les autres sont tristes"
[Rabbi Dov Katz]

-> "Comment une personne peut-elle être triste, lorsqu'elle a conscience qu'elle a un Père céleste [Hachem]?"
[Rabbi Yossef Leib Bloch]

-> Suite à un naufrage, un négociant en bois, a perdu toute sa marchandise.
Lorsqu'il a exprimé sa douleur au rabbi Mordé'haï de Lekhivitz, ce-dernier lui a répondu : "La guémara enseigne que D. partage la peine de chaque personne. Est-ce que cela est digne de toi d'amener de la souffrance à D. pour la perte de quelques bois?"

Bien qu'il puisse être nécessaire d'extérioriser ses difficultés avec son prochain afin d'aller de l'avant, il faut faire attention à ce qu'autrui ne paie pas le prix de notre tristesse du moment.

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-> Il est écrit : "Même les juifs vides sont emplis de mitsvot, comme une grenade" (Zohar 'Hadach II, Méguilat Ruth 40b).
Une question se pose : S'ils sont remplis de mitsvot, pourquoi sont-ils qualifiés de "juifs vides"?

Rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk (le Pri haArets), un des principaux élèves du Maguid de Mézéritch, répond : "C'est que ces juifs n'accomplissent pas les mitsvot avec joie. Voilà pourquoi ils sont considérés comme vides et creux!"

-> Pourquoi Yéchaya fut-il choisi pour annoncer des prophéties de réconfort?
Parce qu'il servait Hachem avec plus de joie que les autres prophètes.
[Tana déBé Ilaï 16,9]

-> La guémara (Béra'hot 57a) rapporte que même ceux qui sont vides parmi nous sont remplis de mitsvot comme une grenade.
Le rav David Povarsky demande : s'ils sont vides, comment peut-on dire qu'ils sont pleins de mitsvot?
Il répond que cela fait référence aux personnes qui réalise les mitsvot d'une manière habituelle, sans sentiment.
Cela les laisse avec une sensation de vide.

-> La guémara (Taanit 20b) nous fait part des actions louables de Rabbi Adda bar Ahava qui ne dormait jamais dans une maison d'étude : "lo yachanti bévét hamidrach".
Le rav Yéhochoua Alt explique que l'on peut aussi comprendre la louange de nos Sages ainsi : sa Torah (beit hamidrach) était apprise avec enthousiasme, et non pas d'une manière endormie (lo yachanti).
[le yétser ara souhaite que nous accomplissions les mitsvot par habitude, machinalement (comme un robot), sans vie, et ainsi en retirer beaucoup de valeur.
(or, plus que de faire la mitsva, Hachem désire qu'on y mette notre cœur : des sentiments, comme la joie de le faire!)]

-> "Bien que la sonnerie du Shofar à Roch Hachana soit un ordre de la Torah, elle contient aussi une allusion pour dire : Réveillez-vous, gens assoupis, de votre sommeil! Secouez-vous de votre torpeur, vous qui êtes endormis!
Examinez vos actes, faites téchouva et souvenez-vous de votre Créateur!

Ceux qui oublient la vérité dans les vanités du temps et passent toute leur année à des occupations vaines, creuses et inutiles, pensez à vos âmes, réfléchissez sur votre conduite et vos actions!

Que chacun de vous abandonne sa mauvaise voie et ses pensées qui ne sont pas bonnes"

[Rambam - Hilkhot Téchouva 3,4]

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-> "Puisque l'homme est fait à partir de la poussière de la terre, il est par nature lourd et inerte. Il a besoin d'être incité pour agir.
A la guerre, les troupes sont stimulées par de la musique guerrière et le son des trompettes pour combattre leur ennemi.
A Roch Hachana, le jour du Jugement, le Shofar est l'instrument idéal pour inciter une personne à faire téchouva.
Le son cassé/saccadé de la téroua suggère le cœur d'un homme brisé par les remords.
Il rappelle également de briser/casser nos désirs matériels et de surmonter nos tentations."
[Séfer ha'Hinoukh 805]

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-> Le Tiféret Shlomo (Roch Hachana) enseigne :
La sonnerie du Shofar est similaire à la voix de Hachem, comme il est écrit : "D. s’élève dans les hauteurs parmi les acclamations, Hachem, au son du Shofar" (Téhilim 47,6).
Nous devons considérer comme si c'est Hachem qui est à l'origine de la sonnerie du Shofar [que nous entendons], et ce dans un but de nous inciter à faire téchouva.

-> Le Guivat Shaoul fait remarquer que les initiales de : "Avec des trompettes et le son du Shofar, sonnez!" (בחצצרות וקול שופר הריעו - ba'hatsotsrot vékol Shofar ariou), forment le mot : "Repens-toi!" (שובה - Shouva).

N'attends pas Yom Kippour pour te repentir et n'attends pas les punitions.
Repens-toi aujourd'hui!

-> Selon le Baal Chem Tov, le mot "Shofar" est lié au mot : "shippour", qui signifie "une amélioration, un perfectionnement". La sonnerie du Shofar nous dit : "Améliorer vos actions!"
Selon le midrach (Téhilim 81), la sonnerie du Shofar sert comme un appel pour réveiller les juifs à faire une introspection et à une amélioration de sa vie et de sa relation avec Hachem et les autres.