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Roch Hachana = se faire juger principalement sur son futur …

+ Roch Hachana = se faire juger principalement sur son futur ...

Le Rambam enseigne (lois sur la Téchouva II,2) :
"En quoi consiste la Téchouva?
La personne concernée doit abandonner sa faute, l'écarter de sa pensée et décider intérieurement de ne plus récidiver.  [...]
Elle doit bien entendu regretter sa faute.  [...]
La sincérité de sa Téchouva doit être telle que D., qui connaît le secret de sa conscience, doit pouvoir témoigner de sa résolution de ne plus jamais récidiver."

Cet enseignement du Rambam est capital, mais il est souvent mal compris.
En effet, nous aurions tendance à penser que D. va nous juger essentiellement sur ce que nous avons fait l'an passé, mais le jugement de D. n'est pas comparable à celui des hommes, qui ont l'habitude de juger ainsi.

D. ne juge pas en priorité l'année qui est passée, mais essentiellement l'année à venir.
Bien qu'il soit nécessaire d'exprimer le regret sur le passé et la nette volonté de ne pas recommencer, le désir d'un avenir plus "propre" reste l'essentiel.

==> D. juge essentiellement la volonté de l'homme, l'ambition ou l'espoir qu'il caresse à s'écarter des fautes ... même si, dans le présent, il est encore loin du compte.

Le Shabbath avant Roch Hachana, on lit presque toujours les 2 parachiot : nitsavim et vayélé'h :

Lorsque l'homme faute, il trébuche et se retrouve à terre  ...
... alors "Nitsavim" = être debout   => suite à une faute, le yétser ara cherche à développer en nous un sentiment de culpabilité, de dénigration de nous-même (ex : A quoi ça sert que je fasse de nouveau la volonté de D., je suis plein de fautes, trop nul,...       Que D. nous en protège!).
Il faut sortir de ce piège post avéra, et réaliser le processus de Téchouva, afin de se remettre debout ...
... et ensuite "Vayélé'h" = "il alla" => on ne s'attarde plus sur le passé, on va de l'avant plein d'espoir, plein d'ambition, plein de rêves d'agir pour le meilleur ... (=ce que D. nous conseille de faire!)

+ Supplément :
Comme on a facilement tendance à le faire, évitons les beaux discours pleins de bonne volonté, qui nous donnent bonne conscience sur le moment, mais qui ne se traduisent pas en actes dans le futur ...
b"h, tâchons d'être sincère avec D., et prenons de petites résolutions que nous pouvons tenir fermement sur la durée.

Roch hachana, c'est la tête (roch) du changement (choné <-chana).
Il faut faire de notre Roch Hachana le commencement d'une dynamique positive qui va influencer toute notre année à venir.

Que D. nous aide à nous préparer au mieux pour ce grand jour, qu'est Roch Hachana, et que ce jour puisse être le début d'une année remplie que du meilleur pour tout le klal Israël individuellement et collectivement. Amen!

Source (b"h) : inspiré de dvar Torah du rav Menachem Berros, du Rav Gérard Touaty et Rav Yoel Benharrouche

Réveille l’espion qui est en toi …

+ Elloul - Réveille l’espion qui est en toi …

Selon le targoum Onkelos, le mois d'Elloul est le mois propice à "l’espionnage existentiel".
En effet, il est écrit :
"Et D. parla à Moshé en disant : Envoie pour toi des hommes afin qu’ils espionnent/explorent la terre de Canaan … " (Chéla'h Lé'ha 13 ; 1-2)
Onkelos traduit en araméen le verbe ‘espionnent’ par : ‘vi-alléloune’ (ויאללו).
Lorsque nous observons bien ce verbe, nous retrouvons la racine de : Elloul (אלול).

Elloul, c’est l’espionnage par excellence.
C’est l’introspection qui va jusqu’au plus  profond de soi, pour rechercher ce qui va ou ce qui ne va pas, comme il est écrit dans cette même paracha : "Et vous verrez si la terre qui est habitée est bonne (tov) ou mauvaise (ra’a) …" (Chéla’h Lé’ha – 13,19).

L’exploration du fond de notre personne doit nous permettre de trouver nos faiblesses ; à nous de les remplacer par des traits de noblesse.
S’explorer, en vue de se rectifier, avec le but de se dominer, c’est là le 1er acte d’amour que nous devons effectuer.

Dans le même état d’esprit, il est écrit dans le Likouté hala’hot :
" Lé’h Lé’ha (va pour toi), signifie : va dans toi-même, va vers le plus profond de toi-même, là où se trouve ta vérité existentielle.
Tout ton périple spirituel et même physique devrait se dérouler dans ton for intérieur, dans la vérité qui est enracinée en toi, dans ton cœur, au plus profond.
Ne prête pas attention  aux voix du mensonge, aux voix de l’illusion et de la tentation.

Le monde est obscurci de mensonges, certes, mais malgré tout, tu dois chercher inexorablement la vérité. Ne te laisse pas leurrer.

[…] Nous ne devons pas nous éloigner de D. à cause des notions de vérités personnelles, obscurcis que nous sommes par une insensibilité devenue croissante.
Au contraire, nous devons chercher et avoir foi en la bonté et en la vérité de D.

A chaque fois, nous devons recommencer de nouveau cet effort et nous rapprocher ainsi davantage de Lui, quel que soit le lieu où nous nous trouvons car Sa générosité est très grande. "

Source (b"h) : compilation personnelle de dvar Torah du rav Menahem Berros sur les fêtes de Tichri

Se tenir devant D. …

+ Se tenir devant D. ... 

La guémara (Béra'hot 28b) fait une bonne mise au point à ce sujet :
"Lorsque Rabbi Yo'hanan ben Zakkaï tomba gravement malade, ses élèves lui rendirent visite.
Dès qu'il les vit, il fondit en larmes.

- Notre maître, phare d'Israël, pilier de vérité, pourquoi pleures-tu?

- Si on devait me mener devant un roi de chair et de sang, qui aujourd'hui se trouve ici et qui demain se trouvera dans sa tombe, dont la colère ne serait pas éternelle, et dont les prisons ne le seraient pas plus, un être que je pourrais essayer d'apaiser avec des paroles, ou que je pourrais circonvenir avec de l'argent, j'aurais déjà de quoi pleurer, tant la situation est délicate.

Mais voilà que l'on va me conduire devant le Roi des rois, le Saint béni soit-il, qui Lui vit pour l'éternité.

S'il se met en colère contre moi, sa colère sera éternelle, s'Il me met en prison, celle-ci sera éternelle ; et s'Il me condamme à mort, Sa sentence sera éternelle.
Je ne pourrai l'apaisser ni par des paroles, ni par de l'argent.  [après la mort, nos paroles ne servent plus à rien!]
Et vous pensez que je n'ai pas de raison de pleurer!"

Pouvoir répondre oui …

+ Pouvoir répondre oui ...

Le début de l'année du peuple juif est le mois de Nissan (sortie de l'esclavage d'Egypte).
Le mois de Tichri (Roch Hachana) est le début de la création du monde.

Nous pouvons noter que les lettres du mot : 'béréchit' (Au commencement - בראשית) permettent de former :
-> ב (bé) = le
-> א (aléph) = 1er
-> תשרי (tichri) = du mois de Tichri.

Roch Hachana, jour de la création du monde est le moment du jugement des hommes par D.
Les lettres de : Tichri (תשרי) permettent de former le mot : 'yacharta' (ישרת) = est-ce que tu t'es comporté de façon correcte/droite?

=> Utilisons ce mois d'Elloul pour se repentir de nos erreurs, et pouvoir ainsi répondre un grand : oui!!

Le Roi Lion …

+ Le Roi Lion …

Il est écrit : "Aryé (אריה) cha'ag mi lo yira" ( = Un lion rugit, qui n'aurait pas peur? - Amos 3,8).

Le mot 'aryé' (lion - אריה) renvoie aux yamim noraim (jours redoutables) :
- le א = renvoie à : אלול (Elloul) ;
- le ר = renvoie à : ראש השנה (Roch Hachana) ;
- le י = renvoie à : יום הכפורים (yom aKipourim) ;
- le ה = renvoie à : הושענה רבא (hochaana rabba).

Ces 4 convocations saintes sont des rugissements du lion (D.) nous conduisant à nous blottir dans Ses bras, suite au fait de réaliser qu'Il est notre unique refuge, qu'Il est Le seul à pouvoir véritablement nous aider/sauver à tout moment de notre vie.

Pendant que le monde continue à tourner comme si de rien n'était, nous, juifs, avons l'immense chance d'entendre le lion rugir, afin de pouvoir donner un nouveau souffle à notre vie : dans la pureté, dans la plénitude, dans la joie/shalom, ...

Shana tova oumévoré'hét (b"h) !!! 🙂

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-> A la fin de la guémara Béra'hot, nos Sages disent : "Derrière un lion et pas derrière une femme".
Nos Sages veulent nous enseigner 2 choses :
1°/ il vaut mieux suivre un lion dans la rue, malgré le danger que cela représente, plutôt que de marcher derrière une femme.
En effet, on risque d'être attiré par elle et de pécher.
Dans la rue, un homme doit dépasser une femme pour ne pas être amené à de mauvaises pensées.
2°/ Cet enseignement comporte une leçon supplémentaire : le signe zodiacal du mois d'Av est le lion.
Le signe d'Elloul est la vierge (la femme).
Nos Sages nous recommandent de nous repentir après le lion, c'est-à-dire après le mois d'Av, sans attendre jusqu'à "la femme" : après le mois d'Elloul.

Et le mois d’Elloul, il va parler …

+ Et le mois d'Elloul, il va parler ...

Laissons l'orthographe du mot : Elloul (אלול) s'exprimer :

1°/ Regarder en arrière, pour repartir en avant sur de bonnes bases ...

Pour démarrer un processus de Téchouva (repentir), il faut prendre conscience de ce qu'on a mal fait.
En lisant le mot Elloul (אלול) en suivant cette logique ( =partir du début et regarder en arrière), on peut décomposer le mot en 2 :  לו (à Lui - lo) et לא (Non - lo).

=> A Lui (D.), source de toutes les bontés, et qui nous permet d'exister à chaque instant, nous Lui avons trop souvent dit cette année : "Non!"   [ =j'ai mieux/plus important à faire que de suivre Tes commandements/Ta volonté!]

==> Le mois d'Elloul est le moment où l'on ferme la boutique pour inventaire, et où suite à cela on entame un processus de téchouva par la reconnaissance de nos erreurs/fautes à D.

2°/ Avec le mois d'Elloul, on s'achemine vers la fin d'une nouvelle année juive dans notre vie.
Afin d'essayer de la comprendre, il faut la regarder rétroactivement.

En lisant le mot Elloul (אלול) en suivant cette logique de regarder en arrière et en se rapprochant du présent, on obtient : לולא (si ce n'était - loulé = Elloul à l'envers)

Comment se serait passée mon année, si ce n'était ... ma bêtise, mon insensibilité à la détresse d'autrui, mon orgueil/égo, ...

=> Elloul est le moment qui nous permet de faire le bilan, et d'apprendre de nos erreurs, afin de repartir sur des bases encore plus parfaites.

Par ailleurs, l'expression : 'loulé' (Si ce n'était) nous permet aussi de regarder en arrière pour prendre conscience :
- de tout ce que l'on a fait de bien => Je suis fier de moi, et je vais capitaliser sur cela dans le futur.
- de tout ce que D. nous a fait de bien durant cette année. => un grand grand MERCI à D. pour tout!!

==> Elloul est le moment privilégié pour s'autocritiquer, se remercier, remercier autrui (sa femme/mari, ses parents, ...) et surtout D.,  pour tout ce qu'ils nous ont apporté.
C'est un tremplin pour repartir sur une nouvelle feuille blanche (année) en s'assurant d'y écrire de belles choses, de  beaux succès.

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-> "loulé" peut se traduire par : Ah! Si ce n'était.
Rabbi Hoffman enseigne à ce sujet que c'est le travail du mot de Elloul (אלול) = pourquoi aurai-je pu faire tant de choses supplémentaires l'année passée, j'aurai pu mieux me comporter, si ce n'était ... (לולא).
On a tous le désir de faire de belles choses dans notre vie, mais lorsqu'il s'agit de les mettre en pratique on trouve pleins de super circonstances pour éviter de les faire, les fameuses : "si ce n'était ça alors je le ferai!" (le loulé).
=> Le travail d'Elloul est de travailler à la source pour que notre volonté positive s'exprime de la potentialité à la réalité sans déperdition. Nous devons inverser le : לולא (si ce n'était), en Elloul(אלול) qui est à l'opposé du remettre à plus tard (donc souvent à jamais!).
En effet, il est écrit : "Il n’y a pas de "maintenant" (עַתָּה) si ce n’est pour un langage de téchouva" (midrach Béréchit rabba 21 – en véata ella lachon téchouva).

==> Elloul c'est passer de notre tendance naturelle : "j'agirai au meilleur de moi-même plus tard", à : "si je dois le faire, alors c'est maintenant, et non pas après, car cela sera tard!".
[il faut inverser notre tendance naturelle en ce qui concerne la volonté de D. = c'est maintenant! ; et pour ce qui provient de notre yétser ara : "loulé" (si ce n'était => après je t'écoute, là je suis occupé!)]

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+ Supplément :
Le mot 'loulé' se trouve dans le téhilim 27 qui est lu habituellement pendant le mois d'Elloul.
Il y est écrit (téhilim 27,13) : "loulé é'émanti lir'ot bétouv Hachem bé'érets 'haïm = "[J'aurais été anéanti] si je n'avais eu foi [de mériter] de voir le bien de D. [en étant encore] sur la terre des vivants."

On peut remarquer :
- que ce verset commence par le mot Elloul à l'envers : loulé ( ="Si je n'avais eu [foi]")  ;
-  le verset se poursuit par l'expression d'une émouna (foi) totale en D. (s'appuyant par exemple sur le souvenir de tout le bien que D. nous a fait dans le passé, et notamment durant l'année passée) ;
- le verset se finit par le mot : 'haïm ( = guématria 68 = guématria du mot Elloul : 67 + 1 pour notre pas en avant, pour notre expression de émouna en D.)

Le verset suivant, termine ce pérék 27 des téhilim :
"[Mon âme!] Espère en [la délivrance de] D., renforce et encourage ton coeur, et espère [encore] en [la délivrance de] D."

==> Utilisons ces jours du mois d'Elloul comme un moteur dans notre émouna/notre confiance en D.
Tâchons de démarrer la nouvelle année du bon pied ...

"Renforce et encourage ton coeur, et espère [encore] en [la délivrance de] D."

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+ Le Téhilim 27 :

-> Le Malbim explique que le Psaume 27 exprime la manière dont l’attachement à Hachem (דבקות - Dvékout), conduit à la Providence divine (השגחה - Hachga’ha) qui a pour effet l’annulation de tous les projets néfastes de nos ennemis. Cet attachement au divin nous procure alors une confiance totale en notre Créateur.

La lecture du Téhilim 27, durant la période définie, est une grande Ségoula (bienfait), comme l’atteste plusieurs écrits de nos Maîtres, parmi lesquels : "Il lui est assuré [à celui qui le lit] que son année et ses jours seront bons et agréables. Hachem lui assure également que sa demande sera exaucée et qu’il n’aura aucun manque de nourriture durant toute l’année" [Chaaré Ra’hamim].

Cette lecture est aussi bénéfique pour l’annulation des décrets et des accusations célestes [voir Chaaré Téfila].
Il est mentionné treize fois le Nom de D. (Tétragramme) dans ce Psaume, faisant référence aux "13 Attributs de Miséricorde" qui brillent durant cette période (à noter que la lecture à Cha’harit et à Min’ha ou au début d’Arvit, fait que 26 fois le Nom d’Hachem est mentionné, indiquant ainsi la protection qu’apporte une telle lecture : 26x26 = 676 est la valeur numérique du mot רעות [Raot – afflictions], en référence au verset : "Nombreux sont les maux רעות du Juste, mais de tous l’Eternel le sauve" - Téhilim 34,20).

Le Arizal enseigne que la lecture du Téhilim 27 permet d’ouvrir les treize canaux conduisant aux "13 Attributs de Miséricorde", afin que ceux-ci s’épanchent vers nous. Le Téhilim 27 commence par les mots "De David : Hachem est ma lumière (אורִֹי - Ori) et mon salut (וִיׁשְִעי - Véich’i)".
Le midrache Téhilim nous dit que "ma lumière" fait référence à Roch Hachana tandis que "mon salut" fait référence à Yom Kippour [à noter que la valeur numérique des mots אורִֹי (Ori) et וִיׁשְִעי (Véich’i) totalise 613 [217+396] (le nombre de Commandements de la Torah) : Ma lumière (אורִֹי - Ori) est associé aux 248 mitsvot positives dont l’accomplissement découle de l’acceptation de la Royauté divine, sujet du jour de Roch Hachana.
Mon salut (וִיׁשְִעי - Véich’i) est associé aux 365 mitsvot négatives dont l’expiation de leur transgression est obtenue à Yom Kippour. Il est également enseigné que le verset ultérieur (verset 5) : "Car au jour du malheur, Il me cachera dans Son pavillon (בְּסֻכֹּה)" fait clairement allusion à Souccot.

Également, fait remarquer le Baal Hatourim (sur Nitsavim 30,6), le mot לוּלֵא - Loulé (si) du verset 13 de notre Téhilim : "Ah! si je n’avais (לוּלֵא - Loulé) la certitude de voir la bonté de Dieu sur la terre des vivants», est composé des mêmes lettres que אלול Elloul.

Bonne (re)naissance à tous …

+ Bonne (re)naissance à tous ...

Grâce à D., il est connu que les 1eres lettres de : 'ani lédodi védodi li' (אני לדודי ודודי לי = "Je suis à mon bien aimé, et mon bien aimé est à moi.") forment : Elloul (אלול).
Maintenant, observons les dernières lettres ...

... nous avons 4 youd, nous donnant un total de 40.

De même qu'il faut 40 jours à l'embryon pour se former avant que ne se mette en fonction le cerveau (siège où l'âme pénètrera alors, et commencera à vivre), D. a donné 40 jours à l'homme pour qu'il forme son projet et se repente (du 1er Elloul à Yom Kippour).

Roch Hachana et yom Kippour sont alors 2 moments forts, couronnant la décision de retourner vers D., permettant l'enfantement d'un renouveau qui prendra corps au fur et à mesure de l'année à venir.

Après ces 40 jours de réflexion, nous devons être en état d'unir notre corps à notre âme renouvelée et former ainsi un nouvel être, plein de "l'envie de D." !!

Source (b"h) : compilation personnelle de dvar Torah du rav Menahem Berros sur les fêtes de Tichri

+ Elloul = faire un pas en avant pour la vie ...

Le mois d'Elloul (אלול = guématria 67), c'est le moment privilégié pour faire un pas en avant vers D., afin de mériter le top dans la vie ( = חיים = guématria 68 = les 67 du mot : 'Elloul' + 1 pour le pas en avant).

Durant tout le mois d'Elloul, D. est plus accessible/proche que jamais, alors profitons à fond de chacun des 30 jours à venir en allant vers D., afin de mériter une vie plein de joie, de santé, de shalom, ... pour nous, nos proches et tout Israël (b"h) !!

Il faut juste faire le 1er pas vers D.  ...

+ Produit indispensable ...

En ce mois d'Elloul, un "produit" est indispensable, c'est le : "tahiti" = dire à D. et à autrui : "J'ai fauté envers toi ..."
Produit indispensable afin de pouvoir se laver de toutes avérot/fautes, et arriver ainsi tout propre à Roch Hachana.

N'hésitons pas à utiliser le : 'Tahiti' ...  🙂

Source (b"h) : traduction du mot : 'tahiti' en français (littéralement : "je me suis égaré ...")

 

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Hachem pardonne à celui qui reconnaît ses péchés entre les sonneries du Shofar

+ Hachem pardonne à celui qui reconnaît ses péchés entre les sonneries du Shofar :

-> Le rav de Kamarna (séfer Zohar 'Haï) écrit que seul Hachem a le pouvoir de nous pardonner nos fautes, car aucun beit din n'est capable de le faire.
Il dit qu'entre les tékiot, il faut se taire et confesser nos fautes dans son cœur, et que si l'on fait cela, Hachem lui-même dira : "Sala'hti" (Je te pardonne!).

[on devra faire attention que notre confession des fautes ne nuit pas à une bonne écoute des sonneries. ]