Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Il y a des jours propices où D. accorde Sa bonté à la nation juive et révèle Son amour pour elle.
Le jour le plus propice est celui de Pessa'h.
C'est pourquoi la Torah dit spécifiquement : "Ce jour-là" (bayom aou - Béchala'h 14,30), c'est-à-dire "en ce jour propice, précisément, Il a sauvé le peuple juif [en Egypte] et lui a révélé Son amour".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 14,30]

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=> Pessa'h est une période propice à la manifestation de l'amour de D. à notre égard (peu importe que nous soyons méritants ou pas).

"Tu as livré les forts entre les mains des faibles" (massarta guiborim kédolim béyad 'halachim" - liturgie de Al haNissim)

-> Une explication de ce verset est :
A première vue, le texte est un peu problématique car les 'hachmonaïm étaient également des guerriers courageux, comme le mentionne le Sefer Yossifoun (chap.20 & 26). Comment, alors, peuvent-ils être considérés comme "faibles"?

L'intention est cependant la suivante. En raison de leur droiture, les soldats de l'armée juive n'attribuaient pas leur victoire à leur courage, mais à D.
Ainsi, lorsqu'il est question des "faibles", il s'agit de ceux qui étaient faibles à leurs propres yeux.
Ils ont compris que leur victoire n'était pas due à leurs prouesses, mais à l'aide d'Hachem.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

Étant donné que Kislev est le 3e mois à partir de celui de Tichri, le début de l'année, Kislev correspond à Levi, la troisième des tribus. Par conséquent, le miracle de 'Hanouca (25 Kislev) a eu lieu par l'intermédiaire des Cohanim, les C'hachmonaïm, car les Cohanim font partie de la tribu de Lévi.

En général, à Roch Hachana et à Yom Kippour, Hachem accorde Sa bonté au peuple juif.
A Hanouca, cependant, le peuple juif voit cette bonté mentalement, dans ses pensées.
Car "les yeux de la communauté" (Chéla'h Lé'ha 15,24), comme le commente Rachi, sont "les Sages de la communauté" (Taanit 24a).
C'est pourquoi on célèbre 'Hanouca en allumant des bougies, puisque le mot pour "bougies" (nérot - נרות) est lié au mot pour "vue" (réiya - ראיה).

Ensuite, lorsque nous lisons Méguillat Esther à Pourim, la bonté de D. est exprimée par la parole.
Lorsque nous mangeons de la matsa à Pessa'h, la bonté se manifeste en actes.

[ainsi, les fêtes de Hanouca, Pourim et Pessa'h correspondent respectivement à la vue, à la parole et à l'action. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

‘Hanoucca – allumer ici bas, c’est allumer en-Haut

À Hanouca, nous allumons un total de 36 bougies, ce qui entraîne une réponse correspondante en haut : dans le monde spirituel, 36 bougies sont également allumées (Zohar 1:35a).
Et 36 multiplié par deux donne 72, allusion au nom de D. composé de 72 lettres.

Si l'on inclut le chamach, la bougie d'accompagnement qui est allumée chaque soir en même temps que les bougies de Hanouca, ce sont au total 44 bougies qui sont allumées pendant la fête.
Parallèlement aux 44 bougies que nous allumons, 44 bougies sont allumées au-dessus, ce qui donne un total de 88 bougies allumées.
Ce nombre correspond à la guématrie du mot "pa'h" (פַּח), qui signifie "piège", dans le verset "le piège s'est brisé et nous nous sommes échappés" (Téhilim 124,7).
En raison du piège brisé de la souveraineté d'Antiochus, 88 bougies au total sont allumées.

Le Arizal (Pri Ets 'Haïm - chaar 'Hanouca 4) explique que la somme de la guématria de chacune des lettres initiales des mots pour "notre âme aspire à Hachem" (נַפְשֵׁנוּ חִכְּתָה לַיהוָה - Téhilim 33,20) est de 88.
Le Arizal souligne également que la somme de gématria de chacune des lettres initiales des trois derniers mots de la bénédiction récitée lors de l'allumage des bougies, "pour allumer la ménora de Hanouca" (לְהַדְלִיק נֵר חֲנוּכָּה), est également de 88.

Ainsi, les premières lettres de la bénédiction sur l'allumage des bougies totalisent 88 car elles font allusion aux 88 bougies qui sont allumées pendant Hanouca.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

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=> En allumant les bougies de Hanouca, nous allumons des "bougies" spirituelles, en faisant briller la lumière spirituelle dans la réalité.

Guéoula & la force de la téchouva

+++ Guéoula & la force de la téchouva :

-> "Les yeux rougis par le vin, et les dents blanches de lait" (Vayé'hi 49,12)

-> Le Abir Yaakov, rav Yaakov Abou'hatséra (Makhsof Lavan - Vayé'hi) explique :
ce verset est une réprimande contre le peuple juif pour ne pas être revenu à la téchouva des fautes qui ont causé notre exil. Nous aurions dû nous rendre compte que les souffrances que nous endurons parmi les nations méchantes (réchaïm) ne sont en fait qu'un appel d'Hachem. Nous devrions tenir compte de cet appel pour changer nos habitudes de fauter, et ainsi apaiser la colère d'Hachem et apporter la guéoula.

Malheureusement, malgré toutes les souffrances que nous endurons en exil, nous ne sommes toujours pas revenus à Hachem. La colère d'Hachem contre nous grandit et l'exil se poursuit.
Si nous étions revenus à Hachem avec une téchouva sincère, rien ne pourrait s'opposer à notre Délivrance (guéoula), comme il est écrit : "Revenez à Moi et Je reviendrai à vous" (Mala'hi 3,7).
Si nous revenons à Hachem par la téchouva, Il reviendra immédiatement vers nous pour nous délivrer de notre exil.

Le verset dit à ce sujet : "Les yeux rougis par le vin" = même s'il semble que les yeux d'Hachem rougeoient de fureur, pour nous punir de nos fautes, nous pouvons toujours revenir en téchouva sincère et mériter la suite du verset : "et des dents blanches de lait."
En purifiant nos cœurs et nos bouches, nous mériterons que les yeux d'Hachem deviennent plus doux et plus blancs que le lait, avec bonté et miséricorde.
Même dans les moments de jugement les plus sévères, le pouvoir de la téchouva adoucit l'Attribut Divin de Justice/Rigueur et permet à la Miséricorde de prendre le dessus.

Vézot haBéra’ha – Danser de joie pour la Torah

+ Vézot haBéra'ha - Danser de joie pour la Torah :

-> "Torah tsiva lanou Moché, moracha kéhilat Yaakov" (la Torah que Moché nous a prescrite est un héritage pour l'assemblée de Yaakov" - Vézot haBéra'ha 33,4).

La Torah n'est pas réservée aux personnes brillantes et douées. Elle est l'héritage de chaque juif, accessible à chacun d'entre nous.
Le Rambam (Hilkhot Talmud Torah 3:1) écrit : "La couronne de la Torah a été placée [pour être] à la disposition de tout Israël ... Quiconque le souhaite peut venir la prendre".
Cette idée est tellement centrale dans le judaïsme que ce verset est l'une des premières choses que nous enseignons à nos enfants.

Cependant, la michna (Pirké Avot 2,12) semble dire le contraire : "Préparez-vous à étudier la Torah, car ce n'est pas votre héritage (chééna yéroucha la'h)".
=> Comment résoudre cette contradiction ?

-> Le Sfat Emet (dans son commentaire sur les Pirké Avot) répond que si la Torah est effectivement l'héritage de chaque juif, elle ne nous vient pas automatiquement. Elle est notre héritage potentiel, mais nous devons faire des efforts dans notre étude pour la recevoir réellement.

-> La guémara (Pessa'him 49b) affirme que la Torah n'est pas seulement notre héritage - nous sommes "fiancée" avec elle.
Le Maharcha explique que les fiançailles sont la première étape d'un mariage. Après les fiançailles, il faut encore amener sa kalla sous la 'houppa (pour finaliser le mariage) et l'emmener dans sa maison.
De même, nous devons comprendre que notre étude est censée nous conduire à une relation avec la Torah. C'est à nous de faire en sorte que la Torah devienne vraiment la nôtre.

=> Comment pouvons-nous développer notre relation avec la Torah?
Rachi (Vézot haBéra'ha 33,4) nous conseille de réaliser que la Torah est une chose à laquelle il faut constamment s'accrocher. La mitsva d'étudier la Torah ne cesse jamais ; chaque seconde où nous sommes capables d'étudier est extrêmement précieuse.
Nous devons nous rappeler la gravité du bitoul Torah (gaspillage du temps où l'on aurait pu étudier). La guémara(Yérouchalmi Béra'hot 9:5) affirme que lorsqu'elle est négligée, la Torah elle-même répond à l'insulte en disant : "Si tu m'abandonne un jour, je t'abandonnerais deux jours!".
Si nous voulons grandir comme le font ceux qui étudient la Torah, nous devons apprécier la nature de la relation. Une véritable relation avec la Torah implique de ne jamais la lâcher.
[ex: si rien n'est plus cher à nos yeux que notre chère Torah, alors pourquoi aller voir ailleurs d'autres occupations?]

-> De plus, l'étude de la Torah doit nous passionner et nous donner du plaisir.
Dans la bénédiction prononcée avant l'étude, nous prions Hachem de faire en sorte que les mots de la Torah soient "doux dans notre bouche".
Le rav Yossef Shalom Eliyachiv souligne que nous devrions constamment chercher de nouvelles façons d'"adoucir" notre étude de la Torah. Nous devons étudier d'une manière qui nous apporte de la joie, car c'est ainsi que cela doit être.
Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Ki Tavo 26,11) commente qu'une fois qu'une personne a vraiment goûté à la douceur de la Torah, elle abandonnera tout le reste du monde pour elle.

-> La guémara (Shabbath 88a) raconte que lorsque Rava étudiait, il s'asseyait sur ses doigts, le sang s'écoulait du bout de ses doigts à cause de la pression exercée par son corps. Pourtant, Rava ne le remarquait même pas.
Nos Sages nous disent que "l'amour transcende la raison", et c'est le genre d'amour que Rava avait pour la Torah. Nous ne sommes peut-être pas capables de faire autant d'efforts que Rava, mais nous pouvons certainement nous efforcer de cultiver le grand amour de la Torah que possédaient tant de grands personnages avant nous. Nous devons chérir notre précieux héritage et développer notre amour de la Torah.

-> Un jour, un homme demanda conseil à son rav. Il n'avait jamais reçu d'éducation formelle à la yéchiva et avait travaillé pendant la majeure partie de sa vie. Il voulait maintenant étudier la Torah, mais il ne connaissait personne qui aurait la patience de lui enseigner.
Avant de le conseiller, le rav lui sourit largement et lui dit : "Tout d'abord, célébrons le fait que tu veuilles étudier! Nous devrions même danser pour cela!"
Sur ce, ils se sont donné la main et ont commencé à danser.

Le rav Moché Krieger ajoute :
Pour moi, c'est ce que représente la fête de Sim'hat Torah. Il est vrai que nous devons faire des efforts pour étudier la Torah et trouver la partie qui nous convient le mieux. Cependant, l'objectif de Sim'hat Torah n'est pas l'étude elle-même. Il s'agit de développer la joie dans l'étude de la Torah.
Nous célébrons le fait que nous avons encore une année d'étude devant nous. En chantant et en dansant sur le caractère précieux de l'étude, nous exprimons notre joie et nous y ajoutons même.
Sim'hat Torah peut même renforcer notre appréciation du cadeau qu'Hachem nous a fait, en nous poussant à nous efforcer d'étudier la Torah l'année à venir.
Lorsque nous dansons, nous devrions mettre toute notre énergie à montrer à Hachem et à nous-mêmes à quel point nous aimons Sa Torah.
[le message de Sim'hat Torah est que la base de notre étude de la Torah doit être la sim'ha, la joie et la fierté de pouvoir l'étudier! Merci Hachem de nous permettre ainsi de Te connaître, de nous lier davantage avec Toi pour l'éternité! ]

"De même que Hachem veut que nous croyions qu'Il nous a fait sortir d'Egypte ("Je suis Hachem ton D. qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte et de la maison d'esclavage"), de même, Il veut que nous croyions qu'Il est notre D. et qu'Il finira par rassembler Sa nation et nous délivrer".
[Smak - mitsva 1]

[en ce sens nous rappelons si souvent la sortie d'Egypte. ]

Jusqu'à Lag baOmer, l'illumination [spirituelle] dominante est celle de la sortie d'Égypte.
À partir de Lag baOmer, une lumière différente brille, une lumière associée au don de la Torah.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé 31,47]

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=> L'énergie de Pessah, qui se produit le 15 Nissan, dure 33 jours ; à partir de ce moment, l'énergie de Shavouot commence à briller.

Pourquoi quelqu'un devrait-il ressentir du désespoir à l'approche de Roch Hachana?
Une personne n'est jugée que sur la base de ses actions au moment présent. S'il est un tsadik à ce moment-là, il sera méritant pour toutes les bonnes choses.
Il n'y a donc pas de place pour le désespoir. Tout ce que nous devons faire pendant Elloul, c'est nous préparer pour Roch Hachana afin que, lorsque ce moment arrivera, nous soyons des tsadikim.
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

Sim’hat Torah (selon le Sfat Emet)

+ Sim'hat Torah (selon le Sfat Emet) :

-> La coutume de célébrer Sim'hat Torah n'est pas mentionnée de façon explicite dans le Talmud.
Une des sources les plus fréquentes pour cette fête est le midrach (Yalkout Chimoni - Méla'him I 75) suivant : "On fait (on fête en organisant) un repas pour le fait d'avoir terminé la torah" (chéossin séouda légamra chél Torah) ...
L'expression "d'avoir terminé la Torah" signifie que cette fête représente l'apogée de toutes les autres fêtes. En effet, dans un sens, l'objectif de tout le processus de purification spirituelle de Roch Hachana et de Yom Kippour est de nous préparer à accepter la Torah à Sim'hat Torah.
[Sfat Emet - 5658

-> A Sim'hat Torah nous ne célébrons pas uniquement le fait d'avoir terminé la Torah, mais également les effets cumulés de la lecture chaque semaine de la paracha qui fusionnant donne un sens à la Torah toute entière, chaque génération trouvant un nouveau sens à chaque lecture de la Torah hebdomadaire.
La Torah et touts ses enseignements sont finalisés à chaque Sim'hat Torah. [chaque fois est unique vu que ce qui en a été appris l'année passée a été unique]

Par ailleurs, la Torah sans la pratique des mtisvot est incomplète.
A la différence des anges et des autres peuples, les juifs sont uniques dans leur capacité à mettre en pratique la Torah.
A Sim'hat Torah, en célébrant le fait que la Torah a été finalisée, nous fêtons le renouvellement du peuple juif, qui a complété la Torah par une adhésion à un style de vie selon la Torah et l'observance des mitsvot.
[Sfat Emet - 5658]

-> Le Sfat Emet (5646) écrit :
Le midrach (Yalkout Chimoni - Téhilim 651) rapporte qu'au moment de la création de l'homme, Hachem a "consulté" les anges, et ces derniers ont dit : "qu'est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui?"
Le processus de la Création est renouvelé chaque année, commençant à Roch Hachana et culmine à Chémini Atsérét ...
La réponse ultime à la plainte des anges est que l'homme a été créé par le mérite de la Torah. C'est uniquement Israël qui a été jugé méritant du défi d'être appelé "homme", seulement Israël accepte et soutient la Torah. [en l'étudiant et en la mettant en pratique]
C'est la raison pour laquelle la joie de Sim'hat Torah doit être maintenant être apparente. Chaque année à ce moment, malgré les objections des anges, l'univers et avec cela la possibilité de vie de l'homme est renouvelée, grâce au mérite de la Torah. Par conséquence, à Sim'hat Torah nous nous réjouissons de la Torah à laquelle Israël doit sa survie et son renouvellement.

-> Le Sfat Emet rapporte ailleurs, qu'à Shavouot nous fêtons la Torah idéale telle quelle a été transmise à Israël. A Sim'hat Torah, nous célébrons la capacité d'Israël à survivre dans le monde réel grâce à la Torah.
De plus, à Shavouot nous remercions Hachem de nous avoir donné la Torah. Tandis qu'à Sim'hat Torah, nous fêtons l'impact que la Torah a pu avoir sur nous, tout ce qu'elle a pu nous apporter (même si l'on se rendra vraiment compte de cela dans le monde de Vérité).
[notre yétser ara essaie de nous faire oublier ce que nous apporte la Torah, et Sim'hat Torah en est l'inverse, pour repartir pour une nouvelle année dans la Vérité]
A Shavouot, nous fêtons la Torah Ecrite qui a été donnée par Moché, tandis qu'à Sim'hat Torah nous célébrons la Torah Orale, qui nous enseigne comment interpréter et appliquer concrètement la Torah Ecrite.

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-> Les juifs se réjouissent à Sim'hat Torah car en ce jouir Hachem (l'Emetteur de la Torah), Israël (le destinataire de la Torah) et la Torah elle-même sont devenus inséparables.
Cette relation est rapportée ainsi : "Hachem, la Torah et le peuple d'Israël sont une seule et même entité (Zohar - A'haré Mot 73a).
L'essence de la Torah peut être approchée en un mot : "accrocher". Israël s'accroche à la Torah, et à Hachem ...

De la même importance, nous célébrons à Sim'hat Torah l'unité parmi les juifs. Alors que nous terminons la Torah, nous nous rappelons que le véritable but de l'étude de la Torah est de créer une communauté juive unie ...
En fêtant notre finalisation de la Torah, nous faisons allusion que l'effet final de l'étude de la Torah sur les juifs est de parvenir à l'émergence d'une nation unie par la Torah.
[Sfat Emet - 5654]

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-> La fête de Sim'hat Torah n'est ni une obligation de la Torah, ni de nos Sages. Mais plutôt selon le Zohar (Pin'has), Sim'hat Torah est une coutume dont les juifs ont pris eux-mêmes cette initiative, en raison du lien spécial qu'ils ont ressenti entre Israël et la torah ce jour-là.
Pendant le mois de Tichri, de nombreuses mitsvot aident à cimenter un lien entre Hachem et Son peuple, dont le Shofar, la soucca, le loulav, et la libation des eaux.
Cependant, maintenant, dans les derniers jours de la saison des fêtes, aucune de ces mitsvot ne reste, pourtant Israël se sent plus proche que jamais de son Créateur.

A Chémini Atsérét et Sim'hat Torah, ces signes extérieurs de joie n'existent plus, et pourtant Israël rayonne de joie. Certainement, la joie qui se répand à Sim'hat Torah doit être une chose intérieure, générées par la Torah.
Eclatant d'une joie intérieure, la nation de la Torah n'avait d'autre joie que de désigner ce jour comme une fête, la fête de Sim'hat Torah.

Une allusion à la joie intérieure de ces jours peut se trouver dans la proclamation de la Torah au sujet de Chémini Atsérét : "Asérét tiyé la'hém" (Pin'has 29,35) = ce sera une Atsérét [une récolte des émotion] pour vous [uniquement]".
Chémini Atsérét et Sim'hat Torah sont un moment privé de réjouissance, qui provient de l'initiative d'Israël, mais qui est encouragé par Hachem.