Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Tant qu’il y a de la vie, il y a possibilité de faire Téchouva …

+ Tant qu’il y a de la vie, il y a possibilité de faire Téchouva …

===> "Aussi longtemps que brûle la bougie il demeure possible de réparer."
[Rabbi Israël Salanter]

[D’ailleurs, le roi Salomon dit à propos du fait que l’on peut faire Téchouva que tant que l’on est en vie :
- “Qui demeure dans la société des vivants garde espoir, car un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort.” - Kohélét 9,4
- “Tout ce que trouveras ta main [à sa portée] de faire, fais-le ; car il n’y aura ni action, ni projet, ni savoir, ni sagesse, dans le Chéol vers lequel tu te diriges” - Kohélét 9,10]

 

Nos Sages (guémara Béra'hot 6b) accordent à la prière une valeur exceptionnelle. Encore plus importante que les sacrifices, elle apporte, comme eux, l'expiation des fautes.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

Les 5 lettres du mot Téchouva

+ Rabbi Shalom DovBer Schneerson (le 5e Rabbi de Loubavitch) a expliqué que le mot Téchouva possède 5 lettres, chacune représentent un cheminement, une méthode afin de réussir pleinement sa Téchouva.

- la lettre Tav = "Tamin tiyé im Hachem Eloké'ha" (= Reste entièrement/fidèle avec Hachem, ton Dieu - Dévarim ch.18;v.13).
La Téchouva doit être faite de façon sincère et avec la pleine intégrité de son cœur.

- la lettre shin = "shiviti Hachem lénegdi tamid" (= J'ai placé D. sans cesse devant moi - Téhilim 16;8).
La Téchouva résulte d'une conscience permanente que toute chose présente dans le monde à pour origine D., et ne doit son existence à chaque seconde qu'à D. (rien n'est normal, du!).

- la lettre vav = "véaavta léréa'ha kamo'ha" (= Aime ton prochain comme toi-même - Vayikra 19;18).
Le Rabbi Chnéour Zalman de Liadi enseigna que cet amour d'autrui est un moyen permettant "tu aimeras Hachem, ton D." (Dévarim 6;5).
La Téchouva découle de la bonté du cœur.

- la lettre bét = "bé'hol déra'hé'ha daéhou" (= Dans toutes tes voies, songe à Lui - Michlei 3;6).
Cet aspect de la Téchouva vient quand on est persuadé que tout ce qui nous arrive directement et indirectement vient de la providence divine.

- la lettre hé = "atzénéa lé'het im éloké'ha" (= Marcher humblement avec ton Dieu - Mi'ha 6,8).
Il faut faire attention à ne pas se faire remarquer et à ne pas agir de façon ostentatoire dans sa relation avec D.
Il est écrit : "l'Homme doit toujours agir avec roublardise dans la piété"(Béra'hot 17a).
Le fait d'agir avec roublardise consiste à faire que sa piété ne puisse être remarquée.

 

Source : traduction personnelle (b"h) de l'anglais d'un texte de Rabbi Moshe Bogomilsky

Question du Maguid de Lubin sur le repentir non sincère

+ Question du Maguid de Lubin :
Savez-vous à qui ressemblent ceux qui se confessent et se frappent la poitrine sans se repentir sincèrement?

A un marchand qui veut remplir à bloc un sac de farine. A plusieurs reprises, il tapote le sac de côté pour tasser la farine et pouvoir en ajouter.

Ces personnes agissent de même.
Elles se frappent la poitrine pour se donner bonne conscience en disant : "achamnou, bagadnou" afin que leurs péchés se tassent et qu'ils puissent en introduire de nouveaux dans leur cœur ...

Source : issu du livre "Ohel Yaakov" (repris dans le livre "Les portes du palais" de Chalom Méir Wallach)

Tenir la distance …

+ Selon le Rabbi 'Haïm de Zanz :
Après un examen de conscience, on a tendance à vouloir nous transformer totalement et prendre de grande résolution.
A vouloir accéder d'un seul coup à la perfection dans l'étude, dans la prière et dans l'accomplissement des mitsvot, c'est rêver grand sur le moment (je vais faire ça, et ça, ...) mais peu de temps après, il ne reste rien dans la réalité (trop difficile à tenir!).

Se repentir, ce n'est pas faire des projets : c'est avancer doucement, pas à pas, dans la réalité de tous les jours.
C'est ainsi que nous parviendrons à nous améliorer réellement!

 

Source : le livre "Darké 'Haim" (repris dans le livre "Les portes du palais" de Chalom Méir Wallach)

"J’ai pardonné selon ta parole" (Chéla'h Lé'ha 14,20)

-> On peut expliquer ce verset de la façon suivante. Lorsqu’un homme faute, et qu'il prie et s’épanche auprès de Hachem pour se faire pardonner, Hachem le prendra en miséricorde et lui pardonnera ses fautes.
Plus il est sincère, plus il a de la ferveur, plus il abonde en prières et supplications, et plus Hachem lui pardonnera.

C’est cela le sens de : "J’ai pardonné selon ta parole" = le pardon de Hachem est directement lié à la parole de l'homme qui Le supplie et implore Son Pardon.
[Boutsina Dinhora]

A moins qu'une personne ne se repente, longtemps après avoir oublié sa faute, son mal restera attaché à elle et la contaminera, comme il est écrit : "Leurs péchés étaient sur leurs os" (Yé'hezkiel 32,27).
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyéhou - Kora'h]