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"Lorsqu'un juif manifeste sa foi en D., D. le récompense par toutes sortes de bénédictions."

[Rav Aharon Kotler]

L'homme doit se représenter ce monde comme une mer houleuse : pour surnager, il lui faut lever la tête vers son Créateur, veiller à ne pas avaler les eaux impétueuses et se garder des vagues qui risquent de le submerger.
[séfer 'Harédim 72a]

"Celui qui ne possède pas la crainte de D. n'est pas un homme.
Il n'est qu'un animal.

Car c'est là tout l'homme, en dehors de cela, on ne peut lui attribuer le moindre niveau d'humanité."

[Rav El'hanan Wasserman - Kovets Maamarim - 12,6]

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-> Supplément :

+ "La supériorité de l'homme sur l'animal est nulle" (Kohélet 3,19)
Le Rabbi de Kotzk disait :
"La supériorité de l’homme sur l’animal consiste en la capacité de l’être humain à avoir conscience de sa nullité, ce qui signifie qu’il peut être humble et réaliser qu’il n’est rien.
C’est un concept auquel aucun animal ne peut accéder."

+ "La foi est l'ouverture de la "fenêtre de notre cœur" par laquelle l'homme prend conscience qu'il n'est pas seul, et reconnaît la présence du Créateur qui dirige le monde à tout instant.
Il peut dès lors contempler son prochain avec amour.

La foi met l'homme à l'abri de l'égoïsme, de cette conception selon laquelle "Moi et personne hors de moi." "

[le rav Wolbe]

"L’une des bases de la confiance est de croire avec certitude qu’aucune personne au monde ne peut, ni me nuire, ni m’enrichir, sans que le Créateur du monde ne l’ait voulu."

[ ‘Hovot haLévavot]

Le Ram’hal (Dére’h Hachem) de nous enseigner :
"Le point essentiel réside dans le fait que tout est véritablement juste et équitable, ainsi que le dit la Torah : "L’œuvre du Créateur est parfaite, toutes Ses voies sont justice" (Devarim 32:4).

Le rav Yossef Bentata rapporte au nom du Rachach que si chacun posait sur une place publique un sac empli de toutes ses richesses, ses misères et ses épreuves, et qu’il avait ensuite la possibilité de choisir le sac qu’il voudrait, chacun reprendrait finalement le sac qu’il venait de poser …

=> D. donne à chacun la vie qui lui est le plus appropriée et il n’y a donc strictement rien à envier.

Soyons content de notre sort car c’est sincèrement ce qu’il y a de mieux pour nous, et consacrons nous à exploiter au mieux notre potentiel (b"h).

+ Supplément :
Il est écrit dans les Téhilim (126,2) : "Alors (az) notre bouche se remplira de rires" (az yimalé ...)

Cela renvoie au futur, lorsque (az/alors) nous regarderons en arrière, et considérerons d’une nouvelle manière toutes les difficultés, les souffrances, les problèmes que nous avons traversés, et nous nous exclamerons : "Béni sois-Tu Hachem … Le Bon et Le Bienfaiteur"
Tout est pour le Bien !

Il n’est pas dit qu’il se remplira de joie, mais de rires. Nous rirons !

A l’image de 2 yeux verts dans la nuit obscure nous fixant du regard, nous laissant imaginer le pire, mais soudain on entend "miaou", et un chat bondit et détale … Ce n’était qu’un chat !

De même, lorsque la lumière se fera dans ce monde obscure et que nous verrons la vérité des choses, nous dirons alors : Oh ! Quelle blague, ce n’était que ... que pour notre bien !

"Il est impossible à toute personne raisonnable de conclure que la finalité de la création de l'homme est de se réaliser dans ce monde terrestre."

[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.1]

Lorsque l'on voit un enfant vêtu d'un manteau aux manches trop longues et dont un pan traîne sur le sol derrière lui, on en déduira qu'il porte un vêtement appartenant à son père.
Un vêtement aussi grand ne peut avoir été conçu pour l'enfant.

De même, nous dit le Steïpler, lorsque l'on constate l'étendue des capacités mentales de l'homme et son aptitude à saisir des concepts d'ordre spirituel, il est absurde de penser que tout cela n'a été créé que pour apporter un mieux dans l'existence terrestre de l'homme.
Les capacités instinctives des formes les plus primaires de vie permettent une adaptation bien meilleure à une existence terre-à-terre que le potentiel intellectuel si vaste de l'homme.

=> L'analyse de la nature de l'homme nous permet de conclure qu'il existe quelque chose de bien plus grand que lui.
Comme il est écrit dans le livre de Yov (19,26) : "Et à partir de ma chair, je peux voir D."  ...

Avoir un regard juif sur notre vie …

+ Avoir un regard juif sur notre vie …

1°/ Le Steïpler (Karina Deïgretta) nous explique :
"Tout ce qui se passe est pour le mieux, sans pour autant que nous connaissions les conséquences.
Quand tout s’éclaire, nous découvrons que c’était pour le bien.
Parfois, nous en avons conscience immédiatement, d’autres fois les raisons ne nous sont dévoilées qu’après quelques années ou même à la fin des temps. "

==> Si nous passons notre vie avec l’intime conviction que chaque acte est régi par D., nous ne souffrirons plus jamais et vivrons en toute sérénité.

2°/ Le Rabbi Moché de Kouvrin (Nétivot Chalom) nous enseigne :
"A la fin de mon existence, j’ai découvert que les jours que j’avais considérés comme mauvais, furent ceux qui m’ont le plus apporté et que ceux qui me semblaient meilleurs furent moins bénéfiques. "

Nos maîtres du Moussar se sont exprimés ainsi : "Quand tout marche, l’individu ne progresse pas et quand rien ne va, c’est lui qui avance. "

[un proverbe populaire reflète cette idée : "La vie est comparable à un vélo, si tu peines, c’est que tu es sur une montée …"]

"La crainte de D. est un trésor précieux." (Yéchayahou 33,6)

Le Rabbi de Karlin disait : "Si une personne craint D. tout va bien.
Mais si une personne ne craint pas D., c'est là qu'elle devrait vraiment avoir peur."

La douleur est une sauvegarde = Le fait d'éviter naturellement de souffrir nous aide à éviter toutes ces choses qui peuvent nous faire mal.

De même, la crainte de D. protège une personne en l'empêchant d'accomplir des actes qui pourraient la blesser spirituellement.

Si quelqu'un ne craint pas D., il est sans protection et pourrait agir de manière nuisible envers lui-même sans le savoir.

Source (b"h) : un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Où peut-on trouver D. ?

+ Où peut-on trouver D. ?
Rabbi Bounim de Pchis'ha de répondre : "Partout où on Le laisse entrer."

La Torah dit que l'homme a été créé "à l'image de D."
Comme D. n'a pas de forme, ce terme ne peut que signifier que l'homme est composé d'une part de son Créateur.

Les kabbalistes attirent l'attention sur le verset : "Et il souffla dans ses narines un esprit de vie" (Béréchit 2,7), pour remarquer que lorsque quelqu'un souffle dans un objet, il exhale quelque chose qui vient de l'intérieur de sa personne.

Nous cherchons souvent des trésors au loin, alors qu'ils se trouvent en réalité à l'intérieur de nous-mêmes.

Nous cherchons D. un peu partout alors qu'Il est précisément à l'intérieur de chacun de nous ...

 

Source (b"h) : compilation personnelle issue d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Au-delà des souffrances …

+++ Au-delà des souffrances ... par le rav Chimchon David Pinkous ...

Le 'Hafets 'Haïm avait un gendre extrêmement brillant : le Rabbi Hirsch Levinson, qui est mort jeune, en 1921 (à l'âge de 57 ans).

Suite à sa mort, la fille du 'Hafets 'Haïm pleurait et s'exclama : "D. ne pouvait-il pas trouver quelqu'un d'autre à tuer, que mon Herschel?"

Le 'Hafets 'Haïm (qui était connu pour avoir le roua'h aKodech) l'a réconforta en disant :
"Tu dois savoir, qu'il y avait un décret de destruction de millions de juifs qui était au-dessus du peuple juif.
Mais à la place de tuer des millions de juifs, D. a pris Herschel.
Que préfères-tu : Herschel ou le 1/3 des juifs?"

=> Le rav Pinkous qui rapporte cela dans son Néféch 'Haya, nous montre clairement que la mort du Rabbi Hirsch Levinson a permis d'éviter la mort de 1/3 des juifs (en 1921). Stupéfiant !!!

Le rav Pinkous de rajouter qu'on n'a pas conscience de combien de vies, on a pu sauver grâce à des larmes qui ont coulé lorsque l'on pleure D. pendant les moments difficiles.

Le rav de citer l'exemple de sa mère qui a souffert très durement de douleurs à ses jambes, et qui avait beaucoup de mal à marcher.
Il lui a dit un jour : "Mère, tu souffres énormément, mais qui peut savoir combien de tragédies et de calamités tes prières ont permis d'éviter."

 

Source (b"h) : traduction personnelle issue du livre : "néfech 'haya" du rav Chimchon David Pinkous