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L'ange Sandalfone, qui est préposé aux prières des Bné Israël, les prend toutes pour en faire une couronne à Hachem ...
[Zohar - Vayichla'h 167b]

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[chaque prière de tout juif est précieuse aux yeux d'Hachem! ]

Nos avérot nous collent à nous comme un vêtement, comme un chien

+ Nos avérot nous collent à nous comme un vêtement, comme un chien :

-> Dans la guémara (Avoda Zara 5a), Rabbi Chmouel bar Na'hmani rapporte cet enseignement de Rabbi Yo'hanan : Les bonnes actions accomplies par une personne dans ce monde la précèdent au monde futur, car il est dit : "Ta piété marchera devant toi" (Yéchayahou 58,8).
Parallèlement, ses transgressions (fautes - avérot) en ce monde l'enveloppent (comme un habit) et la précèdent au jour du Jugement, car il est dit : "Les sentiers de leur [mauvaise] voie les envelopperont ; ils monteront dans le tohu-bohu et périront" (Iyov 6,18).

Selon Rabbi El'azar, ces transgressions s'attachent [éternellement] à ses pas et à son âme comme un chien qui mord.
[la téchouva est toujours possible]
[Tiféret haKodech 12]

Lorsque les Bné Israël sont en Terre sainte [d'Israël], ils peuvent "tirer" les bénédictions du Ciel vers le bas, car ils se trouvent sous la domination directe d'Hachem. [le contact est direct! ]
En dehors d'Israël, ils sont soumis à un pouvoir intermédiaire (l'ange de la nation sur laquelle ils se trouvent).

C'est pourquoi, Hachem est apparu à Yaakov dans son rêve avant qu'il ne quitte la Terre sainte. Ensuite, des anges l'accompagnèrent jusqu'à ce qu'il arrive au puits (près de 'Haran en dehors d'Israël).
[Zohar - Vayétsé 153a]

D'après le Zohar, celui qui se laisse emporter par sa colère est comparable à un idolâtre. Il perd le contrôle de lui-même, comme s'il était dominé par une force extérieure irrépressible, à "un dieu étranger" qui apparaît sous les traits de son visage décomposé par la fureur.
En conséquence, la mise en garde de la Torah : "Ne vous tournez pas vers les dieux étrangers" (Kédochim 19,4) inclut l'interdiction de regarder le visage d'une personne dominée par la colère.
[Tiféret hakodech 3b]

La charité sauve de la mort

+ La charité sauve de la mort :

-Lorsque Hachem aime quelqu'un, Il lui envoie un pauvre pour lui conférer le mérite de faire la charité.
Ce mérite se traduit par un fil de grâce qui s'étend sur sa tête. Au jour du châtiment, il sera épargné par l'ange destructeur (accusateur) grâce à ce signe.

Ainsi, avant de punir Sodome et de la détruire, Hachem envoya à Avraham trois visiteur pour lui donner l'occasion de leur offrir l'hospitalité et d'obtenir, par ce mérite, la grâce de Loth, son neveu, qui résidait à Sodome, comme le laisse entendre le verset : "Lorsque Hachem détruisit les villes de la plaine, Il se souvint d'Abraham et fit échapper Loth" (Vayéra 19,29).
C'est dans ce sens que doit se comprendre l'adage rabbinique : "La tsédaka (charité) sauve de la mort" (Michlé 10,2).
[Zohar - Vayéra p.104a]

Ce qui empêche nos prières de se réaliser

+ Ce qui empêche nos prières de se réaliser :

Selon le rav Saadia Gaon, il y a 7 raisons pour lesquelles les prières ne sont pas exaucées :
1- Le décret édicté à son encontre a déjà été scellé.
2- Sa prière est récitée sans ferveur.
3- Il déteste la Torah et fait fi de ses commandements.
4- Il reste sourd aux cris de détresse des pauvres.
5- Il se nourrit du fruit du vol et de l'escroquerie.
6- Il prie en état d'impureté ou de malpropreté.
7- Il prie sans s'être repenti de ses fautes.

Celui qui médit de son prochain porte atteinte à l'image de D., puisque l'homme a été créé à Son image ; la médisance apparaît donc en quelque sorte comme un reniement du Créateur.
[Séfer 'Hassidim - chap.34]

L'homme ne reste "à la ressemblance" (à l'image) d'Hachem que s'il s'acquitte de ses devoirs à l'égard des pauvres, en les nourrissant et en assurant leur subsistance.
[Zohar - Introduction p.13b]

L’amour de la terre d’Israël de Mordé’haï

+ L'amour de la terre d'Israël de Mordé'haï :

-> Dans la Méguilat Esther (2,5-6), Mordé'haï est présenté par 2 versets biographiques : "Il y avait à Shoushan HaBira un juif qui s'appelait Mordé'haï, fils de Yaïr, fils de Shim'i, fils de Kish, de la tribu de Binyamin. Il avait été exilé (הָגְלָה) de Jérusalem en même temps que les exilés (הַגֹּלָה ) qui avait été exilé (הָגְלְתָה) avec Yé'honya, roi de Yéhouda, que Névou'hadnézar, roi de Bavel, avait exilé (הֶגְלָה)".

Le Gaon de Vilna, dans son commentaire sur la Méguila, souligne que le mot "exil" est écrit quatre fois dans ces pessukim. Pourquoi en est-il ainsi?

Il répond que la Méguila vient nous enseigner à quel point Mordé'haï tenait à la terre d'Israël. Après que le racha Névou'hadnézar eut exilé les juifs de la Terre sainte, Mordé'haï parvint à se libérer de ses ravisseurs et à retourner en terre d'Israël de sa propre initiative.
Lorsque Névou'hadnézar l'apprit, il envoya des troupes spéciales pour le reprendre et Mordé'haï fut à nouveau exilé à Bavel.
Refusant toujours d'accepter la réalité de devoir se séparer de la Terre sainte, Mordé'haï réussit à s'échapper et à retourner en terre d'Israël. Le racha Névou'hadnézar l'apprit et envoya des soldats spécialement pour capturer et exiler Mordé'haï pour la 3e fois.

Ainsi, conclut le Gaon de Vilna, Mordé'haï a été exilé de la terre d'Israël pas moins de trois fois, et la Méguila fait allusion à ce fait en mentionnant le mot "exil" trois fois.
La 4e mention de ce mot, explique le Gaon, a pour but de nous enseigner que dans les exils à venir, il nous incombe de nous rappeler l'histoire de Mordé'haï HaTsadik et de son salut.
[à quel point Israël doit être important à nos yeux, à quel point c'est le lieu d'épanouissement maximal de notre relation avec Hachem, ... ]

Lorsqu'un homme donne une nouvelle explication sur la Torah, sa parole monte se présenter devant Hachem, qui la prend, l'embrasse et l'auréole de 70 couronnes ciselées.

C'est grâce à ces nouvelles paroles de Torah que Hachem renouvelle en permanence les cieux et la terre, comme l'indique le verset : "les cieux nouveaux et la terre nouvelle que Je fais" (Yéchayahou 66,22), à chaque moment : Il les façonne sans cesse à partir des nouvelles paroles de la Torah.
[Zohar - Introduction p.4b]

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-> Qui s'investit chaque jour dans l'étude de la Torah mérite d'accéder au monde futur et contribue à la construction de ce monde. En effet, ce dernier a été bâti par le biais de la Torah et subsiste grâce à ceux qui l'étudient.

Celui qui s'adonne à l'étude de la Torah parfait les mondes et les fait subsister.
Créé par le souffle d'Hachem, le monde subsiste par le souffle de ceux qui étudient la Torah, notamment les petits écoliers.
[Zohar - Béréchit p.47b]