Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Hachem siège dans les Hauteurs de l'univers et distribue de la nourriture à chaque créature.
[en ce sens dans le Hallel nous louons Hachem pour Sa bonté : "Qui donne la nourriture à toute chair" (noten lé'hem lé'hol bassar - Téhilim 136,25) ]
[guémara Pessa'him 118a]

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-> La guémara (Avoda Zara 3b) rapporte que Hachem veille à la subsistance de la plus petite créature à la plus imposante.

[depuis les mondes Supérieurs, Hachem veille sur chaque chose qui se déroule dans ce monde. Rien ne peut se passer sans un décret Divin le permettant (ex: se cogner le petit doigt), que ce soit la plus petite et routinière des choses, ou bien la plus grande et exceptionnelle. ]

Seul l'homme peut relier le monde d'en bas à la sainteté du monde d'en-Haut, et cela se fait par la Torah, car la racine de la Torah vient d'en-Haut, et l'homme peut apporter de cette sainteté à ce monde.
Cela se fait par l'étude de la Torah et l'accomplissement de ses mitsvot.
C'est la Torah qui insuffle la vie à ce monde afin qu'il puisse continuer à vivre.
[Yad 'Hazaka]

La faute de l'ingratitude est redoutable, car c'est sur cette faute qu'on est puni, avant tout toutes les autres fautes.
[rabbi Yéhouda Hé'hassid - séfer 'Hassidim - siman 185 ]

La Torah guérit l’homme

+ La Torah guérit l'homme :

-> Le midrach (Tan'houma - Yitro 8 ) dit : lorsque les Bné Israël sortirent d'Égypte, ils étaient estropiés à cause du labeur, de la boue et des briques qu'ils avaient fabriquées. Les pierres tombaient du bâtiment et pouvaient cisailler leurs bras ou fracturer leurs pieds.
Hachem leur dit: Je ne peux offrir Ma Torah à des gens pourvus de défauts. Que fit-il? Il fit une allusion aux anges de service qui descendirent et les guérirent.

C'est difficile à comprendre. Pourquoi ces handicapés ne guérirent-ils pas à la mer Rouge? Pourquoi l'estropié dut-il marcher sur des béquilles pour traverser la mer Rouge?

La réponse est : Hachem voulut nous montrer que la Torah guérit l'individu : "Car ils sont un gage de vie pour qui les accueille, un gage de santé pour tout le corps" (Michlé 4,22).

Le guémara (Erouvin 54a) enseigne : "Si un individu a mal à la tête, qu'il étudie la Torah! S'il a mal à la gorge, s'il a mal aux intestins, à ses os ou même dans tout le corps, qu'il étudie la Torah!"

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[ nous avons l'obligation de faire notre hichtadlout dans le domaine de la santé, mais on doit également savoir que la Torah a un pouvoir de guérison (physique et spirituel), b'h. ]

Le roi David Hamélekh écrit : "Hachem qui est à ta droite, comme ton ombre" (Téhilim 121,5),
L'ombre bouge en fonction des mouvements de l'homme. C'est comme si Hachem faisait bouger les mondes d'après les actes des juifs ici-bas.
[rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm 1,7]

Une personne ne peut pas compter sur sa richesse, sa sagesse ou sa force.
La seule chose qui puisse vraiment la protéger ... est sa prière.
[midrach Téhilim - Shocher Tov 142,1 ]

Les téfilines = notre connexion avec Hachem

+ Les téfilines = notre connexion avec Hachem :

-> "Lorsqu'un homme a de la peine (qu'il souffre), comment la Présence Divine s'exprime-t-elle : "Ma tête me fait mal, mon bras me fait mal"." (guémara 'Haguiga 15b)

-> Pourquoi seuls la tête et le bras d'Hachem sont-ils endoloris?

Notre lien, notre connexion avec Hachem passe par les téfilines. C'est la raison pour laquelle lorsqu'un homme a de la peine (qu'elle souffre), Hachem éprouve comme une douleur à la main et à la tête, les deux endroits du corps où l'on pose les téfilines.
[rav Rozenblum]

Remercier Hachem & expier nos fautes

+ Remercier Hachem & expier nos fautes :

-> Il est dit dans le midrach Shocher Tov (15:22) que quiconque répond aux miracles d'Hachem en chantant Ses louanges avec une grande joie se verra accorder une expiation complète pour toutes ses fautes et renaîtra spirituellement.

La nuit du 15 Nissan (le Séder), chaque juif doit se considérer comme s'il avait personnellement quitté l'Egypte cette nuit-là et fait l'expérience de la rédemption miraculeuse d'Egypte. En cette nuit de Pessa'h, nous récitons le Hallel dans son intégralité et chantons de nombreux chants de louange à Hachem, et nous espérons que toutes nos fautes seront pardonnés.
C'est pourquoi le Séder se termine par le "Nirtsa", comme le prophète le dit : "nirtsa avona" (sa faute est expiée - Yéchayahou 40,2), demandant à Hachem que nos "fautes soient expiées".
[ 'Hodech Ha'aviv ]

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-> Un père était très en colère contre son fils pour ce qu'il avait fait contre lui.
Lorsque le père a entendu son fils parler à d'autres personnes, il a entendu que le fils ne cessait de faire l'éloge de son propre père. Le père se dit alors : "Comment puis-je continuer à être en colère contre mon fils alors qu'il est si fier de moi?"

Lorsque nous louons notre Père, Hachem, et exprimons notre immense fierté qu'Il soit notre Père qui se soucie tant de nous et fait tant en notre nom, alors, malgré le mal que nous avons pu faire, Il trouvera notre service divin acceptable, tout comme le père dans l'histoire.
Nous sommes donc certains que si nous disons de [sincères] louanges, remerciements (comme le Hallel dans le Séder), alors on sera certainement "nirtsa", désirable, pour notre Père, Hachem.
[Avné Ezel ]

La guémara (Shabbath 30b) dit qu'à l'avenir, la terre d'Israël produira des gâteaux et des vêtements en laine fine.
La guémara nous dit que sans aucun effort de notre part, le pain sortira littéralement du sol.
Nous récitons la bénédiction"amotsi lé'hem min aarets" (qui fait sortir le pain de la terre), car nous nous concentrons sur ce qui est réel, c'est-à-dire les jours où le machia'h sera là, où le pain sortira du sol.
[Toldot Its'hak - paracha Béhar]

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=> chaque fois que nous mangeons du pain et faisons le motsi, c'est une occasion d'aspirer et de se voir déjà à l'époque du machia'h, très bientôt b'h.

Plus on aime notre prochain, plus nos prières sont acceptées

+ Plus on aime notre prochain, plus nos prières sont acceptées :

-> Hachem écoute les prières d'une personne proportionnellement à l'amour qu'elle porte à ses concitoyens juifs.
C'est la raison pour laquelle le Arizal dit que l'on doit verbaliser qu'on accomplira la mitsva de d'aimer son prochain comme soi-même, avant de prier.

Il y a ici une allusion à ce concept dans le Téhilim (116,1) :
"aavti" = j'accepte sur moi l'amour total de tous les juifs ;
"ki yisma Hachem ét koli ta'hanounaï" = et en conséquence, Hachem écoute ma voix, mes supplications.
[Birkat Hashir]