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Etudier la Torah dispense de mauvaises choses

+ Etudier la Torah dispense de mauvaises choses :

-> Il est dit dans le midrach Bamidbar rabba qu'il y a 275 parachiyot dans la Torah, [ce qui correspond à la guématrie de] "רעה".
[la paracha à laquelle il est fait référence ici n'est pas ce que nous appelons une paracha hebdomadaire, mais plutôt des pauses dans la Torah où un nouveau paragraphe commence. ]
Celui qui fait des efforts dans la Torah, c'est-à-dire les 275 parachiyot de la Torah, est sauvé de "רעה" (raa - tout ce qui mauvais, mal).
La Torah est appelée "טוב", comme il est dit : "ki lé'ka'h tov natati la'hem" (Michlé 4,2).
Lorsque quelqu'un ne se consacre pas à la Torah, le רעה lui retombe dessus.

Le Chakh al haTorah dit, à propos du verset : "Et ils placèrent sur le peuple d'Israël des chefs de corvée" (Chémot 1,11), que la guématria de "charé missim" (chefs de corvée - שָׂרֵי מִסִּים) est la même que "בטול תורה" (bitoul Torah).
Les égyptiens voulaient s'assurer que le peuple juif ne faisaient pas d'effort dans la Torah, comme le midrach (dans Téhilim) rapporte que Hachem a dit au roi David : "Tu fais des efforts dans la Torah, et je mènerai tes batailles".
[l'idée est que les efforts, les souffrances que nous mettons dans la Torah, sont autant de souffrances (de רעה) en moins nécessaires à avoir dans d'autres aspects de la vie].
[Zé'hira lé'Haïm]

Louer Hachem dans ce monde = le plus haut niveau de louange

+ Louer Hachem dans ce monde = le plus haut niveau de louange :

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Kora'h 16,2) enseigne :
Hachem apprécie les louanges et les éloges qu'on fait de lui, et ce en fonction d'un ordre ascendant :
- le premier niveau, le plus bas, est celui des anges.
- le niveau suivant est celui des anges des tsadikim du Gan Eden qui n'ont jamais été dans ce monde ci (olam azé).
- le niveau supérieur est celui des tsadikim qui ont été dans ce monde ci et qui sont maintenant dans le monde à Venir (olam haba).
- le niveau le plus élevé de tous est les louanges venant des âmes qui sont dans un corps de chair et de sang.
[ Ainsi, les louanges (les remerciements, les éloges, ...) les plus appréciés et importantes aux yeux d'Hachem, sont celles provenant des chaque juif vivant dans ce monde. ]

A l'époque du machia'h, il y aura de nombreux groupes de juifs, tous différents les uns des autres. Cependant, il n'y aura pas de jalousie entre eux, car la Chékhina leur sera révélée et guérira leurs âmes de toutes les maladies et de tous les soucis spirituels.

Une chose similaire s'est produite à l'époque du don de la Torah, la Chékhina fut révélée à tous, et donc personne n'était jaloux de qui que ce soit.
Ceci explique également les paroles que nous récitons dans la Haggada de Pessa'h : "S'Il nous avait amenés au mont Sinaï sans nous donner la Torah, cela nous aurait suffi (dayénou)."
Nos Sages (guémara Shabbat 31a) disent que le concept fondamental de la Torah est "d'aimer son prochain comme soi-même".
Lorsque Hachem nous a amenés au mont Sinaï et nous a révélé Sa Chekhina, nous avons atteint le degré ultime d'unité et d'amour pour nos frères juifs. Puisque tel est le but de toute la Torah, cela aurait suffi si c'était tout ce que nous avions reçu.
[séfer Akh Pri Tévoua - Vayakel 35,1-2 ]

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[lorsqu'on s'élève et se focalise sur Hachem (vision spirituelle de la vie), plutôt que sur notre égo, alors on retrouve l'union des âmes juives, que seul la matérialité semble diviser.
Avec la venue du machia'h, chaque juif pourra garder sa façon unique de servir Hachem, mais à l'image des différents organes du corps humain on sera tous unis et nécessaires. ]

Nos bonnes pensées sont récompensées

+ Nos bonnes pensées sont récompensées :

"Avoir des pensées pour travailler l'or, l'argent et le cuivre" ( la'hchov ma'hachavot laassot bazahav oubakessef ouvané'hochét - Vayakel 35,32)

-> Le séfer Divré Shmouel explique qu'une personne tire un grand bénéfice de ses efforts pour s'assurer que ses pensées sont pures, saintes et pures, exemptes de mauvaises choses et de futilités.
En purifiant ainsi ses pensées, elle peut recevoir de grandes influences et une abondance de sainteté.
En effet, le "canal" est propre et dégagé, permettant ainsi à l'abondance céleste de s'écouler librement en elle.

Cela est suggéré dans le verset : "Avoir des pensées" = lorsque nos pensées sont pures et pures.
"Travailler l'or, l'argent et le cuivre" = lorsque notre esprit est rempli de telles pensées, on méritera une grande abondance de bonté.

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-> Le Divré Shmouel ajoute que le mot "ma'hchava" (pensée), est lié au mot : 'hachouva (importance).
Cela indique qu'il faut accorder de l'importance à ses pensées et veiller à ne pas les gâcher en pensant à des choses inappropriées.

Notre tikoun de nos jours passe par la émouna

+ Notre tikoun de nos jours passe par la émouna :

-> Le Ohr la'Chamayim (parachat Bo) écrit que lorsqu'on s'élève spirituellement, on doit aussi s'efforcer d'élever les autres avec soi.
Il explique que dans les générations précédentes, le moyen de rectifier son âme (tikoun) passait par les afflictions corporelles, qui détruisaient les klipot qui nuisent à l'âme.
Cependant, de nos jours, il est beaucoup plus facile de réparer son âme. Les afflictions sont inutiles et il suffit d'avoir la émouna en Hachem.

La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l’a ordonné

+ La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l'a ordonné :

"Tous ceux qui étaient sages ... apportèrent. Et ils firent tout ce qu'Hachem avait ordonné" (Vayakel 35,10)

-> Le Baal Shem Tov explique que la chose la plus intelligente que l'on puisse faire est d'obéir à la volonté de Hachem, simplement parce que c'est ce qu'Il a ordonné, sans chercher à tout comprendre par soi-même.

En conséquence, le verset dit que "tous ceux qui étaient sages" ont fait preuve de sagesse en "faisant tout ce que Hachem a ordonné", ce qui signifie qu'ils ont obéi à Hachem sans poser de questions et ont fait ce qu'Il leur a ordonné simplement, car c'est ce qu'Il leur a ordonné de faire.

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+ Savoir que l'on ne sait pas :

-> Le séfer Cheshba Tova cite le rav Henoch d'Alexandre qui affirme que le Zohar Hakadoch (2, 82b) qualifie les mitsvot de : itim (conseil), car elles apportent sagesse et connaissance.

Il pose la question de savoir si cela est compréhensible pour les mitsvot dont nous connaissons la raison d'être. Nous pouvons certainement acquérir la sagesse et comprendre comment servir au mieux Hachem en apprenant ces mitsvot. Mais que pouvons-nous apprendre d'une mitsva comme Parah Adouma, dont nous ignorons la raison d'être?

Il répond que "savoir que l'on ne sait pas" est en soi une forme de grande sagesse.
Le Chlah Hakadoch écrit dans ce sens que le but de toute connaissance est de permettre à une personne de reconnaître qu'elle ne sait pas vraiment.

La guéoula par le mérite de la joie

+ La guéoula par le mérite de la joie :

-> Le passouk dit (Téhilim 126:2-3) : "Alors on dira parmi les nations : "Hachem a fait de grandes choses avec ces gens!". Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard ; nous étions dans une joie profonde (ayinou chémé'him)" (Téhilim 126,3)

-> Le rav Éliézer Mena'hem Mendel de Lelov (cité dans le séfer Divré David) et le rav Shimon de Yaroslav (cité dans le séfer Torat Shimon) expliquent que cela signifie qu'après la guéoula, les nations du monde demanderont : "Pourquoi Hachem a-t-il accompli de grandes choses pour ces gens (les juifs)?"

Nous répondrons : "Hachem a accompli de grandes choses pour nous parce que nous étions joyeux. Puisque nous étions toujours joyeux, Il nous a envoyé notre Délivrance."

"Un homme qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

Lorsque l'on comprend que le but de ce monde est l'élévation spirituelle, qui est un investissement qui dure pour l'éternité, la douleur, la souffrance physique et l'absence de biens matériels ne troublent plus notre sérénité intérieure.
Le vrai bonheur vient de la reconnaissance du fait que ce monde n'est qu'une préparation à l'éternel.
[rav 'Haïm Mordé'haï Katz ]

L’importance d’avoir du zèle dans les mitsvot

+ L'importance d'avoir du zèle dans les mitsvot :

-> "La justice marche au-devant de lui, et trace la route devant ses pas" (Téhilim 85,14)

-> Il y a des gens qui vont accomplir une mitsva, prier, ... et qui s'arrêtent en chemin pour parler avec d'autres personnes.
Même si elles accomplissent la mitsva par la suite, elles ont fauté en ne le faisant pas rapidement.
Après leur mort, leur punition est réciproque, comme le montrent de nombreux livres.
Leur âme doit traverser un fleuve sur un passage très étroit. Ce passage est très douloureux pour l'âme et lui inspire crainte et effroi. Elle doit courir très vite pour traverser. Cependant, au milieu du chemin, Hachem envoie un ange pour la bloquer.
Il s'agit du même ange qui a été créé lorsque la personne a accompli la mitsva (chaque mitsva créant un ange).
Cet ange avait auparavant souffert de la douleur, car lorsque la personne a pensé à faire la mitsva dans sa maison, elle a créé l'âme de l'ange ; alors que lorsqu'elle a accompli la mitsva, elle a créé le corps de l'ange. Mais parce qu'elle a tardé à créer le corps en s'arrêtant pour parler, l'ange vient également l'arrêter au milieu du chemin, de sorte qu'il ne peut pas courir et qu'il a peur.

C'est le sens de "La justice marche au-devant de lui".
La signification simple est que toutes les mitsvot d'une personne la précèdent après sa mort. [chaque mitsva va créer un ange, dont l'aspect va dépendre de notre kavana (ex: intention, joie, enthousiasme/zèle, ...) dans sa réalisation.
Cependant, nous devons nous assurer que lorsque nous allons accomplir une mitsva ou prier à la synagogue, nous le faisons rapidement, et non pas mollement, afin qu' "trace la route devant ses pas" = les anges ne nous arrêteront pas lorsque nous traverserons le fleuve.
[Baal Chem Tov - Tsava'at HaRivach - p.14a ]