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Louer Hachem dans ce monde = le plus haut niveau de louange

+ Louer Hachem dans ce monde = le plus haut niveau de louange :

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Kora'h 16,2) enseigne :
Hachem apprécie les louanges et les éloges qu'on fait de lui, et ce en fonction d'un ordre ascendant :
- le premier niveau, le plus bas, est celui des anges.
- le niveau suivant est celui des anges des tsadikim du Gan Eden qui n'ont jamais été dans ce monde ci (olam azé).
- le niveau supérieur est celui des tsadikim qui ont été dans ce monde ci et qui sont maintenant dans le monde à Venir (olam haba).
- le niveau le plus élevé de tous est les louanges venant des âmes qui sont dans un corps de chair et de sang.
[ Ainsi, les louanges (les remerciements, les éloges, ...) les plus appréciés et importantes aux yeux d'Hachem, sont celles provenant des chaque juif vivant dans ce monde. ]

A l'époque du machia'h, il y aura de nombreux groupes de juifs, tous différents les uns des autres. Cependant, il n'y aura pas de jalousie entre eux, car la Chékhina leur sera révélée et guérira leurs âmes de toutes les maladies et de tous les soucis spirituels.

Une chose similaire s'est produite à l'époque du don de la Torah, la Chékhina fut révélée à tous, et donc personne n'était jaloux de qui que ce soit.
Ceci explique également les paroles que nous récitons dans la Haggada de Pessa'h : "S'Il nous avait amenés au mont Sinaï sans nous donner la Torah, cela nous aurait suffi (dayénou)."
Nos Sages (guémara Shabbat 31a) disent que le concept fondamental de la Torah est "d'aimer son prochain comme soi-même".
Lorsque Hachem nous a amenés au mont Sinaï et nous a révélé Sa Chekhina, nous avons atteint le degré ultime d'unité et d'amour pour nos frères juifs. Puisque tel est le but de toute la Torah, cela aurait suffi si c'était tout ce que nous avions reçu.
[séfer Akh Pri Tévoua - Vayakel 35,1-2 ]

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[lorsqu'on s'élève et se focalise sur Hachem (vision spirituelle de la vie), plutôt que sur notre égo, alors on retrouve l'union des âmes juives, que seul la matérialité semble diviser.
Avec la venue du machia'h, chaque juif pourra garder sa façon unique de servir Hachem, mais à l'image des différents organes du corps humain on sera tous unis et nécessaires. ]

Nos bonnes pensées sont récompensées

+ Nos bonnes pensées sont récompensées :

"Avoir des pensées pour travailler l'or, l'argent et le cuivre" ( la'hchov ma'hachavot laassot bazahav oubakessef ouvané'hochét - Vayakel 35,32)

-> Le séfer Divré Shmouel explique qu'une personne tire un grand bénéfice de ses efforts pour s'assurer que ses pensées sont pures, saintes et pures, exemptes de mauvaises choses et de futilités.
En purifiant ainsi ses pensées, elle peut recevoir de grandes influences et une abondance de sainteté.
En effet, le "canal" est propre et dégagé, permettant ainsi à l'abondance céleste de s'écouler librement en elle.

Cela est suggéré dans le verset : "Avoir des pensées" = lorsque nos pensées sont pures et pures.
"Travailler l'or, l'argent et le cuivre" = lorsque notre esprit est rempli de telles pensées, on méritera une grande abondance de bonté.

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-> Le Divré Shmouel ajoute que le mot "ma'hchava" (pensée), est lié au mot : 'hachouva (importance).
Cela indique qu'il faut accorder de l'importance à ses pensées et veiller à ne pas les gâcher en pensant à des choses inappropriées.

Notre tikoun de nos jours passe par la émouna

+ Notre tikoun de nos jours passe par la émouna :

-> Le Ohr la'Chamayim (parachat Bo) écrit que lorsqu'on s'élève spirituellement, on doit aussi s'efforcer d'élever les autres avec soi.
Il explique que dans les générations précédentes, le moyen de rectifier son âme (tikoun) passait par les afflictions corporelles, qui détruisaient les klipot qui nuisent à l'âme.
Cependant, de nos jours, il est beaucoup plus facile de réparer son âme. Les afflictions sont inutiles et il suffit d'avoir la émouna en Hachem.

La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l’a ordonné

+ La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l'a ordonné :

"Tous ceux qui étaient sages ... apportèrent. Et ils firent tout ce qu'Hachem avait ordonné" (Vayakel 35,10)

-> Le Baal Shem Tov explique que la chose la plus intelligente que l'on puisse faire est d'obéir à la volonté de Hachem, simplement parce que c'est ce qu'Il a ordonné, sans chercher à tout comprendre par soi-même.

En conséquence, le verset dit que "tous ceux qui étaient sages" ont fait preuve de sagesse en "faisant tout ce que Hachem a ordonné", ce qui signifie qu'ils ont obéi à Hachem sans poser de questions et ont fait ce qu'Il leur a ordonné simplement, car c'est ce qu'Il leur a ordonné de faire.

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+ Savoir que l'on ne sait pas :

-> Le séfer Cheshba Tova cite le rav Henoch d'Alexandre qui affirme que le Zohar Hakadoch (2, 82b) qualifie les mitsvot de : itim (conseil), car elles apportent sagesse et connaissance.

Il pose la question de savoir si cela est compréhensible pour les mitsvot dont nous connaissons la raison d'être. Nous pouvons certainement acquérir la sagesse et comprendre comment servir au mieux Hachem en apprenant ces mitsvot. Mais que pouvons-nous apprendre d'une mitsva comme Parah Adouma, dont nous ignorons la raison d'être?

Il répond que "savoir que l'on ne sait pas" est en soi une forme de grande sagesse.
Le Chlah Hakadoch écrit dans ce sens que le but de toute connaissance est de permettre à une personne de reconnaître qu'elle ne sait pas vraiment.

La guéoula par le mérite de la joie

+ La guéoula par le mérite de la joie :

-> Le passouk dit (Téhilim 126:2-3) : "Alors on dira parmi les nations : "Hachem a fait de grandes choses avec ces gens!". Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard ; nous étions dans une joie profonde (ayinou chémé'him)" (Téhilim 126,3)

-> Le rav Éliézer Mena'hem Mendel de Lelov (cité dans le séfer Divré David) et le rav Shimon de Yaroslav (cité dans le séfer Torat Shimon) expliquent que cela signifie qu'après la guéoula, les nations du monde demanderont : "Pourquoi Hachem a-t-il accompli de grandes choses pour ces gens (les juifs)?"

Nous répondrons : "Hachem a accompli de grandes choses pour nous parce que nous étions joyeux. Puisque nous étions toujours joyeux, Il nous a envoyé notre Délivrance."

"Un homme qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

Lorsque l'on comprend que le but de ce monde est l'élévation spirituelle, qui est un investissement qui dure pour l'éternité, la douleur, la souffrance physique et l'absence de biens matériels ne troublent plus notre sérénité intérieure.
Le vrai bonheur vient de la reconnaissance du fait que ce monde n'est qu'une préparation à l'éternel.
[rav 'Haïm Mordé'haï Katz ]

L’importance d’avoir du zèle dans les mitsvot

+ L'importance d'avoir du zèle dans les mitsvot :

-> "La justice marche au-devant de lui, et trace la route devant ses pas" (Téhilim 85,14)

-> Il y a des gens qui vont accomplir une mitsva, prier, ... et qui s'arrêtent en chemin pour parler avec d'autres personnes.
Même si elles accomplissent la mitsva par la suite, elles ont fauté en ne le faisant pas rapidement.
Après leur mort, leur punition est réciproque, comme le montrent de nombreux livres.
Leur âme doit traverser un fleuve sur un passage très étroit. Ce passage est très douloureux pour l'âme et lui inspire crainte et effroi. Elle doit courir très vite pour traverser. Cependant, au milieu du chemin, Hachem envoie un ange pour la bloquer.
Il s'agit du même ange qui a été créé lorsque la personne a accompli la mitsva (chaque mitsva créant un ange).
Cet ange avait auparavant souffert de la douleur, car lorsque la personne a pensé à faire la mitsva dans sa maison, elle a créé l'âme de l'ange ; alors que lorsqu'elle a accompli la mitsva, elle a créé le corps de l'ange. Mais parce qu'elle a tardé à créer le corps en s'arrêtant pour parler, l'ange vient également l'arrêter au milieu du chemin, de sorte qu'il ne peut pas courir et qu'il a peur.

C'est le sens de "La justice marche au-devant de lui".
La signification simple est que toutes les mitsvot d'une personne la précèdent après sa mort. [chaque mitsva va créer un ange, dont l'aspect va dépendre de notre kavana (ex: intention, joie, enthousiasme/zèle, ...) dans sa réalisation.
Cependant, nous devons nous assurer que lorsque nous allons accomplir une mitsva ou prier à la synagogue, nous le faisons rapidement, et non pas mollement, afin qu' "trace la route devant ses pas" = les anges ne nous arrêteront pas lorsque nous traverserons le fleuve.
[Baal Chem Tov - Tsava'at HaRivach - p.14a ]

La kavana = libérer les étincelles de sainteté

+ La kavana = libérer les étincelles de sainteté :

-> L'extraction de ces étincelles de sainteté sont le but de toutes les actions d'un juif, dans l'étude de la Torah, l'accomplissement des commandements et dans les intentions mystiques de manger.
Chaque étincelle trouvée dans ces niveaux inférieurs d'existence a une forme complète, avec 248 organes [spirituels] et 365 tendons.

Cependant, tant qu'elle se trouve à ce niveau, elle est emprisonnée, avec sa tête sur ses genoux et son ventre, incapable d'étendre ses mains et ses pieds.
Une personne qui a de bonnes pensées et intentions peut soulever l'étincelle de sainteté de ces niveaux et l'amener à la liberté.
Il s'agit là du plus grand accomplissement de la mitsva de racheter les captifs. Et puisque c'est le fils du roi lui-même qui est en captivité (l'étincelle de sainteté), une personne qui travaille à le libérer de son emprisonnement recevra certainement une récompense abondante.
Néanmoins, tout suit le jugement supérieur qui a mis fin aux ténèbres et a déterminé combien de temps une chose restera emprisonnée, quand elle méritera d'en sortir et par qui elle atteindra la liberté.
[Ben Porat Yossef - p.74b - d'après le Baal Chem Tov ]

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-> Selon le Arizal, à la suite de la faute d'Adam, des étincelles de sainteté se sont dispersées dans toutes les choses de ce monde, à tous les niveaux d'existence : minéral, végétal, animal et même humain.
D'une part, la chaîne alimentaire produit un processus naturel d'élévation, puisque les plantes poussent à partir du sol, que les animaux les mangent et que l'homme mange l'animal.
Cependant, les êtres humains élèvent également les étincelles des règnes minéral et végétal en les consommant directement ou en les utilisant d'une autre manière.

La liste du Baal Shem Tov inclut également les êtres humains, car si tous les êtres humains peuvent participer au processus d'élévation des étincelles, tous ne le font pas réellement. Cela dépend de la manière dont une personne utilise sa vie. Celui qui met au service d'Hachem la force qu'il reçoit en mangeant élève les étincelles qui se trouvaient dans la nourriture.
[chacune de nos actions est possible par l'énergie de ce qu'on a mangé/bu, et si l'on utilise pour le bien cette énergie, alors on permet l'élévation de la sainteté qui y était.
La kavana, la joie, ... a faire une mitsva, une bénédiction, donne beaucoup plus de puissance à ce qu'on fait, et permet une extraction sublime, un beau kidouch Hachem (de cette partie de Divinité emprisonnée). ]

Par contre, une personne qui mange pour la satisfaction de ses désirs physiques, et qui n'investit pas son énergie dans de bonnes actions, ne fait qu'enfermer les étincelles dans un niveau de corporalité supplémentaire.

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-> De même qu'un être humain possède des membres et des organes disposés selon un certain schéma, l'organe prééminent étant la tête, et allant de là jusqu'aux pieds, de même chaque étincelle sainte possède une stature spirituelle complète.
Rabbi Na'hman de Breslev parle de chaque commandement de la Torah ainsi : les "pieds" du commandement représentant son aspect le plus bas, la partie du commandement dont les détails sont les moins observés, ou les moins accomplis avec enthousiasme.

[selon nos Sages, les mitsvot ne sont qu'un moyen en vu du principal : avoir de la kavana, de la joie, de l'enthousiasme, de la fierté, ... à faire la volonté divine. Hachem désire le coeur, et cela implique de laisser s'exprimer nos sentiments en faisant les mitsvot.
On rend alors les mitsvot sublime spirituellement, avec toute leur tête (chaque mitsva génère un ange, qui ne sera complet et magnifique qu'avec notre kavana). ]

-> Tant que l'étincelle de sainteté, dont la source est l'être humain lui-même, est enfermée dans le monde non humain, elle ne peut s'exprimer pleinement au service d'Hachem.
Le Baal Shem Tov utilise l'image d'un fœtus replié sur lui-même, la tête sur les genoux. Ce n'est que lorsque cette étincelle est incorporée dans un être humain, qui sert Hachem, qu'elle peut atteindre son état réalisé.

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-> En mangeant et en buvant, par exemple, nous élevons les étincelles de sainteté qui étaient au milieu des différents éléments du monde physique, et dans les endroits les plus bas.
[Ohr HaGanouz LaTzaddikim - Vayé'hi]

-> Le Baal Chem Tov (Tsivot haRivach - p.13a) enseigne :
La guémara (Roch Hachana 27a) dit : "La Torah est prudente avec l'argent d'un juif".
Pourquoi cela? Parce que dans tout ce qu'un juif utilise, qu'il s'agisse de vêtements, de nourriture ou d'ustensiles, il y a une force de vie spirituelle dont il tire du plaisir. Sans cette énergie, l'objet ne pourrait exister. [toute chose a une étincelle de sainteté divine qui lui donne son aspect et la capacité d'exister. ]
De plus, ces étincelles de sainteté sont liées à l'âme de la personne, ce qui explique pourquoi une personne aime un objet, tandis qu'une autre le déteste et aime autre chose. Et même si une personne utilise l'objet, ou mange la nourriture, juste pour se nourrir, elle peut encore réparer ses étincelles, si elle sert ensuite Hachem avec la force qu'elle a reçue de l'objet.
Cela explique pourquoi, parfois, après qu'une personne ait réparé les étincelles d'un objet lié à son âme, Hachem le lui retire et le donne à quelqu'un d'autre, parce qu'il contient encore d'autres étincelles provenant d'une source différente.

Le Baal Shem Tov dit : "Nous mangeons des gens, nous buvons des gens et nous utilisons des gens" = en référence aux étincelles qui se trouvent dans chaque chose.
Par conséquent, nous devrions faire attention à nos possessions, en raison des étincelles qu'elles contiennent. Nous devrions avoir de la compassion pour nos propres étincelles de sainteté.

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-> Le rabbi 'Haïm de Chernovitz (dans son Béer Mayim 'Haïm - commentaire sur la Haggada) écrit :
"Le Baal Shem Tov a dit : "Si trois personnes ont mangé à une même table et n’y ont pas prononcé de paroles de Torah, c’est comme si elles avaient consommé des sacrifices offerts aux morts" (Pirké Avot 3,4).
Il s'agit des âmes des défunts qui s'incarnent dans la nourriture humaine, afin que les gens partagent avec elles des paroles de Torah. Grâce à cela, "les morts sont ressuscités" (c'est-à-dire réparés).
Cependant, s'ils ne partagent pas la Torah, c'est comme s'ils avaient sacrifié cette âme et l'avaient jetée au niveau des objets inanimés."