Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 
Tout celui qui doute que même un seul grain de sable doit être ailleurs que précisément là où il est, est un hérétique qui doute de la providence personnelle de Hachem.
 
[rabbi Sim'ha Bunim de Pshis'cha]

Tout celui qui aime la terre d'Israël est également aimé par la terre [d'Israël].
[rabbi Yé'hezkiel Halberstam]
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-> "Éloigne-toi de ton pays ... et va au pays que Je t’indiquerai" (Lé'h Lé'ha 12,1)
Le commandement de résider en terre d'Israël en est un important, au point que c'est le 1er commandement qui a été décrété à un juif.
[rabbi Méïr d’Ostrovtze]
L'amour d'un juif est plus grand que l'amour de D., car même Hachem aime chaque juif.
Ainsi, tout celui qui aime les juifs aime les bien-aimés de D.
[rabbi Chnéour Zalman de Liadi]
-> Lorsqu'on aime les juifs, on aime aussi Hachem, car chaque juif a en lui une partie Divine.
En aimant cette part [présente dans un juif], il va de soi que nous aimons la totalité [Hachem].
[Baal Chem Tov]
-> Tout [juif] est un "enfant unique" au yeux de Hachem.
[rabbi Shalom Dov Ber de Loubavitch]
-> Aimer un juif est équivalent à aimer Hachem.
Lorsque vous aimez les parents, vous aimez également leurs enfants.
[Baal Chem Tov]
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-> J'espère pouvoir aimer le plus grand tsadik juif autant que Hachem aime le plus grand racha juif.
[rabbi Chlomo de Karlin]
-> Non seulement celui qui déteste une autre âme est appelé un racha, mais quelqu'un qui se déteste lui-même est aussi appelé un racha.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

La foi ... est la fondation de tout.

[Baal Chem Tov]

-> L'âme reçoit sa lumière intérieure de la foi.
[rabbi Na'hman de Breslev]

-> Croire en Hachem purifie l'âme.
La foi dans les Sages [juifs] purifie le corps.
[rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk]

-> La foi est la clé de la guérison.
[rabbi Moché Teitelbaum]

-> Sans Hachem, il nous serait impossible de passer le seuil de la porte de notre maison.
Mais avec Hachem, il est possible de fendre entièrement la mer.
[rabbi Mordé'haï Lechovitz]

-> La pire punition qu'on peut infliger à une personne est de lui retirer sa foi.
[Baal Chem Tov]

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-> Au moment de se présenter au Jugement dernier, on nous questionne : "Avez-vous mené vos affaires avec une bonne foi?" (guémara Shabbath 31a).
Ce qu'on demande réellement est : "Dans vos négociations commerciales vous faites le maximum pour augmenter votre profit. Avez-vous agit de même avec bonne foi pour renforcer et construire votre émouna?"
[rabbi Mordé'haï Lechovitz]

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-> Combien il est simple pour un pauvre de croire en Hachem, car en quoi d'autre peut-il croire [puisqu'il n'a rien]?
Combien il est difficile à un riche de croire en Hachem, puisque ses possessions crient : "Crois en nous!"
[rabbi Moché Leib de Sassov]

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-> Hachem dit à Israël : "Vous serez pour Moi un trésor particulier parmi toutes les nations" (Yitro 19,5)
Que signifie "un trésor particulier"?

Lorsque les gens ont un remède pour guérir leur maladie et leur douleur, ils ne savent pas exactement ce que c'est ou bien comment fonctionne leur guérison.
C'est ainsi que nous devons être "un trésor particulier" en ayant une confiance absolue [en Hachem], sans essayer de trop s'interroger, mais plutôt en ayant une foi simple et totale.
[rabbi Yaakov Its'hak de Pshis'ha]

[notre confiance en Hachem est ce qui fait de nous Son "trésor particulier parmi toutes les nations".]

Etude de la Torah & être marié

+ Etude de la Torah & être marié :

-> La guémara (Yébamot 62b), qui énumère tous les avantages du mariage, dit qu'une personne qui n'a pas de femme n'a pas de Torah.
=> Cela semble tellement étrange. La plupart des gens penseraient le contraire. Avant de se marier, ils pouvaient apprendre la Torah sans interruption. Une fois mariés, on doit penser à d'autres personnes, on a davantage de préoccupations ...

-> Le rav Yéhouda Tsadka (Kol Yéhouda 260) écrit que l'étude de la Torah est peut-être plus important avant le mariage, en termes de quantité. Cependant, nous ne pouvons pas comparer la qualité.
La Torah qu'on étudie après son mariage est une Torah de sainteté (kédoucha) et de pureté (tahara).

-> Le Maharcha (Yébamot 62b) explique cette idée différemment. L'étude de la Torah affaiblit une personne, et sans femme, elle ne serait pas capable de s'occuper pleinement d'elle-même (ex: combien de forces un sourire, un mot, ... peut donner!). [de plus, seul nous ne sommes que la moitié de nous-même]
Sans être marié, nous ne pourrons jamais atteindre notre potentiel maximum en matière de Torah.

-> Rabbénou Bé'hayé (Introduction à la paracha Vézot haBéra'ha) écrit que lorsque le roi Shlomo a écrit le chant Eichét 'Hayil (Michlé 31), il a écrit chaque verset pour qu'il corresponde à chaque lettre de l'alef-beit, nous enseignant ainsi qu'une épouse de grande qualité permet à une personne de réussir dans son étude de la Torah.

-> Ainsi, ne commettons pas la grave erreur de penser que le mariage ralentit ou entrave notre croissance dans la Torah, car ce n'est qu'avec un mariage de qualité qu'un homme peut atteindre ses objectifs de croissance dans la Torah. Se marier joue un rôle majeur dans notre plénitude dans l'étude de la Torah.
Il va sans dire qu'il n'en est ainsi que si l'harmonie règne au sein du foyer. La guémara (Sotah 17) écrit que la Chékhina réside avec un mari et une femme qui sont méritants.
Quant à ceux qui ne méritent pas la Chékhina, le feu les consumera.

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Le rav Malkiel Kotler (roch yéchiva de Lakewood) pose la question suivante : la guémara (Soucca 5a) affirme que la Chékhina ne réside pas à moins de 10 téfa'him du monde (soit environ 80-100 cm). Comment se fait-il alors que la Chékhina réside avec eux s'ils vivent à moins de dix téfa'him du sol (ex: en étant allongés, assis)?

La réponse du rav Malkiel est qu'il faut que le couple soit surélevé de dix téfa'him par rapport au sol, et que c'est ainsi que la Ché'hina peut résider constamment avec eux.

=> Quelle idée extraordinaire! Un couple qui s'est marié correctement vit au-dessus de ce monde, dans un autre domaine. [on est comme flottant dans les airs à une hauteur d'environ 1 mètre, et Hachem nous entourant d'amour et de bénédictions. ]
Nous devons réaliser qu'un mariage correct est le seul moyen de grandir dans notre Torah. Une partie de nos efforts dans la Torah consiste à travailler sur notre shalom bayit.
[ce divré Torah du rav Kotler nous montre à quel point être marié nous change de dimension, amène sur nous par le mérite du shalom avec notre conjoint tellement de belles choses matérielles et spirituelles. ]

[traduction d'un divré Torah du rabbi Mordé'haï Sultan]

Dans la mesure où la guémara (Baba Batra 16 et Kidouchin 30b) dit : "J'ai créé le yétser ara, et J'ai créé la Torah comme antidote", cela signifie qu'il n'y a pas une lettre, un verset, un enseignement, une étude de la Torah qui n'a pas pour but de nous immuniser contre une certaine facette de notre yétser ara.
Chaque sujet d'étude (souguiya) qu'un homme va approfondir et percevoir ressemble à un antidote qui va guérir une facette bien précise qu'a entraînée le yétser ara.
Tout traité de guémara qui n'a pas encore été étudié, tout sujet qui n'a pas encore été approfondi, tout pilpoul qui n'a pas encore été fait constitue une porte ouverte pour le yétser ara qui pourra nous faire chuter dans certains domaines tant que nous ne posséderons pas la connaissance de la Torah et la connaissance d'Hachem en question.

[rav Yérou'ham de Mir]

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-> Si l'homme avait une connaissance d'Hachem et de la Torah suffisamment large, il n'en viendrait jamais à fauter, comme les anges.
[Ram'hal]

[le rav Yérou'ham de Mir explique que le meilleur choix, c'est celui qui choisit de ne plus en avoir.
En effet, plus un homme fait grandir ses perceptions de Hachem et de la Torah, plus il pourra emprunter avec force, volonté, intensité, les meilleurs chemins dans tous les domaines de sa vie de telle sorte qu'il ne puisse plus y avoir de marche arrière possible.
Certes il y a un libre arbitre, mais nous pouvons tendre à réduire autant que possible l'amplitude des choix possibles, pour être totalement consacrés à Hachem!]

Malheur aux gens!
Hachem est lié et attaché avec nous en exil.

Or, il est dit qu'un prisonnier ne peut pas se libérer tout seul de sa prison.
La délivrance de Hachem est ainsi dépendant de notre téchouva.
Hachem regarde par la fenêtre ... [les fenêtres de la synagogue, dans l'attente de notre téchouva] ...

La Présence Divine attend à la fenêtre et pleure, et le Shofar symbolise Ses pleurs ...
La Présence Divine regarde pour voir si quelqu'un fait téchouva afin qu'elle puisse se libérer de Son emprisonnement ...
Mais personne ne fait [véritablement] téchouva. Tout le monde étant préoccupé par ses propres besoins et sa parnassa, et ils s'efforcent d'hériter de ce monde-ci [et non de celui à venir].

[Zohar - Tikounim p.22]

Toute prière est entendue par Hachem. Et si un homme a prié et a constaté qu'il n'a pas été exaucé, cela peut venir de 2 raisons.
Soit sa prière n'a pas été exprimée vraiment du fond de son cœur.
Soit Hachem apprécie tellement ses prières et en retire une si grande satisfaction qu'il ne l'exauce pas de suite, car Il souhaite qu'il continue à prier. Mais en finalité, sa prière finira par porter ses fruits.

[Beit Avraham]

"L'amour ferme les yeux sur les défauts ; la haine ferme les yeux sur les qualités"
[Ibn Ezra]

-> Le rav Ben Tsion Aba Chaoul explique que celui qui se focalise sur les défauts d'autrui, ressemble à quelqu'un qui rentre d'une maison incroyablement belle, avec une odeur exquise, ... et il va mettre sa tête dans la poubelle de la maison, s'exclamant : "C'est sale, immonde ici! Quelle odeur insupportable!"
De même, nous sommes tous des êtres humains, non des anges, et nous avons ainsi tous en nous quelques aspects négatifs, quelques déchets.
De même qu'il est normal d'avoir un espace avec des saletés dans notre maison, de la même façon nous devons accepter qu'il y a quelques "saletés" dans notre prochain.

-> Dans la vie, on ne choisit pas les événements, mais on choisit la façon de les vivre.

-> La Torah dit : celui qui serait à chaque instant heureux est sûr de ne jamais être maudit.

[rav Yossef 'Haïm Sitruk]

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-> La vrai victoire dans la vie, c'est celle qu'on a remporté sur soi.
-> Un juif ne doit pas se demander ce qu'il attend de la vie, mais ce que la vie attend de lui.
[rav Yossef 'Haïm Sitruk]