Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Produits d’Israël = semblable à de la manne

+ Produits d'Israël = semblable à de la manne :

-> Le niveau élevé de la Présence Divine (Chékhina) qui existe en terre d'Israël est illustré dans la discussion suivante sur la manne, la nourriture qui est miraculeusement tombée du ciel pour nourrir le peuple juif dans le désert.
Le grand-père du 'Hida, le kabbaliste rav Avraham Azoulaï (dans son séfer 'Hessed lé'Avraham - maayan Chlichi - nahar 21) pose la question : Pourquoi est-ce seulement dans le désert, c'est-à-dire en dehors de la terre d'Israël, que le peuple juif a mérité du miracle de la manne?
En effet, une fois qu'il a atteint la Terre sainte, la manne a cessé de tomber. Ne semble-t-il pas logique que ce soit le contraire qui se soit produit?

La manne était un "pain du ciel" (lé'hem min achamayim), ce qui signifie qu'il était totalement pur et saint, exempt de toute trace de matérialisme. [c'est une nourriture des anges, remplie de spiritualité. ]
En fait, nos Sages nous enseignent qu'après avoir consommé de la manne, une personne n'avait pas besoin de se soulager (en allant aux toilettes) ; la manne ne contenait absolument aucun déchet à éliminer.
Il semblerait logique qu'un aliment aussi spirituel ne soit donné que dans le pays le plus spirituel qui soit, la terre d'Israël.

Le rav Avraham Azoulaï répond que toute abondance spirituelle qu'Hachem envoie du Ciel vers ce monde doit être reçue dans des récipients appropriés, capables de la transporter et de la contenir.
Les fruits et les légumes du désert étaient des produits issus de dehors de la terre d'Israël ('houts la'arets), et en tant que tels, ils ne pouvaient pas contenir en eux la sainteté et la pureté élevées qu'avait la manne.
Par conséquent, la manne qu'Hachem voulait donner au peuple juif devait descendre du Ciel sous sa forme "naturelle", sans être enveloppé dans les produits du désert.
[l'idée est que puisque les aliments ne pouvaient pas avoir un ajout de sainteté, alors il était nécessaire de l'avoir par la manne. ]

En terre d'Israël, cependant, il y avait des récipients capables de contenir l'abondance spirituelle qu'Hachem veut accorder aux Bné Israël : les fruits et les légumes de la Terre sainte, qui sont saturés d'une grande sainteté et d'une grande pureté en eux-mêmes.
Ainsi, conclut le rav Avraham Azoulaï, une fois que les juifs sont entrés en terre d'Israël, Hachem n'a plus eu besoin de faire descendre la manne comme dans le désert ; désormais, la sainteté et la pureté du manne pouvaient être trouvées dans les fruits et les légumes de la Terre Sainte.

<--->

=> d'une certaine façon en mangeant les produits de la terre d'Israël, on a un ajout que ces mêmes produits n'ont pas ailleurs, qui est similaire à la manne dans le désert.
On fait attention à manger des produits "bio", saints pour l'organisme, mais les produits d'Israël sont saturés en divinité, en sainteté/pureté, en spiritualité.

Combien nous devons faire des efforts pour que la terre d'Israël ne soit pas similaire à nos yeux au restant du monde. Par exemples, un fruit, un légume d'Israël, extérieurement semble identique, mais en réalité cela n'a rien à voir.

Gaon de Vilna = Israël est ce que nous avons de plus cher

+ Gaon de Vilna = Israël est ce que nous avons de plus cher :

-> "Je vous demande de ne pas vous affliger, comme vous me l'avez sincèrement promis, et de ne pas vous inquiéter. En effet, il est courant que des hommes voyagent pendant plusieurs années pour des raisons professionnelles, laissant leur femme derrière eux ...

Mais moi, avec gratitude envers Hachem, je me rends en Terre sainte, que tout le monde aspire à voir.
La terre d'Israël est ce que le peuple juif a de plus cher, et ce que Hachem a de plus cher, et tous les anges célestes et les êtres terrestres la désirent constamment.
J'y voyage en paix, grâce à Hachem. Vous savez aussi que j'ai laissé derrière moi mes enfants, pour lesquels mon cœur souffre, et tous mes livres précieux ..."
[Gaon de Vilna - Iguéret haGra - 18e siècle - lettre qu'il écrit à sa famille à son départ en terre d'Israël ]

Mon cœur est à l'est (en terre d'Israël), tandis que je suis (physiquement) aux confins de l'ouest (en Espagne).
[rav Yéhouda haLévi - le Kouzari - (qui a vécu : 1075-1141) ]

Les fruits de la terre d’Israël

+ Les fruits de la terre d'Israël :

-> Selon la guémara (Sotah 14a) : Rav Samlaï enseigne : "Pourquoi Moché Rabbénou a-t-il tant désiré entrer dans la terre d'Israël?
Ce n'était certainement pas pour qu'il mange de ses fruits ou qu'il soit rassasié par son abondance. Moché s'est plutôt dit : "Un grand nombre des mitsvot qui ont été ordonnées aux Bné Israël ne peuvent être accomplies qu'en terre d'Israël. Je veux entrer dans le pays afin d'accomplir personnellement toutes les mitsvot".

-> "Ne souillez pas la terre où vous habitez, dans laquelle J'habite, car je suis Hachem qui réside parmi les Bné Israel" (Massé 35,34).

Le Ba'h explique :
La terre d'Israël, ainsi que tout ce qui y pousse, est imprégné de sainteté. Lorsque des fautes (avérot) sont commises en terre d'Israël, la terre elle-même est souillée, car sa sainteté inhérente est remplacée par de l'impureté. Hachem nous avertit de ne pas souiller la terre, car c'est Lui qui l'habite.

Le Ba'h pousse cette idée un peu plus loin, en se concentrant sur la fin du verset ci-dessus. Lorsque nous mangeons les fruits de la terre d'Israël, nous sommes nourris par la sainteté de la Chékhina (Présence Diviné) et nous nous élevons spirituellement.
Inversement, lorsque la terre est souillée, ses fruits absorbent l'impureté, et lorsque nous consommons de tels fruits, nous chassons effectivement la Présence divine en nous.

-> Le rav Shlomo Wolbe (Alé Shour - vol.1, p.282), citant le Ba'h ci-dessus, conclut :
Tout juif a besoin de profiter des fruits de la terre d'Israël, en les consommant, car ainsi nous nous sanctifions et nous nous enveloppons de la sainteté de la Chékhina.
[c'est comme si dans les composants d'un fruit (ex: vitamine, magnésium, ...), nous avons un élément ajouté qu'on ne trouve nulle part ailleurs : une dose de sainteté Divine. ]

Pourquoi, alors, rav Samlaï dans la guémara mentionnée ci-dessus semble-t-il impliquer que la raison pour laquelle Moché voulait entrer en terre d'Israël n'était certainement pas pour en consommer les fruits?

En guise d'explication, le rav Wolbe souligne que la guémara ne pose cette question qu'au sujet de Moché Rabbénou, qui avait déjà atteint des niveaux de spiritualité si élevés qu'il n'avait pas besoin de l'aide supplémentaire apportée par les produits de la terre d'Israël.
Cependant, tout autre juif a besoin de l'élan spirituel supplémentaire inhérent aux produits de la terre d'Israël pour élever son âme et lui permettre d'atteindre des sommets toujours plus élevés dans son service d'Hachem.

Le moment propice de la prière

+ Le moment propice de la prière :

"Qui d'entre vous craint Hachem, écoute la voix de Son serviteur, marche dans l'obscurité et est privé de la lumière?" (Yéchayahou 50,10)

-> Le Zohar (Balak 196a) explique :
Avant que les juifs se rassemblent dans les synagogues pour prier, les forces du mal éteignent, chaque fois, les lumières Supérieures pour qu'elles n'éclairent pas le monde. Elles errent dans le monde trois fois par jour et les trois offices quotidiens ont été institués à ces moments-là.
Ce sont des temps propices à la prière, parce qu'il n'y a aucune accusation. Les forces du mal errant du côté des montagnes ténébreuses, les fenêtres des lumières Supérieures sont ouvertes et résident sur la tête de ceux qui sont venus prier à la synagogue.

Hachem s'enquiert des absents (de chaque juif qui a l'habitude de venir à la synagogue - voir Béra'hot 6b) et déclare : "Dommage qu'Untel, qui avait l'habitude de venir ici, marche dans l'obscurité!" "Il est privé de la lumière" qui réside sur les autres, à la synagogue. Combien de bienfaits a-t-il perdus!

Rabbi Aba dit au nom de Rabbi Yessa l'Ancien et Rabbi Chimon déclare de même :
Hachem ressuscitera tous les rois qui ont causé du tort à Israël et à Jérusalem, tels que l'empereur romain Hadrien (qui fit raser la Ville), Nabuchodonosor (qui détruisit le premier Temple), San'hériv (qui conquit le royaume d'Israël) et tous les autres souverains qui détruisirent Sa maison.
Il leur redonnera le pouvoir et ils s'attaqueront à Jérusalem, avec l'aide de toutes les nations.
Alors, Hachem les châtiera ouvertement dans les environs de Jérusalem.
[Zohar - Béchala'h 58a]

Rabbi Yo'hanan rapporte au nom de rabbi Chimon ben Yo'haï : Le malheur d'un père, qui voit son enfant prendre une mauvaise voie, est pire que les souffrances qu'il faudra endurer lors de la guerre apocalyptique de Gog et Magog.
[guémara Béra'hot 7b]

En se maudissant soi-même, on se cause du tort. En effet, un préposé céleste répond Amen à cette malédiction avec 70 autres qui sont sous ses ordres et poursuit celui qui l'a prononcée jusqu'à ce qu'elle se réalise.
[Zohar - Pin'has 246a]

Jeter le mauvais œil (éno raa) sur ses voisins revient à les voler en secret, car on leur cause ainsi des préjudices matériels sans aucun acte concret.
[séfer 'Hassidim 119]

Cherche à accomplir une mitsva délaissée par les autres ; c'est comme un mort l'abandon sans personne pour l'enterrer.
Poursuis une mitsva qui n'est pas recherchée par les autres. C'est comme si elle se plaignait devant Hachem en disant : Je suis vraiment insignifiante pour être oubliée ainsi par tous!
[séfer 'Hassidim 105]