Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Mon fils, ne pense pas que la tsédaka consiste uniquement à donner de l'argent aux pauvres. La Torah nous ordonne d'être bons et d'aider les autres de toutes les manières possibles.
Quiconque aide son prochain, que ce soit avec de l'argent ou par d'autres moyens, même avec des mots gentils, est considéré comme ayant fait de la tsédaka, et sa récompense est grande.
[séfer ha'Hinoukh - mitsva 479 ]

Lorsqu'une personne prie, elle s'élève à un niveau supérieur et devient une nouvelle personne. Et bien qu'Hachem ait décrété sur la personne précédente un certain décret, avec la prière à Hachem ... elle est devenue une nouvelle essence.
Ce n'est pas qu'Hachem ait changé son désir, mais plutôt que le décret n'a jamais été placé sur cette personne qui est actuellement ici.
[ Bné Yissa'har ]

Lorsque l'on prie, il faut croire que :
1°/ Hachem peut aider (Il peut tout faire) ;
2°/ Il veut nous aider ;
3°/ mes prières font une différence (chacune de mes prières a un impact).
[rav Elimélé'h Biderman ]

Certains veulent comprendre : "Pourquoi Hachem fait-il cela?"
Mais ce n'est pas aussi important que "Qu'est-ce qu'Hachem attend de moi? Quelle doit être ma réaction face à cette situation?"
Un juif n'a pas besoin de comprendre pourquoi (je ne suis pas égal ou supérieur à l'Esprit de D.), mais seulement quoi.
Et d'accepter chaque situation avec la conviction que tout cela est pour notre bien.
[rav Elimélé'h Biderman ]

Toutes les décisions sont prises par Hachem

+ Toutes les décisions sont prises par Hachem :

"Tu te souviendras d'Hachem ton D., car c'est Lui qui te donne la force d'acquérir cette prospérité" (Ekev 8,18)

-> Le Targoum traduit ce verset ainsi : "Et tu te souviendras de Hachem ton D., car Il te donne les décisions d'acquérir des biens."
Autrement dit, il ne suffit pas de croire que ses biens viennent d'Hachem. Il faut aussi croire que les décisions prises pour acquérir ses biens ont été placées dans son esprit par Lui.

-> C'est ainsi que le Ramban (fin de la paracha Bo) écrit : on n'a aucune part dans la Torah tant qu'on ne croit pas que tout ce qui se passe dans la vie est un miracle et que la "nature" ​​n'existe pas. Au contraire, tout vient de Hachem et si l'on fait Sa volonté, on prospérera, et si l'on Lui désobéit, on échouera.

-> Le Baal Shem Tov dit qu'il faut reconnaître qu'Hachem place dans l'esprit de chacun les idées qui le poussent à agir, quoi qu'il fasse.
Par conséquent, à postériori, il ne faut jamais regretter ses actes, car ils résultent de la volonté divine.

-> Ceci est conforme à la parole de nos Sages selon laquelle "les réchaïm sont remplis de regrets".
On peut se demander : s'ils regrettent sincèrement leurs péchés, pourquoi sont-ils qualifiés de "réchaïm"?
La réponse est que nos Sages ne veulent pas dire qu'ils regrettent leurs fautes. Ils regrettent, par exemple, des affaires commerciales, et expriment des remords pour ne pas avoir conclu certaines affaires, qui, selon eux, leur auraient rapporté beaucoup d'argent.
Ce regret s'explique par le fait qu'ils ne croient pas que tout ce qui s'est passé venait de Hachem, d'où leur appellation de réchaïm.

-> Le 'Hafets "Haïm disait : Un homme est semblable à un bébé dans son berceau. Il croit pouvoir faire tout ce qu’il veut, mais en réalité, il ne peut rien faire tout seul.

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-> b'h, également : tout vient d'Hachem : https://todahm.com/2025/01/22/tout-vient-dhachem

La émouna apporte la parnassa

La émouna et le bita'hon peuvent permettent d'ouvrir les portes de la parnassa.

Ce concept est illustré par le verset : "Et Abraham donna tout ce qu'il possédait à Its'hak" (vayiten Avraham ét kol acher lo - 'Hayé Sarah 25,5). On peut comprendre cela comme signifiant qu'Hachem a donné à Its'hak la mida de "kol", dont Il l'avait béni ('Hayé Sarah 24,1).
Le Zohar précise que le mot "kol" fait référence à la émouna. Ainsi, la Torah dit qu'Avraham a donné la mida de la émouna à Its'hak, et ce faisant, il lui a donné tout le bien de ce monde.

... La émouna est source de parnassa, de bénéditions.
[Dégel Ma'hané Efraim - Ekev 8,9 ]

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-> "Les lionceaux sont dépourvus et affamés, mais ceux qui recherchent Hachem ne manquent d’aucun bien" (Téhilim 34,11)

-> On peut se demander pourquoi les animaux les plus faibles, comme les vers et autres insectes, trouvent facilement leur nourriture, sans effort, alors que les plus forts, comme les lions et les ours, doivent poursuivre leurs proies et travailler dur pour les tuer et les dévorer. La réponse simple est qu'on ne peut pas attendre des animaux faibles qu'ils se battent pour leur nourriture ; Hachem doit donc leur accorder une nourriture facile, tandis que les animaux forts doivent se battre.
Mais cependant, la vraie réponse est que les animaux forts comptent sur leur propre force et, par conséquent, ils doivent déployer leurs propres efforts pour gagner leur subsistance. Les animaux faibles, en revanche, ne comptent pas sur eux-mêmes ; Hachem pourvoit donc à leurs besoins.

Le roi David dit donc que "les lionceaux sont dépourvus et affamés", ce qui signifie que, s'appuyant sur leur force, ils doivent fournir beaucoup d'efforts pour se nourrir.
Mais ceux qui cherchent Hachem ne manquent de rien, car ils ont confiance en Hachem pour subvenir à leurs besoins et le font.
Ainsi, il ne faut pas se livrer à une hichtadlout excessive, qui est le signe d'un manque de émouna.

-> Dans le même ordre d'idées, le rav Avraham, fils du Rambam (séfer Hamaspik Lé'Ovdé Hachem - chaar Habita'hon) écrit :
"Celui qui ne fait pas confiance à Hachem est comme un rebelle et un traître. Hachem le punit en lui refusant la parnassa. C'est ce que le roi David a dit : "les lionceaux sont dépourvus et affamés"."

-> Le 'Hovot HaLévavot (chaar Habita'hon 7) rapporte qu'un homme pieux avait un voisin qui travaillait comme sofer. Il lui demanda un jour comment il allait, et le voisin répondit : "Tout va bien. Ma main gagne bien sa vie".
Ce soir-là, il se blessa à la main et ne put plus jamais travailler dans son champ. C'était sa punition pour avoir compté sur ses propres efforts.

Celui qui n’a pas de crainte du Ciel n’est pas un être humain

+ Celui qui n’a pas de crainte du Ciel n’est pas un être humain :

"Qu'est-ce que Hachem, ton D., te demande? Seulement de craindre Hachem ton D." (Ekev 10,12)

-> La guémara (Béra'hot 33b) apprend de ce verset que "tout est entre les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel."

-> Le rabbi Mendel de Kotzk (séfer Ohel Torah) explique que si quelqu’un demande à Hachem un bien terrestre, Il peut le lui donner ou non. Il appartient au Ciel de décider si la demande sera exaucée.
En revanche, si l’on prie pour la crainte du Ciel, il ne fait aucun doute qu’elle lui sera accordée.

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-> Le rav El'hanan Wasserman (séfer Kovetz Mamarim) écrit :
La crainte du Ciel n’est pas simplement un bienfait supplémentaire. On n’est qualifié d’être humain que s’il a de la crainte du Ciel (yirat chamayim). Celui qui ne craint pas le Ciel n’est pas un "Adam".
C’est ce qu’a déclaré le roi Chlomo : "Craignez Hachem ... car cela est tout de l’homme" (ét aElokim yaré ... ki zé kol aadam - Kohélet 12,13).
Seul celui qui craint Hachem est qualifié d’homme. Celui qui ne le fait pas peut avoir beaucoup de bonnes qualités, mais il n’est pas un homme.

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+ "Qu'est-ce que Hachem, ton D., te demande? Seulement de craindre Hachem ton D." (Ekev 10,12)

-> La guémara (Béra'hot 33b) apprend de ce verset que "tout est entre les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel."

-> Le 'Hidouché haRim affirment qu’il existe deux domaines dans lesquels les gens agissent à l’opposé de la Torah.
1°/ le premier concerne la parnassa. Cela dépend entièrement de Hachem, et les gens pourraient compter uniquement sur Lui pour les soutenir, mais ils continuent à courir çà et là de manière absurde et à déployer des efforts incalculables à la recherche de la parnassa.
2°/ le deuxième domaine concerne la avodat Hachem. Cela dépend entièrement de chacun, mais au lieu de travailler dur pour atteindre un niveau élevé dans ce domaine, les gens s’en remettent à Hachem. Ils ont du "bita'hon" qu’Hachem s’en chargera. Ceci est contraire à la maxime de nos Sages selon laquelle "tout est entre les mains du Ciel, à part la crainte du Ciel."

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-> Le séfer Toldot Yaakov Yossef explique la guémara selon laquelle tout est entre les mains de Hachem, sauf la crainte du Ciel, en disant que cela signifie qu’Hachem détient toutes les Midot, telles que la Ahava (amour), la Ra'hmanout (miséricorde), la patience, ..., et qu’il faut s’efforcer de L'imiter en acquérant toutes ces Midot.
La seule exception est la crainte du Ciel, qui est une Mida qui ne concerne pas Hachem.
Ainsi, nos Sages affirment que toute mida se retrouve en Hachem, à l'exception de la crainte du Ciel.

Tout comme le sentiment que l'on éprouve pendant Shabbath est complètement différent de celui que l'on éprouve durant la semaine, les sentiments que l'on éprouve à l'égard de la vie en terre d'Israël devraient également être complètement différents des sentiments que l'on éprouve à l'égard de la vie en dehors d'Israël.
[rav Yé'hezkel Lévenstein - Ohr Yé'hezkel - Mikhtavim n°67 ]

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-> "La terre d'Israël est est l'endroit qui est chéri par toute la nation d'Israël et par moi personnellement."
[rav Yé'hezkel Lévenstein - Ohr Yé'hezkel - Mikhtavim n°448 ]

-> "La Terre sainte est le point central du cœur [de tout juif], et la Torah et la Terre [d'Israël] sont inséparables, comme nous le constatons dans le Birkat HaMazon, où nous mentionnons l'héritage de la Terre et la réception de la Torah en même temps.

En réalité, la seule Torah authentique que nous ayons est la Torah de la terre d'Israël, car "la Torah sortira de Tsion" (Yéchayahou 23).
De plus, l'acquisition de la terre a précédé l'acquisition de la Torah, car la terre est un héritage de nos ancêtres, tandis que la Torah est un héritage de Moché."
[rav Yé'hezkel Lévenstein - Ohr Yé'hezkel - Mikhtavim n°9 ]

La terre d'Israël est comparable au aron kodech, l'arche sainte, où sont conservés les sifré Torah ...
Vivre en terre d'Israël peut être comparé à vivre dans un immense aron kodech, et les personnes qui le font sont enveloppées dans la sainteté et la pureté de la terre d'Israël.
[rav Nathan Tsvi Finkel - le Saba de Slabodka]

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[il est important d'avoir conscience de cette réalité et de se comporter en adéquation avec ce statut très élevé. ]

Chaque aspect d’Israël est plus saint

+ Chaque aspect d'Israël est plus saint :

-> La guémara (Kétoubot 112a) décrit la manière dont plusieurs Amoraïm manifestaient leur amour et leur respect pour la terre d'Israël.
Rav Abba embrassait les pierres d'Akko et Rav Chanina éliminait les obstacles sur les routes de la terre d'Israël.
Rav Ami et Rav Assi, lorsqu'ils étudiaient la Torah en plein air, se déplaçaient à l'ombre en été et au soleil en hiver. [Rachi explique que cette pratique avait pour but d'éliminer toute raison de se plaindre du climat en Israël. ]
Rav 'Hiya bar Gamda se roulait dans la poussière de la terre d'Israël, comme le dit le verset : "Car tes serviteurs désirent ses pierres et chérissent sa poussière" (Téhilim 102,15).
[de même, rabbi 'Hanina retirait les obstacles des routes de la terre d'Israël, qui pourrait faire qu'elles auraient une mauvaise réputation. ]

-> Le Maharal (dans 'Hidouché Aggadot) explique que la guémara nous enseigne que chaque aspect de la terre d'Israël est rempli de sainteté et de spiritualité.
Rav Abba embrassait les pierres d'Akko pour démontrer la sainteté de la terre d'Israël elle-même.
Rav Ami et Rav Assi veillaient à ce que personne ne se plaigne du temps qu'il faisait en Israël, démontrant ainsi que même l'air de la terre d'Israël est saint.
Enfin, la pratique de Rav 'Hiya bar Gamdas consistant à se rouler dans la poussière démontrait que même la terre d'Israël est sainte.
[si même le matériel/physique contient bien davantage de sainteté qu'ailleurs, à plus forte raison être en Israël c'est être dans une réalité spirituelle beaucoup plus élevée.
Par ailleurs, un acte extérieur (ex: embrasser une pierre d'Israël) influence notre intériorité (notre amour, attachement à Israël). ]

-> Il est intéressant de noter que Rambam (dans Michné Torah), cite cette guémara dans Hilkhot Méla'him (5:10). Il écrit :
"Le plus grand des 'Hakhamim embrasserait les frontières de la terre d'Israël, embrasserait ses pierres et se roulerait dans sa poussière, comme le dit le verset : "Car tes serviteurs désirent ses pierres et chérissent sa poussière"."
Bien que le Rambam ait beaucoup écrit sur une grande variété de sujets, le Michné Torah est exclusivement réservé à la Halakha pratique. Néanmoins, les coutumes de ces Amoraïm y sont consignées, les codifiant ainsi en tant que loi juive "stricte".

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-> L'un des proches du rav Moché Feinstein remarqua quelque chose de particulier dans la conduite du Rav. Bien que le Rav ait souvent bu du vin lors des différentes séoudot mitsva auxquelles il assistait, il s'assurait toujours de choisir du vin produit en dehors d'Israël.
Même si un vin de qualité supérieure de la terre d'Israël était disponible, il choisissait toujours de boire du vin provenant de dehors d'Israël.
Après avoir observé cette curieuse habitude, le proche ne trouva pas le repos jusqu'à ce qu'il trouve le courage d'interroger le Rav à ce sujet.
Le Rav Moché Feinstein a répondu : "Je crains que lorsque je goûte du vin de la terre d'Israël, il ne soit pas tout à fait à mon goût et que cela m'amène à penser négativement de la terre d'Israël, D. préserve. Cela pourrait constituer une transgression de l'interdiction de dire lachon ara au sujet de la Terre sainte."