Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Trop bien on va recevoir la Torah … (épisode n°1)

+ Shavouot arrive, et on va recevoir la Torah.
Pourquoi devons-nous être fou de joie, fou d’impatience à l’idée de cela?

Nous allons essayer b"h de voir des citations sur l’importance de la Torah …
Aujourd’hui, épisode n°1!!

 

"Lorsque D. a donné Sa Torah à Israël, Il leur a dit :
"C’est Moi-même, si l’on peut dire, que vous acquérez!"
A plusieurs reprises, le Zohar revient sur cette idée, en affirmant l’identité de D. et de la Torah.
D’une manière encore plus explicite, le zohar nous enseigne que D. Lui-même est appelé Torah, et que la Torah n’est rien d’autre que Lui.

C’est que la racine supérieure de la Torah se trouve dans le plus élevé des mondes supérieurs, celui de ein sof (le sans fin)."

 

(Source : le Néféch ha'Haïm, 4e portique)

 "La différence entre la Torah et les futilités est aussi grande qu'entre la lumière et les ténèbres."

[Rabbi Méïr Baal haNess - Kohélet Rabba 2,1]

"Il n'y a pas d'autre bien que la Torah.
Si les hommes sentaient combien la Torah est douce et agréable, ils seraient follement épris d'elle ; tout l'or et l'argent du monde n'aurait aucune valeur à leurs yeux, car la Torah inclut tous les biens du monde."

[Rabbi 'Haïm ben Atar - Or ha'Haïm, Dévarim 26,1]

 "Rabbi Yéhochoua ben Kor'ha compare celui qui étudie la Torah, et ne la révise pas, à celui qui sème et ne moisonne pas.
D'après Rabbi Yéhochoua, il ressemble à une femme, qui accouche, et qui enterre l'enfant qu'elle a mis au monde."

[Guémara Taanit 7b]

-> "Les enseignements de la Torah sont difficiles à acquérir, mais faciles à perdre"
(Avot de Rabbi Nathan 28)

 

-> "Le verset : "Ni or ni verre ne peuvent rivaliser avec elle ; aucun vase d'or fin ne paie son prix." (Iyov 28;17), s'applique à la Torah, aussi difficile à acquérir que des ustensiles en or, et aussi facile à perdre que des ustensiles en verre."

[Guémara 'Haguiga 15a]

Rabbi Yo’hanan ben Zacaï aurait dit :
"Si tous les cieux étaient des colonnes de parchemin, tous les arbres des plumes, toutes les mers de l’encre, ils ne suffiraient pas à écrire la Torah que j’ai apprise de mes maîtres.
Néanmoins, je ne leur ai pris aussi peu, que ce que ce qu’une mouche retire d’un océan, en s’y trempant. "

(Source : Massé’hét Sofim 16 ;8)

"A l'image de l'eau qui tend à s'écouler vers le niveau le plus bas, la Torah est attirée par les personnes humbles."


('Hanina ben Idi - guémara Taanit 7a)

L'Ecole de Rabbi Yichma'el (guémara Soucca 52b) enseigne : Si ce malpropre (le mauvais penchant) se porte à ta rencontre pour te provoquer, entraîne-le à la maison d'étude. S'il est comme une pierre, il sera réduit en poudre; s'il est comme du feu, il volera en éclats.

Le Gaon de Vilna (Michlé 25,22) explique :
si le mauvais penchant veut te dissuader d'apprendre la Torah, entraîne-le à la maison d'étude, même dans un but intéressé, afin d'en arriver par la suite à le faire de manière désintéressée. S'il est comme une pierre, c'est-à-dire si ton cœur est dur comme une pierre et bouché par les désirs matériels, il sera réduit peu à peu en poudre quand tu l'abreuveras d'enseignements allégoriques et de leçons de morale.
Et si le mauvais penchant est comme du fer, si l'homme est dur et irritable, il fera voler en éclats ce défaut par la consommation de "pain", d'une autre nourriture spirituelle, à savoir les Hakakhote, comparables à du feu et capables d'éteindre le feu de la colère.

L'étude de la Torah et la générosité sauve des souffrances post mortem.
[Chaaré Kédoucha 2,7]

+ "L'étude de la Torah dans l'effort inclut à la fois l'effort du corps et l'effort de la réflexion.
L'homme doit s'éloigner des délices de ce monde et se donner beaucoup de mal, y compris physiquement, pour la Torah, et il doit aussi se donner beaucoup de mal pour réfléchir en profondeur et avec précision à ce qu'il étudie, jusqu'au bout de ses capacités."
(le 'Hazon Ich - Kovets Iggérot vol.1 partie.2)

Une fois, alors que le 'Hazon Ich était couché sur son lit avec un oreiller posé à côté du lit, on lui a proposé de placer l'oreiller sous la tête, ce qui lui serait plus confortable.

Le 'Hazon Ich a répondu : "Si l'on me donnait un peu de force pour placer l'oreiller sous ma tête, je préférerais étudier encore une page de Guémara ... "

Source (b"h) : issu d'un feuillet sur la paracha de Torah-Box.com