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Les étapes de campement dans le désert des bnei Israël …

+ Paracha Mass'é : les étapes de campement dans le désert des bnei Israël ...

Le saviez-vous?

On retrouve dans les 42 noms des étapes de campement la totalité des lettres de l'alphabet hormis la lettre zaïn (7e lettre de alphabet), signifiant ainsi qu'aucun déplacement n'était entrepris le 7e jour.
Ils campaient sur place et se reposaient ce jour-là, observant ainsi le shabbath.

Trop belle la Torah ...

 

Source (b"h) : le livre "guévourot aTorah" du rav Gabriel Cohen

 

Vision de la Torah sur nos ennemis : leur objectif sera …

+ "Ils vous harcèleront sur le territoire que vous occuperez." (Paracha Mass'é 33;55)

Rabbi Haïm ben Attar (le Or ha'Haïm haKadoch) a écrit il y a 300 ans un commentaire sur ce verset, qui est d'une actualité brûlante!!

En effet, il explique ce verset comme signifiant :
"Nos ennemis ne se contenteront pas de revendiquer les territoires qui n'étaient pas sous notre domination, mais même ceux sur lesquels nous sommes installés.
Ils nous harcellerons pour les conquérir et exigeront que nous quittions la région.
Leur revendication ne se limitera pas aux lieux de peuplement, ni aux territoires qui sont déserts ; leur objectif sera d'effacer Israël de la carte."

Précision : Le Or ha'Haïm haKadoch (1696-1743) est un rabbin très très grand, énormément saint (l'un des 3 rabbins auxquels on a rajouté le terme : haKadoch - Saint).
Le Baal Chem Tov considérait qu'il avait toutes les qualités requises pour être le Machia'h.
L’un de ses élèves les plus éminents fut le 'Hida (Rav Yossef Haïm Azoulay).

Source (b"h) : le livre "guévourot aTorah" du rav Gabriel Cohen

Réflexions sur la différence entre Amalek et le peuple juif …

+ Réflexions sur la différence entre Amalek et le peuple juif ...

Quelle force spirituelle représentons-nous, nous peuple juif?
=On est le peuple qui doit révéler la présence de D. dans le monde.

Il est écrit à notre propos vis-à-vis de D. : "Atem édaï" (=vous êtes Mes témoins).
Les témoins attestent de ce qui ne peut être vu : si une chose est présente et évidente, les témoins n'ont aucune utilité.
Ce n'est que lorsque l'objet ou l'événement ne peuvent être perçus directement que les témoins sont convoqués.

La présence de D. n'est pas directement identifiable dans le monde ; c'est avec nos vies et avec toute notre histoire comme peuple que nous apportons ce témoignage.

Amalek est éternellement voué à effacer ce témoignage à tout prix (même à se sacrifier lui-même), pour supprimer toute preuve de D., pour maintenir un écart entre ce monde et D.
En effet, Amalek est cet écart, cette distance entre le physique et le spirituel, et si cette brèche venait à être comblée, il cesserait d'exister.

=> C'est la bataille entre Amalek et le peuple juif!
La fin d'Amalek, c'est la suppression de la faille qui sépare D. du monde, la restauration de cette proximité révèle que tout est Un.

La Torah décrit la rencontre entre Amalek et le peuple juif en ces termes : "achèr kar'ha badéré'h" (= qui t'est arrivé en chemin).
Le mot kar'ha (arrivé), désignant cette rencontre, est construit sur la racine 'kar', qui veut dire "froid", et se décline aussi dans les mots "mikré" (hasard/coïncidence) et "kéri" (impureté dans la zone intime).

Le mot clé (kar'ha) de cette rencontre, va nous permettre de définir la frontière, la différence entre Amalek et le peuple juif, au travers ces 3 racines :

--> froid (kar) = ils ont refroidi le peuple juif et l'émerveillement du monde devant le don de la Torah.
Le monde vit alors qu'il était possible d'attaquer les juifs, qu'en fin de compte il ne s'agissait que d'hommes, qu'ils étaient au moins potentiellement vulnérables, et les nations firent marche arrière, s'éloignèrent de l'expérience du Sinaï.

Rachi propose l'analogie avec un homme qui saute dans un chaudron d'eau bouillante : il est gravement brûlé, mais il a refroidi l'eau.

Le peuple juif était tout feu tout flamme dans sa dévotion à D. (suite au don de la Torah), et ce feu aurait pu enflammer le monde entier.
Amalek a refroidi les flammes.

=> C'est cela Amalek : il va tout faire pour refroidir, réduire notre ardeur à la faire la volonté de D.

--> Coïncidence (mikré) = l'idéologie d'Amalek est que tout est coïncidence.
Les choses arrivent parce qu'elles arrivent, rien n'a réellement d'importance.
Ce qui peut paraître une évidence (l'implication directe de D. dans les affaires humaines), n'est qu'une coïncidence (car il n'y a aucune preuve du contraire!).

Toute preuve est douteuse (le mot amalek a la même valeur numérique que le mot hébreu 'safék' : le doute), toute évidence est tirée par les cheveux.

=> C'est cela Amalek : doute et distance.

--> Impureté (kéri) = nous sommes les représentants de la loyauté des relations homme-femme, et nous devons en faire la démonstration dans notre mariage avec le Créateur.

Amalek cherche à briser un tel lien, il clame que cette loyauté n'a pas d'objet, que rien ne doit suivre un processus de maturation, que rien n'a de but.
Au contraire, selon lui, les choses n'ont pas de sens, rien n'est significatif, et il n'existe pas d'intimité.

Nous représentons le brit (l'alliance => l'intimité d'une relation exclusive, sans chercher à voir ailleurs).
Amalek représente toutes les ruptures d'alliance.

=> C'est cela Amalek : créer des occasions, des sujets d'occupation pour rompre/réduire nos moments d'intimité avec D., et nous empêcher de développer à chaque instant les liens nous unissant.

===> Amalek vient masquer la réalité, nous luttons pour la dévoiler.

Source (b"h) : compilation personnelle issue d'un divré Torah du rav Akiva Tatz

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+ "Va livrer bataille à Amalek demain" (Béchala'h 17,9)

-> Selon le rav Gamliel Rabinowitz, dans ce verset, Moché dit au peuple d'aller en guerre contre Amalek avec la force de son arme : le "demain" (ma'har - מחר).
De la même façon, que le yétser ara/Amalek déclare : "Bien sûr que tu dois étudier la Torah et faire des mitsvot, mais pas immédiatement, rien ne presse, demain!", de même nous devons lui dire : "Juste aujourd'hui je fais une belle prière, juste aujourd'hui j'étudie la Torah, ... demain on verra!"

La différence entre : מחר (demain - ma'har) et מהר (vite - maér), réside dans une minuscule partie manquante, qui symbolise le fait que notre yétser ara va nous attaquer sur de petites choses, jusqu'à terme nous faire chuter au plus bas.
Il faut savoir faire preuve de rapidité (maér) pour faire la volonté de D., sans toujours remettre à demain (ma'har).

Quelle était la taille de Moché et d’Aharon?

+ Quelle était la taille de Moché et d'Aharon?

Nos Sages rapportent que la taille de Moché était de 10 coudées, équivalent à environ 5 mètres.
Or, Aharon et Moché étaient "égaux" (1) ; Aharon mesurait donc également environ 5 mètres (1 mètre par livre de la Torah ... !?).

---> "Défais Aharon de ses vêtements, tu en revêtiras El'azar, son fils." ('Houkat 20,26)
Le Rabbi de Gour dit qu'il y a eu un miracle : les habits d'Aharon rapetissèrent d'eux-mêmes, et devinrent à la bonne taille pour El'azar.
Les habits du roi Chaoul furent l'objet d'un miracle similaire : quand il en revêtit David, ils prirent ses dimensions, et lui allèrent parfaitement, alors que Chaoul "dépassait de l'épaule tout le reste du peuple." (Chmouel 9,2).

(1) : cf.Béréchit rabba 1,21 ; Chir haChirim rabba 4,12

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-> Nos Sages nous enseignent que Moché et Aharon étaient égaux en importance.
Comment est-ce possible que durant toute leur vie, 2 individus puissent rester identiques dans leurs traits de caractère et au même niveau de piété?

-> Certains commentent que Aharon et Moché avaient tous les 2 exploités au maximum leurs potentialités.
En effet, certes chacun reçoit en "cadeau" des capacités uniques (Moché en avait davantage), mais la grandeur, la véritable importance d'une personne est ce qu'elle va en faire.
Est-ce qu'il va se satisfaire du minimum ou est-ce qu'il va les exploiter du mieux qu'il peut?
En ce sens, Moché et Aharon étaient égaux, chacun ayant investi le maximum pour utiliser au mieux les potentialités/capacités que Hachem leur avait confié.

-> Le 'Hozé de Lublin donne la réponse suivante :
La guémara ('Houlin 89a) déclare que Moché et Aharon étaient plus élevés qu'Avraham, car Avraham se décrivait lui-même comme : "poussière et cendre" (Vayéra 18,27), alors que Moché et Aharon se décrivaient par les mots : "Mais nous, que sommes-nous?" (Béchala'h 16,7).
Ils se considéraient eux-mêmes comme inexistants, inférieurs à la valeur de la poussière et de la cendre.
Tant que les gens s'attribuent une valeur, quel que soit le niveau insignifiant de cette valeur, ils ne sont pas égaux. Seuls Moché et Aharon, qui ont atteint une annulation totale d'eux-mêmes, peuvent être considérés comme absolument égaux.

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Rachi (Vaéra 6,26-28) explique : "dans certains endroits, on fait passer Aharon avant Moché et dans d'autres, on fait passer Moché avant Aharon pour te dire qu'ils se valent."

=> Cela est étonnant car la Torah affirme explicitement : "Il ne se leva pas d'autre Prophète comme Moché", et qu'Hachem dit à Aharon lui-même : "Il n'en est pas de même de Moché mon serviteur"? Comment dès lors peut-on dire qu'ils se valaient?

Le Ktav Sofer répond ainsi :
Certes, Moché était plus grand que son frère Aharon. Néanmoins, au moment où ils se tinrent tous deux devant Pharaon, Aharon s'éleva au même niveau que Moché.
Il le mérita grâce à ce que la Torah témoigne à son sujet : "Il (Aharon) te verra (toi, Moché) et il sera joyeux dans son cœur."
Ce qui signifie qu'Aharon n'éprouva aucune jalousie envers son frère bien que celui-ci fût plus jeune que lui.
De plus, il l'accompagna pour être son porte-parole devant Pharaon avec tout ce que cela avait d'humiliant pour lui, puisque Pharaon les connaissait et savait qui était l'aîné des deux. Et du fait qu'Aharon sacrifia alors de sa propre personne, il mérita ainsi d'être élevé à ce moment au même niveau que Moché. Car la valeur de celui qui brise ses tendances naturelles en faveur d'autrui ne cesse ensuite d'augmenter sans limite."

[dans le même ordre d'idées, la guémara (Baba Batra 9a) enseigne au sujet de la tsédaka que celui incite les autres à donner a plus de mérite que celui qui donne.
Le Yaavets en explique la raison du fait qu'il s'astreint davantage parce qu'il subit [l'humiliation], les affronts de ceux qui lui donnent.]

La manne = l’ancêtre de nos bons gâteaux à l’huile et au miel …

+ La manne = l'ancêtre de nos bons gâteaux à l'huile et au miel ...

"Qui n'est pas un lieu de semence, ni de figue, de vigne et de grenade." ('Houkat 20,5)

Pourquoi n'ont-ils pas mentionné l'olive à l'huile et le miel [de dattes] (qui sont aussi des fruits d'Israël) ?

Le Méchékh 'Hokhma explique qu'ils ne sont pas cités parce que les saveurs de l'huile d'olive et du miel se trouvaient dans la manne, ainsi qu'il est écrit :
- "comme un beignet dans du miel" (Chémot 16,31) ;
- "et son goût était comme le goût d'une patisserie à l'huile" (Bamidbar 11,8).

C'est pourquoi, en revenant de la terre d'Israël, les explorateurs n'avaient rapporté que des raisins, des figues et des grenades.
Ils n'avaient pris ni olives, ni dattes, dont les enfants d'Israël connaissaient les goûts.

Source (b"h) : le "talelé Oroth" du rav Yissa’har Dov Rubin

"Celle-ci est la loi (la Torah) [s'appliquant à] un homme, lorsqu'il mourra dans une tente." ('Houkat 19,14)

On va expliquer (b"h) ce verset de 2 façons différentes, au travers 2 guémarot ...

1°/ Dans la Guémara Shabbath 83b, il est écrit :
Rabbi Yonathan a enseigné : "On ne doit jamais s'abstenir de paroles de Torah, pas même à l'heure de la mort, comme il est écrit : Celle-ci est la Torah, un homme, lorsqu'il mourra dans la tente."

C'est ainsi, quelques semaines avant sa mort, à la fin de l'année 1797, le Gaon de Vilna était alité, en proie à sa dernière maladie.
Devant l'insistance de sa famille et de ses disciples, le Gaon finit par accepter de faire venir le célèbre médecin d'alors, Reb Yaakov Lubaschitz pour l'examiner.

Après l'auscultation, les membres de la maisonnée interrogèrent anxieusement le médecin.
"Où en est-il?", lui demandèrent-ils, en voulant parler évidemment de l'état de santé du vénérable malade.

Le spécialiste répondit : "Il en est au traité Kélim."
En effet, quand il avait posé son oreille sur la poitrine du Gaon pour écouter ses battements de son coeur, il avait entendu sa faible voix énoncer cette partie du Talmud.
Jusque dans ses derniers instants, il n'a cessé d'étudier ...

2°/ Dans la guémara Béra'hot 63b, il est écrit :
Reich Lakich a enseigné : "D'où sait-on que les paroles de la Torah se maintiennent chez celui qui se mortifie pour elle?
De ce qu'il est écrit [littéralement] : Celle-ci est la Torah, un homme, lorsqu'il mourra dans la tente [sous-entendu : de l'étude]."

Lorsque quelqu'un étudie, il doit considérer qu'il est mort.
Les "soucis", tentations, ... des vivants n'ayant plus aucun intérêt à ses yeux (puisqu'il est mort!), il peut alors s'adonner pleinement à la Torah.

Le 'Hafets 'Haïm avait l'habitude de dire que l'homme doit se figurer 3 choses :

-------> 1ere = On n'a plus qu'un jour à vivre.
=> en pensant que nous avons qu'un seul jour à vivre, nous faisons tout ce qui en notre pouvoir pour se repentir, pour opérer une téchouva authentique et sincère, et pour observer les mitsvot sans rien remettre au lendemain.

---------> 2e = Seul existe le chapitre de la michna ou la page de la guémara que l'on est en train d'étudier.
=> en s'imaginant, que nous n'avons en tout et pour tout qu'un chapitre ou qu'une page à étudier, nous ne succombons pas à la paresse, ni ne se laissons séduire par l'argument du yétser ara, selon lequel nous devons nous épuiser encore longtemps pour pouvoir terminer ce traité.

---------> 3e = On est le seul Juif au monde auquel D. ordonne d'observer la Torah, et de lui dépend le maintien de la Création entière.
=>en pensant que la Création tient sur nos seules épaules, nous nous renforcerons et empresserons d'agir, et nous ne prêterons pas attention aux objections du yétser ara, nous soufflant qu'il se trouve suffisamment de gens observant la Torah, grâce auxquels le monde continuera d'exister ...

Source (b"h) : compilation personnelle issue du : "talelé Oroth" du rav Yissa’har Dov Rubin
[Datan et Aviram ont dit à Moché : ] "Crèveras-tu les yeux de ces hommes?
Nous ne monterons pas!" (Kora'h 16,14)

Rachi interprète ces paroles ainsi : "Même si tu nous fais crever les yeux au cas où nous ne monterons pas vers toi, nous ne monterons pas!"

Le 'Hafets 'Haïm s'exclamait à ce sujet : "Observons jusqu'où peut aller la dispute!
Datan et Aviram étaient tellement pris par le feu de la querelle qu'ils ne se rendaient plus compte de ce que leur bouche disait, au point qu'ils ont osé émettre ces mots terrifiants : "Même si on nous crevait les yeux, nous ne monterions pas!".

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-> Pourquoi ont-ils parlé particulièrement d’aveugler leurs yeux ?

En fait, on peut se demander comment ont-ils pu penser que Moché était leur égal. N’avaient-ils pas remarqué que son visage dégageait une grande lumière ? Il n’était bien sûr pas comme tout le monde ! Seulement,

Moché portait un voile pour cacher la lumière de son visage, et on ne pouvait ainsi pas remarquer la grande lumière qu'il dégageait.
Dathan et Aviram dirent que même si Moché enlevait son voile et que l’éclat de lumière qui émanait de son visage aveuglerait ainsi leurs yeux, ce qui leur prouverait la supériorité spirituelle de Moché, et bien malgré cela ils n’y prêteraient pas attention et n’accepteraient pas de revenir en arrière de leur projet.
C’est que les réchaïm, même s’ils voient la vérité devant leurs yeux, ils ne sont pas prêts à se repentir et ils persistent dans leurs erreurs.
[le Sfat Emet]

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-> "Moché fit quérir Datan et Aviram, les fils d'Eliav. Ils répondirent : "Nous ne viendrons pas!"" (Kora’h 16,12)

-> Lorsque Moché convoquant Datan et Aviram dans l'espoir de les convaincre, ils lui répondirent : "Nous ne viendrons pas" (lo naalé = litt. Nous ne monterons pas).
N'auraient-ils pas dû dire : "lo nélé'h" (nous n'irons pas) plutôt que "lo naalé" (nous ne monterons pas)?
Tous se trouvaient au même endroit ; il n'y avait donc pas où "monter".
C'est là un des exemples où les réchaïm se trahissent par leurs paroles. Datan et Aviram disaient, en d'autres termes : "Nous n'avons aucun espoir de monter ; nous descendrons au Guéhinam".

Selon une autre interprétation, ils dirent au messager de Moché : "Dis à Moché que s'il nous avait convoqués en nous promettant une haute fonction d'Israël, nous aurions accepté de venir à lui. Mais nous savons bien que nous ne monterons jamais en terre d'Israël car nous sommes destinés à mourir ici dans le désert. Pourquoi viendrions-nous?"
[Méam Loez - Kora'h 16,12]

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+ BONUS :
-> Guémara Erouvin 19a = "Même lorsqu'ils se tiennent à la porte du Guéhinam (l'enfer), les réchaïm ne se repentent pas."
Le rabbi Naftali de Ropshitz dit que les réchaïm pensent qu'ils n'ont fait que de bonnes actions, du coup il n'est pas nécessaire de faire téchouva.
Le 'Hozé de Lublin commente qu'aux portes du Guéhinam les réchaïm pensent qu'ils y entrent afin de libérer de pauvres âmes qui y sont déjà. [ils se voient tellement beaux, que c'est forcément qu'on a besoin d'eux pour libérer des gens de l'enfer!]

[ainsi, même au regard d'une vérité éclatante, comme le visage de Moché qui dégageait une lumière spirituelle, ils ne reconnaissent pas leur erreur!]

-> Guémara Yoma 87b = "A celui qui dit : "Je pécherai, et le jour de Kippour me procurera le pardon!", Yom Kippour ne procurera pas de pardon."
[ce jour ne peut être à l'origine de la faute, et en même temps la pardonner!]

Le pays est très, très bon!!

+ [Yéhochoua et Calev] dirent ... "Le pays dans lequel nous sommes passés pour le visiter, le pays est très, très bon!!" (Chéla'h Lé'ha 14;7)

Un Rav américain se trouvait pour un séjour en Erèts Israël, et profita de cette occasion pour aller voir le 'Hazon Ich, auquel il raconta comment il avait visité le pays, et il énuméra tous les endroits où il s'était rendu.

L'ayant écouté, le Maître lui dit : "Alors que pensez-vous?
Yéhochoua et Calev n'avaient-ils pas raison ? ..."

Pour beaucoup, les vacances d'été approchent, et pour certains, c'est direction Israël ===> S'il vous plaît, évitez tout jugement négatif, et au contraire développer/abonder au maximum sur les qualités/beautés du pays.

Source (b"h) : issu du livre "talelei Oroth" du Rav Yissa’har Dov Rubin

Une des conséquences actuelles du rapport calomnieux des explorateurs …

+ "Ils (les explorateurs) émirent un rapport calomnieux sur le pays." (Chéla'h lé'ha 13;32)

Dans l'année 1884, un membre honorable de la communauté de Robzvitz (province de Minsk) désireux de se rendre en terre d'Israël, alla trouver le 'Hafets 'Haïm pour lui soumettre son projet et recueillir ses conseils.

Le 'Hafets 'Haïm lui dit :
"Sachez bien, que l'emprise maligne de la "calomnie" continue malheureusement de régner là-bas, comme une étincelle jamais éteinte, et ce vraisemblablement par suite du "rapport calomnieux" rendu par les explorateurs.

Voilà pourquoi, si vous avez le mérite de monter en Erèts Israël, il vous incombe de multiplier vos efforts, et de redoubler d'attention pour vous préserver de la médisance ..."

Source (b"h) : issu du livre "talelei Oroth" du Rav Yissa’har Dov Rubin

Marche après marche …

"Un cordon d'azur" (Chéla'h Lé'ha 15;38)

-> Il est écrit dans la guémara (Ména'hot 43b) :
"[Telle est la couleur imposée par la Torah], parce que l'azur ressemble à la mer, la mer au firmament, et le firmament au Trône de la Gloire."

-> Le Rav Moché Feinstein note que cette explication est étonnante.
Pourquoi D. n'a-t-il pas désigné directement la couleur qui ressemble au Trône de Gloire?De là, nous apprenons que pour nous élever véritablement dans la spiritualité, nous devons progresser graduellement, gravir marche après marche, jusqu'à ce que nous arrivions au "Trône de Gloire".

Un objectif spirituel ne peut être atteint "d'un coup", sans un effort intense et continu.Seul ce que l'être humain recueille par un labeur soutenu devient une part de lui-même, une composante intrinsèque et permanente.
Telle est la seule et unique façon d'atteindre "le Trône de Gloire".

Source (b"h) : issu du livre "talelei Oroth" du Rav Yissa’har Dov Rubin