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"Nos Sages disent que dans le futur, D. invitera les tsadikim à former un cercle pour danser tandis qu'Il sera assis parmi eux au gan Eden.
Et chacun [Le] désignera du doigt, comme il est dit : "C'est Lui Hachem en Qui j'ai espéré". "

[fin de la massékhet Taanit]

Rabbi Akiva Eiger explique que chacun de ceux qui forment un cercle se trouve à un endroit différent des autres et voit le centre sous un angle et un point de vue différents, ce qui ne les empêche pas de se trouver tous à la même distance du centre.

Il en est de même avec les tsadikim : même si chacun a sa propre conception du service de D. et sa façon d'accomplir les mitsvot, et même si chacun met davantage en relief un certain aspect du service de D., un dénominateur commun les relie : "C'est Lui Hachem en Qui j'ai espéré".

Paroles du rav Ovadia Yossef sur les soldats israéliens

+ Paroles du rav Ovadia Yossef sur les soldats israéliens :

-> Dans une interview que le rav Ovadia Yossef donna quand il fut choisi Grand Rabbin, l’interviewer du journal Yédiot A’haronot lui demanda si les élèves de Yéchiva devaient être exemptés de l’Armée?
Il répondit par l’affirmative. Nous croyons que la Torah sur laquelle ces étudiants peinent jour et nuit protège les soldats dans tous leurs conflits quels qu’ils soient "non par la force, non par la puissance mais par l’esprit, dit Hachem" (לא בחיל ולא בכח כי אם ברוחי אמר ה - Zé'hariya 4,6 ).

Durant l’Opération Bouclier Protecteur en 2002 (opération de grande envergure durant la seconde intifada) qui eut lieu pendant "ben hazmanim (la pause des yéchivot à Pessa’h), le rav Ovadia Yossef appela publiquement les étudiants de Yéchiva à annuler cette pause de Pessa’h et servir de base-arrière spirituelle pour soutenir l’Armée.

Le rav Ovadia dit :
"les soldats de l’armée accomplissent une œuvre sainte, protégeant Israël. Ce sont les soldats qui mettent leur vie en danger pour permettre aux ba’hourei yéchiva d’étudier la Torah, de prier dans une synagogue, ... Sans l’Armée, nos ennemis nous laisseraient-ils pacifiquement étudier la Torah? Non! Seulement grâce au dévouement des soldats, cela reste possible.
Puisse Hachem les garder pour toujours! Puissent-ils revenir chez eux sains et saufs ! Tout un chacun doit les apprécier, les bénir et prier pour eux.
Si l’on voit un soldat, on peut l’embrasser : après tout, il protège chaque juif en Israël au péril de sa propre vie."

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+ Le cas des Cohen :

-> Le Choulkhan Aroukh (Ora’h ‘Haïm 128:35) tranche qu’un Cohen qui a tué involontairement une personne ne pourra plus réciter la bénédiction des Cohanim (לא ישא את כפיו).

-> Certains soldats Cohanim de Tsahal combattirent dans les guerres contre l’Egypte, la Jordanie et la Syrie et firent des blessés et des morts parmi leurs ennemis. Rav Ovadia Yossef (Yé’havé Daat, volume 2, siman 14) fut interrogé pour savoir s’ils pourraient continuer à faire la Bircat Cohanim. [ puisqu'il y a des exceptions à cela (voir Michna Broura 128:128) ]
Le rav Ovadia Yossef considéra qu’il fallait encourager et louer de tels Cohanim pour leur action et leur permit, sans hésitation, à continuer à dispenser la bircat Cohanim.
[selon le rav Ovadia, les guerres de l’Etat d’Israel étaient des mil’hémet mitsva.]

-> Rav Ovadia (Méor Ysrael, Tabaat Ha-melekh) fut par ailleurs interrogé par un soldat Cohen, se tenant à son poste de protection contre de dangereux Arabes, quand il réalisa qu’ils se rapprochaient de lui. Il tua alors plusieurs d’entre eux. Il demanda à Rav Ovadia s’il pouvait continuer à observer la mitsva de Bircat Cohanim.
Après lui avoir donné son assentiment, le rav Ovadia Yossef écrivit que les soldats protégeant Israël étaient dignes de louanges. Leur récompense céleste était double et ils recevraient toutes les bénédictions de la Torah ... Les soldats mettant leur vie en jeu au front pour sauver des vies juives méritaient tout l’honneur et le plus grand respect.

Le secret du succès du peuple juif …

+ Le secret du succès du peuple juif ... (par le rav Wolbe) :

"L'âme juive a pour particularité sa soif éternelle.
Les prophètes qualifient les autres nations de "peuples paisibles" (Zakharia 1,15).

Mais le juif ne sait pas ce qu'est la quiétude et il ne peut en aucun cas se suffire d'un mode de vie statique.
Voilà pourquoi, on trouve des juifs aux 1ers rangs de tous les mouvements révolutionnaires.

Rachi explique au sujet d'un enseignement de la guémara (Sanhédrin 76b) : "L'assoiffée : c'est l'assemblée d'Israël, assoiffée de la crainte de son Créateur et de Ses commandements."

Cette soif constitue la clef d'accès à tout ce qu'a atteint notre peuple."

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+ Le mal de notre époque (par le rav Wolbe) :

"La recherche mesquine de prestige et la quête sordide d'autres avantages l'emportent sur ce qui est vraiment.

Le guémara traduit très exactement cette situation (Baba Batra 78b) :
"Elevons-nous (véniram)!
L'impie dit : "Le ram (celui qui est élevé) n'existe pas!"

Tel est le mal de notre époque : l'absence dans les perspectives de l'homme, de tout objectif noble et élevé.
Cette lacune suffit à elle seule à ouvrir la porte à la dépravation et à la corruption."

37°C : une bonne température …

+ 37°C : une bonne température ...

Nous savons que le corps humain ne peut se maintenir parfaitement en vie qu'à 37°C.
Ceci peut s'expliquer de la façon suivante.

37 : est la valeur numérique de : "ével" (l'air, l'oxygène -> הבל).
L'oxygène est ce qui est nécessaire au corps pour vivre.

Or, nous pouvons remarquer que "ével" (הבל), est composé des lettres : "lév" (le cœur - לב) et "hé" (l'un des noms de D. - ה).

=> Ceci signifie que lorsque l'on fait fonctionner son cœur (לב) selon la volonté de D. (ה), c'est-à-dire lorsque l'on associe D. au cœur (ה au לב), on obtient alors : "ével" (הבל) : le souffle, l'oxygène.
==> On obtient la bonne température : 37°C, on obtient la vie!!

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+ Bonus :
On apprend dans les pirké avot que l'essentiel est d'avoir un lév tov : un bon cœur.
Il est intéressant de noter que la limite en dessous de laquelle le corps ne tient pas et meurt, est : 32°C, qui est la valeur numérique du mot : "lév" (לב)

La 1ere est la dernière lettre de la Torah forment le mot : לב.
La Torah est ce qui permet d'être pleinement vivant ...

 

Source (b"h) : dvar Torah issu du "Pardess Ména'hem" du Rav Ména'hem Berros

Le respect des lois noa’hiques

+ Le respect des lois noa'hiques :

Quiconque accepte l'accomplissement des 7 mitsvot noa'hiques et les observe scrupuleusement est considéré comme l'un des "pieux parmi les non juifs" et méritera une part du monde à Venir.

Cela ne s'applique que s'il les accepte et les réalise, car Hachem les a ordonnées dans la Torah et nous a informés par l'intermédiaire de Moché que les descendants de Noa'h avaient reçu l'ordre de les accomplir auparavant.

Cependant, s'il les réalise par conviction intellectuelle, il n'est pas un résident étranger, ni un « pieux parmi les non juifs", mais un "sage parmi leurs sages."
[Rambam - Michné Torah - Méla'him 8,11]

Le terme yéchiva …

+ Le terme yéchiva ...

Pourquoi appelle-t-on cet endroit où l'on étudie la Torah : une "yéchiva" (littéralement : un lieu où l'on s'assoit) et pas "beth haMidrach" ou "beth haLimoud"?

La guémara (Yoma 28b) nous enseigne que la "yéchiva" n'a jamais quitté nos patriarches (les avot) un seul jour de leur vie.

Le terme : "yéchiva", semble suggérer que l'étude de la Torah se fait exclusivement dans une position assise (cf.sens littéral).
Or, la guémara (Sota 49a) nous enseigne que depuis la mort de Raban Gamliel Hazaken, l'honneur de la Torah n'est plus.
Rachi explique (guémara Méguila 21a) que jusqu'à sa mort, la bonne santé régnait dans le monde et que l'on étudiait la Torah uniquement debout et ce n'est qu'ensuite que les étudiants en Torah se sont mis à s'asseoir pour l'étudier.

=> Il est étonnant de constater que, depuis nos patriarches jusqu'à la mort de Raban Gamliel Hazaken, les lieux d'études s'appelaient également "yéchiva", et pourtant on y étudiait debout!

Rachi de nous répondre que le mot : "yéchiva", renvoie au : "yishouv hadaat", c'est-à-dire à la réflexion pondérée, dont l'objectif premier est d'agir, mais uniquement au moyen de la pensée, en évacuant toute considération d'ordre sentimental.

Le Sfat Emet le résume de la façon suivante :
"Avant chaque action qu'un homme accomplit, il doit la juger et s'efforcer de discerner la vérité grâce au yichouv hadaat, en tournant la question sous tous ses angles [...].
Car c'est en évitant d'agir sous l'impulsion du cœur et en essayant de toujours voir l'aspect contraire des choses (le bien si trouvant peut-être!), que l'on parvient à la vérité."

=> La yéchiva n'est pas un lieu dont le but est de s'asseoir physiquement et confortablement sur un chaise afin de tuer le temps.
C'est le lieu qui nous apprend à vivre, à porter un regard juste/objectif permettant de piloter sa vie dans le vrai à chaque instant.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav 'Haï Azriel

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+ b'h, également :
-> La yéchiva de nos jours : https://todahm.com/2020/12/26/la-yechiva-de-nos-jours
-> La Yéchiva & Israël : https://todahm.com/2015/03/24/la-yechiva-israel

Le terme ‘Haïm… (la vie)

+ Le terme 'Haïm... (la vie)

1°/ Il est intéressant de noter que le mot hébreu pour : vie ('haïm - חיים) nous indique un pluriel.

Notre vie doit toujours être vécu avec la conscience que la tombe n'est pas une finalité, car après le olam azé (ce monde), il y a le olam aba (le monde à venir).

Il est écrit dans les pirké avot (3,1) : "Sache d’où tu proviens, où tu aboutiras et devant qui tu es appelé à rendre compte."
=> N'hésitons pas à se demander avant d'agir si on pourra défendre fièrement ce qu'on s'apprête à faire devant D. au moment de rendre des comptes ...

Chaque acte est unique et éternel, à nous d'agir au mieux afin qu'il soit pour nous un trésor, et non un boulet ...

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2°/ Après notre mort, nous pouvons vivre, non seulement dans le monde à venir, mais aussi en ce monde.

Le mot חיים a la même valeur numérique (=68) que :
-> le mot : ויבן (vayivène) = "et il construit" = ce qu'on a construit avec nos efforts durant notre vie dans ce monde : c'est notre héritage, notre monnaie qui fera notre vie dans le monde à venir ;

-> le mot : בניו (banav) = "ses enfants" = nos enfants (notre descendance, nos élèves, ...) sont notre prolongement nous permettant de vivre dans ce monde même après notre mort.

On peut remarquer que : "Yom aKippourim" est un pluriel.
En effet, à Kippour, D. juge les vivants (pour les actions qu'ils ont fait) et aussi les morts (en fonction des actions de leurs descendants).

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3°/ La Torah nous dit qu'il n'est pas bon à l'homme d'être seul (lo tov éyot aadam lévado), le monde n'est pas bon lorsqu'une personne est seule.
Rien n'est satisfaisant lorsque l'on voit la vie avec 2 yeux au lieux de 4.

Ainsi, le mot חיים a 4 lettres (comme les 4 yeux d'un couple) et est au pluriel, renvoyant au fait qu'une vie, pour être véritable, ne peut être vécue seul, il faut sortir de sa tendance égoïsme et s'ouvrir aux autres, afin de les aider à réussir leur vie au mieux selon lors personnalité unique.

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4°/ Le mot חיים a en son centre le nom de D. (יי), et de part et d'autre le mot : חם ('ham) : chaud.
=> Dans la vie, il faut mettre au centre de tout D. et l'entourer de beaucoup de chaleur ...

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5°/ Le roi Salomon nous apprend : "L'enseignement du sage (חכם) est une source de vie (חיים)" (Torat 'ha'ham mékor 'haïm - Michlé 13,14).

Le mot : חיים a la même guématria que le mot : חכם (une personne sage).
Une personne sage a conscience de la valeur de la vie, en sublimant dans la réalité ses potentialités latentes.
A l'inverse, une personne sotte est prisonnière de ses pulsions, vit dans l'imaginaire, ... et sera comme tout le monde bientôt enlacée par la mort.

=> Tâchons de suivre les conseils de nos Sages afin de vivre une vie intelligemment et pleinement vécue, sans risquer de se réveiller à la fin de notre vie en ayant vécu totalement à côté de la plaque, dans du vide ... (que D. nous en préserve!)

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6°/ Selon la loi juive, 4 types de personnes doivent remercier D. pour leur délivrance.

On peut remarquer que chacune des lettres du mot חיים renvoie à un type de ces personnes :
-> חולה ('holé) = un malade suite à son rétablissement ;
-> ים (yam) = une personne qui a traversé avec succès une mer, un océan ;
-> יוצא מבית האסורים (yotsé mibét aassourim) = une personne sortant de prison au terme de sa détention ;
-> מדבר (midbar) = une personne ayant survécu à la traversée d'un désert.

Il est écrit : vé'hol a'haïm (החיים) yodou'ha shéla = et tous les êtres vivants te loueront.
Ce verset prend tout son sens avec ce que l'on vient de voir : le mot חיים étant l'acronyme de : חולה (malade) ; ים (la mer) ; יוצא (celui qui sort) ; מדבר (le désert) ...

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+ Supplément :
-> Il est intéressant de constater que le mot : 'haï (חי : vivant) a une valeur numérique de 18.
Nous sommes véritablement proche de D. les jours des fêtes juives, qui sont selon la Torah : Pessa'h (7 jours) ; Shavouot (1 jour) ; Roch Hachana (1 jour) ; Yom Kippour (1 jour) ; Souccot (7 jours) et Chémini Atséret (1 jour) : soit un total de 18 jours.

-> Le mot חיים peut se décomposer en : חי ים, est-ce une façon de dire que pour un juif, à l'image d'un poisson, la vie c'est vivre immergé dans la mer (la yam - ים), l'océan de la Torah ... ???

 

Source (b"h) : traduction et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

Le mot Siyoum …

+ Le mot Siyoum ...

Le mot Siyoum s'écrit en hébreu : סיום
Savez-vous quelle est la particularité de ces lettres?

Ces 4 lettres ont la même valeur numérique en révélé et en caché.
Expliquons cela ...

Chaque lettre de l'alphabet hébreu s'écrit en fonction de sa prononciation.
Par exemple, la lettre א s'écrit : אלף
Elle a pour partie révélée/prononcée : le א (valeur de 1) et pour partie cachée les 2 autres lettres : לף (valeur de 80+20 =110).

On constate qu'il y a seulement 4 lettres dans l'alphabet hébraïque qui ont une équivalence entre leur partie révélée et cachée, et ces lettres sont celles du mot : siyoum (סיום).

Ainsi :
- la lettre ס (samé'h) s'écrit : סמך, sa lettre révélée est : ס (soit 60) et ses lettres cachées sont : מך (soit : 40+20 =60).
De même,
-> le י (youd) s'écrit : יוד, sa lettre révélée est : י (soit 10) et ses lettres cachées sont : וד (soit 6+4=10) ;
-> le ו (vav) s'écrit : וו, sa lettre révélée est : ו (soit 6) et sa lettre cachée est : ו (soit 6) ;
-> le מם (mém) s'écrit : מם, sa lettre révélée est : מ (soit 40) et sa lettre cachée est : ם (soit 40).

Le Gaon de Vilna a commenté ce phénomène en disant que de la même façon que les lettres cachées ont la même valeur que les lettres révélées, le fait de participer à un Siyoum est un événement qui concerne autant les personnes qui n'ont pas participé à l'étude (les personnes "cachées"), que celles qui y ont participé (les personnes "révélées").

Comment comprendre ces paroles du Gaon de Vilna disant qu'une personne qui a pris part au cycle d'étude et une autre qui n'y a pas pris part sont autant attendues l'une que l'autre au siyoum?

Le rav Yits'hak Hutner de répondre par un principe fondamental : les individus sont évalués en fonction de ce pour quoi ils donnent de la valeur.

Ainsi, même si une personne n'a pas pris part à l'étude, en venant au siyoum, elle exprime son soutient, son estime à ceux qui y ont pris part, et elle montre aussi toute la valeur, l'importance qu'elle accorde au fait de finir un cycle d'étude.

=> Toute personne doit participer à un siyoum, afin d'encourager ceux qui y participent (dont le rav), afin de témoigner concrètement que l'étude de la Torah est quelque chose de grande valeur à ses yeux, et par conséquent elle s'en trouve également valorisée (dis-moi en quoi tu donnes de la valeur, et je te dirai ce que tu vaux ...)

Source (b"h) : compilation et traduction personnelle d’un dvar Torah du rabbi Moshé Kormornick

La Yéchiva & Israël …

+ La Yéchiva & Israël ... (par le rav Wolbe - extrait)
"La Yéchiva n'est ni une école pour les futurs rabbins, ni une université talmudique.
...
Incontestablement, ses étudiants ne deviendront pas tous de grands maîtres et des guides spirituels, mais tous, aussi longtemps qu'ils demeurent entre ses murs, seront porteurs de la présence divine, purifieront leurs idées et leurs cœurs.

Et chacun, selon sa compréhension, y puisera un esprit de sainteté et de pureté, chacun se réveillera à l'autre et à la responsabilité collective, aucun n'en ressortira les mains vides.
...
L'étudiant en Yéchiva, par la force de son intelligence, sa compréhension et la pureté de cœur, puise dans la Yéchiva, pour tout son avenir, un esprit de Torah et une sagesse de vie.
...

Nos Sages nous enseignent : "Si les nations du monde savaient combien le Temple est pour elles un gage de pardon, elles enverraient des bataillons entiers pour veiller à ce qu'il ne soit pas détruit."

Quant à nous, nous pouvons dire ceci : "Si l'Etat d'Israël savait à quel point les Yéchivot sauvegardent son existence, il placerait des soldats tout autour d'elles, pour veiller à ce qu'aucun élève ne perde un instant d'étude, de cette étude qui est l'âme de notre nation!"

Voici, pour terminer, la plus humble de nos requêtes : que notre pays comprenne enfin que la Yéchiva représente le membre vital dont dépend son âme toute entière. "

Les Bné Israël : le cœur du monde …

+++ Les Bné Israël : le cœur du monde ...

-> Rabbi Yéhouda haLévy (Kouzari 1,95) écrit que le peuple d’Israël est le "cœur du monde", du fait qu’il a été, à chaque génération, le dépositaire de la présence divine, c’est-à-dire de la Torah.

-> "Avant tout, sache que tout ce que l’homme connaît ou comprend provient directement ou indirectement de la Torah.
S’il n’en était pas ainsi, rien ne le différencierait de l’âne qu’il monte …"
[le Ramban – discours intitulé Torat Hachem Témima]

-> "C’est bien de la Torah que le roi Salomon puisa toute sa science, ses connaissances de la nature et de la médecine, ainsi que tous les secrets de la création.
Car tout se trouve dans la Torah …"
[le Ramban – son commentaire sur la Torah]

-> Rabbi Yéhouda haLévy (Kouzari 2,66) d’écrire :
"C’est par D. et grâce à ses aptitudes extraordinaires que le roi Salomon acquit toute sa science.
Des confins de la Terre, de l’Inde lointaine, on venait le trouver afin de s’inspirer de sa science pour la diffuser dans toutes les nations.
C’est chez nous que toutes les sciences puisèrent leurs sources, pour parvenir aux Chaldéens, puis aux Perses et à la Médie, aux Grecs et aux Romains.
A cause du temps et de la multitude des intermédiaires, on en est arrivé à en créditer les Grecs et les Romains, au lieu de les attribuer au Hébreux … "

-> Le Rav Yérou’ham Leibovitch de Mir a dit un jour :
"Certains peuple nous accusent de leur avoir volé leur sagesse.
S’il en était réellement ainsi, on serait en droit de s’attendre à ce que les victimes de ce vol se situent à la pointe de la morale et de la justice, et que les voleurs, au contraire, se retrouvent au bas de l’échelle.
Or que voyons-nous justement ?
Ces civilisations, dont nous aurions pillé la culture, ont disparu depuis déjà bien longtemps à cause de leur immoralité et de leur cruauté, alors que notre peuple est toujours là, bien vivant, avec ses Justes, ses grands maîtres et ses bienfaiteurs, dans chaque génération.
Cela suffit à dénoncer la malhonnêteté de ces nations que nous aurions prétendument dépouillées. "

-> Il est intéressant de conclure par les paroles du rav Wolbe à ce sujet :
"Le peuple d’Israël est : le "cœur du monde", et la Torah : "le cœur d’Israël.

Tous les vestiges de pureté, de vérité ou de sainteté ont pour même source notre peuple et sa Torah, foyer du monde dont émanent aujourd’hui de pâles lueurs.

Grâce à D., notre Torah est bel et bien là, avec nous, et le centre de notre cœur n’est pas vide.
Mais il nous incombe de sauvegarder précieusement l’intériorité, le sens profond de notre vie.

Lorsqu’on vit dans une société attirée par les futilités, par le spectacle, par la recherche d’une "situation" et de titres honorifiques, et donc, dans une société qui se laisse emporter par un mouvement centrifuge (tendance à s'éloigner du centre), cela requiert de notre part un grand nombre de concessions.

Maintenons-nous donc dans notre centre spirituel, dans les profondeurs de l’étude de la Torah et de la pratique des mitsvot, dans la modestie et la simplicité.
Car telle est notre place "dont émane la lumière du monde", et parce que le cœur est l’organe vital de la création.

Soyons donc des hommes de cœur et construisons le cœur du monde ! "