Aux délices de la Torah

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L’amour de la terre d’Israël de Mordé’haï

+ L'amour de la terre d'Israël de Mordé'haï :

-> Dans la Méguilat Esther (2,5-6), Mordé'haï est présenté par 2 versets biographiques : "Il y avait à Shoushan HaBira un juif qui s'appelait Mordé'haï, fils de Yaïr, fils de Shim'i, fils de Kish, de la tribu de Binyamin. Il avait été exilé (הָגְלָה) de Jérusalem en même temps que les exilés (הַגֹּלָה ) qui avait été exilé (הָגְלְתָה) avec Yé'honya, roi de Yéhouda, que Névou'hadnézar, roi de Bavel, avait exilé (הֶגְלָה)".

Le Gaon de Vilna, dans son commentaire sur la Méguila, souligne que le mot "exil" est écrit quatre fois dans ces pessukim. Pourquoi en est-il ainsi?

Il répond que la Méguila vient nous enseigner à quel point Mordé'haï tenait à la terre d'Israël. Après que le racha Névou'hadnézar eut exilé les juifs de la Terre sainte, Mordé'haï parvint à se libérer de ses ravisseurs et à retourner en terre d'Israël de sa propre initiative.
Lorsque Névou'hadnézar l'apprit, il envoya des troupes spéciales pour le reprendre et Mordé'haï fut à nouveau exilé à Bavel.
Refusant toujours d'accepter la réalité de devoir se séparer de la Terre sainte, Mordé'haï réussit à s'échapper et à retourner en terre d'Israël. Le racha Névou'hadnézar l'apprit et envoya des soldats spécialement pour capturer et exiler Mordé'haï pour la 3e fois.

Ainsi, conclut le Gaon de Vilna, Mordé'haï a été exilé de la terre d'Israël pas moins de trois fois, et la Méguila fait allusion à ce fait en mentionnant le mot "exil" trois fois.
La 4e mention de ce mot, explique le Gaon, a pour but de nous enseigner que dans les exils à venir, il nous incombe de nous rappeler l'histoire de Mordé'haï HaTsadik et de son salut.
[à quel point Israël doit être important à nos yeux, à quel point c'est le lieu d'épanouissement maximal de notre relation avec Hachem, ... ]

Lorsqu'un homme donne une nouvelle explication sur la Torah, sa parole monte se présenter devant Hachem, qui la prend, l'embrasse et l'auréole de 70 couronnes ciselées.

C'est grâce à ces nouvelles paroles de Torah que Hachem renouvelle en permanence les cieux et la terre, comme l'indique le verset : "les cieux nouveaux et la terre nouvelle que Je fais" (Yéchayahou 66,22), à chaque moment : Il les façonne sans cesse à partir des nouvelles paroles de la Torah.
[Zohar - Introduction p.4b]

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-> Qui s'investit chaque jour dans l'étude de la Torah mérite d'accéder au monde futur et contribue à la construction de ce monde. En effet, ce dernier a été bâti par le biais de la Torah et subsiste grâce à ceux qui l'étudient.

Celui qui s'adonne à l'étude de la Torah parfait les mondes et les fait subsister.
Créé par le souffle d'Hachem, le monde subsiste par le souffle de ceux qui étudient la Torah, notamment les petits écoliers.
[Zohar - Béréchit p.47b]

Au lieu de t'irriter contre autrui, tu devrais être fâché contre toi-même en pensant que, par ta colère, tu rends un culte idolâtre à ton mauvais penchant et tu suscites le courroux de ton créateur.
[ rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha ]

C'est la maîtresse de maison qui allume les bougies en l'honneur du Shabbath pour réparer sa faute (par 'Hava) lors de la faute originelle, qui a éteint la lumière du monde et l'a obscurci.
Elle doit veiller personnellement à l'allumage des bougies et accomplir ce commandement avec joie et ferveur, car cet honneur lui confère aussi le mérite d'avoir des fils saints qui, par la Torah et la crainte du Ciel, répandront la lumière et feront régner la paix dans le monde.
De plus, elle prolonge la vie de son mari.
[Zohar - Béréchit 48b]

Hachem souffre avec nous dans l’exil

+ Hachem souffre avec nous dans l'exil :

Pourquoi le peuple d'Israël a-t-il été autorisé à quitter l'Egypte avant que les 400 ans ne soient écoulés (ils sont partis 190 ans avant)?

L'une des réponses est que la Présence Divine (Chékhina) était avec eux, ce qui a permis d'achever les 400 ans (plus rapidement).
[Hachem est descendu en Egypte ave nous, et Il souffre avec chaque juif : "Je suis avec lui dans sa difficulté" (Téhilim 91,15 - imo ano'hi bétsara).]
La Chékhina est descendue du Ciel sur la terre afin d'être avec le peuple juif [dans la difficulté de l'esclavage égyptien] pour que le décret de 400 ans contre eux soit achevé (plus rapidement).
[Haggada BéMessila]

[on peut éventuellement appliquer cela à notre exil actuel, où Hachem nous accompagne dans chacune de nos souffrances, et Il contribue à faire que la guéoula ultime vienne au plus vite.
Ainsi, nous devons prier pour que le machia'h vienne, mettant fin à la souffrance de la Chékhina et qu'au contraire Il puisse dévoiler tout l'amour et l'attachement qu'Il a avec chaque juif. ]

La Torah enracinée dans le Ciel, bien qu'accordée à l'homme résidant sur terre, a la capacité d'élever tout ce qui se trouve sur terre jusqu'au Ciel.
[ Sfat Emet - Haazinou 5637 ]

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-> De même qu'Hachem est omniprésent, de même (si l'on peut dire) le peuple juif est destiné à habiter en tout lieu pour propager la Torah dans l'univers.
[ Sfat Emet - d'après Haazinou 5655 ]

-> Dans des circonstances idéales (par exemple avant la faute du Veau d'or), les lettres de la Torah inscrites sur les Lou'hot (Tables de la Loi) éclairaient elles-mêmes chaque cœur juif, sans qu'il soit nécessaire d'écrire la Torah elle-même.
Au fur et à mesure que chaque génération s'éloignait de cet idéal, il devint nécessaire de transcrire d'autres éléments de la Torah, d'abord l'ensemble de la loi Ecrite, puis la loi Orale.
[Sfat Emet - Vayélé'h 5648 ]

-> Chaque juif jouit d'une part unique dans la Torah. En apprenant de la contribution de chacun à la Torah et en partageant leurs connaissances de la Torah, le peuple juif est devenu un ensemble intégré (unique).
[ Sfat Emet - Térouma 5660 ]

Hachem désire chaque juif et a "juré" de nous délivrer.
Et dans Sa grande bonté et Sa sainteté, Il fait briller [notre intériorité] et Il apparaît au plus profond de notre cœur ... de sorte que si, à D. ne plaise, quelqu'un (de juif) s'enfonçait dans un désir interdit, il ne devrait pas désespérer.
Au contraire, il faut avoir la foi et l'espoir en Hachem, qui le sortira de son emprisonnement.
[rav Tsadok HaCohen of Lublin - Pri Tsadik - Pessa'h 24 ]

Une grande arme du yétser ara = nous rendre triste

+ Une grande arme du yétser ara = nous rendre triste :

-> La guémara (Béra'hot 5a) dit que l'on doit toujours faire la guerre à son yétser ara. Si l'on gagne, tant mieux, sinon, on doit faire des efforts dans la Torah. Si l'on gagne, c'est bien, sinon on doit dire la lecture du Shéma.
Si cela ne nous aide pas à vaincre le yétser ara, on doit se rappeler le jour de la mort.

Pourquoi ne pas se rappeler immédiatement le jour de la mort pour nous aider à vaincre notre yétser ara?
Le yétser ara essaie de rendre les gens tristes, ce qui, par nature, n'est pas bon pour la avodat Hachem.
Par conséquent, il faut essayer toutes les autres méthodes pour s'aider soi-même avant d'utiliser la méthode du jour de la mort, car cela nous amène à la tristesse.
[Pné Ména'hem]

La géoula viendra grâce au mérite de l’étude de la Torah.
Les forces d’impureté qui tentent d’empêcher notre étude de s’élever sont moins puissantes le Shabbat et à Yom Tov.
En ce sens, si nous étudions la Torah tout particulièrement pendant ces jours, alors ces forces négatives ne pourront empêcher les effets de notre Torah de s’élever très haut, ce qui rapprochera la guéoula.
[ Ben Ich 'Haï - 'helek 3 - drouch pour Shabbat Hagadol ]

La guéoula viendra par notre langage

+ La guéoula viendra par notre langage :

-> Nous disons dans la Haggada de Pessa'h que nous avons été "anous al pi hadibour", contraints par Hachem.
Le Saraf de Magelentzia affirme que ces mots évoquent l'importance de se garder de prononcer du lachon ara et autres formes de propos interdits.

Il affirme que si nous sommes restés bloqués en Egypte pendant tant d'années, c'était en guise de punition pour la faute du lachon ara. C'est le sens des mots "anous al pi hadibour", qu'il traduit par "contraints à cause du "dibour", le discours".
Et une fois que la nation juive a cessé de prononcer du lachon ara, elle a été délivrée.
De même, la guéoula ultime viendra par le mérite de se garder de prononcer des propos interdits.