Aux délices de la Torah

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Sortie d’Egypte = Hachem nous aimera toujours

+ Sortie d'Egypte = Hachem nous aimera toujours :

-> "Les Bné Israël, sous la domination de l'Egypte, étaient complètement immergé ... comme un fœtus dans le ventre d'un animal" (midrach Shocher Tov 107:4).
Un fœtus ne possède pas sa propre identité, mais assume complètement celle de ses parents.
De la même manière, les juifs n'ont pas seulement travaillé pour l'Egypte, mais ont essentiellement renié leur propre personnalité en faveur de celle de l'Egypte.
Or, l'Egypte était connue pour son abaissement spirituel total. C'est pour cette raison que les Bné Israël eux-mêmes étaient considérés comme étant descendus au plus profond de l'échelle spirituelle au cours de leur épreuve. Nos Sages rapportant qu'ils ont atteint le 49e des 50 niveaux d'impureté.
[...]

Si les Bné Israël avait mérité d'être élevé au rang de peuple élu d'Hachem grâce à leur propre droiture, il leur aurait fallu maintenir ce niveau élevé pour conserver leur position.
S'ils avaient failli, ils risquaient de perdre leur statut de peuple d'Hachem. C'est pourquoi Hachem les a spécifiquement choisis pour être Son peuple alors que leur niveau spirituel était en fait très bas.
Il a ainsi démontré que Son amour et Sa faveur pour eux étaient du type de ceux que l'on appelle "éna télouya badavar" (ne dépendant d'aucun facteur). Et comme le dit la michna (Pirké Avot 5), un tel amour est : "éna bétéla lé'olam "(il ne cessera jamais).
Ainsi, lorsque nous commençons à raconter les événements de la sortie d'Egypte et à célébrer notre sélection en tant que peuple élu d'Hachem, nous soulignons la nature éternelle de cette désignation en insistant sur le fait que nous n'en étions pas dignes au départ ; par conséquent, nous resterons toujours son peuple spécial, que nous en soyons dignes ou non.
[...]

Dans l'une de ses premières communications avec Pharaon, Moché explique au monarque à quel point les Bné Israël sont précieux pour Hachem, et rapporte : "ainsi parle Hachem : "Israël est mon premier-né" (Chémot 4,22).
Il est intéressant de constater qu'une telle appellation leur a été accordée à cette époque, alors que l'esclavage était encore en pleine vigueur et que les Bné Israël occupaient les niveaux les plus bas de l'impureté.
N'aurait-il pas été plus approprié de conférer un tel titre d'affection sans précédent au peuple à une date ultérieure, après qu'il se soit relevé des profondeurs et se soit repenti de ses méfaits?
Mais c'est précisément à ce moment-là, lorsque les Bné Israël était caractérisé par une bassesse spirituelle extrême, plutôt que par une élévation importante, qu'Hachem a cherché à leur accorder Son plus grand amour. De cette manière, Il a établi pour toujours que cet amour ne cesserait jamais.
Comme le déclare Rabbi Meir (guémara Kidouchin 36a) : "Quoi que vous ayez pu faire (même les pires choses spirituelles), vous êtes toujours appelés "Mes enfants" (Kiddushin 36a).
Quoi qu'on fasse, qu'on le mérite ou non, nous sommes toujours les premiers-nés bien-aimés d'Hachem.
[Nétivot Shalom - vol.2]

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=> Quel message d'espoir! Tout juif est toujours important et aimé par Hachem!!

Nos Sages disent que le lachon ara mène à la pauvreté (voir Séfer haKané et Tikouné Zohar).
['Hafets 'Haïm - Chemirat haLachon - conclusion chap.6 ]

Mitsvot = face à Hachem tous les juifs sont égaux

+ Mitsvot = face à Hachem tous les juifs sont égaux :

-> Le 'Hatam Sofer (drachot 'Hatam Sofer) écrit qu'il a trouvé ce qui suit dans le Siddour du Yaabetz :
Un gouverneur romain était à Jérusalem et constata que, lorsque tout le monde venait apporter son Korban Pessa'h, personne n'honorait personne, pas même le roi David. Ils lui expliquèrent que cela visait à montrer qu'aucun homme n'est supérieur à un autre lorsqu'on sert Hachem. Devant Hachem, nous sommes tous égaux.

[En exemple de cela], il précise que cela s'applique spécifiquement au jour de Pessa'h. La mitsva consiste simplement à raconter le récit de la sortie d'Egypte, et à cet égard, tous sont égaux.
C'est pourquoi chaque juif s'accoude lors du Seder. À ce moment-là, personne n'est supérieur à un autre.
C'est aussi la raison pour laquelle "quiconque multiplie les récits de la sortie d'Egypte est digne de louanges". Même un ignorant qui raconte l'histoire de la sortie d'Egypte est aussi digne de louanges que le Gadol Hador, car en cette nuit, nous sommes tous égaux.

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-> Il fut un jour révélé au Maharal de Prague qu'un simple porteur d'eau accomplissait les mêmes tikounim (réparations spirituelles) lors du Séder que lui. La seule différence était que le Maharal savait ce qu'il faisait et avait toutes les saintes kavanot (intentions) à l'esprit, tandis que le porteur d'eau n'en savait rien.
Au contraire, il accomplissait les mitsvot avec émouna simple (péchouta).

Nous apprenons ainsi que la émouna péchouta de tout juif peut créer les mêmes tikounim dans le Ciel que ceux créés en ayant à l'esprit toutes les saintes kavanot.

[ainsi, en faisant notre séder de notre mieux, avec une foi pure et totale en Hachem, nous pouvons faire un séder extrêmement élevé, générant des bénédictions pour nous et tous les juifs. ]

Chacun a le choix de faire des efforts soit dans la matérialité, soit dans la spiritualité

+ Chacun a le choix de faire des efforts soit dans la matérialité, soit dans la spiritualité :

-> Il est écrit : "L'homme est né pour l'effort" (Iyov 5,7), et nos Sages (midrach Béréchit rabba 13,7) disent : "S'il en a le mérite, ce sera l'effort de la Torah ; s'il n'a pas de mérite, ce sera l'effort des choses matérielles".
Car l'homme a été créé principalement dans le but de fournir des efforts et du labeur, mais il a la possibilité de choisir quel genre d'effort il fera.
Si son effort est investi dans l'étude de la Torah, il n'aura pas besoin de faire l'effort de ce monde (c'est-à-dire de travailler pour gagner sa vie), comme le disent nos Sages (Pirké Avot 3,5) : "Quiconque accepte le joug de la Torah (c'est-à-dire qu'il s'engage à faire de l'étude de la Torah son fardeau), le joug de servir le gouvernement et le joug des choses matérielles lui sont enlevés".

Quiconque rejette le joug de la Torah ne fait que remplacer l'effort dans la Torah par l'effort pour gagner sa vie. L'idée qu'un homme qui se voue à l'étude de la Torah est récompensé est évoquée par nos Sages (guémara Béra'hot 28b) dans la prière récitée à la fin de l'étude quotidienne : "Moi qui me voue à l'étude de la Torah, je fais des efforts et je reçois une récompense divine alors que ceux [qui ne se vouent pas à l'étude de la Torah] font des efforts et ne reçoivent pas de récompense divine".
[Beit haLévi - maamar haBita'hon]

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-> Rabbénou Yona (Chaarei Techouva 4,11) écrit que si un homme peine pour comprendre un passage difficile de la guémara, ces efforts remplacent une souffrance qu'il devait endurer.
Nous allons travailler dur et faire des efforts, mais nous pouvons choisir de faire des efforts dans l'étude de la Torah, grâce auxquels nous gagnons des récompenses éternelles extraordinaires.

-> Le 'Hafets 'Haïm (Chemirat haLachon - chaar haTorah - chap.3) remarque que les Sages ne disent pas que si quelqu'un "étudie" la Torah, le joug de servir le gouvernement et le joug de gagner sa vie lui seront enlevés, mais plutôt s'il "accepte le joug" de la Torah.
Il existe effectivement une grande différence entre étudier la Torah et accepter son joug. Accepter le joug de la Torah signifie se dévouer entièrement à la Torah, sans que rien d'autre ne compte. De même qu'un bœuf qui porte un joug pour labourer est entièrement concentré sur sa tâche, il faut traiter la Torah comme un joug pour mériter la garantie promise par nos Sages.

-> Dans le même sens, le 'Hafets 'Haïm (Sipouré 'Hafets 'Haïm) expliquait le verset : "A'h tov va'hessed yirdéfouni kol yémé 'hayaï" (seuls le bien et la bonté me poursuivront tous les jours de ma vie - Téhilim 23,6).
Nous sommes toujours "poursuivis" par quelque chose, par un problème contrariant ou par une difficulté. Le 'Hafets 'Haïm expliquait que dans ce verset, le roi David priait que les seules choses à le "poursuivre" soient des nécessités de bonté et de bien : l'étude de la Torah, l'hospitalité, la charité et l'aide à son prochain.
=> Nous sommes tous "poursuivis" par quelque chose, et nous devons espérer et prier d'être "poursuivis" par la Torah et les mitsvot. Si nous choisissons le "joug" de la Torah et des mitsvot, nous nous libérons des autres "jougs".

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-> Le Shéma comprend 3 passages : a) Chema Israël (Vaét'hanan 6,4-9) ; b) Vehaya im chamoa (Ekev 11,13-21) ; c) Vayomer (Chéla'h Lé'ha 15,37-41).

La guémara (Béra'hot 14b) explique pourquoi ces passages sont récités dans cet ordre.
Le premier passage concerne la mitsva d'accepter le joug de la royauté d'Hachem et le deuxième, celle d'accepter le joug des commandements d'Hachem.
Le deuxième passage suit le premier parce qu'il faut d'abord accepter Hachem comme Roi avant d'accepter l'obligation de Ses commandements.

Toutefois, le troisième passage, qui expose la mitsva de tsitsits et la sortie d'Égypte, semble hors de propos. Quel est le lien entre les deux premiers passages et le troisième?

Le Sfat Emet (Yitro 1898) donne l'explication suivante :
le midrach (Chémot rabba 29,3) enseigne qu'Hachem a délivré le peuple juif d'Egypte à condition qu'il L'accepte comme son D.
Ceci explique l'enseignement des Pirkei Avot (6,2) : "Le seul qui est réellement libre, c'est celui qui s'adonne à l'étude de la Torah". Par son étude de la Torah, il évoque la puissance qui nous a libérés d'Egypte, et cela le rend réellement libre aujourd'hui aussi.
De même, la michna (Pirké Avot 3,5) enseigne : "À quiconque accepte le joug de la Torah, on enlève le joug du gouvernement et celui des choses terrestres". En acceptant le joug de la Torah, on se débarrasse du joug de l'asservissement et de la persécution.

C'est pour cette raison que dans le Shéma Israël nous mentionnons la sortie d'Egypte après les deux premiers passages. C'est seulement si nous acceptons, par les premiers passages, la domination d'Hachem et Ses commandements que nous méritons la liberté, y compris la liberté des obligations matérielles.

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-> "Hachem châtie celui qu'Il aime" (Michlé 3,12)

-> Les difficultés rencontrées dans ce monde peuvent être une bénédiction déguisée. En faisant l'expérience de souffrances, une personne est purifiée de ses fautes, ce qui lui permet de jouir de la félicité éternelle.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Roua'h 'Haïm - Pirké Avot 6,6) écrit que si une personne s'abstient de s'adonner aux plaisirs matériels et se consacre à l'étude de la Torah, c'est comme si elle avait fait l'expérience de souffrances. Ainsi, en plus d'obtenir les récompenses accordées pour l'étude de la Torah, elle se purifie également de ses fautes.

-> Rabbénou Yona(Yessod haTéchouva) écrit que lorsqu'une personne se retient alors que son mauvais penchant l'incite à s'adonner à quelque chose d'interdit, cela compte également comme des souffrances et la purifie de ses fautes.

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-> "Celui qui prend sur lui le joug de la Torah se voit retirer le joug de la royauté et du travail séculier" (Pirké Avot 3,5).

-> Le midrach Chmouël écrit à ce propos : les enfants d'Israël furent asservis par Pharaon, avec l'argile, les briques, les travaux ruraux. Ils avaient un joug très lourd à supporter ! La tribu de Lévi n'était pas esclave à Pharaon, car elle était occupée à étudier la Torah.

Le rav Aharon Kotler, dans son livre Michnat Rabbi Aharon (1ère partie - p.76) rapporte les enseignements du Maharil Diskin selon lesquels si le peuple d'Israël tout entier avait peiné dans l'étude de la Torah en Egypte, ils n'auraient pas été assujettis avec l'argile et les briques.
Pharaon parvint donc à les asservir de la sorte pour l'unique raison qu'ils n'étudiaient pas.

Dans le livre Chenaïm Mikra, Rav Issakhar Roubin ajoute : il est écrit dans le verset (1; 7) : « Or, les enfants d'Israël avaient fructifié, pullulé, s'étaient multipliés, étaient devenus très puissants. La contrée en fut remplie. » Le Maharil s'interroge : s'ils se sont tant multipliés, pourquoi la Torah juge-t-elle nécessaire de préciser que « La contrée en fut remplie » ?

De plus, le Maharil analyse le langage du décret, lors de Brit Ben Habétarim. Après avoir dit : « Sache-le bien que tes descendants seront étrangers », pourquoi la Torah ajoute-t-elle : « dans une terre qui ne sera point à eux » ? La définition même de l'étranger est de séjourner sur une terre qui ne lui appartient pas.

Il répond que les enfants d'Israël furent asservis durant deux cent dix ans en Égypte, les quatre-vingt-six dernières années étaient les plus dures. Pendant ce laps de temps, en Égypte, Yossef les installa en terre de Gochen. Que firent-ils alors ? Ils étudièrent la Torah.

La terre de Gochen appartenait aux enfants d'Israël. Pharaon l'avait offerte à Sarah, c'était un cadeau parmi les autres présents, visant à se réconcilier avec Avraham. Lorsque les enfants d'Israël séjournaient à Gochen, ils étaient protégés et n'étaient pas assujettis.

C'est la raison pour laquelle la Torah nous enseigne : « Les enfants d'Israël avaient fructifié, pullulé, s'étaient multipliés, étaient devenus très puissants. La contrée en fut remplie. » Lorsqu'ils commencèrent à regarder ailleurs et sortirent de Gochen vers la « grande » Egypte, les Égyptiens les asservirent et contraignirent à effectuer de lourds travaux.

En sortant de Gochen, Hachem leur dit : « Sache que tes descendants seront étrangers ». À Gochen, ils sont protégés, mais dès lors qu'ils iront « sur une terre qui ne sera point à eux », l'esclavage débutera : « ils seront asservis et opprimés durant quatre cents ans ».

Nous apprenons de là le secret sensationnel du peuple d'Israël et de la tribu de Lévi : tant qu'ils sont cadrés entre les murs du Temple, tant qu'ils se tuent pour l'étude de la Torah, qu'ils restent dans les quatre Amot de la Halakha, ils sont invincibles ! Au moment où ils en sortent, la protection disparaît et ils sont exposés aux dangers et aux mauvaises influences du monde extérieur !

Ce n'est pas seulement pour la tribu de Lévi. Cet état de fait concerne tout un chacun, qui comprend l'importance de se distinguer des nations et de rester fidèle au poste de serviteur de Dieu... Il est alors considéré comme « saint des saints » et il a sa part dans l'héritage de Dieu à
jamais ! (Rambam Hilkhot Chemita Véyovel 13 ; 13)

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-> Le Zohar Hakadoch (Béahalotékha 153a) écrit : "Ils rendirent leur vie amère par des travaux pénibles" : c'est une Kouchial. "Sur l'argile" : 'Homer : le raisonnement a fortiori : Kal Va'homer. "La brique" : Oubilevénim : l'éclaircissement de la Halakha : Liboun.
"Par des corvées rurales" : la Béraita. "Les autres labeurs qu'ils leur imposèrent tyranniquement" : il s'agit des passages qu'Eliahou Hanavi expliquera à la fin des temps.

[nos efforts dans la Torah peuvent prendre la place d'efforts, de souffrances, bien réelles. ]

Le Ohr ha'Haïm haKadoch écrit que l'homme doit commencer par être reconnaissant envers son Créateur. Lorsque le yétser ara veut le faire trébucher, il se focalise sur un point, il lui fait oublier son devoir de reconnaissance envers Hachem.
C'est pourquoi la Torah nous avertit : "Garde-toi d'oublier Hachem ton D." (Ekev 8,11), car si tu L'oublies, tu finiras par t'adonner à l'idolâtrie".

Guéoula & penser à la souffrance de la Présence Divine en exil

+ Guéoula & penser à la souffrance de la Présence Divine en exil :

-> Hachem nous dit de pleurer sur la douleur de la Chékhina, sur le fait que l'honneur d'Hachem a été déshonoré, de la même manière qu'un petit enfant pleurerait s'il causait de la peine à son père.

Hachem nous dit que le Satan ne peut pas s'opposer à une telle prière. Lorsque l'on pleure pour l'honneur d'Hachem, tous les anges Accusateurs n'ont pas le pouvoir de faire obstacle à cette prière.

En Egypte également, les juifs ont prié pour l'honneur d'Hachem. Le verset dit : "Les Bné Israël gémirent du sein de l'esclavage et se lamentèrent ; leur plainte monta vers D. ... Hachem entendit leurs soupirs et il se ressouvint de Son alliance avec Avraham, avec Its'hak, avec Yaakov" (Chémot 2,23-24).
Nos saints séfarim disent qu'en plus de pleurer/gémir à cause de leur travail (le dur esclavage), ils pleuraient "vers Hachem". Ils ont crié pour l'honneur d'Hachem, et cette prière a été entendue.
[on voit que le fait de gémir sur l'honneur d'Hachem est ce qui a déclenché la Délivrance d'Egypte. Or, la guéoula finale ressemble à celle d'Egypte, d'où l'importance de prendre en considération la souffrance actuelle d'Hachem pour provoquer la guéoula. ]
[Tiféret Shmouël - sur Téhilim 62,13 ]

Une synagogue est appelée : "beit haknesset", un lieu de rassemblement, non seulement parce que les gens s'y rassemblent pour prier, mais aussi parce que toutes les étincelles de lumière et de sainteté (les orot et kédouchot) s'y rassemblent.
Lorsque nous entrons dans cette salle de sainteté, nous pouvons nous attacher à la sainteté et à la lumière, ainsi qu'à Hachem.
[Séfer midBar Kadech - Moadim 2]

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-> Le Kav haYachar (chap.3) écrit que les murs d'une synagogue sont très saints et que la lumière de la Présence Divine (Chékhina) y plane en permanence.

Prier pour D.

+ Prier pour D. :

-> En raison de l'amour d'Hachem pour le peuple juif, Sa nation, et parce que "dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec lui (chaque juif)" (Yéchayahou 63,9), Hachem nous conseille comment se sauver de notre ennemi.

La force vitale de tous les mondes émanés, de tous les êtres créés, de tout ce qui a été formé et fait, et de tous leurs hôtes (la terre et tout ce qui s'y trouve) provient du rayonnement de D., qui est restreint dans tous les mondes (afin que les créatures finies soient capables de le recevoir) et les anime.
Le verset dit explicitement : "Tu leur donnes la vie à tous" (Né'hémia 9,6), mais il s'agit surtout du peuple juif, la nation dont Il est proche, comme le dit le verset : "Car D. a choisi Yaakov pour Lui, Yisraël pour Son trésor" (Téhilim 135,4).
En eux, la lumière de D. brille plus intensément, comme le dit le verset : "Maison de Yaakov, venez, allons à la lumière d'Hachem" (Yéchayahou 2,5).
Ainsi, lorsque, à D. ne plaise, le peuple juif est confronté à des temps troublés, la partie de la Divinité qui le vivifie éprouve également de la douleur, pour ainsi dire.
[...]

L'objectif principal de nos prières est de prier pour l'amour d'Hachem, qui ressent également un manque lorsque le peuple juif est en difficulté.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,12 ]

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=> Lorsque nous cherchons à sauver D. d'un problème, nous devons prier pour qu'il sauve l'étincelle divine qui est en nous, car notre douleur est aussi la sienne.

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-> Si une personne veut prier pour le peuple juif lorsqu'ils souffrent de l'absence d'un besoin quelconque, elle doit élever le peuple juif. Cela signifie qu'elle doit dire que leur souffrance ne concerne pas seulement le peuple juif, mais qu'elle concerne aussi D., puisqu'Il est notre Père. Comme l'enseigne la guémara ('Haguiga 15b) : "lorsqu'une personne souffre, la Chékhina souffre aussi".
Par conséquent, lorsqu'une personne considère la souffrance de la nation juive comme la souffrance de D., elle élève le peuple juif au niveau d'Hachem.
En conséquence, D. soulagera la souffrance de la Chékhina, et de ce fait, le peuple juif sera également délivré de sa détresse.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,12 ]

Faire les mitsvot = la bonté d’Hachem ne va qu’aux juifs

+ Faire les mitsvot = faire que la bonté d'Hachem ne va qu'aux juifs :

-> Si, par leurs actes, les juifs ne sont pas dignes d'attirer la générosité d'Hachem sur tous les mondes, alors D. accorde Sa générosité non pas en raison de ce qui est mérité, mais uniquement en raison de Sa grande bonté envers Ses créatures.
Lorsqu'Il accorde Sa générosité de cette manière, les forces extérieures pourraient également recevoir de la vitalité, puisque Dieu accorde Sa générosité non pas en raison du grand mérite du peuple juif, mais en raison de Sa grande bonté.
Dans ce scénario, Il ne décide pas délibérément à qui Il confère Sa bonté, en décidant que tel individu mérite la générosité alors que tel autre ne la mérite pas. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas le mérite qui l'influence dans la distribution de la générosité. Par conséquent, tous les bénéficiaires potentiels jouissent d'un droit égal à l'effusion de sa bienveillance. Lorsque D. accorde une libéralité de cette manière, il le fait, pour ainsi dire, sans délibération.

Mais lorsque le peuple juif mérite la bonté de D. en raison de ses bonnes actions, et qu'il suscite ainsi Sa générosité pour tous les mondes, alors D. délibère pour savoir qui doit recevoir Sa générosité. Il n'accordera sa bonté qu'à ceux qui accomplissent Sa volonté, comme le peuple juif, et non à ceux qui ne l'accomplissent pas, car dans ce cas, l'octroi est motivé par le mérite du peuple juif.
[...]

Ainsi, si le peuple juif veut se venger de ses ennemis et les vaincre dans une guerre, il doit réveiller cet attribut Divin, par lequel D. délibère, pour ainsi dire, et distingue à qui Il confère Sa bonté.
Ainsi, la générosité de D. n'est accordée qu'au peuple juif. Nos ennemis sont donc automatiquement vaincus, puisqu'ils ne reçoivent pas la générosité divine. Seul le peuple juif en bénéficie, pas ses ennemis.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,13 ]

Dans les affaires de ce monde, nous ne trouvons pas la perfection. Il manquera toujours quelque chose à celui qui recherche le plaisir matériel.
Si, par exemple, il trouve du plaisir dans quelque chose de matériel, il ressentira un manque de plaisir en ce qui concerne l'honneur ou le désir sexuel. Il lui manquera toujours quelque chose, car la poursuite d'un plaisir physique ne fait qu'attiser l'envie d'un plaisir plus grand.

Ce n'est pas le cas d'une personne qui sert Hachem. Celui qui le sert est complet à tous égards, comme le dit le verset : "Car ceux qui cherchent Hachem ne manquent d'aucun bien" (Téhilim 34,11).
Le plaisir de servir D. surpasse tous les autres. Celui qui s'attache à la source de la vitalité dans le service de l'infini (Hachem), qui est Lui-même parfait dans toutes les formes imaginables de perfection, ne manque de rien.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Tétsavé 29,9 ]

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-> Le véritable épanouissement dans la vie n'est possible qu'en servant D.