Hachem prend chaque mot de Torah étudié par une personne ayant un grand désir de Torah mais incapable de l'étudier correctement et le plante autour d'un fleuve au Ciel.
Ces mots de désir de Torah forment d'immenses arbres qui sont appelés "arvé na'hal".
[Zohar - paracha Kédocim 85b]
A l'intérieur de chaque juif se trouve une étincelle du machia'h. Il s'agit de notre individualité, de notre mission unique, ce que nous apportons à Hachem et que personne d'autre ne peut apporter.
De même, chaque juif possède en lui une étincelle des âmes de nos Patriarches et de nos Matriarches, qui nous donne notre judéité fondamentale que nous partageons tous.
En ce qui concerne l'étincelle de la judéité, nous louons Hachem en tant que "magen Avraham" (bouclier d'Avraham - le père de tout juif), Il protège cette étincelle pour l'éternité, et elle ne peut jamais être endommagée.
De même, Hachem protège l'étincelle de machia'h en chaque juif, Il est "magen David" (bouclier de David - ancêtre du machia'h)" ( bénédiction suivant la haftara).
[Imré Emet - Hochana Rabba 5698]
"Le peuple juif est le cœur des nations".
[Kouzari 2,36]
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-> A l'instar du cœur dans l'homme, nous avons notre place, distincte certes (des autres nations), mais non coupée des autres organes du corps.
L'énergie divine circule dans le monde entier par notre intermédiaire, comme il est écrit : "Et toutes les nations du monde seront bénies par toi" (Vayéra 18,18).
-> Le rav Avraham Kook dit que les mitsvot sont des réceptacles qui apportent au monde de la lumière Divine.
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-> La nation d'Israël possède une qualité particulière de sainteté (beaucoup plus que les autres nations). [rav Kook (Orot Israël 9) ; Maharal (Tiféret Israël - chap.1)]
Ainsi, nous sommes le peuple juif, non pas parce que nous avons reçu la Torah, mais plutôt nous avons reçu la Torah parce que nous sommes le peuple juif. La Torah est spécifiquement adaptée à notre nature.
[bien qu'extérieurement physiquement nous ne voyons pas de différence, tout juif(ve) est un être humain doté d'une sainteté nettement supérieure aux autres. ]
-> Selon le Kouzari (2,56), le peuple juif n'est pas empreint de grandeur du fait de la grandeur de Moché Rabbénou, c'est plutôt Moché qui doit sa stature à l'envergure (spirituelle) du peuple juif.
-> Le Kouzari (maamar 'hamichi, 20 - hakdama révi'it) enseigne qu'il y a 5 niveaux dans la création : les minéraux/les objets inanimés, les végétaux, les animaux, les êtres humains et le peuple juif.
Le Kouzari précise : bien que physiquement un juif semble identique au restant de l'humanité, en réalité les juifs sont une catégorie totalement séparée, à part entière.
> Le rabbi de Loubavitch disait que la différence flagrante qu'il y a entre le niveau le plus bas de la création (les objets inanimés, les minéraux) et le niveau des humains, est toujours bien moindre que la différence qu'il y a entre les humains et le niveau le plus élevé de la création : les juifs.
=> Un juif est complétement différent, à un niveau entièrement supérieur aux non-juifs.
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-> En plus des quatre formes de création dans le monde : les inanimées (ex: les pierres), les végétaux (ex: les plantes), les êtres animés (les animaux) et les êtres parlants (les humains), il existe un autre type qui est plus élevé que tous les autres : le peuple juif, qui est plus pur à tous égards que toutes les autres créations.
[rav 'Haïm Vital - chaar Hakédoucha ]
[cette idée est reprise par le Ram'hal (dans son Déré'h Hachem 2:1, ainsi que dans son maamar ha'Hokma), ainsi que par le Chem miChmouël (Yitro)]
-> Les enfants de Yaakov se distinguent des autres peuples par des qualités divines, ce qui faisait d'eux, pour ainsi dire, une caste angélique.
[Kouzari 1:103]
La émouna ne consiste pas seulement à croire en Hachem.
Il s'agit de réaliser qu'Hachem croit en vous!
[rav Jonathan Sacks ]
Celui qui sait que tout ce qu'il possède est un don d'Hachem et que cela peut lui être enlevé en une seconde, l'excitation ne se dissipe jamais.
Pourquoi cela?
Parce que chaque instant où Hachem me permet de conserver ce que j'ai est une raison de se réjouir.
[rabbi 'Haïm Volozhin ]
Le pays d'Israël est le cœur de tous les pays.
[Zohar 3,221b]
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-> "Toute la vitalité de ce monde et toutes les bénédictions et l'influence Divine sur tout proviennent à l'origine de Sion et de là, elles sont réparties à chacun sur terre."
[Anaf Yossef - dans guémara Yoma 54b]
-> "Toutes les bénédictions, toutes les consolations, tous les bienfaits que Hachem confère au peuple juif, tous proviennent de Sion".
[midrach Téhilim 20 et 128 ]
-> La parole Divine ne se diffuse dans le monde qu'à partir du pays d'Israël, comme le dit le prophète : "De Sion jaillira la Torah et de Jérusalem la parole de D." (ki miTsion tétsé Torah - Yéchayahou 2,3).
Dans le "Chochanat Yaakov", nous louons : "Mordé'haï haYéhoudi" (Mordé'haï le juif).
Le rabbi de Klausenbourg (dans son Shéfa 'Haïm) dit :
'haYéhoudi = "considérez le fait que Mordé'haï ne reçoit pas le titre de nassi, gaon ou tsadik, mais simplement celui de juif ; car c'est le titre le plus grand et le plus important de tous".
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[la plus grande louange pour un être humain est d'être juif(ve).
En ce sens, selon rabbi Na'hman de Breslev : "si un juif savait ce que c'est ["simplement" le fait] d'être juif, il serait joyeux et il danserait [non-stop sur ce que cela implique] jusqu'à ses 120 ans (im yéhoudi aya yodéa ...)".
(si nous avions réellement conscience de ce qu'implique le fait d'être juif, nous aurions besoin de nos 120 ans de vie, pour fêter cela, tellement c'est un cadeau énorme! )
Le Zohar dit que la plus grande joie est celle de savoir que nous sommes juifs. ]
La force de se lier à un tsadik
+ La force de se lier à un tsadik :
-> "La lumière des tsadikim ... brille pour le monde entier comme le soleil. Celui qui ouvre ses fenêtres voit la lumière se déverser en lui.
De même, celui qui se rapproche des tsadikim atteint la sainteté et l'expansion de l'âme grâce à la lumière des tsadikim.
Cela n'est pas seulement vrai lorsque le tsadik est vivant dans ce monde, mais aussi lorsqu'il est passé dans l'autre monde. Parfois, dans le monde supérieur, une personne est conduite sur un chemin inconnu, dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort. Et soudain, une lumière brille pour cette âme.
D'où vient cette lumière? C'est la lumière de l'âme du tsadik auquel cette personne a été reliée de son vivant, personnellement ou par ses enseignements.
De même, dans ce monde, il arrive qu'une personne ressente une élévation dans sa sainteté et son service d'Hachem, dans sa volonté et ses pensées, apparemment venue de nulle part. Il s'agit d'une révélation de la sainteté du tsadik auquel la personne est liée, qui s'éveille maintenant en elle".
[rabbi Klonimus Kalman de Piaseczna - séfer Déré'h haMélé'h - Yitro 5690]
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-> "La lumière des tsadikim apporte la joie" (ohr tsadikim yisma'h - Michlé 13,9).
Ainsi, ouvrons les fenêtres de notre âme et laissons entrer leur lumière, pour apprécier la vie selon la Vérité Divine.
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-> Hachem accomplit la volonté des tsadikim, parce qu'ils font régner la paix dans les hautes sphères [célestes].
[Zohar - Mikets p.194b]
-> Heureux sont les Justes (tsadikim) ici-bas et dans le monde futur. Bien qu'ils se trouvent dans les sphères Supérieures, leur mérite subsiste pendant des générations.
Quand les Bné Israël se repentent après qu'un décret a été prononcé contre eux, Hachem appelle les Justes qui se tiennent devant Lui tout en Haut, leur fait connaître ce décret et ils parviennent à l'annuler en suscitant la miséricorde divine.
Heureux sont les Justes, car il est dit au sujet de chacun d'entre eux : "Hachem te guidera constamment et prodiguera à ton âme des jouissances pures" (Yéchayahou 58,11).
[Zohar - 'Houkat 183a]
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-> voir aussi : Les paroles d'un tsadik illuminent et purifient ceux qui les entendent : https://todahm.com/2025/02/23/les-paroles-dun-tsadik-illuminent-et-purifient-ceux-qui-les-entendent
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-> Pourquoi le récit de la mort de Myriam fait-il immédiatement suite au chapitre sur la vache rousse?
Pour t’enseigner que, de même que les offrandes procurent l’expiation, de même la mort des justes (tsadikim) procure-t-elle l’expiation [des fautes d'Israël] (guémara Moéd katan 28a).
[Rachi - 'Houkat 20,1]
=> A première vue, le fait que la mort d'un homme puisse constituer un sacrifice expiatoire pour les fautes des autres est une idée choquante, étrangère au judaïsme qui insiste sur la responsabilité de chacun, comme il est dit (II Méla'him 14,6) : "Chacun mourra par son péché", et non pour expier ceux des autres.
-> Selon le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 1,4), la Torah a comparé la mort des Justes (tsadikim) à la purification par les cendres de la vache rousse, car il s'agit dans les deux cas de décrets divins irrationnels et inexplicables.
En revanche, d'après le Chla hakadoch (sur le traité Taanit), la mort d'un tsadik n'est pas un expiatoire en soi ; elle apporte le pardon, car la disparition d'un homme important, à la conduite exemplaire, provoque un choc salutaire en faisant prendre conscience de la fragilité de l'existence et éveille au repentir, de même que la vache rousse réduite à un tas de cendres purifie le corps et l'esprit de celui qui a été en contact avec un mort.
[ex: de voir que même un géant spirituel, un ange humain meurt nous fait prendre conscience que nous aussi nous mourrons ; de plus, on peut avoir tendance à se reposer sur un grand tsadik en se disant qu'on est protégé, qu'on ne se tourne pas totalement vers Hachem se disant que le tsadik va nous aider par ses mérites, et en constatant sa disparition, on réalise que l'on n'a plus que Hachem sur qui compter par être sauvés! ; ... ]
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+ "La sagesse est avec les humbles"
[Michlé 11,2 ]
-> Selon la guémara ('Houlin 92a), il existe : "45 tsadikim, par le mérite desquels le monde continue d'exister".
Nos Sages discutent du nombre de ces justes (tsadikim) qui se trouvent en terre d'Israël et du nombre de ceux qui sont en exil à Bavel : "la plupart d'entre eux se trouvent dans la synagogue, dans la pièce d'en haut", c'est-à-dire cachés parmi les masses non honorées.
-> Rabbi Zvi Elimélé'h de Dinov (Bné Yissa'har - chap. sur 'hodech Nissan) parle de "grands justes (tsadikim) de chaque génération qui pouvaient accomplir des actes merveilleux ... ils ne sont pas connus du public ; parfois ils sont des coupeurs de bois ou des tireurs d'eau".
-> La guémara (Sanhedrin 97b) parle de 36 tsadikim cachés :
"Le monde ne compte pas moins de 36 tsadikim dans chaque génération qui saluent la Chékhina, comme il est dit : "Heureux tous ceux qui L'attendent" (Yéchayahou 30,18)"."
Cependant, Rava répond par une source suggérant qu'il y a 18 000 juifs tsadikim qui saluent la Chékhina à chaque génération.
La guémara réconcilie cette contradiction apparente en affirmant que seuls 36 voient la Présence divine "avec une vision complètement illuminée" (béispaklaréya méira), tandis que des multitudes voient la Présence divine avec moins de clarté" (béispaklaréya chééna méira).
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-> La bénédiction ne se trouve que dans une matière cachée à l'œil.
[guémara Baba Métsia 42a]
Une personne qui étudie la Torah mais n'est pas transformée par elle est comparable à une étagère en bois, remplie de livres, stockant plein informations, mais sans vie.
[ rav Kalonymus Kalman Shapira de Piaseczna]
Nos Sages ('Houlin 91b ; Tana déBé Eliyahou Zouta 25) disent : "Les anges célestes ne récitent pas la Kédoucha en-Haut avant que le peuple juif ne récite la Kédoucha en bas".
La raison en est que, puisque les âmes juives sont supérieures aux anges en termes de stature spirituelle, le peuple juif est capable d'élever la grandeur d'Hachem plus que les anges.
Par conséquent, par leurs chants et leurs louanges d'Hachem, les âmes juives révèlent la Divinité dans tous les mondes et aux anges également.
Par conséquent, les anges comprennent également la grandeur d'Hachem grâce à cette révélation.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Roch Hachana ]