Les événements de Pourim ont considérablement remonté le moral du peuple juif, lui donnant l'inspiration et la force morale de construire le 2e Temple.
Peut-être qu'un miracle similaire se produira et inspirera Israël avant la Rédemption finale et l'arrivée de machia'h.
Comme le disent nos Sages, Hachem permettra à Israël de vaincre un roi aussi difficile que Haman à cette époque.
[Sfat Emet - Pourim 5634]
Le syndrome de la sauterelle
+ Le syndrome de la sauterelle :
-> La Torah (Chéla'h Lé'ha 13-14) rapporte l'histoire très déroutante des Méraglim, les espions envoyés par le peuple juif pour examiner la terre d'Israël.
Le peuple juif venait de quitter l'esclavage d'Egypte et de traverser la mer Rouge, et Hachem voulait l'emmener en Terre promise le plus rapidement possible. Mais le peuple s'inquiéta de la manière dont il allait conquérir la terre, et il envoya 12 espions pour l'explorer.
Nos Sages nous disent que ces espions étaient parmi les plus grands tsadikim de la nation. Ils revinrent de leur mission en emportant des fruits incroyablement gros qui poussaient en terre d'Israël.
La Torah nous raconte comment ils ont calomnié le pays en disant qu'il mangeait ses habitants et qu'il était peuplé de géants et de guerriers que même Hachem serait incapable de vaincre.
Le 'Hafet 'Haïm (Shemirat haLachon - pt.2, ch.19) explique qu'il s'agissait certainement de grands tsaddikim qui connaissaient très bien les qualités remarquables et les avantages de la Terre promise. Cependant, ces mêmes hommes étaient également terrifiés à l'idée d'entrer dans la Terre. Ils croyaient fermement qu'Hachem pourrait facilement vaincre les 31 rois et les puissants géants qui occupaient le pays, tout comme Il avait détruit le puissant empire égyptien.
Cependant, ils pensaient également que pour qu'Hachem y intervienne pour eux, ils devaient être des tsadikim méritant des miracles. Et ils pensaient que dans leur état actuel, ils n'étaient plus en mesure de mériter de tels miracles.
En effet, les juifs avaient récemment commis l'une des plus grandes fautes de toute l'histoire, le Veau d'or, et ils s'étaient amèrement plaints à Hachem du manque de nourriture et d'eau dans le désert, et ne cessaient de demander de retourner en Egypte et de ne pas suivre Moché en terre d'Israël.
Les espions (méraglim) racontent qu'en traversant le pays, "nous étions comme des sauterelles à nos yeux". À leurs propres yeux, ils se sentaient comme de petites sauterelles insignifiantes.
Ils pensaient que des gens qui avaient tant fauté contre Hachem étaient petits et indignes de vaincre des géants. Ils se sentaient incapables de maintenir la grandeur nécessaire dans la avodat Hachem qui leur permettrait de mériter l'aide d'Hachem pour vaincre leurs ennemis.
Le peuple entendit cette affirmation, et avec le souvenir du Veau d'or et des autres péchés encore frais à l'esprit, fut convaincu de sa véracité.
Ils s'effondrèrent dans un grand désespoir, terrifiés par ce qui leur arriverait s'ils essayaient de combattre ces puissants géants sans l'aide d'Hachem.
[ le 'Hafets 'Haïm ajoute que no Sages disent que les membres du Sanhédrin ont pleuré. En particulier parce qu'ils faisaient partie des plus grands membres de la nation, ils comprenaient mieux que quiconque à quel point ils étaient impuissants sans l'aide d'Hachem et à quel point ils ne méritaient pas de la recevoir. ]
Les gens se sont tragiquement trompés.
Yéhochoua et Calev ont protesté contre le reste des espions et ont averti le peuple : "Ne vous rebellez pas contre Hachem".
Le 'Hafet 'Haïm explique que Calev et Yéhochoua leur disaient : "Vous prétendez que la promesse d'Hachem de nous donner la terre dépend de notre capacité à être des tsadikim. C'est totalement faux! Hachem ne dit jamais à une personne : "Je ne te sauverai que si tu es un tsadik".
Il dit plutôt : "Je ne te sauverai pas si tu te rebelles contre Moi". Tant qu'une personne ne se rebelle pas volontairement contre Hachem en déracinant délibérément Ses mitsvot, elle peut aspirer à recevoir toute la bonté d'Hachem.
Le 'Hafet 'Haïm poursuit en disant qu'aujourd'hui encore, nous sommes en proie à la même crainte que les espions (méraglim). Tout le monde croit de tout cœur à la récompense du monde à Venir (olam aba) et sait qu'une personne qui consacre sa vie à la Torah, aux mitsvot et à l'avodat Hachem recevra un plaisir et un bonheur infinis et éternel.
Pourtant, les gens ne sont toujours pas disposés à mener leur vie de cette manière. Qui est capable de mener un tel style de vie, avec Hachem à l'esprit en permanence pensent-ils? Seuls les grands tsadikim. Ils peuvent vivre dans leur bulle et gagner leur récompense, mais moi je dois vivre dans le monde réel. J'aimerais être comme eux, mais en pratique, ce n'est pas possible.
Le 'Hafet 'Haïm dit :
C'est une erreur! Il s'agit simplement d'un stratagème du yéter ara, qui tente de nous détruire et de nous empêcher de vivre une vie proche d'Hachem. Tant qu'une personne fait tout ce qu'elle peut pour observer la Torah et les mitvot et ne se rebelle pas volontairement contre Lui, Hachem est heureux avec elle et est prêt à la couvrir du bonheur et de la bonté infinis qu'Il a en réserve pour Ses tsadikim loyaux.
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[ainsi les méraglim avaient confiance en Hachem, mais pas en eux-mêmes et en particulier dans l'amour immuable qu'a Hachem pour chaque juif, Ses enfants adorés. Les conséquences dramatiques doivent nous inciter à constamment se renforcer dans ce sujet.
voir : la grandeur d'être juif(ve) : https://todahm.com/category/moussar-pensee-juive/divers-divers/la-grandeur-detre-juifve ]
Tsitsit = tout juif est un enfant d’Hachem
+++ Tsitsit = tout juif est un enfant d'Hachem :
"Parle aux Bné Israël et dis-leur qu'ils se fassent des tsitsit aux 4 coins de leurs vêtements pour leurs générations, et qu'ils placent sur chacun des coins un fil azur" (Chéla'h Lé'ha 15,38)
-> Le Rambam (Hilkhot Tsitsit 1,6) explique que parmi les 8 fils des tsitsit, il doit y en avoir un de couleur azur et 7 autres blancs.
-> A notre époque, comme nous ne connaissons plus la teinte précise de la couleur azur "tekhelet" originelle, nous pouvons tout de même accomplir la mitsva des tsitsit avec huit fils blancs. (la loi stricte permettant d'accomplir cette mitsva avec 8 fils blancs).
Rabbi 'Haïm Vital (chaar hakavanot) explique, au nom de son maître le Arizal, que bien que nous n'ayons plus à notre époque l'azur authentique, nous devons faire quelque chose de particulier en récitant le verset : "Vous le verrez et vous souviendrez de toutes les mitsvot de Hachem" (our'item oto ouz'hartem ét kol mitsvot Hachem - Chéla'h Lé'ha 15,38).
En effet, il explique que nous devons prendre soin d'imaginer un fil azur sur nos tsitsit lorsque nous disons "vous le verrez".
-> Rabbi Méir a enseigné : quelle différence existe-t-il entre l'azur et toutes les autres couleurs?
Le tékhélet (azur) rappelle la mer, la mer rappelle le ciel et le ciel rappelle le Kissé Hakavod (Trône Divin), comme il est écrit : "Et sous Ses pieds, il y avait comme une œuvre de saphir et semblable à la pureté des Cieux" (Michpatim 24,10).
Il est également écrit : "Au-dessus du firmament, il y avait une sorte de saphir avant la forme d'un trône" (Yé'hezkiel 1,26). [guémara Ména'hot 43b]
Rachi explique que la couleur azur rappelle à l'homme que le Maître de l'univers siège sur Son trône, le
Kissé Hakavod.
=> Le Arizal (chaar hakavanot) [en nous recommandant de s'imaginer le bleu azur] souhaite que l'homme se rappelle que Hachem siège sur son Kissé Hakavod. [ce qui correspond parfaitement au but du Shéma, où l'on ancre en nous notre foi en Hachem, comme base vitale avant de démarrer une nouvelle journée. ]
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=> Pour quelle raison devons-nous nous rappeler précisément du Kissé Hakavod? N'est-il pas suffisant de nous rappeler directement de Hachem et de Ses commandements?
-> Afin de répondre à cette question, on va d'aborder aborder le récit du meurtre du prophète Yéchayahou par son petit-fils Ménaché, roi de Yéhouda, et fils du roi 'Hizkiyahou.
Nos Sages (Yébamot 49b) rapportent :
Ménaché tua Yéchayahou.
Rava enseigne que Ménaché jugea Yéchayahou comme étant un faux prophète et le condamna à mort, d'après les lois de la Torah.
Ménaché avança 3 arguments prouvant que Yéchayahou était un faux prophète.
S'adressant à Yéchayahou, voici son premier argument : "Moché ton maître parlait au Nom d'Hachem en disant : "Tu ne pourras pas voir Ma face car l'homme ne peut Me voir et vivre'." (Ki Tissa 33,20), tandis que toi tu dis : 'J'ai vu Hachem siégeant sur un trône élevé et majestueux'." (Yéchayahou 6,1)
Son second argument : "Moché ton maître disait : Qui est comme Hachem notre D. accessible à chaque fois que nous L'invoquons?" (Bamidbar 4,7), alors que toi tu déclares : "Cherchez Hachem tant qu'Il est accessible!" (Yéchayahou 58,6)
Son troisième argument : "Moché ton maître disait : "Je comblerai la mesure de tes jours" (Michpatim 23,26), alors que toi tu déclares au nom d'Hachem à mon père le roi 'Hizkiyahou : "Je prolongerai ta vie de 15 ans" (Méla'him II 20,6)
Les Sages du Talmud répondent à chacun des arguments de Ménaché comme si c'était le prophète Yéchayahou lui-même qui s'exprimait. Yéchayahou pourtant ne se justifia pas devant Ménaché, comme cela est rapporté dans la guémara : "Yéchayahou déclara (dans son cœur) : je sais pertinemment que Ménaché n'acceptera pas mes explications et si je lui permets de me tuer, je ferai de lui un assassin volontaire!
Le prophète prononça un Nom divin pour s'échapper et sauver sa vie et il fut englouti par un cèdre.
Les serviteurs de Ménaché scièrent l'arbre et lorsque la scie arriva au niveau de la bouche du prophète Yéchayahou, il mourut, mesure pour mesure, pour avoir proféré des paroles accusatrices à l'encontre du peuple d'Israël : "Je demeure au milieu d'un peuple aux lèvres impures"(Yéchayahou 6,5).
=> Comment Ménaché découvra-t-il la cachette du prophète Yéchayahou?
Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Yébamot 49b) répond en rapportant les paroles du Talmud de Jérusalem (Sanhédrin 51b) :
"Lorsque le roi Ménaché poursuivit Yéchayahou pour le tuer, ce dernier s'enfuit et fut englouti par un cèdre. Seuls ses tsitsit restèrent accrochés à l'extérieur de l'arbre. Les serviteurs du roi virent les tsitsit dépasser de l'arbre et avertirent Ménaché. Le roi ordonna d'aller scier le cèdre. Ils coupèrent le cèdre et le sang coula de l'arbre".
[dans la suite cette guémara affirme que Ménaché tua le prophète Yéchayahou dont la stature spirituelle égalait celle de Moché. ]
=> Pourquoi précisément des tsitsit qui sont censés protéger celui qui les porte, trahirent-ils la présence du prophète à l'intérieur de l'arbre?
Le Ben Ich 'Haï explique les paroles du midrach (Cho'her Tov) suivant :
"Montre Ton œuvre à Ton serviteur, et le chemin à Ses enfants" (Téhilim 90,16) = le terme "chemin" employé dans le verset désigne le tékhélet des tsitsit portés par Israël qui sont appelés "les enfants de D."
Le Ben Ich 'Haï rappelle que nous devons porter des tsitsit à chaque coin d'un vêtement. Un tsitsit est constitué de 8 fils et de 5 nœuds, ce qui est équivalent au mot "é'had" (un - אחד) qui a une valeur numérique de 13.
Si l'on multiplie la valeur du mot אחד (un) par quatre, nous obtenons 52 soit la guématria du mot "bèn" (enfant - בן). Ceci afin de nous enseigner que par le mérite de la mitsva des tsitsit, nous accédons au statut "d'enfants de D."
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=> Tentons d'expliquer plus en profondeur la mitsva des tsitsit qui doivent être portés précisément aux 4 coins du vêtement, 2 à l'avant du vêtement et 2 à l'arrière.
-> Rapportons tout d'abord la discussion entre Rabbi Yéhouda et Rabbi Méir au sujet du verset : "Vous êtes des fils pour Hachem votre D." (Réé 14,1).
Rabbi Yéhouda a enseigné : "Lorsque vous vous comportez comme des fils, vous êtes appelés "fils", et lorsque vous ne vous comportez pas comme des fils, vous n'êtes pas appelés "fils".
Rabbi Méir a enseigné : "Dans un cas comme dans l'autre vous êtes appelés "fils", comme il est écrit : "Des fils en qui il n'y a pas de fidélité". [guémara Kidouchin 36a]
-> Le Rachba explique cette discussion d'après un autre passage de la guémara (Erouvin 46b) : "Lorsqu'il y a une discussion entre Rabbi Meir et Rabbi Yéhouda, la loi va selon l'avis de Rabbi Yéhouda".
Le Rachba tranche que dans notre discussion, de manière très exceptionnelle, la loi va comme Rabbi Méir, c'est-à-dire que dans tous les cas, nous sommes appelés "fils" de Hachem car le langage employé dans la Torah corrobore cet avis.
Ainsi, les 2 tsitsit qui se trouvent à l'avant du vêtement font allusion à Israël lorsqu'ils accomplissent la volonté du Créateur, de sorte que tous les commandements d'Hachem se tiennent devant leurs yeux pour les accomplir.
Et les 2 tsitsit qui se trouvent à l'arrière font allusion à Israël lorsqu'ils n'accomplissent pas la volonté du Créateur puisque les mitsvot se situent dans leur dos.
C'est pourquoi le Créateur a ordonné de placer 4 tsitsit à chaque coin de nos vêtements afin que nous soyons appelés "fils de D." en toute circonstance comme le soutient Rabbi Méir.
[selon le 'Hida (Roch David - Emor), l'allusion de la mitsva des tsitsit est que même lorsque l'homme n'accomplit pas la volonté de D., il est comparé aux 2 tsitsit suspendus à l'arrière, et il est malgré tout appelé "enfant" car il peut à tout instant se repentir. ]
À présent, nous comprenons la raison pour laquelle Hache dirigea le cours des événements de la sorte, en punissant le prophète Yéchayahou pour avoir prononcé de mauvaises paroles à l'encontre d'Israël, par l'intermédiaire de ses tsitsit qui dépassèrent de l'arbre : en effet, le prophète Yéchayahou pensait que la loi suivait l'avis de Rabbi Yéhouda et que lorsqu'Israël ne faisait pas la volonté du Créateur, il n'était pas appelé "fils de D."
Ne laissant pas de porte ouverte au repentir en prononçant des paroles accusatrices à l'encontre du peuple d'Israël : "Je demeure au milieu d'un peuple aux lèvres impures" (Yéchayahou 6,5) (guémara Yébamot 49b) [plutôt que voir tout juif sous la réalité : "enfant (adoré) d'Hachem" (peut importe ce qu'il peut faire, même les pires choses) ], il fut privé, mesure pour mesure, de ses tsitsit arrières qui symbolisent ceux qui n'accomplissent pas les commandements.
Ses tsitsit restèrent en dehors de l'arbre et trahirent sa présence aux yeux des gardes de Ménaché.
Ainsi, comme l'explique Rabbi Méir, nous sommes en toutes circonstances appelés "enfants de Dieu" puisque nous avons la possibilité de réparer nos fautes par le repentir qui atteint le Kissé Hakavod, comme les Sages nous l'ont enseigné : "Le repentir est si grand qu'il arrive jusqu'au Kissé Hakavod" (guémara Yoma 86a).
Hachem ordonna précisément de mettre du tékhélet (fil azur) afin que nous nous souvenions du Kissé Hakavod jusqu'où arrivent les repentirs sincères de tous Ses enfants, même lorsqu'Israël est comparé aux tsitsit qui se trouvent à l'arrière.
==> Le Arizal nous dévoile la signification de l'étreinte de nos tsitsit lors de la récitation du Shéma Israël : "Avant de réciter le Chéma Israël dans la prière du matin, nous devons rassembler nos 4 tsitsit et les saisir contre notre cœur" (chaar hakavanot téfilot achakhar 1).
En accomplissant ce geste durant la récitation dusChéma, nous exprimons notre désir de nous attacher à Hachem en prenant sur nous le joug divin, mais aussi notre conviction profonde qu'un jour viendra où tout le peuple, du juif le plus initié au plus éloigné, se repentira sincèrement et accomplira la volonté du Créateur en acceptant d'un cœur entier, à l'image de ces tsitsit avant et arrières réunis, la royauté du Créateur avec amour.
[Shvilé Pin'has]
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-> Nos Sages (guémara Sanhédrin 103a) enseignent que le roi Ménaché fit téchouva ... Hachem réalisa une "fente" dans le ciel afin d'accepter le repentir de Ménaché, bloqué en quelque sorte à cause de la pleine mesure de rigueur.
-> Le Zohar (Béréchit 39a) rapporte : "A la 5e porte d'entrée du Gan Eden, se trouvent tous ceux qui se sont repentis entièrement de leur vivant, qui ont regretté profondément leurs fautes. Au seuil de cette porte, se tient Ménaché le roi de Yéhouda qui se repentit intégralement durant son vivant et dont Hachem accepta la téchouva.
[on voit concrètement à quel point rien ne tient devant une téchouva sincère, à la différence de ce que notre yétser ara nous laisse croire, en désespérant de nous.]
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-> Rachi (Ména'hot 43b) explique que regarder les tsitsit nous amène à nous souvenir des mitsvot.
Le guémara (Ména'hot 44a) nous enseigne : "Tout celui qui n'a pas de tsitsit transgresse 5 commandements positifs".
Rachi les énumère : 1- "vous ferez des tsitsit" ; 2- "ils mettront sur les tsitsit de chaque coin, un fil d'azur" ; 3- "ce sera pour vous un tsitsit" ; 4- "vous le verrez" ; 5- "tu te feras des fils tressés" (Ki Tétsé 22,12).
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-> "Celui qui est attentif à accomplir la mitsva des tsitsit aura le mérite de voir la face de la Présence divine"
[guémara Ména'hot 43b]
-> Rabbi Meïr pense que les jeunes enfants risquent de mourir du fait que leurs parents oublient de poser des mézouzot, et Rabbi Yéhouda soutient qu'ils sont susceptibles de mourir du fait que leur père ne porte pas de tsitsit.
[guémara Ména'hot 43b]
-> Le 'Hafets 'Haïm (Chmirat haLachon) écrit :
"D'après le sens simple de la Torah, nous pouvons déduire que le fait de regarder ses tsitsit développe le zèle dans les commandements d'Hachem. Ils nous préservent d'aller d'après nos yeux. Puisqu'il en est ainsi, il est bon de les regarder plusieurs fois par jour et particulièrement lorsqu'il nous vient à l'esprit une mauvaise pensée ou toute sorte de colère, il sera très bon de les regarder. Alors le mauvais penchant diminuera."
-> Le Bné Yissa'har (Réguel Yéchara) enseigne : "Celui qui est dominé par le mauvais œil, que D. nous en préserve, doit regarder ses tsitsit."
-> Le 'Hida (Dvach Léfi) écrit au nom du Arizal : "Les tsitsit protègent du mauvais œil et des forces de touma (impureté)."
-> La source de ces enseignements se trouve dans le Zohar (Chéla'h Lé'ha 163b) : "L'homme qui se vêtit d'un tsitsit. le mauvais penchant n'a pas la capacité de lui nuire avec le mauvais œil."
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-> Rech Lakich enseigne que tout celui qui est attentif à la réalisation de la mitsva des tsitsit bénéficiera de 2 800 serviteurs, comme il est écrit : "Ainsi parle Hachem, le Maître des légions : en ces jours-là, arrivera que dix hommes de chaque nation les saisiront, ils saisiront les coins du vêtement d'un homme en disant : nous irons avec vous" (Zé'haria 8,23). [guémara Shabbath 32b]
Rachi explique qu'à l'époque messianique, les non juifs apprendront que D. est présent au sein du peuple juif et ils se rendront en grand nombre au Temple de Jérusalem afin de Le servir.
Ainsi, celui qui observe fidèlement la mitsva des tsitsit aura le mérite de voir dix hommes de chacune des soixante-dix nations du monde, soit 700 hommes, lui saisir chacun des quatre coins de son vêtement, soit un total de 2 800 hommes.
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-> Le Arizal (chaar haKavanot - drouch téfilat achakhar) explique que lorsque l'homme se lève le matin, va aux toilettes et procède à l'ablution des mains avec la bénédiction, il écarte de lui la force des klipot qui sont au niveau de son néfech ... Après avoir purifié son néfech, c'est par le mérite de la mitsva des tsitsit qu'il va repousser les klipot de son roua'h.
Puis, c'est par le mérite du commandement des téfiline du bras et de la tête qu'il renouvèlera sa néchama.
[il s'agit de 3 niveaux d'âme : néfech, roua'h et néchama]
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-> Rachi (Chéla'h Lé'ha 15,32) explique au nom de Rabbi Moché Hadarchan que la Torah juxtapose la paracha de celui qui a profané le Shabbat avec la paracha des tsitsit, car de la même façon que le Shabbat est équivalent à toutes les autres mitsvot, le port des tsitsit l'est aussi.
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+ Lien entre les tsitsit et Shabbath ( = le cœur de l'identité juif) :
-> Le Gaon de Vilna (Zikaron baSéfer - maamar 197) donne une explication sur la relation qui existe entre la mitsva de Shabbat et la mitsva de porter des tsitsit.
Il réase un parallèle entre la Michna (Shabbath 73a) qui explique qu'il existe 39 travaux interdits le Shabbat et les 39 tours de fil que nous enroulons à chacun de nos 4 tsitsit, séparant ainsi les 5 nœuds.
Et ces 39 tours de fil représentent les 39 travaux interdits le Shabbat.
-> Le Magen Avraham rapporte au nom du Arizal que dans le premier intervalle des tsitsit, nous faisons 7 tours de fil, dans le second nous faisons 8 tours, dans le troisième 11 tours et dans le quatrième intervalle, nous faisons 13 tours, ce qui représente un total de 39 tours correspondant à la valeur numérique de : "Hachem est un" (יהוה אחד).
-> Les 39 travaux interdits le Shabbat furent divisés en 4 parties dont la première contient onze travaux :
1°/ la guémara (Shabbath 73a) mentionne les 11 travaux qui constituent les étapes de la fabrication du pain et les voici : "semer, labourer, moissonner, rassembler, battre les céréales, vanner, trier, moudre, tamiser, pétrir et cuire."
2°/ la guémara énonce les 13 travaux représentant les étapes de confection des vêtements : "tondre la laine, la blanchir, la démêler, la teindre, filer, préparer la chaîne, monter deux lisses, tisser deux fils, ôter deux fils, nouer, dénouer, coudre deux points, déchirer en vue de coudre deux points."
3°/ la guémara rapporte ensuite les 7 travaux nécessaires à la fabrication des peaux : "capturer un cerf, l'abattre, le dépouiller, le saler, tanner sa peau, la lisser et la couper."
4°/ enfin, elle mentionne les 8 autres travaux : "écrire deux lettres, effacer en vue d'écrire deux lettres, construire, démolir, éteindre, allumer, donner le dernier coup, et sortir un objet d'un domaine à l'autre."
=> Il se trouve donc que les 39 travaux de Shabbat se divisent en 4 parties de : onze, treize, sept et huit travaux. Or, nous pouvons constater que l'ordre des 39 tours des fils de tsitsit se décompose de la même manière : sept, huit, onze et treize tours ce qui nous donne un total de 39 tours, afin de nous enseigner que les commandements du respect du Shabbat et du port des tsitsit sont équivalents à tous les autres commandements.
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-> La mitsva des tsitsit qui est composée de 39 tours de fil, correspondant à la valeur numérique de : "Hachem est un" (יהוה אחד), a pour but de nous unir avec notre Créateur. En effet, lorsque nous regardons le fil bleu azur, nous pensons au Kissé Hakavod sur lequel siège le Maître de l'univers.
Il en est de même pour les 39 travaux interdits du Shabbat qui ont aussi la guématria de : "Hachem est un" (יהוה אחד) afin de nous renforcer dans notre foi que Hachem notre D. est un et unique, comme cela est rapporté dans le Zohar (Térouma 135b) : "Il existe un secret caché concernant le Shabbat, la Présence divine qui est appelée "Chabbat" s'unit avec Hakadoch Baroukh Hou et c'est le secret de l'unité (אחד) absolue."
[Tsor ha'Haïm - Chéla'h Lé'ha]
Les 7 livres de la Torah
"Ce fut quand l'Arche se mettait en voyage, Moché disait : lève-toi, Hachem, que tes ennemis se dispersent et que ceux qui te haïssent, fuient devant toi. Et quand l'Arche se posait, Moché disait : reviens Hachem, parmi les myriades et les milliers d'Israël" (vayéhi binéssoa haAron ... - Béaaloté'ha 10,35-36)
-> La guémara (Shabbath 115b) enseigne que lorsqu'un feu se déclare durant Shabbat, que D. nous en préserve, il est permis de sauver un séfer Torah tant qu'il reste au minimum 85 lettres intactes, sinon il sera interdit de le sortir des flammes.
C'est ainsi que la loi fut tranchée dans le Choul'han Aroukh par le Maran Rabbi Yossef Caro (OH siman 334,12).
[c'est une allusion à ces 2 versets, qui ont 85 lettres, et qui sont considérés comme un livre de la Torah à part entière]
-> Dans le séfer Torah, ces 2 versets sont entourés par 2 lettres noun (נ) disposées tous les deux à l'envers comme des parenthèses. Pour quelle raison?
Rabbi a enseigné que ce passage est considéré comme un sefer Torah à part entière.
La guémara (Shabbath 116a) ajoute que cet enseignement corrobore avec l'interprétation de Rabbi Yonatan au sujet du verset : "La sagesse a bâti sa maison, elle en a taillé les 7 piliers" (Michlé) = il s'agit des 7 sifré Torah.
-> Rachi explique que les 2 versets (10,35-36) sont considérés come étant un livre (séfer) de Torah à part entière.
Par conséquent, il n'y a pas 5 livres de Torah mais sept : Béréchit, Chémot, Vayikra, le début de Bamidbar jusqu'à nos 2 versets, les 2 versets ("vayéhi binessoa haAron" et "ouv'noukho yomar shouva"), la fin du livre de Bamidbar, et Dévarim.
-> Le Baal haTourim explique à ce propos que le verset "וַיְהִי בִּנְסֹעַ הָאָרֹן" (v.35) contient 12 mots comme le dernier verset de la Torah, tandis que notre second verset "וּבְנֻחֹה יֹאמַר שׁוּבָה" contient 7 mots comme le premier verset de la Torah afin de nous enseigner que ces deux versets sont considérés comme un sefer Torah à part entière.
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=> Comment ces 2 versets qui sont composés uniquement de 85 lettres sont-ils considérés comme un séfer Torah à part entière alors que tous les autres livres de la Torah contiennent une multitude de lettres et de mots?
-> Le 'Hida (Na'hal Kédoumot) écrit :
"Il faut savoir que la 50e porte de la compréhension fut perdue par Moché après la faute du Veau d'or.
La raison pour laquelle nous retrouvons à deux reprises la lettre noun (נ) entourant les deux versets (noun + noun = 50) : "vayéhi binessoa haAron" et "ouv'noukho yomar shouva" est de faire allusion à la 50e porte de la compréhension, car sache que le livre [commençant par] "vayéhi binessoa haAron" (וַיְהִי בִּנְסֹעַ הָאָרֹן) est aussi grand que toute la Torah et nous n'avons pas mérité l'intégralité du livre mais uniquement 85 lettres."
-> Le Arizal (Likouté Torah - Vaét'hanan) nous enseigne : avant que le peuple d'Israël ne faute en réalisant le Veau d'or, Moché avait réussi à atteindre les 50 portes de compréhension de la Torah. Mais après la faute du Veau d'or, la 50e porte lui fut reprise.
Et c'est le sens des paroles de Hachem à Moché au Sinaï : "Va! Descends! Car ton peuple s'est corrompu" (lé'h réd ki si'hét amé'ha - Ki Tissa 32,7) = Hachem dit à Moché : "lé'h" (va - לֶךְ) qui a une valeur numérique de 50 signifiant : descends de la 50e porte car "ton peuple s'est corrompu".
Et c'est le sens des paroles de nos Sages : "50 portes de compréhension furent créées dans le monde, toutes furent données à Moché sauf une" (guémara Roch Hachana 21b ; Nédarim 38a).
=> Ainsi, nous avons perdu la 50e porte de la compréhension et cette perte figure en allusion à travers les deux lettres noun (נ) inscrites à l'envers dont la valeur numérique est de 50 pour nous faire comprendre que la 50e porte de la compréhension s’est éloignée de nous à cause de la faute du Veau d’or.
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-> Le Zéra Kodech enseigne :
l'Arche sainte renfermait la 50e porte de la compréhension puisque les premières Tables de la loi qui furent brisées ont été déposées à l'intérieur (selon la guémara Béra'hot 8b).
Nous pouvons observer que le mot Arche (aron - ארון) est composé des mêmes lettres que ארו - ן (ohr noun) qui signifie la 50e lumière.
Cette 50e lumière sera dévoilée à l'avenir lors de la délivrance finale, c'est pourquoi Moché pria : "Ce fut quand l'Arche se mettait en voyage, Moché disait : lève-toi, Hachem, que tes ennemis se dispersent et que ceux qui te haïssent, fuient devant toi" (vayéhi binessoa haAron - v.10,35) = et ainsi nous pourrons mériter le dévoilement complet de la 50e porte de la compréhension.
[le verset "vayéhi bénessoa haAron" qui correspond à la 50e porte de compréhension est plus grand que toute la Torah car il inclut en lui les 49 portes de la compréhension qui lui sont inférieures. ]
Dans le second verset, il est mentionné : "Et quand l'Arche se posait, Moché disait : reviens Hachem, parmi les myriades et les milliers d'Israël" (ouv'noukho yomar shouva - v.10,36).
Tant que cette lumière resplendissante et originelle de la 50e porte demeure enfouie, ce sont également toutes les lettres de ce livre de la Torah qui restent cachées avec elle. Dans un avenir proche, lorsque le Créateur ramènera cette lumière pour la dévoiler au monde, ce sont des myriades et des milliers d'âmes d'Israël qui correspondent chacune à une des lettres cachées, qui feront leur apparition.
-> Ainsi, lorsque nous sommes à la synagogue et que nous ouvrons le Hekhal où se trouve le sefer Torah, nous récitons : "vayéhi binessoa haAron ..." . Nous devons prendre conscience que cette 50e porte de la compréhension qui s'est échappée depuis la faute du veau d'or nous fait encore défaut. En récitant ce verset, nous devons éveiller, par notre prière sincère, le retour de cette lumière originelle.
[ nous pouvons remarquer que les lettres du mot machia'h (משיח) correspondent aux initiales de : machia'h (משיח) dévoile (yigalé - יגלה) la porte (chaar - שער) 50 ('hamichim - חמשים). ]
[ Shvilé Pin'has ]
"A l'avenir, l'homme devra rendre des comptes sur tout ce que ses yeux ont vu et qu'il n'a pas mangé ...
Rabbi Eléazar craignait cet enseignement et faisait l'acquisition de toutes sortes de fruits qu'il mangeait une fois par an."
[guémara Yérouchalmi Kidouchin 48b]
-> Le Pné Moché explique que c'est parce qu'il n'a pas eu l'intention de faire une bénédiction pour louer le Maître de l'univers, qui a créé toutes sortes d'aliments qui permettent à l'homme de vivre. Ceci est considéré comme un manque de reconnaissance du bien que nous prodigue Hachem.
-> Nous pouvons ajouter à ceci les paroles du Arizal (chaar hamitsvot - Ekev) qui explique que le but essentiel de l'alimentation est d'élever les étincelles de sainteté qui se trouvent dans les aliments.
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-> Le Alchikh haKadoch (Nasso 6,7) enseigne :
"Il ne fait aucun doute qu'il incombe à l'homme de tirer profit de toutes les sortes de bons fruits que le Maître du monde créa dans Son univers. Cependant, ceci doit être uniquement dans le but de donner de la vitalité à son âme et non uniquement pour son plaisir corporel.
Par contre dans le cas où l'homme s'inflige un jeûne pour expier ses fautes, cette souffrance doit être exclusivement pour nettoyer son âme par un repentir complet. Dans ce cas, il n'y a aucun doute que Hachem ne considérera pas ceci comme une faute mais seulement comme un acte qui a pour but d'apporter une expiation à ses fautes et sera donc comparable à un sacrifice pour Hachem.
D'après ceci, nous comprenons pourquoi le nazir qui se sanctifie dans le service de son Créateur, porte une couronne de la sainteté sur sa tête car la souffrance qu'il s'inflige a pour but de l'élever dans
la sainteté (kédoucha)."
Chaque juif est doté d'une étincelle intérieure (nékouda pnimiyout) qui ne faiblit jamais dans son engagement envers Hachem. Peu importe à quel point un juif peut sembler assimilé, une étincelle intérieure persiste et reste toujours pure.
Grâce à la gratitude envers Hachem ... le juif est capable non seulement de retrouver mais également d'accroître l'influence de cette étincelle.
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5633]
Le Yom Tov d’après la guéoula
+ Le Yom Tov d'après la guéoula :
-> En réalité, 'Hanoucca et Pourim ainsi que le futur Yom Tov célébrant la guéoula finale peuvent être perçus comme des dérivés (émanations) des 3 Fêtes (chaloch régalim).
Tout comme la lune reflète la lumière du soleil, ces fêtes reflètent également la lumière des 3 Fêtes.
L'empressement et l'enthousiasme avec lesquels le peuple juif a accepté les 3 Fêtes (Pessa'h, Shavouot, Souccot) a peut-être contribué à l'émergence de 3 autres fêtes.
Plus précisément, 'Hanoucca est dérivé du Yom Tov de Souccot.
Pourim, une fête qui a marqué un renouveau et une réacceptation de la Torah par le peuple juif est associée à Shavouot.
Et enfin, Pessa'h, qui le Yom Tov de la Liberté (sortie d'Egypte), ne sera pas répliqué [dans une autre fête] tant que nous ne célébrerons pas le Yom Tov sur la Libération finale (guéoula).
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5648]
Plus les juifs déploient des efforts pour louer Hachem, plus grande est la probabilité que toute l'humanité en vienne à Le louer.
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5651]
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-> Nous disons dans le Modim : "Tout vivant Te louerons pour toujours" (vé'hol a'haïm yodou'ha séla - וכל החיים יודוך סלה)
Le grand-père du Sfat Emet, le 'Hidouché haRim dit : si l'on place toute sa vie et son dynamisme (kol a'haïm - toute la vie qui est en nous) dans la tâche sacrée de louer Hachem, nous pouvons influencer tout ce qui est vivant, toute l'humanité (kol a'haïm - tout ce qui est vivant dans ce monde : juifs comme non-juifs), à faire de même.
Etudier à haute voix
+ Si nous souhaitons dévoiler des 'hidouchim de Torah, nous devons éveiller la parole d'Hachem et ainsi nous attirerons sur nous un dévoilement de la Torah.
En effet, ce mécanisme est une grande règle générale que nous trouvons dans le Zohar haKadoch (Lé'h Lé'ha 88a) : "Lorsque se manifeste un éveil en bas, il se crée un éveil en haut".
Lorsque nous souhaitons recevoir de l'abondance, nous devons créer un éveil dans les mondes supérieurs grâce à un éveil préalable dans ce monde ici-bas.
Ainsi, chaque juif qui se consacre à la Torah dans ce monde-ci devra faire jaillir de sa bouche le son des paroles de Torah, ce qui entraînera un éveil céleste et ainsi Hachem fera "sortir de Sa Bouche" la Torah des mondes supérieurs.
Aussi, même si un homme connaît des difficultés pour accéder à la compréhension de la Torah, lorsqu'il prononce son étude à voix haute, il se connecte directement avec la Bouche du Créateur. Les capacités de son âme s'en trouvent élargies et par conséquent, son accès à la compréhension de la Torah s'étend sans aucune limite.
[Shvilé Pin'has - Bamidbar]
Alors que les 3 premiers exils (en Babylonie, en Perse et en Grèce) ont finalement pris fin par le mérite de nos 3 Patriarches (Avraham, Its'hak et Yaakov), notre survie et notre libération de l'exil final ne sera méritée que par des prières de gratitude et de remerciement à Hachem.
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5640]