Au moment de la sortie d'Egypte, nous sommes devenus les serviteurs d'Hachem.
Lors de l'ouverture de la mer Rouge, en chantant le cantique (chirat hayam), nous avons atteint le niveau d'enfants d'Hachem.
[Sfat Emet - Pessa'h 5658]
Rabbi Eliezer disait de lui-même : J'ai beaucoup étudié la Torah, et je n'ai rien retiré de mes maîtres, c'est-à-dire que je n'ai rien reçu de leur sagesse, même pas comme un chien qui lape l'eau de mer.
J'ai beaucoup enseigné la Torah, et mes élèves m'ont retiré, c'est-à-dire qu'ils ont rien reçu de ma sagesse, seulement comme la petite quantité qu'un pinceau retire d'un pot de peinture.
[guémara Sanhédrin 68a]
Lag baOmer
+ Lag baOmer :
-> Le 'Hatam Sofer (Chout Yoré Déa - siman 233) rapporte le midrach selon lequel après avoir fini les galettes qu'ils avaient prises en sortant d'Egypte, les Bné Israël marchèrent trois jours sans pain et ensuite, la manne descendit. C'était Lag baOmer et il est bien de marquer ce souvenir.
-> Le rabbi de Berditchev (Kédouchat Lévi - parachat Vayétsé) nous enseigne que le jour de Lag
baOmer , la lumière provenant du don de la Torah commença à éclairer le monde.
L'illumination de la sortie d'Egypte était une préparation au don de la Torah. Les miracles et les prodiges avaient pour but que nous ayons envie de recevoir la Torah de la même manière.
Jusqu'à Lag baOmer, [l'influence de] la sortie d'Egypte rayonne et à partir de Lag baOmer, c'est le don de la Torah qui illumine.
Le cœur du juif est lieu de résidence d'Hachem.
Pour L'accueillir dignement, chacun doit donc débarrasser son cœur de la poussière qui l'encrasse, c'est-à-dire des pensées vaines ou impures, le laver à grandes eaux avec les larmes et empêcher le mauvais penchant d'y rentrer pour le souiller à nouveau.
[séfer 'Harédim 67b]
<----->
-> L'homme doit préserver la sainteté de son corps, de la tête aux pieds, car il est considéré comme le palais du Roi, le lieu de prédilection de Sa résidence.
[Séfer 'Harédim 68a]
-> Le principal lieu de résidence de la Présence divine est le cœur de tout juif, car Hachem a annoncé : "Je résiderai en vous" (Térouma 25,8).
De même, il est écrit : "Car Hachem, ton D., marche au milieu de ton camp" (Ki Tétsé 23,15). C'est-à-dire, explique Rabbi Chimon Bar Yo'haï, dans ton cœur, qui est "au milieu de ton camp" constitué par les 248 membres de ton corps.
Lorsque tu ne les sanctifies pas par la pensée, la parole et l'acte, tu détruis le Sanctuaire du Roi.
[Séfer 'Harédim 66b]
Se préparer au Shabbath
+ Se préparer au Shabbath :
Celui qui se sanctifie pendant les 6jours de la semaine pourra recevoir facilement la sainteté du Shabbath, qui lui est inaccessible le reste du temps, quand il est en plein travail.
De même qu'un homme qui marche dans l'obscurité est aveuglé quand il s'expose à la lumière du soleil, l'âme ne peut accueillir la sainteté du Shabbath quand elle est "noircie" par les fautes.
Le guémara (Béra'hot 57b) affirme : "Trois choses mettent l'homme à l'aise : une belle femme, une belle maison et de beaux ustensiles".
Faisant écho à cet enseignement, le Zohar chante les louanges de celui qui possède, le Shabbath :
- "une belle femme" = c'est-à-dire une belle âme nettoyée de ses scories, lui permettant de recevoir "l'âme supplémentaire" (ex: en faisant téchouva avant Shabbath) ;
- "une belle maison" = c'est-à-dire des pensées pures, grâce à la prière et à l'étude;
- "et de beaux ustensiles" = c'est-à-dire un corps sain.
En servant Hachem quotidiennement par la prière et l'observance de la Torah, l'homme peut atteindre, le Shabbath, un haut niveau de sainteté qu'il conservera aisément toute la semaine.
[Tiféret hakodech 9b]
Chacun doit se réjouir de faire partie des serviteurs de Hachem et d'avoir reçu la Tora de vérité.
Il n'y a pas de plus grande joie au monde que de reconnaître l'un des millions de bienfaits d'Hachem qui nous protège.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]
La gueoula par notre amour pour la terre d’Israël
Le catalyseur de toutes nos larmes à travers les générations est le mépris et le dégoût que nous avons manifestés à l'égard de la Terre [d'Israël]. Comme l'écrit le roi David : "ils se sont dégoûtés de la terre qu'ils chérissaient" (Téhilim 106,24).
L'antidote à ce problème et le moyen d'être rapidement délivré [de notre exil] est de montrer une grande émotion [ex: en la chérissant] et un fort désir pour la Terre [d'Israël].
[Chlah HaKadoch (Chaar Ha'Otiyot - Ot Kouf - 458) - citant le séfer ha'Harédim ]
<--->
[issu du dvar Torah : https://todahm.com/2025/06/06/limportance-deveiller-des-sentiments-envers-la-terre-disrael ]
Honorer ses parents = obtenir toute la bonté de ce monde et de l’autre
+ Honorer ses parents = obtenir toute la bonté de ce monde et de l'autre :
"Quiconque veut vivre une longue vie et qui veut la richesse, les biens, l'honneur et la vie dans ce monde, et beaucoup de vie dans le monde à Venir (olam aba), doit faire la volonté de son Père céleste et honorer son père et sa mère."
[midrach Yalkout Chimoni - paracha Vaét'hanan]
=> Que n'est-on pas prêt à faire comme ségoula pour avoir une bénédiction, une délivrance d'Hachem.
Or, Hachem (rapporté par nos Sages) affirme que le mérite d'honorer ses parents permet d'obtenir toutes les bonnes choses.
Pourquoi faire compliquer, alors que nous avons tout proche de nous (en notre sang, nos parents), la solution pour avoir une vie tellement meilleur!
<--->
-> On raconte qu'un homme vint un jour voir le géant de la génération, le 'Hazon Ich, et lui dit qu'il lui était très difficile d'accomplir la mitsva du respect des parents (kiboud av va'em).
Le 'Hazon Ich lui a dit : "Vous devez savoir que la mitsva de kiboud av va'em est le défi ultime" [c'est le test ultime qui prouve la valeur d'une personne. ]
La récompense d’avoir du bita’hon
+ La récompense d'avoir du bita'hon :
-> En ce qui concerne le bita'hon, Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakémach - Eré'h Bita'hon) écrit que même si une personne essaie de faire quelque chose et échoue, si elle a pleinement confiance en Hachem, elle sera récompensée pour son bita'hon et recevra quelque chose d'encore mieux que ce qu'elle voulait recevoir de l'action qu'elle a entreprise.
Si quelqu'un réussit ce qu'il essaie de faire et qu'il a également du bita'hon, il aura une double récompense, car il aura à la fois son succès et la récompense pour son bita'hon, mais même si quelqu'un ne réussit pas, il n'est pas perdant, car il a toujours la récompense pour son bita'hon.
<--->
-> Rabbénou Yona (Michlé 3) écrit : La mitsva du bita'hon consiste à savoir avec son cœur que tout est entre les mains d'Hachem et qu'Il peut changer la nature et le mazal d'une personne.
Cela signifie qu'il faut reconnaître que rien ne s'oppose à Hachem, car Il est tout-puissant.
Il faut se confier à lui dans toutes les périodes de douleur et de souffrance et savoir qu'il peut envoyer le salut en un clin d'œil.
Les mitsvot = se rapprocher davantage d’Hachem, et de personnes défuntes
+ Les mitsvot = se rapprocher davantage d'Hachem, et de personnes défuntes :
-> Hachem veut se révéler dans ce monde. Grâce à nos mitsvot, Sa Présence est canalisée dans le domaine physique. Les mitsvot que nous accomplissons sont des récipients pour Sa révélation dans ce monde.
Le monde physique, en général, est destiné à être une plate-forme pour la révélation spirituelle ...
Lorsque nous accomplissons une mitsva en l'honneur de ceux qui sont morts, notre mitsva devient un réceptacle pour eux, et leurs âmes sont enfermées dans l'acte que nous accomplissons.
Tout comme Hachem se révèle à travers les mitsvot dans ce monde, une mitsva faire pour le mérite d'un défunt le ramène dans ce monde.
C'est un grand avantage pour l'âme d'être enveloppée dans nos mitsvot, puisque grâce à elles, l'âme joue un rôle dans la sanctification de ce monde physique.
En réalisant des mitsvot en l'honneur d'une personne décédée, le défunt revient en fait dans ce monde et est très proche de nous, dans l'action même que nous accomplissons.
Il peut être très difficile de travailler sur sa croissance [spirituelle] tout en souffrant de la douleur d'avoir perdu quelqu'un.
Cependant, le fait de garder à l'esprit que chaque mitsva rapproche la personne décédée peut constituer une forte incitation à la croissance [spirituelle].
La douleur peut se transformer en une motivation profonde pour grandir lorsque l'on se rend compte que chaque pas que l'on fait contribue à combler le vide. Si je fais une mitsva pour le mérite d'un défunt, non seulement cette âme gagne en mérite grâce à cet acte, mais elle se rapproche de moi encore davantage.
Grâce à mes mitsvot en sa faveur, une souffrance insupportable [liée à sa perte] peut être atténuée puisque la mitsva le rend encore plus proche.
[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pékoudé (Shékalim) 5700 (1940) ]
<--->
-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Si Hachem veut résider en quelque sorte dans chaque juif individuellement (vécha'hanti béto'ham - Chémot 25,8), il est d'autant meilleur pour les âmes, après leur mort (alors qu'ils n'ont plus la possibilité de faire la moindre mitsva), qu'une lueur (ha'ara) émanant d'eux puisse résider dans un juif et [qu'avec lui] la Torah et les mitsvot soient accomplies."
-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Étant donné que la révélation principale et unique de la sainteté se fait à travers ce monde (dans le monde à Venir Hachem est clairement apparant) et l'accomplissement des mitsvot par l'action, par conséquent, en plus de dire le kaddich et d'étudier des michnayot [pour un défunt après sa mort, il est bon pour les âmes qu'on se souvienne d'elles en faisant des mitsvot et en étudiant la Torah, pas simplement se souvenir, mais les relier à l'acte de la mitsva et à l'étude de la Torah ensemble.
Ensuite, ces âmes sont revêtues du corps et de l'acte de la Torah et de la mitsva, ce qui est une plus grande révélation de sainteté [que ce qu'ils peuvent déjà accomplir dans le Gan Eden]".
<--->
-> Le rabbi de Piaseczno (Déré'h haMélé'h - Ha'hodech 5685) explique que lors d'un yahrtzeit (anniversaire de décès), l'âme du défunt monte d'un niveau au Ciel.
Il écrit : "celui qui suit ses voies [celles d'un défunt], de son bon comportement et de ces bonnes manières de servir Hachem lors de son vivant, alors il se sentira [lui-même] s'élever et son âme deviendra plus sainte [également]".
[en faisant une mitsva pour le mérite de quelqu'un, on l'élève au Ciel, on élève notre âme et on se rapproche de cette personne décédée. ]