L'absence de problème est aussi considérée comme un miracle. Dès lors, il nous incombe également de remercier Hachem lorsque le cours de l’existence s’écoule sereinement sans entrave ni dérangement, car cela ne constitue pas un moins grand miracle que ceux qui sont dévoilés au grand jour.
C’est ce qu’exprime le verset : "Hodou l'Hachem ki tov, ki léolam 'hasdo" (Remerciez Hachem car Il est bon parce que Sa Bonté est éternelle - Téhilim 107,1).
Il incombe de rendre grâce à Hachem pas seulement lorsque nous avons été délivré d’une épreuve, mais également lorsque "ki tov", que tout va bien en toute circonstance, car cela aussi traduit que "Sa bonté est éternelle" (ki léolam 'hasdo).
[rav Yé'hezkiel Abramski ]
L’incroyable pouvoir des prières des femmes devant rester à la maison
+ L'incroyable pouvoir des prières des femmes devant rester à la maison :
"Mon père disait : il m’a été transmis un enseignement disant que les femmes qui restent à la maison pendant les jours redoutables (yamim noraïm - Roch Hachana, Kippour) pour s’occuper de leurs enfants n’ont pas besoin de toutes les prières et de l’ambiance qui règne à la synagogue pour faire monter leurs suppliques au Ciel.
Car il existe un canal spécial par lequel celles-ci montent jusqu’au Trône céleste et, grâce aux quelques mots seulement que les femmes auront la possibilité de prononcer, leurs prières monteront jusqu’au Trône céleste comme celles de toute l’assemblée des fidèles qui durant des heures, sollicite miséricorde au Roi des rois. "
[rav Eliyahou Lopian]
+ "Celui qui poursuit la charité et la bienfaisance trouvera vie, charité et honneur" (Michlé 21,21)
-> Nos Sages (midrach Michlé 14) commentent : "Celui qui poursuit la charité et la bienfaisance dans ce monde trouvera vie, charité et honneur au jour du jugement".
Lors de l’alliance que fit Hachem avec Avraham (brit ben habétarim), Hachem lui dit : "(Tes descendants) seront asservis et opprimés pendant 400 ans". Cela constitua un décret d’esclavage qui fut explicitement prononcé par D.
Et malgré tout, lorsque les Bné Israël furent écrasés par la servitude et qu’ils crièrent vers Hachem : "Leur supplique monta vers D. depuis leur servitude" (Chémot 2,23) et ils furent libérés de l’esclavage après seulement (si l’on peut dire) 210 ans d’exil (au lieu de 400 ans).
Car la volonté initiale du Créateur au moment où Il prononça ce décret était que, grâce à leurs suppliques, ils modifient ce décret. Cela signifie que lorsque Hachem décrète une sentence, Il décrète en même temps qu’elle soit annulée grâce à la prière.
[Arvé Na'hal]
"Les choses cachées appartiennent à Hachem notre D. mais les choses révélées nous incombent à nous et à nos enfants jusqu'aux derniers âges afin que nous mettions en pratique les paroles de cette Loi (haTorah azot)." (Nitsavim 29,28)
-> Selon le Tiféret Shlomo :
"Car les Bné Israël sont croyants et fils de croyants, et ils devront comprendre que l'exil est un sujet caché. Et c’est seulement dans le futur que nous pourrons saisir qu'il était bénéfique
Et c’est seulement dans le futur que nous pourrons saisir qu'il était bénéfique, comme il est dit : "Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte (vétaguél - ותגל)", le mot ותגל étant composé des mêmes lettres que le mot גלות (galout - l'exil)".
Cela nous enseigne qu’aucun mauvais décret n’émane d’Hachem. Et même ce qui peut nous paraître comme la pire des situations, à l'exemple de cet exil si amer où nous sommes plongés depuis près de deux mille ans, est amené à se révéler être un bienfait.
Chacun en tirera sa propre leçon concernant son exil personnel, qu'il soit spirituel ou matériel, physique ou moral, à savoir qu'il n'est pas un mal mais un bien pour lui. Et même si les voies d'Hachem sont insondables, il ne lui incombe que de renforcer sa conviction que son Père qui réside dans les cieux, est bon et bienfaisant envers toutes Ses créatures."
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-> Le Zohar (III,159a) sur "les choses cachées appartiennent à Hachem", l'explique ainsi :
"Nous ne devons pas chercher à sonder les choses cachées, puisque personne ne peut parvenir à comprendre la profondeur de la sagesse Divine qui demeure dissimulée aux yeux de tous les êtres vivants."
Par conséquent, il ne nous incombe qu'une chose : avoir une foi simple et sans calcul dans notre Père céleste qui dirige le monde avec bonté et Ses créatures avec miséricorde.
Tout juif peut ébranler tous les mondes
+ Tout juif peut ébranler tous les mondes :
"Le Rocher qui t’a donné naissance, tu l’as oublié, le D. qui t’a enfanté, tu L’as délaissé ... Parce qu’ils sont une génération versatile, des enfants sans confiance." (Haazinou 32,18-20)
-> Le Ora'h 'Haïm de Zeltchov explique le reproche contenu dans l’expression "des enfants sans confiance" en disant qu'un homme (tout juif) "doit avoir confiance dans le fait que sa propre prière et ses propres actions agissent En-Haut ...
Il devra penser qu’il est un monde en miniature dans lequel sont renfermés tous les mondes même les plus élevés. C’est pourquoi lorsqu’il examinera ses actes et se repentira, l’homme pourra agir dans les mondes Supérieurs jusqu’à atteindre l’endroit de la racine de son âme.
Il sera alors en mesure de transformer la midat Hadine (Attribut Divin de rigueur) en midat HaRa'hamime (miséricorde). Et il donne ainsi de la force et de la vigueur En-Haut, comme il est dit : "Donnez de la fore à Elokim" (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35).
Il ne devra pas, au contraire, faire partie de ceux au sujet desquels il est écrit : "Le Rocher qui t’a donné naissance, tu l’as oublié, le D. qui t’a enfanté, tu L’as délaissé", à savoir de ceux qui oublient que c’est Hachem qui les a enfantés et créés à partir des mondes Supérieurs afin qu’ils puissent agirent grâce à leurs prières et leurs bonnes actions.
C’est le sens (allusif) du verset : "Parce qu’ils sont une génération versatile" : parce qu’ils sont en mesure d’ébranler tous les mondes, de renverser la midate Hadin depuis sa racine, en midat HaRa'hamim, dévoilée et abondante, mais sont, malheureusement, "des enfants sans confiance" : ils n’ont pas confiance en eux-mêmes et ne croient pas dans les forces énormes qui sont en eux."
Ne pas répondre à une offense d’autrui
+ Ne pas répondre à une offense d'autrui :
-> La guémara (Roch Hachana 17a) dit : "Si quelqu'un est "maavir al midotav" (cède aux autres), toutes ses fautes lui sont retirées."
-> Le 'Hida (séfer Kikar léAdon sur Masséhet Déré'h Erets Zouta - chap.8) explique cela en citant les paroles du Ramak, qui dit qu’il y a beaucoup de gens qui ont commis des fautes, en particulier dans notre génération où il est courant de fauter en n’ayant pas de kavana pendant la prière ou en récitant les bénédiction. Beaucoup de ces personnes souhaitent faire téchouva, mais si on leur disait qu'elles doivent jeûner et s'affliger, elles répondraient qu'elles sont trop faibles et incapables de le faire. Si on leur disait qu'elles pourraient trouver l'expiation par la mort de leurs enfants, elles refuseraient également cette offre. Si on leur disait qu'elles pourraient être pardonnées en perdant leur gagne-pain, elles ne pourraient pas non plus l'accepter.
Heureusement, il existe un moyen facile d'être pardonné, sans jeûne, sans affliction, sans mort d'enfants ni perte de moyens de subsistance. Il s'agit de pardonner aux autres. Si quelqu'un vous insulte et que vous ne répondez pas, si vous acceptez l'embarras sans riposter, Hachem aura pitié de vous et vous pardonnera vos fautes.
L’âme juive
+ L'âme juive :
Notre âme est riche et assoiffée.
Elle renferme un grand et glorieux trésor.
Nous sommes remplis de ohr ha'haïm, la lumière de la vie.
Des flammes splendides, suffisantes pour remplir le monde entier d'éclat et de lumière, sont cachées en nous.
[rav Avraham Its'hak HaCohen Kook - Orot Hakodech 1:132 ]
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-> Le roi roi Salomon affirme : "l'âme d'un homme est une bougie d'Hachem" (nér Hachem nichmat adam - Michlé 20,27).
L'âme est appelée "bougie" parce qu'elle est l'expression de la lumière infinie d'Hachem, "une partie de D. en-Haut" ('helek Eloka mi'maal). Par essence, notre âme est une extension et une partie d'Hachem. À travers elle, nous puisons la vie et la vitalité dans notre racine divine.
Chémini Atséret = un jour d’intimité avec Hachem
+++ Chémini Atséret = un jour d'intimité avec Hachem :
+ Pourquoi Chemini Atséret n'est-elle pas appelée une 'hag?
-> Le 'Hatam Sofer (drouch Souccot p.47), au nom du Rama MiPano, explique pourquoi le titre de 'hag est accordé à tous les Yamim Tovim à l'exception de Chemini Atséret.
Le mot חג ('hag), fait référence à un חוג ('houg - un cercle).
Un Yom Tov est appelé cercle, car il tourne autour de quelque chose. Le point focal du cercle de chaque Yom Tov est la mitsva de celui-ci.
Roch Hachana tourne autour du shofar, point focal de son cercle. Yom Kippour tourne autour de la mitsva des cinq interdits de la journée. Souccot tourne autour des 4 Espèces. Le point central de Pessa'h est la mitsva de la matsa. Shavouot tourne autour des Chté HaLe' hem, les deux miches de pain apportées en tant que korban.
Un seul Yom Tov ne tourne pas autour d'une mitsva : Chemini Atséret. Aucun objet n'est particulièrement utilisé à Chemini Atséret pour une mitsva spécifique à la fête.
Pour quelle raison? Pourquoi Chemini Atséret n'a-t-elle pas de mitsva à accomplir, un point focal autour duquel elle tourne?
La réponse est que le point focal de Chemini Atséret est Hachem. Chemini Atséret tourne autour de Hachem.
C'est comme si le Tout-Puissant nous disait de ne pas nous laisser distraire en accomplissant les mitsvot de la journée, car cela détournerait l'attention du véritable point central de la journée : Lui.
Nous pouvons également considérer tous les Yamim Tovim comme formant collectivement un seul cercle. Toutes les fêtes résident à la limite extérieure du cercle, le long du périmètre.
Ils entourent le centre même du cercle où se trouve Chemini Atséret. Avec cette compréhension, tous les Yamim Tovim constituent un 'houg, un cercle, autour du centre, autour de Chemini Atséret.
La mitsva de Chemini Atséret consiste à se réjouir personnellement avec Hachem, sans aucune distraction. Peu de korbanot, pas de mitsvot spécifiques. Juste nous et le Maître du monde en yi'houd (isolement), ensemble, ne faisant qu'un.
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-> Le Gaon de Vilna était connu pour être très joyeux tout au long du Yom Tov de Souccot.
A Chémini Atséret, le Gaon de Vilna était particulièrement exubérant. Sonniveau de joie ce jour-là dépassait celui de tous les jours de Souccot. Pourtant, cette période de fête est "zman sim'haténou" (moment de notre joie), mais c'est Chémini Atséret qui possède le plus haut niveau de joie.
Ainsi, Chémini Atséret est le seul jour où nous nous réjouissons juste avec Hachem, uniquement avec la Chékhina, sans même avoir besoin d'un objet destiné à être utilisé pour une mitsva du jour.
-> La guémara (Soucca 48a) commente "et vous serez complètement joyeux" (véayita akh saméa'h - Réé 16,15), comme signifiant que même la nuit de Chémini Atséret doit être incluse dans la mitsva de se réjouir.
Le Gaon de Vilna explique que le terme Akh (terme qui exclut) nous rappelle que jusqu'à ce point du Yom Tov de Souccot, il y avait de nombreuses mitsvot à accomplir : soucca, loulav, étrog, hadass, arava et Sim'hat Beit haChoéva.
Mais à présent, à Chemini Atséret, aucune de ces mitsvot ne s'applique plus. Seule la mitsva de joie demeure : akh saméa'h.
La mitsva de Chémini Atséret est la joie, se réjouir avec le Maître du monde Lui-même.
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+ Pourquoi y a-t-il moins de korbanot à Chémini Atséret? :
-> Tout au long de Souccot, les Cohanim sacrifiaient quotidiennement 14 moutons. En sept jours, cela représente un total de 98 moutons; c'était kenégued, en contrepoint des 98 malédictions (klalot), prononcées à Har Eval (voir Devarim Chap.27-28).
Il y avait aussi 70 bœufs sacrifiés lors du Yom Tov de Souccot, kenégued les 70 nations du monde. Mais à Chemini Atséret, seuls un bœuf et un bélier étaient apportés comme korbanot.
Le midrach Tan'houma (Pin'has) propose une explication permettant de comprendre pourquoi les korbanot de Chemini Atséret sont bien moins nombreux que les offrandes apportées les jours précédents de Souccot.
Hachem informe en fait les Bné Israël qu'au cours des sept jours précédents, ils ont sacrifié soixante-dix bœufs au nom de toutes les nations du monde. À présent, affirme Hachem, il est temps d'apporter un korban pour vous, au nom du Klal Israël.
Cette situation est comparable à celle d'un roi qui organisa une fête d'une semaine. Il y convia tous ses sujets, et il y eut de très nombreux participants. Une fois la semaine écoulée, il se tourna vers sa bien-aimée et lui dit : "Nous avons rempli notre obligation envers tous nos sujets et nous avons festoyé avec eux. Maintenant, je souhaite organiser une soirée privée juste avec toi."
Pour une telle circonstance intime, un simple menu de fête suffit. Un petit morceau de viande, quelques légumes, rien d'extravagant ni de mondain.
De même, Hachem confie aux Bné Israël : "Toutes les offrandes que vous avez apportées à Souccot l'ont été au nom des autres nations du monde. Maintenant, faisons de ce huitième jour un moment spécial rien que pour nous, et nous nous contenterons de tout ce que vous nous offrirez : un seul bœuf et un seul bélier."
-> Le Bné Yissaskhar (Tichri - maamar 13) commente que si Hachem désire passer le dernier jour avec Son bien-aimé le peuple juif, il semblerait plus logique d'apporter encore plus de korbanot, car on pourrait penser que le roi souhaiterait organiser une fête encore plus grande avec sa bien-aimée plutôt qu'avec tous les roturiers de son pays. Hachem voudrait probablement organiser une fête plus importante et meilleure avec Ses enfants, qu'Il aime et dont Il prend soin.
Pourquoi la célébration que Hachem organise avec les nations du monde est-elle bien plus élaborée que celle pour Ses enfants?
La raison en est qu'à Chemini Atséret, Hachem choisit de faire la fête et de passer du temps avec nous : du temps personnel de qualité, en tête-à-tête.
Un 'hatan et une kalla, seuls pour la première fois dans le 'héder yi'houd (chambre où les 2 s'isolent seuls), ne vont pas passer leur temps à se concentrer sur le repas. La nourriture n'est pas l'important, mais plutôt une distraction. L'essentiel est d'être ensemble. Dans cette situation, un grand repas constituerait une distraction indésirable qui n'améliorerait pas le temps de qualité partagé.
Les 70 nations sont nécessaires, mais Hachem ne les aime pas particulièrement. Elles ne sont pas aimées de manière intrinsèque. Si Hachem souhaite faire la fête avec eux, cela nécessite une réception somptueuse avec de nombreux mets délicats.
Mais Hachem aime intrinsèquement les Bné Israël et Il désire jouir d'un moment de qualité simplement en étant avec nous.
Une petite séouda offre un cadre plus intimiste dans lequel Hachem et le Klal Israël peuvent passer du temps ensemble.
Un repas simple, moins axé sur les attraits extérieurs, nous permet de bénéficier d'une visite plus significative avec Hachem Qui peut ainsi profiter seul de l'essence des Bné Israël, sans les atours d'une célébration élaborée.
Le plaisir que souhaite retirer Hachem provient du temps passé avec sa nation bien-aimée, dont Il veut profiter de l'essence pure sans distraction. Pour cette raison, Hachem nous a demandé d'apporter une offrande relativement simple, composée d'un seul bœuf et d'un seul bélier.
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+ Le jour le plus intime avec Hachem
-> Avec cette nouvelle compréhension de la raison pour laquelle les korbanot de Chemini Atséret sont beaucoup plus limités, nous pouvons mieux percevoir que Chemini Atséret est le jour durant lequel nous jouissons de la relation la plus intime avec Hachem ; nous sommes les plus proches de Lui ce jour-là. C'est le jour où Hachem célèbre l'essence même du Klal Israël, appréciant notre valeur intrinsèque, comme Il ne le fait aucun autre jour de l'année.
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+ Souccot & Chémini Atséret = deux types de joie :
-> Le midrach (Yalkout Chimini - Pin'has - remez תשפב) déclare qu'une fois les 7 jours de Souccot achevés, Hachem annonce : "Maintenant, vous et Moi pouvons nous réjouir ensemble, ya'had (langage de yi'houd), et Je ne vous dérangerai pas en vous demandant de M'apporter beaucoup de korbanot. Un bœuf et un bélier".
-> Le rav Moché Chmouel Shapiro souligne une différence fondamentale entre la joie de Souccot et celle de Chémini Atséret.
Le verset déclare : "Vous prendez peu cous le premier jour le fruit d'un cédratier, les branches de palmiers dattiers, les rameaux d'un arbre tressé et le saule, et vous vous réjouirez devant Hachem (ouchmartèm lifné Hachem), votre D., pendant sept jours" (Emor 23,40).
Nous devons nous réjouir devant Hachem : lifné Hachem. Hachem est dans les Cieux, et nous nous réjouissons devant Lui.
Toutefois, à Chemini Atséret, nos Sages enseigne : "ani véatèm nisma'h béya'had" (vous et Moi nous réjouissons ensemble).
La joie à Souccot est celle du peuple juif devant Hachem (lifné Hachem) ; ils constituent deux entités distinctes.
La joie de Chemini Atséret est différente ; c'est celle de Hachem et du peuple juif se réjouissant ensemble (nisma'h béya'had), ne faisant qu'un. Hachem Se réjouit avec nous, et nous nous réjouissons avec Lui.
La nécessité d’être persuadé que la téchouva fonctionne
+ La nécessité d'être persuadé que la téchouva fonctionne :
-> Notre yétser ara cherche à nous faire douter. Comment est-il possible que mes fautes (parfois graves, parfois répétées) soient totalement expiées par un 'simple' repentir de quelques mots. C'est trop gros pour être vrai!
Le Baal haTanya (lettre sur le repentir n°11) écrit au sujet de la téchouva qu’il faut avoir "foi et confiance, afin que notre cœur soit convaincu qu'Hachem désire prodiguer la bonté, qu’Il fait grâce, qu’Il est miséricordieux et largement disposé à pardonner sur le champ dès qu’on Lui demande pardon, sans l’ombre du moindre doute".
-> La preuve est que l’on récite chaque jour, 3 fois, dans la prière de la Amida, la bénédiction : "Il fait grâce, Celui qui pardonne largement". Or, la loi stipule que "safék Béra'hot léhakel" (en cas de doute sur le fait de devoir prononcer une bénédiction ou non, on doit s’abstenir de la prononcer).
Dès lors, si le pardon et l’effacement des fautes n’étaient pas certains, nous devrions nous abstenir de réciter cette bénédiction, de crainte de la dire en vain.
C’est donc qu’il est certain, sans le moindre doute, qu’après le Lui avoir demandé, Hachem nous pardonnera et effacera nos fautes.