Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> "La Torah a donné à l'homme 613 voies et moyens pour s'attacher au Créateur, parce que D. désire lui faire du bien dans ce monde-ci et le monde futur."

[Zohar - 2,28b]

"Ecoute, Israël : l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un." (Vaét'hanan 6,4)

-> Rabbi Na'hman de Breslev fait remarquer que le 1er verset du Shéma, ainsi que la phrase suivante (barou'h chèm) contiennent un total de 12 mots, renvoyant aux 12 Tribus d'Israël.
Ces 2 phrases sont composées de 49 lettres, et cela est à mettre en parallèle avec les 49 lettres composant les noms des 12 Tribus.

Réciter le Shéma, c'est s'inclure dans le règne (mal'hout) de la sainteté, c'est détourner les mauvaises influences, qui tentent de nous éloigner de la sainteté (Likouté Moharan I, 36:3).

-> Rabbi Na'hman nous dit que le terme : Shéma (Ecoute!) qui introduit cette prière, vient nous signifier : "J'ai quelque chose de très important et magnifique à te dire, ainsi écoute avec attention!" (... Hachem est notre D., Hachem est Un).

L'idée principale derrière le Shéma est de renforcer notre foi.
Le Shéma est l'expression centrale de la foi en D., englobant toutes les mitsvot de la Torah (Likouté Halakhot III, p.118)

-> Les 3 paragraphes du Shéma contiennent 248 mots, qui est la valeur numérique du mot : compassion/pitié (ra'hèm - רחם).

Rabbi Na'hman nous enseigne que la compassion principale qu'une personne peut atteindre est de croire en D. et d'en venir à le connaître.
C'est ainsi qu'il peut être considéré comme un être humain avec 248 membres.
Sinon, il est un animal avec une forme humaine (Likouté Halakhot I , p.314).

"Ecoute, Israël : l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un." (Shéma Israël ... - Vaét'hanan 6,4)

A la place du terme : "Ecoute" (shéma - שמע), ne devrait-on pas avoir plutôt : "Sache/Comprend" (da - דע)?

-> Le mot Shéma (שְׁמַע) est l'acronyme de : "shéou marom énei'hém" ( = Levez vos yeux vers le haut - שאו מרום עיניכם) :

-> [A qui?]
= à Sha-daï Mélé'h Olam (au Roi majestueux du monde - שדי מלך עולם). [acronyme : Shéma]

-> [Quand?]
= à Sha'harit, Min'ha, Arvit (matin, midi et soir - שחרית מנחה ערבית). [acronyme : Shéma]

Une personne qui fera attention à cela méritera d'acquérir le : Ol Mal'hout Shamayim : une soumission totale au joug divin (על מלכות שמים). [acronyme : Shéma]

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du Rabbi Moshe Bogomilsky (dans son Védibarta Bam)

<-------->

-> Les initiales de עול מלכות שמים (Ol malkhout chamayim) font allusion à ערבית ,מנחה ,שחרית, puisque pendant toutes les parties de la journée, nous devrions accepter la Souveraineté d’Hachem.
Les Avot sont ceux qui ont institué ces 3 prières.
[rav Yéhochoua Alt]

Soyons fier de travailler pour D.

+ Soyons fier de travailler pour D. ...

-> "La joie principale de laquelle l’homme doit se réjouir, c’est la joie d’être juif."

[le Zohar]

-> "Le seul orgueil permis, c’est celui d’avoir un patron aussi puissant que notre Père Céleste."

[Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]

-> Il est dit à propos du roi Yéhochafat qui combattit l'idolâtrie de ses prédécesseurs et rétablit le service de D. : "Il s'enorgueillit de suivre les voies de D." (Divré haYamim II 17,6 - "Vayigba libo bédarké Hachem)

-> On demanda un jour au Rabbi Aharon de Karlin : "Rabbi, quel est le plus grave péché qu'un juif puisse commettre?"

Rabbi Aharon pencha la tête quelques longues minutes.
Ses élèves attendaient la réponse avec inquiétude.

Lorsqu'il la releva, il leur dit simplement : "Le plus grand péché, pour un juif, est d'oublier qu'il est fils du Roi."

"La sainteté de chaque âme juive est littéralement la sainteté du Séfer Torah."

[Rav 'Haïm de Volozhine - Néfech ha'Haïm 4,11]

Le Zohar (Chir haChirim maamar 2,51) nous transmet l'idée qu'il existe un lien reliant chaque juif avec les lettres du Séfer Torah (Yech Chichim Ribo Othiyot LaTorah : il y a 600 000 lettres dans la Torah).

Personne ne doit se dire : "Je ne suis qu'une toute petite lettre, je n'ai aucune importance."
En effet, s'il manque même une toute petite lettre comme le youd, tout le Séfer Torah devient non cachère.

De même que si une lettre du Séfer Torah est changée ou n'est pas à sa place, tout le Séfer n'est pas utilisable (passoul/non cachère).
Ainsi, si un juif modifie sa place, sa situation spirituelle et matérielle que D. lui a fixé dans toute Sa bonté, au motif qu'il en préférait une autre, il devient interdit à l'utilisation (passoul).

=> Qu'un juif nous paraisse petit ou simple, son service divin est crucial pour la perfection et la rédemption du peuple juif.
A l'image de chaque lettre de la Torah, tout juif est indispensable et d'une valeur infinie.

Mordé'haï est appelé : "ich yéhoudi" (homme juif).
"Nos Sages disent : ne lis pas yéhoudi/juif mais : yé'hidi (=spécial, unique)."

[Midrach Rabba Esther 6,2]

=> La définition d'un juif est d'être yé'hidi (spécial).
Chacun a un rôle spécifique, et des épreuves tout aussi spécifiques.

Le Rav Sim'ha Bounem de Psi'ha avait l'habitude de dire :
"Si du Ciel, on me demandait : "Veux-tu, Bounem, être Avraham avinou, c'est-à-dire changer ta place contre la sienne?"

Je répondrais : "Quel intérêt D. aurait-Il à ce que je sois Avraham avinou et que je change de rôle?
De toute façon, Tu n'auras qu'un seul Avraham avinou et qu'un seul Bounem.
Cependant, si on me donnait le mérite, dans le ciel, d'arriver au niveau d'Avraham avinou, Tu aurais, D., deux Avraham avinou ... et de cela, il y aurait lieu de réjouir."

<----------------------->
[La convoitise ne doit même pas nous effleurer, car si je n'ai pas quelque chose, c'est que je n'en ai pas besoin pour réaliser ma mission unique.
(Il est à noter qu'il y a 2 types de convoitise : une positive qui nous pousse à nous améliorer, et une négative qui est extérieure à nous : elle ne nous apporte rien, et n'est qu'une façon d'envier les biens d'autrui.)]

"Et vous, qui vous attachez à D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).

Le 'Hatam Sofer nous explique que le mauvais instinct d'un individu lui dit qu'il ne pourra jamais satisfaire à toutes les exigences de la Torah durant toute sa vie.
Dans la mesure où c'est vain, on peut tout aussi bien abandonner la bataille dès maintenant.

Moché nous dit : "N'entreprenez pas un défi de toute une vie, faites le juste aujourd'hui. Demain, vous gérerez les défis de demain".

Devant l'immensité de ce qu'on a à faire de notre vie, dans son ensemble, cela peut nous sembler trop difficile/trop pesant.
Mais le fait de s'y mettre "un jour à la fois" est faisable ...

Source (b"h) : dvar Torah du rav Twerski (à la communauté GYE)

<-------------------->

"Et vous, qui vous attachez à D., vous êtes tous vivants aujourd'hui"

-> Nos Sages disent que l'homme doit se repentir un jour avant sa mort. Or, comme personne ne connaît le jour de sa mort, ainsi chaque jour peut être considéré comme l'éventuelle veille de sa mort (D. Préserve).
Dès lors, cela signifie que l'homme devra se repentir chaque jour.

Il est clair que celui qui se repent chaque jour se rapprochera considérablement d'Hachem et Lui sera perpétuellement attaché.
Cela est en allusion dans ce verset : "Et vous, qui êtes attachés à Hachem votre D.", comment atteindre cet attachement au Créateur?

La réponse est parce que : "vous êtes tous vivants aujourd'hui" = quand on réfléchit constamment en se disant que l'on est vivant que pour aujourd'hui, et qu'on ne sait pas si demain on le sera encore, alors toute sa vie sera remplie par le repentir et les bonnes actions.
Cela permettra à l'homme de s'attacher à Hachem.
[Ma'hachévet Na'houm]

"Les statuts et les lois que je vous enseigne, pour les pratiquer, afin que vous viviez." (Vaét'hanan 4,1)

Le Nétsiv explique que les termes : "afin que vous viviez", ne s'appliquent pas nécessairement à l'existence physique.
Il s'agit en réalité de la vie spirituelle et de la joie éprouvée par celui qui accomplit sa mission.

Ce que fait un animal tend uniquement à satisfaire ses organes sensoriels, tandis que l'être humain est capable de ressentir une délectation spirituelle laquelle constitue son essence profonde.

Si l'homme détruit cette aptitude à jouir de la spiritualité et s'il ne s'investit que dans ses désirs physiques, il ne devient pas plus qu'un animal doué ou sophistiqué, et perd son identité humaine.

On trouve une allusion à cette différence dans l'enseignement selon lequel les impies sont tenus pour morts même de leur vivant (guémara Béra'hot 18b).
Ayant obscurci leurs récepteurs spirituels, ils ne peuvent plus être considérés comme étant en vie.
Si un païen qui accomplit un acte de bonté est compté comme un être humain, le juif sans la Torah n'est qu'un "cadavre spirituel".

=> Plus nous nous rapprochons de D. et nous élevons dans les niveaux de spiritualité, plus nous devenons vivants.
Voilà ce qu'à voulu dire Moché : "Et maintenant, Israël! Ecoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer ...", car en agissant ainsi, "vous vivrez".

"Laisse-moi passer, de grâce, que je voie ce bon pays." (Vaét'hanan 3,25)

Selon le Midrach (Dévarim Rabba 7,10), Moché a formulé 2 requêtes devant D. :
-> Celle de ne pas détruire le peuple ;
-> et celle d'être autorisé à entrer en terre d'Israël ;

Il lui fut répondu qu'il était impossible de l'exaucer pour les 2 : Si D. pardonnait à Israël, Il aurait puni Moché, et s'Il acquittait celui-ci, Il devait châtier le peuple.
Apprenant cela, notre dirigeant répondit : "Que meure Moché, mais que ne soit pas touché un seul de leurs ongles!"

<------------------>

-> b'h, lié de ce verset, voir aussi : http://todahm.com/2019/07/07/9481-2

<------------------>

+ Bonus :
Juste auparavant, dans ce même midrach, Moché adresse une réprimande au peuple en disant :
"Il a suffi d'une [seule personne] pour en sauver 600 000 [par sa prière] après le veau d'or.
Comment se fait-il que 600 000 ne puissent aujourd'hui en sauver une seule?
Ne vous souvenez-vous pas de ce que j'ai fait pour vous dans le désert?!"

[Moché reproche au peuple de ne pas avoir donné pour lui l'assaut aux portes du Ciel, par la prière, comme il avait pu le faire pour son peuple ...]

<------------------>

-> Le Méam Loez (Vaét'hanan 3,25) donne quelques raisons pour Moché de vouloir entrer en terre d'Israël, dont :

1°/ Tout homme qui acquiert le mérite de diriger les juifs (en particulier en terre d'Israël) reçoit un certain degré d'inspiration prophétique (roua'h hakodech) pour les conduire sur la voie droite.
En devenant roi sur Israël, Saül a reçu l'inspiration prophétique comme le roi David avec qui D. parlait à tout moment.
Il est écrit : "Et D. était avec lui" (Chmouël I 18,14). Ce verset montre que David possédait l'inspiration prophétique. C'est ainsi qu'il a loué D. dans les Téhilim.

Moché a demandé d'entrer en terre sainte en tant que dirigeant des Bné Israël pour atteindre un degré supérieur de prophétie et de proximité avec Hachem. De plus, comme la terre d'Israël est un lieu saint, Moché parviendrait à un niveau spirituel inatteignable hors de terre sainte.
Les Bné Israël en tireraient un grand profit ; leur nom deviendrait célèbre dans le monde, eux qui avaient à leur tête un dirigeant aussi exceptionnel, et Moché atteindrait une plus grande compréhension des mystères de la Torah.

2°/ Tant que les juifs habitent en terre sainte, ils sont appelés les enfants de D., comme il est écrit : "Vous êtes des enfants pour Hachem, votre D." (Dévarim 14,1).
De même qu'un fils peut avoir accès à tous les trésors cachés de son père et entrer là où il le désire, les juifs peuvent découvrir tous les secrets de la Torah en terre d'Israël.

Celui qui habite en diaspora est comme un "serviteur" de D.
Un serviteur ne connaît pas toujours les secrets de son maître.
Lorsque Moché a prié avec tant d'insistance, il se définissait comme un serviteur : "Tu as commencé à montrer à Ton serviteur" (Vaét'hanan 3,23).
Moché a prié D. d'entrer en terre d'Israël afin d'atteindre le niveau où il serait considéré comme un fils. Hachem lui a répondu : "Tu es déjà parvenu à ce niveau lorsque Je t'ai ordonné de fabriquer le Michkan. A ce moment-là, Je t'ai révélé tous Mes secrets".

3°/ Mourir en terre sainte est une très grande chose. Hors de la terre d'Israël, les hommes meurent par l'intervention de l'ange de la mort. De nombreux anges de destruction les entourent et tentent d'empêcher leur âme de s'élever. L'âme souffre et prend des chemins détournés pour pouvoir monter En Haut.
Par contre, l'homme qui a parcouru ne serait-ce que 4 coudées en terre d'Israël a l'assurance d'être attendu au monde futur (ben olam aba).
Ainsi, les hommes pieux d'autrefois aimaient la terre sainte et embrassaient sa poussière comme il est écrit : "Car Tes serviteurs se languissent de ses pierres et chérissent sa poussière" (Téhilim 102,15).
La terre d'Israël n'est pas mise sous la garde d'un ange mais elle est sous le regard de D.
Ainsi, si une personne meurt en terre sainte, l'ange de la mort n'a aucun pouvoir sur elle. Pour D., c'est comme si elle avait été enterrée sous l'autel. Son âme monte directement au Gan Eden et ni les anges de destruction ni les accusateurs célestes n'ont de pouvoir sur elle.

4°/ Hachem a ordonné de détruire toute trace d'idolâtrie en terre sainte et de n'y laisser aucun survivant païen. Si les juifs négligeaient ce commandement, les habitants du pays constitueraient un écueil : ils les inciteraient à s'adonner à l'idolâtrie et leur feraient perdre la terre.
C'est d'ailleurs ce qui se produisit plus tard. Après être entrés en Canaan, les juifs n'ont pas détruit toutes les idoles et ont progressivement été entraînés vers l'idolâtrie. Hachem s'est emporté contre eux et les a livrés aux mains de leurs ennemis.
Lorsqu'ils se sont repentis et ont prié, D. les a délivrés mais peu de temps après ils ont recommencé.
De nouveau, D. les a livrés à leurs ennemis ; ils ont encore supplié D. et ont été sauvés.
Cela s'est produit à de nombreuses reprises jusqu'à ce que la mesure ait été comble et que le Temple ait été détruit.
Moché a donc supplié D. d'entrer en terre sainte afin d'observer le commandement de détruire toutes les formes d'idolâtrie. Ainsi, les juifs ne seraient pas entraînés à la faute et connaîtraient la paix.

<----------->

-> "Laisse-moi passer, de grâce, que je voie ce bon pays."

=> Lorsque D. a ordonné à Aharon de gravir le mont Hor (Bamidbar 20,22) car le moment de sa mort était arrivé, Aharon est immédiatement monté avec Moché sans dire un mot. Pourquoi Aharon n'a-t-il pas, lui aussi, prié d'entrer au pays pour observer les commandements que l'on ne peut accomplir qu'en terre sainte?

Il y avait plusieurs raisons à cela :
1°/ Aharon éprouvait une grande satisfaction à l'idée que ses fils héritaient de sa fonction et prendraient sa place. Par contre, Moché n'a pas mérité que ses fils lui succèdent et cela lui causait une grande peine. Il voulait donc au moins mériter d'entrer en terre sainte.

2°/ Aharon aurait profité des commandements liés à la terre sainte : la dîme, la térouma et les autres présents destinés aux Cohanim. Ainsi, s'il avait prié d'entrer en terre d'Israël, on aurait pu soupçonner qu'il voulait y aller pour recevoir ces présents.
Moché, quant à lui, pouvait supplier D. d'entrer en terre sainte puisqu'il n'avait pas droit à ces dons.

3°/ Moché avait atteint le plus haut degré spirituel possible et parlait à D. face à face. Son visage était si lumineux que les Bné Israël étaient incapables de le regarder ; pour lui parler, Moché devait couvrir son visage d'un voile. Cet éclat lumineux provenait de la Présence Divine qui lui parlait.
Aucun autre prophète n'a atteint un tel degré d'inspiration.
Les tsadikim au Gan Eden sont les seuls à atteindre un niveau qui pourrait s'en approcher. Moché ne voulait donc pas mourir.
Il dit : "Si vraiment j'ai atteint le niveau des tsadikim au monde futur pendant ma vie, que gagnerais-je à mourir?"
Aharon, par contre, n'avait pas acquis ce degré d'élévation. Il voulait donc quitter ce monde au plus vite pour goûter l'éclat de la Présence Divine au Gan Eden.

4°/ Aharon savait que D. avait prêté serment que ni lui-même ni Moché n'entrerait en terre sainte et que tout décret scellé par un serment ne peut être annulé. Cependant, Moché avait un argument : "Si D. m'a ordonné de conquérir les territoires de Si'hon et de Og et de les partager entre les descendants de Réouven, Gad et la moitié de la tribu de Ménaché, c'est qu'Il a annulé Son serment!"
C'est pourquoi Moché a osé supplier D. d'entrer en terre d'Israël.

De plus, les termes du serment était : "Aussi, VOUS ne conduirez pas cette congrégation au pays" (Bamidbar 20,12).
Le pluriel semblait indiquer que Moché et Aharon ne conduiraient pas ensemble les Bné Israël en terre sainte.
Aharon n'a donc pas même osé prier D. à ce sujet.
Cependant, après sa mort, Moché a trouvé un argument pour échapper au serment : "Maître du monde, Tu as juré que nous 2 ensemble, nous ne conduirions pas les Bné Israël en terre d'Israël, mais à présent Aharon n'est plus. Ton serment n'est-il donc pas automatiquement annulé?"
En effet, la loi juive stipule qu'un serment partiellement annulé l'est totalement.
[Méam Loez - Vaét'hanan 3,27]

"J'ai supplié D., en ce temps-là, en disant" (Vaét'hanan 3,23)

Le Or ha'Haïm observe qu'une prière doit posséder 4 qualités pour être agrée :
-> 1ere = on doit la prononcer le cœur brisé, comme un pauvre qui vient mendier son pain aux portes.
-> 2e = il faut supplier D. d'accueillir notre prière dans Sa miséricorde.
-> 3e = le moment où on la récite doit être approprié ;
-> 4e = elle doit être clairement exprimée et ne receler aucune ambiguïté.

L'imploration de Moché possédait ces 4 caractéristiques :
-> Il a d'abord "supplié" = il s'est exprimé depuis les profondeurs de son cœur ;
-> "Hachem" = il a fait appel à Sa miséricorde (le Tétragramme étant une désignation de cet attribut) ;
-> "en ce temps-là" = car il savait que c'était un moment de grâce ;
-> "en disant" = sa requête ayant été claire et sans équivoque.

Source (b"h) : dvar Torah issu du "Talelei Orot" du rav Yissa'har Dov Rubin