Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le pays que nous avons parcouru au cours de notre exploration est une terre excellente.
Si D. est satisfait de nous et nous conduit dans ce pays, Il peut nous le livrer ... Mais ne vous rebellez pas contre D." (Chéla'h Lé'ha 14,7-9)

Le Rabbi Moché Tsvi de Svern de nous enseigner :
"La terre d'Israël peut aider l'homme à s'élever dans la sainteté et à atteindre un haut niveau seulement lorsque l'homme, mû par un réel désir d'être meilleur, fait des efforts sur lui-même.

S'il se laisse aller, le mauvais penchant, qui est bien plus fort en terre d'Israël qu'ailleurs, peut le faire tomber très bas.

Certes, "la terre est excellente" mais souvenez-vous : "ne vous rebellez pas contre D." "

"[La terre] est-elle bonne ou (im) mauvaise" (Chéla'h Lé'ha 12,19)

-> La terre d'Israël est bonne même si (im) vous voyez qu'elle est mauvaise.
Sa sainteté existe toujours mais elle est cachée.
Sous le "mal" superficiel se cache le "bien.
(Séfer haZé'hout)

-> Le Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld rapporte à ce sujet : "Vois le bien de Jérusalem" (Téhilim 128,5), et de commenter : l"homme doit s'efforcer de voir seulement le côté positif de Jérusalem".

"Puisse D. nous préserver du désespoir que pourrait causer le retard du Machia'h.

Il convient de se tenir prêt pour attendre la délivrance comme si l'on attendait quelqu'un qui doit arriver.
Et qui sait, peut-être se tient-il déjà derrière notre mur."

[le 'Hafets 'Haïm]

"On peut me déposséder de tout, sauf du D. qui gît en moi."

[Rabbi Aharon de Karlin]

"La conclusion après tout ce qui a été entendu est que tu dois craindre D. et observer Ses commandements, car c’est tout ce que l’homme est." (Kohélét 12 ;13)

La guémara (Shabbath 30b) interprète ce verset comme signifiant que l’univers en entier a été créé uniquement pour celui qui accomplit la volonté de D.

Il peut paraître présomptueux d’affirmer que l’univers en son entier, avec ses galaxies grandes de milliards d’années-lumière et ses innombrables étoiles, soit entièrement créé pour un minuscule être humain dont la présence physique dans ce vaste univers est plus que négligeable.
C’est pourtant précisément ce qu’enseigne le judaïsme.

Dès lors que l’on accepte l’existence d’un D. infini, toute dimension devient dénuée de sens .
[Dans le rapport à l’infini, il n’existe aucune différence entre un millimicron et un milliard d’années-lumière.]

=> Nous devons apprécier cette importance et nous montrer à la hauteur de nos responsabilités.

(Au regard de l'infinie complexité de ce que D. nous met à notre disposition (corps humain, monde environnant), c'est que l'on peut faire de grandes choses avec.

bé'hém'la raba émounaté'ha = grande est la confiance que D. a en nous => Tâchons de ne pas le décevoir, d'être à la hauteur!)

+ Message de de la Torah sur nos périodes difficiles dans note vie …

-> "Ô mes ennemis, ne vous réjouissez pas à mon sujet, car après ma chute, je me suis relevé, car lorsque j’étais dans les ténèbres, D. a fait briller Sa lumière sur moi. "

[Michlé 7,8]

Le midrach commente ce passage de la manière suivante :
"Si je n’étais pas tombé, je ne me serais pas relevé.
Si je n’avais pas été plongé dans les ténèbres, je n’aurai pas pu voir la lumière. "

La chute incite souvent à l’élévation.
[vaut voir les épreuves dans notre vie comme des tremplins …]

Nous avons tendance à parcourir d’un pas lourd la routine quotidienne sans faire le bilan de notre vie ou l’analyse de nos actes.

=> Une crise vient interrompre cette monotonie, nous obligeant à repartir dans notre vie sur de meilleures bases.

"Les cœurs des parents reviendront [vers D.] à travers les actions de leurs enfants"

(Mala'hi 3,24 -> Déclaration du prophète sur les temps messianiques)

Le rav Galinsky a demandé au 'Hazon Ich : "Pourquoi d'après vous, tant d'enfants, reviennent-ils maintenant à leur judaïcité, abandonnant les habitues de leurs parents non pratiquants?"

Le 'Hazon Ich de répondre :
"La génération qui s'est éloignée de la Torah était issue de parents religieux.
Ces parents ont assisté, impuissants, à la rébellion de leurs enfants.
Ils ont versés des larmes amères dans leur solitude, prié et jeûné, mais il était trop tard pour endiguer le flot.

Mais D. n'oublie jamais les larmes des juifs.
Si ces larmes sincères n'ont pas réussi à sauver leurs propres enfants, elles ont aidé leurs petits-enfants, et parfois leurs arrière-petits-enfants.

Voilà pourquoi ces enfants reviennent à leur judaïcité aujourd'hui parce que D. n'oublie pas les larmes versées par les juifs."

"Je me demande souvent pourquoi les gens trouvent nécessaire de s'enfuir de chez eux pour rendre service?

Le 'hessed commence à la maison!
Il y a tant d'occasions pour un mari, pour une épouse ou même pour des enfants de se rendre chaque jour mutuellement service.

Et cependant, ces mêmes gens qui s’enorgueillissent de leur gentillesse et de leur considération envers autrui à l'extérieur, laissent beaucoup à désirer en ce qui concerne leur comportement une fois les portes refermées."

[Rav Chalom Schwardron - le Maguid de Jérusalem]

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-> Le Arizal nous a révélé que non seulement nous devons accomplir la mitsva de générosité à l’intérieur de la maison, mais que dans le Ciel on regarde surtout cela, et que c’est en fonction de cela qu’on décide si nos actions à l’extérieur visent uniquement à nous glorifier, ou si nous sommes des gens véritablement généreux, parce que c’est ce que nous a ordonné le Créateur.
Si dans le Ciel on voit qu’à l’intérieur de la maison nous sommes également généreux avec notre famille, que nous manifestons notre intérêt à chacun comme il convient, alors c’est que notre intention est véritablement pour le Ciel, et nous recevrons une grande récompense pour cela.
En revanche, si à la maison nous ne sommes pas prêts à lever le petit doigt, alors dans le Ciel on décide que tout ce que nous faisons à l’extérieur provient de notre orgueil, qui nous pousse à vouloir nous sentir bien, ou à désirer qu’on reconnaisse nos actes et qu’on parle de nous respectueusement, alors qu’en réalité nos actes sont loin de la mitsva de générosité.

"Un juif ne doit pas simplement compter ses jours, mais plutôt faire en sorte que ses jours comptent."

[Rabbi Berel Wein - lors d'une conférence sur le compte des jours du Omer]

-> Le Kli Yakar transmet cette idée (Béhar 25,8) :
"En s'occupant de la Torah et de la spiritualité, nous nous approprions les années (elles deviennent nôtres).
Cependant, si nous perdons notre temps dans de la futilité, nous n'aurons rien à montrer de nos années [de vie].
A la place de compter les jours, nous devons faire en sorte que les jours comptent."

[La période du Omer nous permet de se rendre compte à quel point la vie passe vite, et à quel point il faut s'empresser de la remplir de choses de valeur. En effet, à peine Pessa'h est terminée qu'on se retrouve à Shavouot, et sur ces 49 derniers jours comment avons-nous pu les remplir pour notre éternité?]

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-> Le Collel de Sarcelles (feuillet de la communauté 5782) écrit :
L’objet le plus précieux qu’Hachem donne aux juifs est donc bien le temps. Aussi, chacun doit-il apprécier à sa juste mesure la valeur de ce cadeau, compter chaque jour que D. lui accorde, s’assurer que ce temps n’est pas perdu, mais bien empli de son juste contenu.
Chaque individu reçoit un nombre précis de jours et d’instants, celui qui est nécessaire pour mener à bien la mission qui lui est confiée.
La nature humaine veut que celui qui possède des objets précieux les compte en permanence, afin de n’en rien perdre. S’il les considère réellement comme précieux, il tiendra à chacun d’eux, y compris au plus petit.
C’est là qu’intervient la mitsva de compter les jours du Omer dans le contexte des "solennités de d'Hachem" : Compter le temps qui s’écoule afin de souligner sa valeur, son importance, la nécessité de se servir pleinement de chaque jour, de chaque instant, pour se préparer au mieux à la réception de la Torah.
C’est à ce propos que le Sfat Emet nous enseigne que les jours du Omer sont comparables à des jours de ‘Hol haMoed. En effet, ils sont encadrés par des jours de sainteté (le premier jour de Pessa’h et le premier jour de Shavouot). Plus profondément, ils sont l’expression de l’union entre le profane (‘Hol) et le spirituel (HaMoed), entre le "limité" et "l’illimité", un avant-goût des temps messianiques.

[de même que les jours du Omer se cumulent, nous devons faire en sorte que chaque journée de vie que D. nous offre soit rentabilisée au maximum, et cela en accord avec la finalité : les valeurs de la Torah.
Les juifs ont un cliché d'aimer l'argent, la matérialité, mais en réalité nous sommes des fous de biens spirituels. Nous voulons faire fructifier notre temps en mitsvot, en Torah, ... Par cela nous préparons notre mort, et nous nous permettons d'être riches éternellement, au plus proche de notre papa Hachem (le plus grand bonheur possible!).
C'est cela le Omer, le passage de la sortie d'Egypte (libération physique, naissance du peuple juif), à Shavouot (libération spirituelle [selon les Pirké Avot, plus on est soumis au joug de la Torah, plus nous sommes quelqu'un de libre]). Le Omer prolonge Pessa'h, et nous incite à investir dans le spirituel, dans l'éternel, et diminuer notre lien avec la matérialité, avec la vision non-juive de ce monde, éphémère et à court terme, qui ne nous apportera rien dans le monde à venir éternel.]

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+ "Vous compterez chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert l’Omer du balancement, 7 semaines, qui doivent être entières." (Emor 23,15)

-> Quand est-ce que les semaines sont entières?
Lorsque le peuple juif fait la volonté de Hachem.
[midrach Vayikra rabba 28,3]

[tu veux que tes jours comptent, alors fais confiance au Créateur du monde, et mise tout sur ce qui est le plus rentable : la volonté de D.!]

La faute des explorateurs et le 9 av …

+ La faute des explorateurs et le 9 av ...

->"Ils rapportèrent de mauvaises choses sur la terre qu'ils avaient exploré... toute l'assemblé leva la voix et cria cette nuit la [parce qu'ils ne voulaient pas entrer sur cette terre" (Chéla'h Lé'ha 13,32)

-> Le midrach (Bamidbar rabba 16,12) dit qu'au moment où le peuple juif a accepté le rapport des explorateurs, Hachem a décrété que le Temple sera détruit et que les juifs iront en exil.

-> La guémara (Shabbath 31a et Yoma 9b) rapporte plusieurs raisons qui ont conduit à la destruction du Temple, mais aucune mention n'est faite de la faute des explorateurs.
Comment comprendre cela?

Le Maharal répond que s'il n'y avait pas eu la faute des explorateurs, le peuple juif aurait été attaché pour toujours à Hachem et à la terre d'Israël.
Même s'ils avaient commis ultérieurement de graves fautes, D. leur aurait infligé différents types de punition, mais ils seraient toujours restés en Israël et le Temple n'aurait pas été détruit.
En dénigrant la terre d'Israël, ils ont rompu le lien les liant ensemble, et ils ont alors rendu possible une punition future sous la forme de l'exil et de la destruction du Temple.
[Péninim méChoulkhan Gavoa - Bamidar 14,1]

-> Dans le livre de Eikha, on peut remarquer que la 1ere lettre de chacun des versets au sein de chaque chapitre suit l'ordre alphabétique.
Cependant, il y a une exception : dans le 2e chapitre, le verset commençant par la lettre pé (v.2,16) vient avant celui débutant par la lettre : ayin (v.2,17).
La guémara (Sanhédrin 104b) explique : c'est en raison de la faute des explorateurs qui ont utilisé leur bouche (en hébreu se dit : pé) contre la terre d'Israël, à propos de choses qu'ils n'avaient pas vu de leurs yeux (en hébreu : ayin).

-> "[Après la faute des explorateurs], Vous êtes revenus et avez pleuré devant Hachem, mais Hachem n'a pas écouté votre voix, et ne vous a pas prêté oreille" (Dévarim 1,45)
Pourquoi n'a-t-Il pas accepté leurs prières et leur téchouva?

Le Sforno apportent 2 réponses : leur faute contenait du 'hilloul Hachem, pour lequel une téchouva seule ne suffit pas, seule la mort permet d'arriver à un pardon total ; et également car ils étaient motivés par la peur de la punition décrétée, et ce niveau de téchouva (téchouva méyira) n'est pas suffisant pour annuler un décret.

-> Il est écrit dans la guémara (Taanit 29a) :
"[D. dit : ] Vous avez pleuré sans raison ; J'établirai pour vous une raison de pleurer [ce jour là] pour les générations à venir."

La nuit du rapport des explorateurs était celle du 9 av, et c'est ce jour là que les 2 Temples ont été détruits et que beaucoup d'autres tragédies touchèrent le peuple juif à travers l'histoire.

-> Le rav Eliyahou Dessler (Mikhtav méEliyahou) :
"Pleurer est une expression de souffrance intérieure.
Qu'est ce qui est considéré comme "pleurer sans raison"?
Ca découle seulement d'un manque de confiance en D.

Quand le peuple juif se tenait à la frontière de la terre d'Israël, ils n'ont pas voulu entrer en disant : "Pourquoi D. nous a-t-Il amené sur cette terre pour succomber à l'épée" [Bamidbar 14]
"C'est parce qu'Il nous déteste qu'Il nous a sorti d'Egypte pour nous donner aux Amoraïm pour qu'ils nous détruisent" [Devarim 1].

La cause de ce manque de confiance en D. est un manque intérieur (à se lier à D.).
Le seul moyen de rectifier ceci est le fait de pleurer à travers les générations."

[dans le cas des explorateurs, D. ayant promis de nous donner la terre d'Israël, peut importe ce qu'il s'y trouve (des géants, ...), on doit avoir une confiance totale dans sa réalisation]

-> Le rav Mordechai Becher de nous dire :
"Par essence, toutes les tragédies de l'exil sont des produits de notre séparation de la Torah et de la sainteté de la terre d'Israël. [...]
Toutes les punitions qui ont affecté le peuple juif portent en elles une toute petite mesure de punition de la faute du Veau d'or et de celle des Explorateurs qui eurent lieu à ces dates là."

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+ Veau d'or & faute des explorateur :

-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°1190) enseigne :
"Lorsque le peuple juif commit le péché du veau d’or, Hachem lui pardonna, alors qu’Il se montra beaucoup plus intransigeant concernant celui des explorateurs, sanctionné par 40 ans d’errance dans le désert. Pourquoi donc?

Tout d’abord, le péché du veau d’or se situait avant le don de la Torah, tandis que celui des explorateurs lui était postérieur. En outre, la Terre Sainte est étroitement liée aux paroles de la Torah, par les mitsvot lui étant spécifiques qui s’y trouvent mentionnées. La rigueur de la punition divine venue sanctionner le péché des explorateurs visait à prouver au peuple juif que dénigrer la sainteté de la terre d’Israël revient à porter atteinte à la sainteté de la Torah, péché considérable.

Par conséquent, du fait que les enfants d’Israël médirent de la Terre Sainte, ils endommagèrent la sainteté de ce pays, directement liée à celle de la Torah, qui fut donc elle aussi atteinte. Aussi, mesure pour mesure, D. leur retira le privilège d’étudier la Torah le 9 Av et de se réjouir par ce biais, les obligeant au contraire à se lamenter à cette date, de sorte à éveiller en eux une nouvelle aspiration à raffermir leur lien avec elle."

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-> Sur ce même sujet, rabbi Mendel de Kotzk écrit :
"Pourquoi Hachem a-t-il pardonné le péché Veau d'or bien que les juifs ne s'en soient pas explicitement repentis alors que, d'un autre côté, le péché commis lors de l'épisode des explorateurs n'a pas été pardonné?
C'est que dans la tentative du Veau d'or, il y avait malgré tout une recherche spirituelle, l'aspiration à une force supérieure, tandis que les explorateurs, eux, ne pensaient qu'à des choses bassement matérielles."

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Il se mirent à décrier le pays qu'ils avaient exploré en disant aux juifs : "Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer est un pays qui dévore ses habitants! Tous les hommes que nous y avons vus sont gigantesques!" (Chéla'h Lé'ha 13,32)

-> Lorsque les explorateurs se rendirent compte que dès qu'ils prenaient la parole, Yéhochoua, Kélev ou Moché intervenaient pour les empêcher de dénigrer la terre d'Israël, ils décidèrent de ne rien dire en leur présence.
Ils choisirent plutôt de marcher parmi le peuple et sans personne pour les contredire, de raconter tout ce qu'ils désiraient. Ils se dispersèrent parmi la foule et se mirent à critiquer la terre.

Le verset indique cette tactique par les mots : "Ils se mirent à décrier le pays qu'ils avaient exploré, en disant aux juifs". Après avoir parlé devant Moché, Yéhochoua et Kalev, qui tentèrent de les interrompre, les 10 explorateurs se précipitèrent vers leurs tentes. Là, ils commencèrent à se tourner et à se retourner en gémissant comme s'ils étaient pris de convulsions.
Les membres de leur famille les supplièrent de leur dire ce qui s'était passé mais ils gardèrent le silence.
Ils geignirent, se lamentèrent et prétendirent que malgré tous leurs efforts, ils ne parvenaient pas à se lever.

Il s'écrièrent : "Malheur à mes fils, mes filles et à mes belles-filles! Les Amorréens nous vaincront sans aucun doute, et une fois que vous serez entre leurs mains, ils agiront à leur guise! Vous ne pouvez pas vous imaginer tout ce que nous avons vu!
Même si nous acceptions les dires de Kalev et marchions pour occuper le pays, en admettant que nous en soyons capables, nous en gagnerons rien en l'occupant. L'air est si nocif que même ses résidents qui y sont habitués meurent d'empoisonnement. Qu'en sera-t-il de nous qui n'y sommes pas accoutumés? Cet air nous tuera dès que nous pénétrons dans le pays.
Bien qu'on ne puisse connaître la qualité de l'air d'un pays sans y avoir vécu un certain temps, nous avons pu nous en rendre compte simplement en le traversant. D'ailleurs, en entrant dans le pays, nous les avons vu enterrer leurs morts!"

Tel est le sens du verset : "Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer est un pays qui dévore ses habitants".

-> Ils continuèrent en développant l'idée du verset suivant (v.33) : "Là-bas, nous avons même vu les titans (néfilim), les fils du géant, qui descendent des titans. Nous nous sommes sentis comme de minuscules sauterelles! C'est tout ce que nous étions à leur yeux" ...

Lorsque les familles des explorateurs entendirent ce récit, elles se mirent à crier et à pleurer.
Leurs voisins les entendirent, et à leur tour, ils gémirent jusqu'à ce qu'une immense lamentation s'élève dans le camp.

[Méam Loez - Chéla'h Lé'ha 13,32 & 33]

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-> "Touts les juifs se lamentèrent devant Moché et Aharon. La communauté entière leur dit : "Nous aurions préféré mourir en Egypte! Que ne mourons-nous dans ce désert!" (Chéla'h Lé'ha 14,2)

Le Méam Loez commente : Les moyens détournés que les explorateurs utilisèrent pour répondre leurs calomnies parmi le peuple atteignirent leur but. Tous les juifs, y compris le Sanhédrin, se plaignirent à Moché et à Aharon.
Ils gémirent : "Nous aurions préféré mourir en Egypte ou dans ce désert ...
Certes, si nous retournons en Egypte, nous, nos femmes et nos enfants redeviendrons esclaves, mais au moins nous ne mourrons pas."

Ayant pris cette décision, ils se dirent l'un à l'autre : "Nommons un nouveau chef et retournons en Egypte. Nommons Dathan à la place de Moché et Aviram à la place d'Aharon. Tous 2 seront de bons dirigeants."

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-> "Je vais les frapper d'une épidémie et les anéantir. Je te ferai devenir un peuple plus grand et plus puissant que celui-ci" (Chéla'h Lé'ha 14,12)

Le Méam Loez rapporte les paroles de Hachem :
"J'agirai envers eux mesure pour mesure. Je les anéantirai par une épidémie car ils ont dit : "Nous aurions préféré mourir en Egypte. Que ne mourons-nous dans ce désert!"
Ils ont affirmé qu'ils préféraient mourir en Egypte ou dans ce désert plutôt que d'entrer en terre d'Israël et d'y périr aux mains de l'ennemi. Je les frapperai donc d'un épidémie pour avoir manqué de confiance en Moi.

Quant au serment que J'ai prêté à leurs ancêtres de multiplier leurs descendants comme le sable sur le rivage et de leur donner la terre de Canaan, ce serment n'est pas annulé. [Moché,] Je veux accroître tes descendants et faire de toi un grand peuple".