Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le silence, au moment de la colère, agit comme l'eau sur le feu."

[le Pélé Yoets]

"Il est préférable de rendre l'âme plutôt que de proférer un seul mensonge."

[Rabbi Pin'has de Koritz]

+ "Reste à distance du mensonge." (Chémot - Michpatim 23 ;7)

Rabbi Zoussia note que bien que toutes les autres interdictions soient exprimées sous la forme "ne fais pas ceci", seulement en qui concerne le mensonge, la Torah nous ordonne de rester à distance.

La vérité est la base fondatrice du mode de vie de la Torah.
Sans elle, tout le reste est vide de sens.

Il ne suffit pas de s’abstenir de mentir.
Nous devons faire extrêmement attention à éviter tout ce qui pourrait, d’une manière ou d’une autre, contribuer au mensonge.

La bonne ligne de conduite à adopter est de se poser la question suivante : "Existe-t-il une éventualité qui me pousserait à nier avoir fait ce que je suis sur le point de faire ? "
Si la réponse est "Oui", alors ne le faites pas.

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-> La Torah nous met en garde : "Tu t’écarteras de toute parole mensongère".

Le ‘Hafets ‘Haïm (dans son Sfat Tamim - chap.7) écrit :
"Combien est grande la vertu de la vérité, qui est l’un des piliers sur lesquels repose le monde, comme le disent nos Sages. Quiconque se renforce dans ce domaine est considéré comme faisant subsister le monde, auquel il apporte une bénédiction, comme l’indique le midrach (Yalkout Téhilim, chap.5) sur le verset “la vérité germera de la terre” : "lorsqu’il y a la vérité sur terre, Hachem dispense Ses bienfaits aux créatures et leur permet d’échapper aux châtiments."

Et cette vertu amènera l’homme à faire tout ce qui est bien et à s’écarter de tout mal."

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+ Suppléments :

-> "Le sceau de D., c'est la vérité."
[guémara Shabbath 55a - Rabbi 'Hanina]

-> "Rabbi Zeira recommande de ne pas manquer à la promesse de faire un cadeau à un enfant pour ne pas lui apprendre à mentir, comme il est dit : "Ils ont appris à leur langue à parler faussement" (Yirmiyahou 9,4). "
[guémara Soucca 46b]

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-> Concernant l'interdition du mensonge, le Pélé Yoets écrit :
"Il est dit : "Celui qui débite des mensonges ne subsistera pas devant Mes yeux" (Téhilim 101,7), car le menteur fait partie des 4 catégories d'hommes qui n'accueilleront jamais la présence divine.
Nos Sages disent à cet égard : "Celui qui ment est semblable à celui qui s'adonne à l'idolâtrie" ...
La vérité constitue d'ailleurs l'une des vertus principales du peuple juif, comme il est écrit : "Les survivants d'Israël ne commettent pas d'injustice, ils ne profèrent pas de mensonge, on ne surprendra dans leur bouche aucun langage trompeur" (Tséfania 3,13).
Mais celui qui est plein de mensonges, hormis le fait qu'il transgresse l'interdit de la Torah de "s'éloigner des paroles mensongères", est passible d'une punition terrible, et pour preuve, aucune autre interdiction de la Torah n'exige qu'on "s'éloigne" de la faute comme le mensonge.
[...]
L'homme de foi, même s'il sait que la vérité risque de lui attirer une gêne ou une humiliation, ne se retiendra pas pour autant de la dire. Parce qu'en tenant compte de la gravité du mensonge et de l'importance de sa punition, il est assurément préférable de subir un outrage dans ce monde-ci plutôt que de connaître une extrême humiliation publique dans le monde futur.
Cette qualité l'incitera à ne faire que ce qui est bien et à s’abstenir de tout mal ...
Il s'avère que la vérité est le fondement de tout édifice : celui qui en fait sa règle de conduite trouvera grâce et bienveillance aux yeux de Hachem et des hommes.
Le mensonge en revanche est mauvais pour le Ciel et mauvais pour les hommes, il est néfaste dans ce monde-ci comme dans le monde futur."

-> De son côté le Chné Lou'hot haBrit écrit :
"La règle d'or du père qui éduque son fils, pour qu'il ait de l'assurance que ce dernier suive le droit chemin même dans l'intimité lorsque son père ne l'observe pas, sera de lui inculquer par tous les moyens la vertu de la vérité."

Il rapporte dans la suite l'exemple d'un grand tsadik de Jérusalem, qui lorsque ses enfants venaient le voir après s'être chamaillés, il leur disait : "Mes fils! Si le coupable avoue son méfait et qu'il me dit la vérité, je serai alors prêt à lui pardonner à la condition qu'il s'engage dorénavant à ne pas recommencer.
Mais s'il refuse d'avouer, sachez que je vais vérifier et examiner minutieusement ce qui s'est passé et si je découvre qu'il a menti, sa punition sera décuplée!"
Il agissait ainsi, en donnant même quelques pièces d'argent à celui qui avouait pour le féliciter de son courage à dire la vérité. Et celui qui mentait, il le punissait par de terribles punitions.
Par cette attitude, ce père de famille réussit à enraciner dans le cœur de ses enfants la vertu de vérité, et la terreur du mensonge.

[la transmission se fait également beaucoup par l'exemple. En étant exemplaire à ne dire personnellement que la vérité, cela va fortement impacter nos enfants.]

" "Un cœur hautain est une abomination pour D." (Michlé 16,5)
L’orgueilleux repousse les pieds de la présence divine.
D. dit à son sujet : Moi et lui nous ne pouvons demeurer ensemble! "

[guémara Sota 4b]

"Les disciples des Sages acquièrent plus de sagesse avec l'âge, alors que les personnes du commun s'abêtissent de plus en plus en vieillissant."

[guémara Shabbath 152a]

Face au yétser ara …

+ Face au yétser ara ...

"Ai-je intérêt, pour satisfaire un plaisir éphémère, à rejeter les ordonnances du D. vivant qui m'a créé, auquel j'appartiens, et vers Lequel je retournerai me réfugier à jamais à la fin des temps?"

+ "Si le mauvais penchant comble effectivement tous mes désirs durant un certain temps, pourra-t-il m'être d'aucune aide lorsque se terminera cette courte période sur terre et que je monterai au cieux?
[...]
Je ne veux donc me soumettre à aucun autre maître que D., et il vaut mieux que je peine pendant quelques temps afin de demeurer éternellement sous Sa protection."

[le 'Hafets 'Haïm dans son livre : "Nid'hé Israël]

"Une personne qui n'utilise pas son intelligence pour éviter ce qui est nuisible à son âme est inférieure à l'animal ou à la bête, car ceux-ci se protègent instinctivement et fuient tout ce qu'ils perçoivent comme dangereux."

[le Ram'hal - Messilat Yécharim - chap n°1]

Pour qu'une personne soit heureuse, ses besoins spirituels doivent être reconnus et correctement traités.
Rechercher à combler son manque spirituel avec des plaisirs physiques, ne peut générer que de la frustration.

"N’écarte pas avec légèreté la bénédiction d’un homme ordinaire."

[guémara Béra’hot 7a]

Lorsque l’on souhaite sincèrement du bien à quelqu’un (ex : mazal tov!, à vos souhaits!, bonne journée!, …), on demande en fait à D. de lui exaucer ce souhait et ce type de formulation est une prière.

[ Le Baal Chem Tov disait qu’aimer son prochain était la voie royale pour aimer D. ]

+ Le secret de la réussite du Ari Zal ...

Le Ari Zal a rapporté à son confident que le niveau en Torah qu’il a pu atteindre et l’inspiration divine qu’il a reçu, lui ont été donné en récompense de la grande joie qu’il éprouvait en réalisant une mitsva.

[Rabbi El’azar Ezkari – Sefer ‘Harédim - Préface]

Le Shabbath rend la vue …

+ Le Shabbath rend la vue ...

"Nos Sages ont écrit : "une personne perd un 5e de sa vision lorsqu’elle monte de grands escaliers et court pendant la semaine.
Il retrouve sa vision en regardant le verre du Kiddouch de vendredi soir"
(guémara Shabbat 113b ; Michna Beroura 301,1).

Qu'est-ce que cela signifie ?

Evidemment, ce n’est pas à prendre au sens littéral.
C’est une image dont le message est le suivant : lorsqu’une personne est très impliquée émotionnellement dans ses affaires quotidiennes et court frénétiquement pour signer des contrats, sa vision de la vie est erronée.

Le Shabbat, nous avons l’opportunité de modifier notre conception de la vie.
Le monde extérieur, le travail, s’arrête et nous pouvons nous consacrer aux choses qui nous sont importantes.

Ceci est le sens de : "Il retrouve sa vision en regardant le verre de Kiddouch de vendredi soir." "

[issu d'un dvar Torah du Rav Its’hak Berkovits]

"Toute mitsva pour laquelle le peuple juif est prêt à sacrifier sa vie à une époque de décrets antisémites, telle que [ne pas s’adonner à] l’idolâtrie et [accomplir] la Mila, est encore maintenue par les juifs."

[guémara Shabbath 130a]