Aux délices de la Torah

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La Chékhina repose sur une personne lorsqu'elle agit en tant que leader et qu'elle tend la main à tous pour les attirer au service de D., chacun selon son niveau actuel. Ensuite, en raison du mérite de son travail communautaire et de ses efforts pour inciter les autres à se repentir, Hachem fait reposer sa Chékhina sur elle.

En revanche, si un juste (tsadik) n'est pas aussi impliqué dans le rapprochement des juifs au service de D., mais cherche seulement à se nourrir spirituellement, la présence Divine ne demeure pas avec lui dans une telle mesure, puisqu'il n'a pas le mérite du travail communautaire.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémini 9,3-4]

"Même les fœtus dans le ventre de leur mère ont entonné le cantique  [pendant la traversée] de la mer Rouge."

[guémara Béra'hot 50a]

Rabbi Shraga Feivel Mendelowitz commente qu'à la mer Rouge, les juifs ont atteint le niveau le plus élevé possible, au point où leur chant de louange en remerciement à Hachem ne passait pas uniquement pas leurs lèvres.
En effet, ce chant a atteint la plus grande intériorité de leur âme, et c'est pour cela que leurs sentiments profonds et forts en sont même venus à pénétrer leur ventre (l'utérus) et à en inspirer l'enfant qui va naître.

+ Plus notre foi en la venue du machia'h est forte, plus cela accélérera sa venue et notre rédemption finale (guéoula).

La première question qui nous sera posée lorsque nous serons jugés après 120 ans est la suivante : "tsipita l'yéchoua" (avez-vous anticipé la Délivrance?).
Le rav Yé'hezkel Abramsky fait remarquer qu'on ne nous demandera pas : "kivita l'yéchoua" (avez-vous espéré la Délivance?), car tout juif croyant espère la rédemption finale.
La question qui nous sera posée est de savoir si nous l'avons anticipé de la même manière que nous attendons de quelqu'un qu'il se présente à un rendez-vous à une heure convenue à l'avance.
Nous n'espérons pas que la personne arrivera, nous nous attendons à ce qu'elle soit là.
Hachem n'a pas révélé de date préétablie pour la venue du machia'h, mais nous sommes censés l'espérer et l'attendre avec impatience à chaque instant possible.

Plus il y a de juifs qui aspirent vraiment à l'arrivée imminente de machia'h et qui l'attendent, plus son arrivée sera proche, car Hachem voit à quel point la nation désire ardemment cet événement.
[rav Moché Sternbuch]

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-> Il est dit de plusieurs grands tsadikim qui ont vécu à des époques de malheurs divers pour le peuple juif (comme les massacres cosaques de Tach vé'Tat en 1648-49) qu'ils ont promis avant de mourir que lorsqu'ils monteraient au Ciel, ils ne se reposeraient pas jusqu'à ce qu'Hachem fasse venir la rédemption finale.
Après leur décès et alors que machia'h n'était pas encore arrivé, ils apparurent en rêve à quelqu'un et lui révélèrent que dans le monde à Venir, les choses apparaissent différemment. Ils ont maintenant réalisé qu'à l'heure actuelle, Hachem veut que chaque individu ait encore la possibilité d'acquérir plus de mérites pour l'éternité dans un environnement difficile, plutôt que d'insister sur la venue immédiate du machia'h, car nous n'aurons alors plus de telles opportunités (car le libre choix tel que nous le connaissons, n'existera plus).
[ et aussi, parce qu'il est préférable que le temps de la fin (guéoula) soit prolongé afin de fournir la dernière opportunité au plus grand nombre d'âmes possible de naître avant que le machia'h ne vienne. (rav Méir de Prémichlan - se basant sur Avoda Zara 5a)]
[rav Moché Sternbuch]

"Ceci est le décret de la Torah que l'Eternel a ordonné en disant: parle aux enfants d'Israël et qu'ils t'apportent une vache parfaitement rousse" ('Houkat 19,2)

-> Le guémara (Sanhédrin 31a) demande : Jusqu'à quel point doit-on honorer son père et sa mère?
Rabbi Eliézer répond : allez voir ce qu'un non juif appelé Dama ben Netina fit à Ashkelon.
Les Sages vinrent lui acheter des pierres pour l'Ephod pour une somme 600 000 dinars d'or mais la clé du coffre qui contenait les pierres était posée sous le coussin où son père dormait. Cependant, Dama ben Netina refusa l'offre car il ne voulut pas réveiller son père.
L'année suivante, Hachem le récompensa et une vache parfaitement rousse naquit dans son troupeau.
Les Sages d'Israël vinrent chez lui pour lui acheter la vache et Dama ben Netina leur dit : je vous connais, et je sais que si j'exigeais de vous tout l'argent du monde vous me le donneriez. Cependant, je ne vous demande que la somme d'argent que j'ai perdu pour avoir honoré mon père.
Rabbi 'Hanina a dit : si déjà celui qui accomplit un précepte sans en avoir reçu l'ordre reçoit une telle récompense, celui qui l'accomplit en ayant reçu l'ordre, quelle sera la taille de sa récompense?! Car celui qui accomplit un précepte en ayant reçu l'ordre de le faire est plus grand que celui qui accomplit un précepte sans en avoir reçu l'ordre.

=> Pour quelles raisons cet homme reçut-il précisément comme récompense de Hachem une vache rousse?

-> Le 'Hidouch haRim explique que la conduite irréprochable de ce non juif envers son père éveilla des accusations dans le Ciel contre Israël. Dans le but de faire taire ces accusations, Hachem lui donna précisément une vache rousse afin de donner des mérites inestimables au peuple d'Israël : en effet ce non juif perdit une fortune pour accomplir un acte qui est logique et rationnel, ne pas réveiller son père.
Les Bné Israël, quant à eux, furent prêts à perdre une fortune colossale pour réaliser une mitsva qu'ils ne comprenaient même pas!

Ainsi, chaque juif a le devoir d'accomplir les commandements d'Hachem et de suivre sa voie même lorsque si ces derniers dépassent notre entendement, comme celui de la vache rousse, du mélange de lin et de laine, ... car aux yeux de D., nous accomplissons Sa volonté et il est évident que nous avons reçu ce commandement pour notre bien même si nous ne le comprenons pas.
C'est la même chose pour un père qui demande à son jeune fils de ne pas s'approcher du feu par exemple. L'enfant inconscient du danger ne comprend pas pourquoi son père l'en empêche. Certains enfants s'en éloigneront par amour, d'autres par crainte, d'autres encore désobéiront et se brûleront. Ils comprendront alors que cet interdit leur fut donné par amour.
Cette parabole vient nous faire réaliser que nous ne devons pas faire de distinction entre les commandements qui nous paraissent logiques et ceux qui dépassent notre intellect mais nous devons les accomplir tous sans aucune distinction, uniquement parce que nous en avons reçu l'injonction par notre Créateur.

Il en est de même pour les nations du monde. Le Rambam a tranché la loi et écrit : "Tout celui qui accepte les 7 commandements de Noa'h et prend le soin de les accomplir est appelé "Juste des nations" et aura une part au monde futur. Cependant, il devra les accomplir uniquement parce que Hachem lui en a donné l'ordre dans la Torah qu'Il transmit à Moché. Par contre, s'il accomplit ces commandements suite à un raisonnement sans avoir conscience qu'il le fait parce que le Créateur Le souhaite, il n'aura pas le statut de "Juste des nations"." (Méla'him fin chap.8)

L'acte de profaner le Nom de D. ('hilloul Hachem) dépend du niveau spirituel de chacun. Plus une personne s'élève dans la spiritualité par l'étude de la Torah, plus elle doit veiller à ce que ses enseignements et ses actions ne profanent pas le Nom d'Hachem.

Cet érudit doit absolument éviter que les gens disent : "voyez comment un grand érudit de la Torah se comporte!"
Voici plusieurs exemples donnés par la guémara (Yoma 86a) : "Qu'est-ce que la profanation du Nom de D.? Rav dit : si quelqu'un comme moi prenait de la viande chez un boucher et ne le payait pas rapidement, cela constituerait une profanation du Nom de D. car le boucher pourrait penser qu'un érudit en Torah n'a pas l'intention de le payer ...
Rabbi Yo'hanan dit : si quelqu'un comme moi marchait quatre coudées sans étudier la Torah ou sans porter les téfiline, cela serait considéré comme une profanation du Nom de D."

L’ânesse de Bilam

+ L'ânesse de Bilam :

-> L'ânesse de Bilam qui parlait (Balak 22,28), était la mère de l'ânesse d'Avraham. (Pirké déRabbi Eliézer 31)
L'ânesse d'Avraham sera montée par Moché et finalement par le machia'h. (Pirké déRabbi Eliézer 31)
Comment Bilam a-t-il obtenu un âne aussi important?
Yaakov le lui a donné. [Torah Chéléma - Balak 21]

Un autre fait étonnant est que, bien des années plus tard, Shimshon combattra les Pélichtim avec la mâchoire d'un âne. Oui, cette mâchoire provenait de l'âne de Bilam. [Méam Loez - Shoftim 15,15]

Pendant toute l'année du Déluge, le soleil s'est arrêté.
[Sifté 'Hakhamim - Noa'h 8,22]

Au don de la Torah, le soleil s'est arrêté pendant trois jours.
[Mégadim 'Hadachim - Yitro]

"La Emouna se traduit par : une certitude de la proximité de D., et de la vérité de la Torah, dont les directives sont suivies fidèlement en toutes circonstances. "

[rav Wolbe]

"Et de là (au milieu de l’exil) tu chercheras D. et tu Le trouveras" (Dévarim - Réé 14,1)

Le Baal Chem Tov disait : "De là, signifie : d’où que tu puisses te trouver. "

Le Baal Chem Tov nous transmet le message que D. est partout, et peut être trouvé, quel que soit le niveau de la personne.

=> Quel que soit l’endroit ou le moment, vous Le trouverez, si seulement vous prenez la peine de Le chercher.

L’amour que D. a pour nous dépasse celui d’un père pour son enfant.
Il nous a promis de ne jamais nous abandonner.
Nous sommes toujours proches de Lui et Il nous est toujours accessible.