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"Si ton frère s'appauvrit et que ses ressources faiblissent à tes côtés, tu le renforceras!" (Béhar 25,35)

-> Rabbi Avin dit : Lorsqu'un pauvre se tient à ta porte, sache que Hachem se tient à sa droite, comme il est dit : "Il se tient à la droite du malheureux".
Si tu lui donnes l'aumône, celui Qui se tient à sa droite (D.) te récompensera ; et si tu ne lui donnes pas, souviens-toi de ce verset : "Heureux celui qui se préoccupe du pauvre : au jour de la calamité, Hachem le sauvera."
[midrach Vayikra rabba 35]

-> Rabbi Chimon dit au nom de Rabbi Yéhochoua ben Lévi : Que la mitsva de la charité (tsédaka) ne soit jamais négligeable à tes yeux, car son infraction entraîne 24 malédictions, et sa récompense implique 24 bénédictions."
[midrach Vayikra rabba 34,11]

-> "Si ton frère est réduit à la misère" (Béhar 25,39), c'est à ce sujet qu'il est dit : "Donner au pauvre, c'est prêter à D." (Michlé 19,17)

Rabbi Eliézer dit : Il est écrit : "[D.] donne du pain à toute créature" (Téhilim 136,25)
Lorsqu'un homme offre la charité à un pauvre, il s'approprie une mitsva [puisque c'est à D. qu'il lui incombe de le nourrir - Matnot Kéhouna].
Hachem déclare donc : "C'est à Moi de lui rembourser sa générosité!"
C'est pour cela que le verset [de Michlé] poursuit : "Il paie à chacun son dû".
[midrach Vayikra rabba 34,2]

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b'h, quelques réflexions sur la tsédaka :
-> https://todahm.com/2015/10/24/la-charite
-> https://todahm.com/2018/02/19/6179
-> https://todahm.com/2018/08/08/6908-2
-> https://todahm.com/2016/10/18/4893
-> https://todahm.com/2015/10/24/3773
-> https://todahm.com/2015/10/24/3757

-> http://todahm.com/2020/07/21/14333

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-> ""Heureux celui qui s’intéresse au pauvre" (achré maskil él dal - Téhilim 41,2).
Cela signifie que la récompense du pauvre est plus grande.
En effet, puisqu'il souffre de la pauvreté, il est plus proche que les autres du Roi des rois.
Hachem écoute la prière des pauvres, de ceux qui ont le cœur brisé et il n'existe pas de cœurs plus brisés que ceux des pauvres.

Rabbi Chimon ajoute que chaque être humain se présente devant Hachem avec son corps et son néféch (une des 5 parties de l'âme).
Le pauvre, lui, ne se présente qu'avec son néfech, car son corps est brisé.
Hachem est plus proche du néfech de l'homme que de son corps, c'est pourquoi la prière du pauvre est plus facilement exaucée."

[Zohar (Béchala'h 61) - rapporté dans le "Matok Midvach" de rabbi Daniel Frisch]

[Tâchons de se focaliser sur le plaisir que nous donnons à Hachem en s'occupant avec cœur d'un être très très proche/aimé de Lui?
(en effet, contrairement à la vision de la société, ce n'est pas un déchet, un parasite, mais au contraire un pauvre est une personne bénéficiant de davantage de proximité avec D.)
Par ailleurs, comment passer à côté de son pouvoir phénoménal de bénédiction ("la prière du pauvre est plus facilement exaucée")?
La liste est longue, surtout que Hachem, Lui-même, se porte garant qu'au final nous ne nous appauvrirons pas du fait d'avoir donné à la tsédaka!]

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Une personne donnant la charité doit penser au Nom Divin (יהוה - Tétragramme) :
- L'argent donné représente le youd.
- La main représente le Hé. Elle a 5 doigts [et la valeur numérique de Hé est de : 5].
- Le bras étendu pour donner la charité au pauvre est le : vav.
- La main ouverte du pauvre est le Hé final.

=> Ceci nous enseigne que Hachem est avec les pauvres, et nous montre l'importance de la charité ....
Une personne qui donne la charité aux pauvres ou au responsable de la caisse de charité dans un but désintéressé complète le Nom Divin (Tétragramme).
[Méam Loez - Térouma 25,1-2]

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Le Baal Chem Tov (Mévasser Tsédek - Réé) dit qu'en formant ainsi les lettres du Nom Divin dans le bon ordre (par notre tsédaka), nous faisons descendre du Ciel énormément de miséricorde.
Cependant, cela ne se produit que si le donateur transmet l'argent d'abord, avant que le pauvre n'étende sa main.
Mais si le pauvre demande en premier, alors les lettres du Nom Divin sont arrangées dans un ordre différent.
C'est le sens du verset : "S'il y a chez toi un pauvre ... Ouvre-lui plutôt ta main!" (Réé 16,7-8) = nous devons ouvrir d'abord la main, sans attendre qu'il nous le demande, et ce afin que le Nom Divin se forme dans le bon ordre.

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"La guématria du mot : riche (achir - עָשִׁיר) est de 580, tandis que celle du mot : pauvre est de : 130 (ani - עני).
La différence entre eux est de : 450, équivalent au mot : "[il] donnera" (yiten - יִתֵּן).
Nous devons combler le fossé entre les riches et les pauvres en donnant davantage de tsédaka et en venant en aide à ceux dans le besoin."
[Rav Moché Yé'hiel haLévi Epstein]

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-> Rabbi ‘Haïm Zonnenfeld fait remarquer que le terme ich (homme) a la même valeur numérique que le terme lérééhou (à son prochain), d’où il déduit que celui qui est charitable envers son prochain mérite le titre d’homme.

Il fit part de ce ‘hidouch le jour de Pourim, lors duquel nous lisons dans la Méguila le verset "envoyer des présents l’un à l’autre (ich lérééhou)". Or, le but de ces michlo’hé manot est d’amplifier l’amitié entre les hommes, ce qui n’est possible que si l’égalité règne entre eux, si personne ne se sent supérieur à son prochain ni s’enorgueillit devant lui. [à l'image de la guématria identique des 2 termes!]
Car le vice de l’orgueil est à la source de toutes les querelles, tandis que l’égalité permet de créer une atmosphère affable.

-> L’auteur de l’ouvrage ‘Hokhmat ‘Haïm relève que le mot yédidi (mon ami ou mon bien-aimé - ידידי) peut se lire dans les deux sens. Car la véritable amitié est celle qui est réciproque.

-> "Sur Benjamin, il dit: "Bien-aimé (yédid) d'Hachem" (Vézot haBéra'ha 33,12)
Binyamin est la seule tribu qui n'a pas participé à la vente de Yossef.
Il est le symbole de la fraternité, et c'est une des raisons qui a fait que le Temple a été construit sur son territoire.

On peut noter que dans le verset ci-dessus, l'expression désignant Binyamin : "Bien-aimé d'Hachem", se dit : yédid Hachem (יְדִיד).
Le mot yédid peut se décomposer en 2 mots : yad yad (יד יד).
Lorsqu'on avance dans le vie, main dans la main (yad yad), c'est là notre véritable force (en hébreu : koa'h - כח , qui a la même valeur numérique que : yédid : 28).
Si nous voulons être le favori, le chouchou de D., il faut aider et supporter notre prochain, chacun fils unique de D.

[lorsque Hachem verra que nous nous tendons la main les uns vers les autres (יד יד), que nous donnons de la force à autrui (כח), qu'autrui sera bien-aimé (יְדִיד) à nos yeux, alors Hachem agira mesure pour mesure avec nous, et Il nous comblera du meilleur, et ce même si nous sommes remplis de fautes.]

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-> "Si ton frère vient à s'appauvrir" (vé'hi yamou'h a'hikha - וְכִי יָמוּךְ אָחִיךָ - Béhar 25,35)

Les initiales du terme "Yamou'h" (יָמוּךְ) signifiant "vient à s'appauvrir" (Youd, Mem, Vav, Khaf) peuvent former la phrase: "Il y en a qui sont riches sans rien avoir (Yech Mit’acher Véein Kol)".
Ceci est une allusion au fait qu’il faut veiller et prêter attention également au pauvre qui n’a d’un homme riche que l’apparence, afin d’accomplir grâce à lui la mitsva de "Tu le soutiendras".
[Birkat Peretz]

[nos Sages nous demandent de nous adapter aux besoins nécessaires pour chacun. Par exemple, si un riche est devenu pauvre, et qu'il a de façon vitale besoin d'un cheval pour l'accompagner, notre tsédaka consiste à l'aider à avoir un cheval.
Une personne peut être riche en apparence = on peut comprendre que matériellement elle peut être bien présentée mais n'avoir aucune ressource. Mais on peut également l'explique émotionnellement : une personne peut avoir le sourire aux lèvres, prononcer le "tout va bien, b'h", mais dans son cœur elle souffre, elle a besoin de paroles d'estime, d'encouragement, ...
(de nos jours où il y a une profusion de matérialité, la pauvreté la plus importante se trouve dans un manque d'estime de soi, de valorisation (je suis quelqu'un, autrui m'apprécie, ...). Un seul mot, un sourire, ... ne coûte rien et peut redonner de la vie!)
Un immeuble peut avoir une magnifique devanture, mais être en ruine à l'intérieur. En tant que juif nous devons aller au delà des apparences extérieures, et vraiment aider tout frère juif dans le besoin!]

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