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Tsitsit = tout juif est un enfant d’Hachem

+++ Tsitsit = tout juif est un enfant d'Hachem :

"Parle aux Bné Israël et dis-leur qu'ils se fassent des tsitsit aux 4 coins de leurs vêtements pour leurs générations, et qu'ils placent sur chacun des coins un fil azur" (Chéla'h Lé'ha 15,38)

-> Le Rambam (Hilkhot Tsitsit 1,6) explique que parmi les 8 fils des tsitsit, il doit y en avoir un de couleur azur et 7 autres blancs.

-> A notre époque, comme nous ne connaissons plus la teinte précise de la couleur azur "tekhelet" originelle, nous pouvons tout de même accomplir la mitsva des tsitsit avec huit fils blancs. (la loi stricte permettant d'accomplir cette mitsva avec 8 fils blancs).

Rabbi 'Haïm Vital (chaar hakavanot) explique, au nom de son maître le Arizal, que bien que nous n'ayons plus à notre époque l'azur authentique, nous devons faire quelque chose de particulier en récitant le verset : "Vous le verrez et vous souviendrez de toutes les mitsvot de Hachem" (our'item oto ouz'hartem ét kol mitsvot Hachem - Chéla'h Lé'ha 15,38).
En effet, il explique que nous devons prendre soin d'imaginer un fil azur sur nos tsitsit lorsque nous disons "vous le verrez".

-> Rabbi Méir a enseigné : quelle différence existe-t-il entre l'azur et toutes les autres couleurs?
Le tékhélet (azur) rappelle la mer, la mer rappelle le ciel et le ciel rappelle le Kissé Hakavod (Trône Divin), comme il est écrit : "Et sous Ses pieds, il y avait comme une œuvre de saphir et semblable à la pureté des Cieux" (Michpatim 24,10).
Il est également écrit : "Au-dessus du firmament, il y avait une sorte de saphir avant la forme d'un trône" (Yé'hezkiel 1,26). [guémara Ména'hot 43b]

Rachi explique que la couleur azur rappelle à l'homme que le Maître de l'univers siège sur Son trône, le
Kissé Hakavod.

=> Le Arizal (chaar hakavanot) [en nous recommandant de s'imaginer le bleu azur] souhaite que l'homme se rappelle que Hachem siège sur son Kissé Hakavod. [ce qui correspond parfaitement au but du Shéma, où l'on ancre en nous notre foi en Hachem, comme base vitale avant de démarrer une nouvelle journée. ]

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=> Pour quelle raison devons-nous nous rappeler précisément du Kissé Hakavod? N'est-il pas suffisant de nous rappeler directement de Hachem et de Ses commandements?

-> Afin de répondre à cette question, on va d'aborder aborder le récit du meurtre du prophète Yéchayahou par son petit-fils Ménaché, roi de Yéhouda, et fils du roi 'Hizkiyahou.
Nos Sages (Yébamot 49b) rapportent :
Ménaché tua Yéchayahou.
Rava enseigne que Ménaché jugea Yéchayahou comme étant un faux prophète et le condamna à mort, d'après les lois de la Torah.
Ménaché avança 3 arguments prouvant que Yéchayahou était un faux prophète.

S'adressant à Yéchayahou, voici son premier argument : "Moché ton maître parlait au Nom d'Hachem en disant : "Tu ne pourras pas voir Ma face car l'homme ne peut Me voir et vivre'." (Ki Tissa 33,20), tandis que toi tu dis : 'J'ai vu Hachem siégeant sur un trône élevé et majestueux'." (Yéchayahou 6,1)

Son second argument : "Moché ton maître disait : Qui est comme Hachem notre D. accessible à chaque fois que nous L'invoquons?" (Bamidbar 4,7), alors que toi tu déclares : "Cherchez Hachem tant qu'Il est accessible!" (Yéchayahou 58,6)

Son troisième argument : "Moché ton maître disait : "Je comblerai la mesure de tes jours" (Michpatim 23,26), alors que toi tu déclares au nom d'Hachem à mon père le roi 'Hizkiyahou : "Je prolongerai ta vie de 15 ans" (Méla'him II 20,6)

Les Sages du Talmud répondent à chacun des arguments de Ménaché comme si c'était le prophète Yéchayahou lui-même qui s'exprimait. Yéchayahou pourtant ne se justifia pas devant Ménaché, comme cela est rapporté dans la guémara : "Yéchayahou déclara (dans son cœur) : je sais pertinemment que Ménaché n'acceptera pas mes explications et si je lui permets de me tuer, je ferai de lui un assassin volontaire!
Le prophète prononça un Nom divin pour s'échapper et sauver sa vie et il fut englouti par un cèdre.
Les serviteurs de Ménaché scièrent l'arbre et lorsque la scie arriva au niveau de la bouche du prophète Yéchayahou, il mourut, mesure pour mesure, pour avoir proféré des paroles accusatrices à l'encontre du peuple d'Israël : "Je demeure au milieu d'un peuple aux lèvres impures"(Yéchayahou 6,5).

=> Comment Ménaché découvra-t-il la cachette du prophète Yéchayahou?

Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Yébamot 49b) répond en rapportant les paroles du Talmud de Jérusalem (Sanhédrin 51b) :
"Lorsque le roi Ménaché poursuivit Yéchayahou pour le tuer, ce dernier s'enfuit et fut englouti par un cèdre. Seuls ses tsitsit restèrent accrochés à l'extérieur de l'arbre. Les serviteurs du roi virent les tsitsit dépasser de l'arbre et avertirent Ménaché. Le roi ordonna d'aller scier le cèdre. Ils coupèrent le cèdre et le sang coula de l'arbre".
[dans la suite cette guémara affirme que Ménaché tua le prophète Yéchayahou dont la stature spirituelle égalait celle de Moché. ]

=> Pourquoi précisément des tsitsit qui sont censés protéger celui qui les porte, trahirent-ils la présence du prophète à l'intérieur de l'arbre?

Le Ben Ich 'Haï explique les paroles du midrach (Cho'her Tov) suivant :
"Montre Ton œuvre à Ton serviteur, et le chemin à Ses enfants" (Téhilim 90,16) = le terme "chemin" employé dans le verset désigne le tékhélet des tsitsit portés par Israël qui sont appelés "les enfants de D."

Le Ben Ich 'Haï rappelle que nous devons porter des tsitsit à chaque coin d'un vêtement. Un tsitsit est constitué de 8 fils et de 5 nœuds, ce qui est équivalent au mot "é'had" (un - אחד) qui a une valeur numérique de 13.
Si l'on multiplie la valeur du mot אחד
(un) par quatre, nous obtenons 52 soit la guématria du mot "bèn" (enfant - בן). Ceci afin de nous enseigner que par le mérite de la mitsva des tsitsit, nous accédons au statut "d'enfants de D."

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=> Tentons d'expliquer plus en profondeur la mitsva des tsitsit qui doivent être portés précisément aux 4 coins du vêtement, 2 à l'avant du vêtement et 2 à l'arrière.

-> Rapportons tout d'abord la discussion entre Rabbi Yéhouda et Rabbi Méir au sujet du verset : "Vous êtes des fils pour Hachem votre D." (Réé 14,1).
Rabbi Yéhouda a enseigné : "Lorsque vous vous comportez comme des fils, vous êtes appelés "fils", et lorsque vous ne vous comportez pas comme des fils, vous n'êtes pas appelés "fils".
Rabbi Méir a enseigné : "Dans un cas comme dans l'autre vous êtes appelés "fils", comme il est écrit : "Des fils en qui il n'y a pas de fidélité". [guémara Kidouchin 36a]

-> Le Rachba explique cette discussion d'après un autre passage de la guémara (Erouvin 46b) : "Lorsqu'il y a une discussion entre Rabbi Meir et Rabbi Yéhouda, la loi va selon l'avis de Rabbi Yéhouda".
Le Rachba tranche que dans notre discussion, de manière très exceptionnelle, la loi va comme Rabbi Méir, c'est-à-dire que dans tous les cas, nous sommes appelés "fils" de Hachem car le langage employé dans la Torah corrobore cet avis.

Ainsi, les 2 tsitsit qui se trouvent à l'avant du vêtement font allusion à Israël lorsqu'ils accomplissent la volonté du Créateur, de sorte que tous les commandements d'Hachem se tiennent devant leurs yeux pour les accomplir.
Et les 2 tsitsit qui se trouvent à l'arrière font allusion à Israël lorsqu'ils n'accomplissent pas la volonté du Créateur puisque les mitsvot se situent dans leur dos.
C'est pourquoi le Créateur a ordonné de placer 4 tsitsit à chaque coin de nos vêtements afin que nous soyons appelés "fils de D." en toute circonstance comme le soutient Rabbi Méir.

[selon le 'Hida (Roch David - Emor), l'allusion de la mitsva des tsitsit est que même lorsque l'homme n'accomplit pas la volonté de D., il est comparé aux 2 tsitsit suspendus à l'arrière, et il est malgré tout appelé "enfant" car il peut à tout instant se repentir. ]

À présent, nous comprenons la raison pour laquelle Hache dirigea le cours des événements de la sorte, en punissant le prophète Yéchayahou pour avoir prononcé de mauvaises paroles à l'encontre d'Israël, par l'intermédiaire de ses tsitsit qui dépassèrent de l'arbre : en effet, le prophète Yéchayahou pensait que la loi suivait l'avis de Rabbi Yéhouda et que lorsqu'Israël ne faisait pas la volonté du Créateur, il n'était pas appelé "fils de D."

Ne laissant pas de porte ouverte au repentir en prononçant des paroles accusatrices à l'encontre du peuple d'Israël : "Je demeure au milieu d'un peuple aux lèvres impures" (Yéchayahou 6,5) (guémara Yébamot 49b) [plutôt que voir tout juif sous la réalité : "enfant (adoré) d'Hachem" (peut importe ce qu'il peut faire, même les pires choses) ], il fut privé, mesure pour mesure, de ses tsitsit arrières qui symbolisent ceux qui n'accomplissent pas les commandements.
Ses tsitsit restèrent en dehors de l'arbre et trahirent sa présence aux yeux des gardes de Ménaché.

Ainsi, comme l'explique Rabbi Méir, nous sommes en toutes circonstances appelés "enfants de Dieu" puisque nous avons la possibilité de réparer nos fautes par le repentir qui atteint le Kissé Hakavod, comme les Sages nous l'ont enseigné : "Le repentir est si grand qu'il arrive jusqu'au Kissé Hakavod" (guémara Yoma 86a).
Hachem ordonna précisément de mettre du tékhélet (fil azur) afin que nous nous souvenions du Kissé Hakavod jusqu'où arrivent les repentirs sincères de tous Ses enfants, même lorsqu'Israël est comparé aux tsitsit qui se trouvent à l'arrière.

==> Le Arizal nous dévoile la signification de l'étreinte de nos tsitsit lors de la récitation du Shéma Israël : "Avant de réciter le Chéma Israël dans la prière du matin, nous devons rassembler nos 4 tsitsit et les saisir contre notre cœur" (chaar hakavanot téfilot achakhar 1).
En accomplissant ce geste durant la récitation dusChéma, nous exprimons notre désir de nous attacher à Hachem en prenant sur nous le joug divin, mais aussi notre conviction profonde qu'un jour viendra où tout le peuple, du juif le plus initié au plus éloigné, se repentira sincèrement et accomplira la volonté du Créateur en acceptant d'un cœur entier, à l'image de ces tsitsit avant et arrières réunis, la royauté du Créateur avec amour.

[Shvilé Pin'has]

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-> Nos Sages (guémara Sanhédrin 103a) enseignent que le roi Ménaché fit téchouva ... Hachem réalisa une "fente" dans le ciel afin d'accepter le repentir de Ménaché, bloqué en quelque sorte à cause de la pleine mesure de rigueur.

-> Le Zohar (Béréchit 39a) rapporte : "A la 5e porte d'entrée du Gan Eden, se trouvent tous ceux qui se sont repentis entièrement de leur vivant, qui ont regretté profondément leurs fautes. Au seuil de cette porte, se tient Ménaché le roi de Yéhouda qui se repentit intégralement durant son vivant et dont Hachem accepta la téchouva.

[on voit concrètement à quel point rien ne tient devant une téchouva sincère, à la différence de ce que notre yétser ara nous laisse croire, en désespérant de nous.]

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-> Rachi (Ména'hot 43b) explique que regarder les tsitsit nous amène à nous souvenir des mitsvot.

Le guémara (Ména'hot 44a) nous enseigne : "Tout celui qui n'a pas de tsitsit transgresse 5 commandements positifs".
Rachi les énumère : 1- "vous ferez des tsitsit" ; 2- "ils mettront sur les tsitsit de chaque coin, un fil d'azur" ; 3- "ce sera pour vous un tsitsit" ; 4- "vous le verrez" ; 5- "tu te feras des fils tressés" (Ki Tétsé 22,12).

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-> "Celui qui est attentif à accomplir la mitsva des tsitsit aura le mérite de voir la face de la Présence divine"
[guémara Ména'hot 43b]

-> Rabbi Meïr pense que les jeunes enfants risquent de mourir du fait que leurs parents oublient de poser des mézouzot, et Rabbi Yéhouda soutient qu'ils sont susceptibles de mourir du fait que leur père ne porte pas de tsitsit.
[guémara Ména'hot 43b]

-> Le 'Hafets 'Haïm (Chmirat haLachon) écrit :
"D'après le sens simple de la Torah, nous pouvons déduire que le fait de regarder ses tsitsit développe le zèle dans les commandements d'Hachem. Ils nous préservent d'aller d'après nos yeux. Puisqu'il en est ainsi, il est bon de les regarder plusieurs fois par jour et particulièrement lorsqu'il nous vient à l'esprit une mauvaise pensée ou toute sorte de colère, il sera très bon de les regarder. Alors le mauvais penchant diminuera."

-> Le Bné Yissa'har (Réguel Yéchara) enseigne : "Celui qui est dominé par le mauvais œil, que D. nous en préserve, doit regarder ses tsitsit."

-> Le 'Hida (Dvach Léfi) écrit au nom du Arizal : "Les tsitsit protègent du mauvais œil et des forces de touma (impureté)."

-> La source de ces enseignements se trouve dans le Zohar (Chéla'h Lé'ha 163b) : "L'homme qui se vêtit d'un tsitsit. le mauvais penchant n'a pas la capacité de lui nuire avec le mauvais œil."

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-> Rech Lakich enseigne que tout celui qui est attentif à la réalisation de la mitsva des tsitsit bénéficiera de 2 800 serviteurs, comme il est écrit : "Ainsi parle Hachem, le Maître des légions : en ces jours-là, arrivera que dix hommes de chaque nation les saisiront, ils saisiront les coins du vêtement d'un homme en disant : nous irons avec vous" (Zé'haria 8,23). [guémara Shabbath 32b]

Rachi explique qu'à l'époque messianique, les non juifs apprendront que D. est présent au sein du peuple juif et ils se rendront en grand nombre au Temple de Jérusalem afin de Le servir.
Ainsi, celui qui observe fidèlement la mitsva des tsitsit aura le mérite de voir dix hommes de chacune des soixante-dix nations du monde, soit 700 hommes, lui saisir chacun des quatre coins de son vêtement, soit un total de 2 800 hommes.

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-> Le Arizal (chaar haKavanot - drouch téfilat achakhar) explique que lorsque l'homme se lève le matin, va aux toilettes et procède à l'ablution des mains avec la bénédiction, il écarte de lui la force des klipot qui sont au niveau de son néfech ... Après avoir purifié son néfech, c'est par le mérite de la mitsva des tsitsit qu'il va repousser les klipot de son roua'h.
Puis, c'est par le mérite du commandement des téfiline du bras et de la tête qu'il renouvèlera sa néchama.

[il s'agit de 3 niveaux d'âme : néfech, roua'h et néchama]

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-> Rachi (Chéla'h Lé'ha 15,32) explique au nom de Rabbi Moché Hadarchan que la Torah juxtapose la paracha de celui qui a profané le Shabbat avec la paracha des tsitsit, car de la même façon que le Shabbat est équivalent à toutes les autres mitsvot, le port des tsitsit l'est aussi.

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+ Lien entre les tsitsit et Shabbath ( = le cœur de l'identité juif) :

-> Le Gaon de Vilna (Zikaron baSéfer - maamar 197) donne une explication sur la relation qui existe entre la mitsva de Shabbat et la mitsva de porter des tsitsit.
Il réase un parallèle entre la Michna (Shabbath 73a) qui explique qu'il existe 39 travaux interdits le Shabbat et les 39 tours de fil que nous enroulons à chacun de nos 4 tsitsit, séparant ainsi les 5 nœuds.
Et ces 39 tours de fil représentent les 39 travaux interdits le Shabbat.

-> Le Magen Avraham rapporte au nom du Arizal que dans le premier intervalle des tsitsit, nous faisons 7 tours de fil, dans le second nous faisons 8 tours, dans le troisième 11 tours et dans le quatrième intervalle, nous faisons 13 tours, ce qui représente un total de 39 tours correspondant à la valeur numérique de : "Hachem est un" (יהוה אחד).

-> Les 39 travaux interdits le Shabbat furent divisés en 4 parties dont la première contient onze travaux :
1°/ la guémara (Shabbath 73a) mentionne les 11 travaux qui constituent les étapes de la fabrication du pain et les voici : "semer, labourer, moissonner, rassembler, battre les céréales, vanner, trier, moudre, tamiser, pétrir et cuire."
2°/ la guémara énonce les 13 travaux représentant les étapes de confection des vêtements : "tondre la laine, la blanchir, la démêler, la teindre, filer, préparer la chaîne, monter deux lisses, tisser deux fils, ôter deux fils, nouer, dénouer, coudre deux points, déchirer en vue de coudre deux points."
3°/ la guémara rapporte ensuite les 7 travaux nécessaires à la fabrication des peaux : "capturer un cerf, l'abattre, le dépouiller, le saler, tanner sa peau, la lisser et la couper."
4°/ enfin, elle mentionne les 8 autres travaux : "écrire deux lettres, effacer en vue d'écrire deux lettres, construire, démolir, éteindre, allumer, donner le dernier coup, et sortir un objet d'un domaine à l'autre."

=> Il se trouve donc que les 39 travaux de Shabbat se divisent en 4 parties de : onze, treize, sept et huit travaux. Or, nous pouvons constater que l'ordre des 39 tours des fils de tsitsit se décompose de la même manière : sept, huit, onze et treize tours ce qui nous donne un total de 39 tours, afin de nous enseigner que les commandements du respect du Shabbat et du port des tsitsit sont équivalents à tous les autres commandements.

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-> La mitsva des tsitsit qui est composée de 39 tours de fil, correspondant à la valeur numérique de : "Hachem est un" (יהוה אחד), a pour but de nous unir avec notre Créateur. En effet, lorsque nous regardons le fil bleu azur, nous pensons au Kissé Hakavod sur lequel siège le Maître de l'univers.
Il en est de même pour les 39 travaux interdits du Shabbat qui ont aussi la guématria de : "Hachem est un" (יהוה אחד) afin de nous renforcer dans notre foi que Hachem notre D. est un et unique, comme cela est rapporté dans le Zohar (Térouma 135b) : "Il existe un secret caché concernant le Shabbat, la Présence divine qui est appelée "Chabbat" s'unit avec Hakadoch Baroukh Hou et c'est le secret de l'unité (אחד) absolue."
[Tsor ha'Haïm - Chéla'h Lé'ha]

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