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Bonne paracha les Daniel(le) !!!

Il y a 95 versets dans la paracha de cette semaine (Kora'h), nombre qui a la même valeur numérique que le mot : Daniel.
Il signifie : "Mon jugement émane de D.".
Selon Rabbi David Feinstein : le lien avec cette paracha est qu'étant donné la gravité de la remise en question de l'autorité de Moshé, D.  s'est montré impitoyable envers Kora'h et son assemblée.

Un Kora’h bien glacé, s’il vous plaît !!

Un fois le Baal Shem Tov a dit à ses élèves que tout ce qu'un juif voit ou entend n'est pas le fruit du hasard, mais c'est un message que D. nous adresse individuellement.
Les élèves sont ensuite sortis se promener dans les rues et ont remarqué un groupe de villageois qui dansaient et chantaient.
C'était un jour sacré pour ces personnes qui coupaient une croix dans la glace d'une rivière et qui dansaient avec elle dans les rues du village.
Très troublés, les élèves se hâtèrent d'aller demander au Baal Shem Tov : "Que doit nous apprendre la vue de cette mystérieuse scène?"
Il leur a répondu : "l'eau a des particularités uniques.
Elle permet à la personne qui s'y immerge de retrouver sa pureté. Cependant, cela ne peut se faire que lorsque l'eau est à l'état de fluide.
A l'inverse, lorsque l'eau est gelée, elle peut (D. nous en préserve) devenir un objet d’idolâtrie [cf. ce que les élèves ont vu dans les rues du village] .
La Torah est comparée à l'eau qui s'écoule/vivante (Ta'anit 7a), et peut nous permettre d'atteindre les plus hauts niveaux.
Le danger est d'avoir une approche de la Torah froide, qui va geler cette eau/la rendre sans vie, produisant un déclin de la personne".

Le nom Kora'h a les mêmes lettres que le mot "kéra'h" (la glace).
- On apprend de là qu'il faut avoir une approche de la Torah qui soit vivante, faite avec joie, chaleur et amour de D.
On ne doit pas être le même après une étude de Torah. On ne doit pas laisser refroidir sa Torah de peur qu'elle ne gèle (chaque chose de notre vie peut nous permettre d'alimenter le chauffage de cette eau afin de la maintenir liquide).

- On apprend aussi que la Torah et les mitsvot échappent à la logique humaine (c'est D. qui en est à l'origine), et qu'il ne faut pas être congeler/figer sur le fait de tout comprendre avant de faire.
Il faut être au contraire très vivant/souple, et adapter notre vie selon la volonté de D., comme l'eau fluide qui s'adapte aux récipients qui se présentent à elle.

Les cendres & l’eau vive

“On prendra pour celui qui est impur, des cendres de la combustion de [l’animal de] purification, et l’on mettra dessus de l’eau [prise à une source] vive, dans un récipient. (‘Houkat ch.19 ; v.17)
- La vache rousse ne peut purifier que lorsqu'elle est transformée en cendre, symbole de l'humilité ainsi qu'Avraham a dit : "je ne suis que poussière et cendre" (Béréchit 18;27).

- La Torah est comparée à l'eau, qui, de par nature, a tendance à s'orienter vers le bas. Elle est l'aliment indispensable à la vie.

Quelqu'un qui se pense supérieur à autrui, qui est orgueilleux, ne peut pas avoir de Torah, car elle ne peut pas arriver jusqu'à lui (il est perché dans son délire d'être au dessus de tout).

A l'inverse, quelqu'un qui se fait petit, qui est modeste, permet à l'eau d'arriver jusqu'à lui, car la Torah est attirée par ceux qui sont en bas, ceux qui sont humbles.

- L’homme est appelé “adam” car il a été créé à partir de la terre (adama)
D’ailleurs, dans le verset 19;v6, on apprend que dans les cendres de ce verset, il y a entre autre du “shéni tola’at” (de la laine écarlate), qui font allusion que l’homme est accessoire au ver (chéni latola’at) puisqu’il ronge sa chair après sa mort (l’homme peut potentiellement manger tout animal de son vivant, mais celui qui a le “dernier mot”, c’est le ver = tola’at - l’Homme a aussi était créé à l'origine après tous les animaux).    [N’ah’al Kédouchim]

L’homme doit se considérer bas comme la terre, mais il doit aussi aspirer à ressembler à son Créateur par ses actes et ses qualités (“le monde a été créé pour moi” - j’ai une mission/rôle à faire sur terre que personne d’autre ne peut réaliser à part moi!)
L’homme doit être bas comme la poussière (“cendres de la combustion”) à ses propres yeux, mais il doit aussi savoir qu’il a en lui une âme spirituelle vive (“eau vive”).
[Rabbi de Gour Rabbi Avraham Morde’haï]

Frapper le rocher 2 fois

"Tu feras sortir de l’eau du rocher … et il frappa le rocher avec son bâton à 2 reprises …" ('Houkat 20,8-11)

Considérons le mot סלע (rocher) et prenons chacune des lettres en plein :
- la lettre סמך = ס, la lettre du milieu = מ ;
- la lettre למד = ל, la lettre du milieu = מ ;
- la lettre עין = ע, la lettre du milieu = '.

Ainsi, le coeur (lettre du milieu - 2e lettre comme les 2 fois où Moshé a frappé le rocher) des lettres en plein du mot rocher, forment le mot mayim (eau - מים).

Pour puiser  la Torah (symbolisé par l’eau/la vie), qui est enfouie dans le rocher, il faut s’investir profondément.

En manque d’eau

+ “Il n’y avait pas d’eau pour l’assemblée et ils s’attroupèrent contre Moshé et Aharon. Le peuple se querella avec Moshé …”  (‘Houkat ch.20 ; v.2-3)

Les Bnei Israël avaient de l’eau dans le désert par le mérite de Myriam, avait un nom prédestiné.
En effet, le nom מר'ם (Myriam) se décompose en : מים (mayim = l’eau) et ר (la lettre réch = valeur numérique de 200 = valeur numérique du mot מסלע = du rocher), soit l’eau du rocher.

Après la mort de Myriam, ils vinrent trouver ses 2 frères, Moshé et Aharon, pour qu’ils supplient D. de continuer à les approvisionner en eau.
Mais, à la réflexion faite, ils se retournèrent contre Moshé, qui avait reçu un nom particulièrement propice (selon le Malbim : le sens étymologique de Moshé = “Il tire de l’eau”).

2 questions sur le début de la Paracha ‘Houkat

1°/ Pourquoi est-il écrit : “zot ‘houkat” (ceci est le décret de la Torah”)

La Torah a été donné à Israël parce qu’ils ont dit : “Naashé véNishma” (nous ferons et nous comprendrons).
Dans ces 2 mots, il y a 7 lettres différentes de l’alphabet hébraïque.
Le mot זאת (zot), peut se décomposer en ז-את, signifiant 7 lettres (ot’).
Le lien entre ‘hok et acceptation préalable par Israël de “naashé” véNishma” est en allusion dans ce 2e verset de la paracha ‘Houkat.

2°/ Pourquoi dans les 2 premiers versets, il est écrit 2 fois lémor (pour dire/en disant)?

Le mot לאמר (lémor) peut se décomposer en לא-מר (lo-mar = ce n’est pas amer).
Ainsi, par le fait même que D. a ordonné tel commandement, nous devons pouvoir l’accomplir avec joie (même s’il nous est impossible d’en comprendre la raison).

Bobo au pied …

“L’ânesse vit l’ange de D., elle se serra contre le mur et elle serra le pied de Bil’am contre le mur, et il continua à la frapper” (Balak 22,25) 

Pourquoi est-ce que D. l’a blessé spécialement aux pieds?

1°/Il y a un dicton qui dit : “Shéker en lo raglayim” (le mensonge n’a pas de pied).
En hébreu le mot Shéker/mensonge s’écrit : שקר, les lettres ont soit un support unique (pour la 1ere et dernière) ou soit sont déséquilibrées (celle du milieu a un support plus long que l’autre).
Le contraire du mensonge, c’est le émet/vérité, et s’écrit : אמת.
Les 3 lettres ont toutes 2 supports, sorte de 2 pieds sur le sol.
Ainsi, avec la vérité ont tient solidement et éternellement sur 2 pieds/supports.
Mais en ce qui concerne, le mensonge, ont peut tenir, uniquement sur 1 pied/support, et cela pas pendant très longtemps.

Par ailleurs, on remarque que le mot émet/vérité possède 3 lettres, qui sont dans l’ordre la 1ere de l’alphabet (א), la lettre du milieu (מ) et enfin la dernière (ת).
En effet, quelque chose de vrai et vrai du début à la fin.

2°/ Rashi rapporte dans son explication (v.28) que D. en écrasant le pied (= רגל /réguel) de Bil’am, fait allusion au mérite du peuple juif qui célèbre les 3 fêtes de pèlerinage (régalim).
Ainsi, on voulait lui signifiait : “tu veux exterminer ce peuple, qui se rend 3 fois par an à pied à Jérusalem. Malgré leur nombre considérable, personne n’a ressenti un manque de place, alors que dans ton cas, même en cheminant tout seul, tu te trouves à l’étroit [v.26 : "un lieu étroit"]. Ton réguel/pied s’écrase face à leur régalim/3 fêtes de pèlerinage. Tu perçois ainsi la différence entre le peuple juif et les autres nations”.

Pour la petite histoire, la "barrière de chaque côté" (v.24 - Rashi : "c'était une simple barrière de pierres") est l'alliance que Yaakov a scellé avec Lavan (1).
Bila'm, l'arrière petit-fils de Lavan, fut le 1er à outrepasser cette alliance en essayant de faire du mal aux descendants de Yaakov.
Ce sont donc les pierres qui le punirent les 1eres : l'ânesse écrasa le pied de Bil'am contre la barrière de pierres, ce qui le rendit boiteux.

Cette "barrière de chaque côté" représente aussi le cadre qui doit gérer notre vie afin de rester sur le bon chemin, et ce quel que soit les tentations/envies à gauche ou à droite.

(1) Paracha Vayétsé ch.31;v.52 : "Témoin soit ce monticule et témoin soit ce monument que je ne dépasserai pas vers toi ce monticule, ni toi ne
dépasseras vers moi ce monticule et ce monument, pour le mal".

Source : "védibarta bam" du Rabbi Moshe Bogomilsky

Et les jours de tristesse deviennent des jours de joie …

“Balak dit à Bil’am : “c’est pour maudire (= לקב /lakov) mes ennemis que je t’ai appelé, et voici que tu les as bénis avec insistance par 3 fois” ” (Balak 24,10)

Le Chla aKadoch trouve dans le mot לקב /lakov (valeur numérique = 132), une allusion aux jours où on ne lit pas les supplications et qui sont au nombre de 132 jours sur 354 (nombre de jours de l’année dans le calendrier juif/lunaire).
On lit les supplication 222 jours dans l’année.

Balak voulait obtenir que les 132 jours où on ne lit pas les supplications se transforment en des jours de détresse.
D’où l’expression : “c’est pour maudire/lakov mes ennemis ...”, = “je t’ai appelé pour transformer les 132 jours (= lakov), qui sont des jours de miséricorde et de joie (ne nécessitant pas les supplications, comme Shabbath, les fêtes, ...) en journées de détresse”.
La suite du verset : “... et voici que tu les as bénis/bérar’heta baré’h” = "et voilà que tu as transformé les 222 jours de supplications (jours de détresse) en jours de joie".
Le mot baré’h a pour valeur numérique : 222.

Source : "guévourot aTorah" du rav Gabriel Cohen

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-> "Balak dit à Bilam : que m'as-tu fait! C'est pour maudire mes ennemis que je t'ai pris et voici que tu les a bénis" (Balak 23,11)

-> Le 'Hatam Sofer (Torat Moché hachalem 112b) écrit :
"j'ai entendu d'un grand sage qui disait au nom du "'Hessed léAvraham" qu'une année contient 354 jours (d'après le calendrier lunaire).
Durant 222 jours nous disons les supplications car ce sont des jours de rigueur, tandis que durant 132 jours, nous ne mentionnons pas les supplications car ce sont des jours de miséricorde."

Ces enseignements doivent être approfondis d'après le sod. Les Sages de la guémara (Sanhédrin 105b) nous rapportent : "A travers la bénédiction de Bilaam le racha, nous pouvons comprendre quelles étaient ses intentions et les malédictions qu'il voulait nous infliger et qui furent finalement inversées en bénédiction."
En effet, Balak a demandé à Bilaam de maudire Israël par 132 malédictions qui correspondent aux 132 jours de miséricorde de l'année où le peuple juif ne mentionne pas les supplications afin que même ces jours-là soient dominés par la pleine mesure de rigueur, s'ajoutant aux 222 jours de rigueur existants.
Cependant Hachem inversa la malédiction en bénédiction et par conséquent les 222 jours en question sont devenus des jours de miséricorde s'ajoutant aux 132 jours déjà existants!
Et c'est le sens des mots du verset לקב (lakov - maudire) qui a une valeur numérique de 132 et sera changé par ברך (bénis) qui a une guématria de 222 correspondant aux 222 jours de l'année restant.

Panneau d’interdiction de maudire …

“Comment puis-je maudire? D. n’a pas maudit.” (Balak ch.23 ; v.8)

Quelle preuve a Bil’am pour dire que D. n’a pas maudit les juifs?

Dans le désert, les tribues étaient divisées en 4 groupes, ayant chacun sa bannière :
- celui de Yéhouda.
Sur la bannière, il y avait la 1ere lettre de chacun des 3 patriarches : Avraham (אברהם), Yit'hak (יצחק ) et Yaakov (יעקב ), soit : le א, le י et le י
- celui de Réouven, où il y avait la 2e lettre de chacun des 3 patriarches.
- celui de Ephraïm, où il y avait la 3e lettre de chacun des 3 patriarches.
- celui de Dan, où il y avait la dernière lettre de chacun des 3 patriarches.

Le nom Avraham a 1 lettre de plus que les autres noms, ainsi 1 lettre de son nom n'était pas présente sur les bannières : la lettre hé. Cette lettre planait au-dessus du camp des Bnei Israel et les protégeait en permanence.

Pourquoi sur la bannière de Dan, on ne continue pas en suivant l'ordre et en prenant la 4e lettre des 3 noms?
On aurait ainsi les 3 lettres : le ה, le ק et le ב, et la lettre mém planant sur le camp des juifs.

D. n'a pas demandé de procéder ainsi, car les lettres de cette bannière pourraient alors former le mot קַבָּה (kava = maudire).

Ainsi, quand Bil'am arriva et vu les bannières du peuple juif, il a compris, à partir de ces lettres, que D. ne voulait pas que toute forme de malédiction puisse s'attacher au peuple juif.
Par conséquent, il dit a Balak : "Comment peux-tu attendre de moi que je les maudisse?".

[ Le Ohèv Israël - se basant sur un Yalkout Réouvéni

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-> Le Béra'h Moché donne une autre explication sur la présence du hé planant sur le camp.
Selon le Yétev Lev, Hachem a ajouté un hé à Avram (אברם) pour séparer le אב (père - av) du רם (orgueil - ram).
Le hé est la lettre qui lorsqu'elle est écrite pleinement a la guématria la plus petite (c'est : הא), et cela représente le fait d'être humble.
Cette lette a été placée au milieu du nom pour nous apprendre que Hachem n'aime que ceux qui sont humbles, à l'image de Avraham.

Selon le Arizal, la guématria de : anava (humilité - ענוה) est égale à celle de : Samael (le nom du Yétser ara - סמאל).
La seule possibilité de neutraliser la force du yétser ara est au travers l'humilité.

C'est pourquoi c'est cette lettre (le hé) qui a été choisie afin de planer et protéger le peuple juif de tout mal.

-> "Tout cœur hautain est en horreur à Hachem : l'orgueilleux est livré entre les mains de son mauvais penchant, car comme D. l'a en horreur, il ne bénéficie d'aucune aide divine."
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva]

-> "Tout celui qui ne se fait comme un désert n'est pas capable d'acquérir la sagesse de la Torah" [midrach Bamidbar rabba sur le 1er verset de bamidbar].
=> Toute personne qui est orgueilleuse ne pourra jamais véritablement acquérir la Torah.

-> On peut remarquer que la paracha Bamidbar, qui signifie "dans le désert", est constituée de 159 versets qui est aussi la guématria de "katan" (petit - קטן), pour nous enseigner que le désert était un lieu propice pour développer l'humilité des Bné Israël.
[cela s'applique également de nos jours : plus on accorde de l'importance à la matérialité, moins l'on voit notre vie comme un désert du superflu, plus on aura un orgueil qui sera important. (ex: c'est bon Hachem je peux me débrouiller sans toi, c'est bon Hachem je gère tout seul, ...)
A l'inverse, si à nos yeux nous sommes un désert (nous n'avons rien en propre car tout vient de D. : je vis c'est grâce à Lui, si j'ai telle chose c'est grâce à Lui, ...), alors l'humilité peut fleurir. Si je fais petit (katan <-> désert) mon égo, alors il y a de la place pour que Hachem soit grand (matan Torah)!]

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-> Les noms des Patriarches ont un total de 13 lettres, qui est la guématria de : "é'had" (un).
Les Patriarches représentent l'unité.
Bien que chaque tribu avait sa propre bannière, il était nécessaire de se rappeler que chacune était une partie d'un tout.
[Adéret Eliyahou]

Fils de Matriarches et de Patriarches …

"Comment puis-je maudire? D. n’a pas maudit. Comment puis-je éveiller la colère? D. n'éprouve pas de courroux. Car depuis ses origines, je le vois tel des rochers et des collines, je l'aperçois". (Bakak ch. 23; v. 8-9)

Rashi : les Patriarches sont comparés à des rocs solides et les Matriarches, à des collines.
Ainsi, Bil'am déclare que lorsqu'il se penche sur les origines d'Israël, il les voit assis sur des bases solides, comme des rochers et des collines, car Israël est fidèle à ses ancêtres.

En quoi cela empêche-t-il Bila'm de maudire les juifs?

Les Patriarches sont : Avraham (אברהם), Yit'hak (יצחק ) et Yaakov (יעקב ).
Les Matriarches sont : Sarah (שָׂרָה), Rivka (רבקה ), Rachel (רָחֵל ) et Léa (לֵאָה).

On remarque que les 3 noms des Patriarches ont 13 lettres, et que les 4 noms des Matriarches ont aussi 13 lettres, soit un total global de 26 lettres, qui est la valeur numérique d'un des noms de D., le Tétragramme, qui renvoie à la miséricorde et à la pitié divine.

Yaakov a reçu ensuite un nom supplémentaire : "Yisrael" (ישראל), et si on ajoute les 5 lettres de ce nom au total précédent (26+5), on obtient 31, qui est la valeur numérique d'un des noms de D. : "keil"(lamed-aleph), qui renvoi à l'attribut de bonté de D. (comme il est dit dans les Téhilim 52;3 : " 'hésed 'keil' (lamed-aleph) kal ayom" = la bonté de D. me couvre constamment).

Ainsi, Bil'am a dit à Balak : "en raison du fait que leurs Patriarches et leurs Matriarches sont solidement connectés à l'attribut de miséricorde et de bonté, comment ma malédiction peut-elle avoir le moindre impact?"

Source : "védibarta bam" du Rabbi Moshe Bogomilsky