Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ Nous mettons tout d'abord les téfilin de la main = qui représentent la soumission de notre cœur à Hachem à Pessa'h ; puis les téfilin de la tête = qui représentent la soumission de notre esprit à Hachem par la Torah à Shavouot.
De plus, nous enfilons le talit = qui symbolise que Hachem nous protège, à l'image des Souccot. [Nuées de Gloire de protection]
Ainsi, notre accomplissement quotidien de ces mitsvot (téfilin, talit) nous donne l'opportunité d'attirer sur nous l'influence des Yom Tov (Pessa'h, Shavouot, Souccot) dans nos vies tous les jours de l'année.
[Sfat Emet - 5642]

-> La cérémonie [du puisage de l'eau destinée à la libation] était accomplie au Temple dans une joie intense tous les soirs de 'hol hamoed.
Pour commémorer cette réjouissance, nous allumons de nombreuses lampes et bougies, nous chantons et jouons d'instruments de musique dans les synagogue à 'hol hamoed, comme on le faisait au Temple.
Si nous accomplissons cette mitsva comme il convient, nous sommes assurés d'avoir l'occasion de nous réjouir toute l'année. Car, pendant l'année, un homme est traité selon la façon dont il se conduit pendant la fête de Souccot.
S'il est empli de tristesse, il le restera toute l'année. Par contre, s'il se réjouit, éprouve du contentement et oublie ses problèmes, c'est un signe qu'il sera joyeux toute l'année à venir et que la tristesse et les soupirs le quitteront.
[Méam Loez - Pin'has 29,35-39]

Les fêtes juives

Il est rapporté dans les écrits du Arizal qu'à chaque moment spécial de l'année comme Pessa'h, Shavouot et Souccot, les choses que nous célébrons se produisent de nouveau [comme à l'époque].
A Pessa'h, nous quittons l'Egypte. A Shavouot, nous recevons la Torah. Et il en est de même pour chacune des autres fêtes [juives].
[Méor Enayim - Yitro]

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+ Les fêtes juives :

-> Les fêtes juives sont appelées "moadim", terme que l’on traduit littéralement par "rendez-vous."
Les fêtes sont des rendez-vous dans le temps.

-> Les fêtes juives sont appelées aussi : " 'haguim" (חגים), provenant de : " 'houg" (חוג) qui signifie : un cercle.
En effet, ce sont des moments d'union entre les enfants (tous les juifs) et leur papa (Hachem).

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-> "zman sim’haténou (le temps de notre joie) : les fêtes sont non seulement des moments de réjouissance, mais elles sont également des sources de joie et d'inspiration pour le restant de l'année"
['Hidouché haRim]

-> "Chacune des fêtes juives apporte avec elle un cadeau spirituel qui nous inspire durant toute l’année."
[le Nétivot Chalom]

-> "Les moadim (rendez-vous) interrompent les activités ordinaires de notre vie et nous impulsent un nouvel état d'esprit, de la force et de l'inspiration pour le futur, en revivifiant les idées sur lesquelles notre vie est fondée."
[Rabbi Shimshon Raphaël Hirsch - 'Horeb - chap.23]

-> Les Yom Tov sont des jours de fête qui illuminent le monde en reflétant le Or haGanouz, une lumière d'une intensité unique créée par Hachem au Commencement, mais dorénavant réservée aux tsadikim dans le monde futur.
[le Sfat Emet - rapportant le Zohar (paracha Emor) ]

-> Selon le rav Shimchon Raphaël Hirsch ('Horev) : "Les moadim (convocations), moments de rencontre, nous invitent à nous consacrer totalement à la réflexion et à assimiler parfaitement les idéaux qu'ils recèlent.
De même que dans l'espace, "moèd" désigne un endroit fixe où les gens se rassemblent dans un but précis [comme le Ohel Moèd], ainsi dans le temps, ce terme désigne un moment appelant à se rassembler pour exercer un même activité, spirituelle dans notre cas ... Rompant avec la monotonie du quotidien, les "moadim" nous font acquérir l'esprit, la force et le désir de persévérer, en rafraîchissant les principes sur lesquels est fondée notre existence et en effaçant les effets négatifs de nos activités routinières parfois néfastes pour notre corps et notre esprit.
Cette rupture restaure notre pureté et nous permet d'espérer la bénédiction."

-> "Voici les moadé de Hachem que vous proclamerez (achèr tikréou otam) convocations saintes" (Emor 23,37)
Selon le midrach : "achèr tikréou otam" (vous les proclamerez) peut être lu : "achèr tikréou atèm" (vous proclamerez vous-même).
Ainsi, on doit s'appeler, se convier soi-même au moment des fêtes (moadim), pour vraiment vivre des retrouvailles uniques avec Hachem, et non les accomplir extérieurement par habitude, laissant alors seul Hachem pendant ces moments propices pour s'unir .

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"A chaque fois que nous célébrons un Yom Tov, la même influence propre à cette fête nous affecte d’une manière identique à celle présente à l’origine, où moment où le miracle s’est produit."

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Pourim]

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-> Le temps (ainsi que l'espace) est une création matérielle. Il est comparable à un tuyau par lequel Hachem véhicule différents flux spirituels, propres à la période dans laquelle nous nous trouvons, et qui permettent à nos âmes de s'élever si nous savons comment en profiter.
A chaque jour correspond une influence spécifique.

Les fêtes de l'année juive ne doivent donc pas être considérées comme de simples commémorations historiques ; en réalité les événements du passé ne sont que des indicateurs de la nature du jour dans lequel nous nous trouvons et révèlent quel genre de potentiel spirituel il renferme.
Ainsi, bien qu'elles fassent référence au passé, l'essentiel des fêtes juives est donc le moment présent ; l'objectif est que nous arrivions à saisir les différentes possibilités qu'Hachem nous offre lors de chaque époque spécifique.
Ceci nous permettra de parfaire notre âme, nos traits de caractère et de nous rapprocher de D., et ce de façon différente à chaque fête.

[d'après le rav Friedlander - au nom du Ram'hal]

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+ L'illimitation spirituelle des fêtes a lieu de nouveau chaque année :

=> Comment est-il possible, chaque année, de parler de Pessah comme du "temps de notre libération" (zman 'hérouténou) au présent, ou d'appeler Shavouot "le temps du don de la Torah" (zman matan Toraténou) au présent?
De nombreuses années se sont déjà écoulées depuis que ces événements ont eu lieu.

La situation est la suivante. Chaque année, lorsque le peuple juif observe les mitsvot d'Hachem, en se débarrassant du 'hametz, en mangeant des matsot et en observant les autres mitsvot liées à la fête, nous éveillons Sa bonté et suscitons de Sa part une formidable illumination.
L'illumination qui est suscitée provient de l'illumination qui était présente pour nos ancêtres à l'époque de la sortie d'Égypte, qui brillait en raison des commandements qu'ils avaient observés.
Il en va de même pour nous, leurs enfants (descendants). Lorsque nous observons les commandements, nous recevons également une formidable illumination provenant de l'illumination que nos ancêtres ont reçue à Pessah. C'est pourquoi nous appelons Pessah "le temps de NOTRE libération" et Shavouos "le temps du don de la Torah [à NOUS]", parce que nous retrouvons la qualité spéciale associée à chacune de ces fêtes, proportionnelle à nos bonnes actions et à notre respect des commandements de D.

Or, la sortie d'Egypte a eu lieu grâce à l'intervention d'Hachem (Haggada de Pessa'h).
De même, le don de la Torah s'est fait par la bouche de D.
De même que Hachem existe pour toujours et dure pour l'éternité, de même ses paroles vivent et existent pour l'éternité. Par conséquent, en observant Ses commandements, chaque génération reçoit la même illumination.
À Pessa'h, l'illumination est associée au moment de notre libération. À Shavouot, l'illumination est associée au don de la Torah. Ainsi, nous recevons une sainte illumination de son rayonnement phénoménal qui existait pour nos ancêtres au moment où ils ont quitté l'Égypte et au moment du don de la Torah.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Shavouot ]

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+ Un Yom Tov caractérisé de "mikra kodéch" (מקרא קדש - une convocation sainte). [ex: comme nous le disons dans le kidouch du jour]
Le terme מקרא (mikra) signifie non seulement que le jour est appelé saint, mais aussi que le jour lui-même nous appelle, nous demandant d'être saints.
[nous constatons que le mot מקרא signifie également convoquer, comme dans le verset : "élé kéroué aéda" (ce sont ceux qui ont été convoqués par l'assemblée - אֵלֶּה קריא הָעֵדָה - Bamidbar 1,16) ]

=> Le 'Hidouché haRim explique que 2 choses se produisent le jour de Yom Tov.
Les juifs qualifient le jour de saint, l'investissant de sainteté (kédoucha), et le jour lui-même répond à leur appel, convoquant et invitant une personne à s'avancer et à faire l'expérience de sa sainteté.

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[une fête juive n'est pas qu'une simple commémoration d'événements lointains, mais à chaque fois nous le revivons spirituellement de la même façon que nos ancêtres il y a des centaines/milliers d'années.
Nous avons une Torah de vie, et chaque fête est vivante au point de nous inviter à vivre l'expérience unique qu'elle nous propose. ]

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+ Il est écrit : "Il a fait un mémorial/souvenir (zékher) de ses merveilles, car Hachem est bon et compatissant" (Téhilim 111,4)

-> Le 'Hidouché haRim explique ce que ce verset nous révèle.
Hachem a vu qu'il y aurait des générations où le peuple se sentirait indigne de voir des miracles accomplis pour lui, de pouvoir accéder à ce qu'il considère comme les merveilles d'autrefois.
C'est pourquoi, dans Sa compassion et Sa bonté, Hachem a créé un zékher (זֵכֶר), un souvenir éternel de ces miracles originels, de sorte que chaque année, les juifs se réunissent pour raconter à nouveau ces histoires.
Ce zékher réveille le flux divin initial de bonté qui a créé le miracle à l'origine, pour que même les générations suivantes puissent en bénéficier, en étant aussi dignes des miracles que leurs ancêtres l'étaient autrefois.
Tel est le pouvoir de ce zékher, et la raison pour laquelle les Yamim Tovim que nous célébrons aujourd'hui sont le signe ultime de Sa bonté.

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+ Les fêtes juives :

-> Le Rambam (Séfer haMitsvot - mitsva kidouch ha'Hodech) enseigne que sans l'observance des Yamim Tovim (fêtes juives), la nation juive serait complètement anéantie. Ainsi, notre désir de nous connecter et d'absorber l'essence des grands jours du calendrier juif correspond à l'instinct de survie de tout organisme.
Nous sentons que sans les Yamim Tovim, nous mourrions de faim. La vie de notre âme dépend de la nourriture des Yamim Tovim.

-> Pendant la période du Temple, les chaloch régalim, ainsi que les Yamim Noraïm (Roch Hachana, Kippour), étaient suffisants pour nous soutenir.
Les fêtes de Pourim et de 'Hanoucca sont apparues plus tard, en guise de préparation à l'exil.
Comme l'enseigne le Sfat Emet ('Hanoucca 5642), puisque nous ne sommes pas en mesure d'observer pleinement les chaloch régalim (Souccot, Pessa'h, Shavouot), parce que nous ne pouvons pas apporter leurs sacrifices (korbanot), nous ne profitons pas d'eux à leur pleine force.
C'est pourquoi nous avons besoin de 'Hanoucca et de Pourim pour tenir le coup pendant les 6 longs mois qui séparent Souccot de Pessa'h.

-> Selon le rav Moché Wolfson, ces Yamim Tovim de l'exil nous permettent de continuer à vivre. Par exemple, Pourim contient tous les messages dont les juifs de l'exil ont désespérément besoin, ainsi que des lumières spirituelles très profondes qui éclairent toute la profondeur de l'exil dans laquelle les juifs se trouvent. [de même 'Hanoucca nous illumine et nous réchauffe l'âme dans l'obscurité et la froideur de l'exil. ]

Chaque Yom Tov fournit une substance nutritive différente qui est nécessaire pour la vie [spirituelle].
Contrairement au non-juif qui quitte ses fêtes avec un mal de tête et une gueule de bois, un juif quitte un Yom Tov satisfait et nourri.

"Le Etrog ressemble à un coeur, qui est le siège de l'intelligence afin d'évoquer que l'on doit servir son Créateur avec son intelligence.
Le Loulav ressemble à la colonne vertébrale qui donne sa tenue à tout le corps, afin d'évoquer que l'on doit diriger son corps entier vers le Service d'Hachem.
Le Hadass (la myrte) ressemble à des yeux, pour faire allusion à l'interdit de se laisser égarer par ses yeux (même) au temps de la joie.
La Arava (les branches de saule) ressemble aux lèvres par lesquelles l'homme achève la parole afin d'évoquer que l'on doit mettre un frein à sa bouche et que l'on doit savoir diriger ses paroles (à bon escient) et craindre Hachem même au temps de l'allégresse."
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 324]

Beaucoup de gens cherchent longuement pour trouver un Etrog sans défaut.
Ils feraient bien d'être aussi certains que les mains qui tiennent l'Etrog soient sans défaut spirituel.
[rabbi Avraham Twerski]

Faire la Soucca tous les Shabbath?

+ Faire la Soucca tous les Shabbath?

-> Le rav 'Haïm Palagi (dans son Néfech ha'Haïm) rapporte la question soulevé par le rav Binyamin haLévi : pourquoi ne mangeons-nous pas dans une Soucca tous les vendredi soir?
Dans notre prière du vendredi soir, nous proclamons que Hachem : "répand Sa Soucca de paix sur nous" (haporéch Souccat shalom alénou). Et en ce sens, le rav Binyamin haLévi dit qu'il semblerait approprié d'observer la mitsva de Soucca chaque vendredi soir durant toute l'année.

-> Le rav Yaakov Hillel explique que cette affirmation n'est absolument pas farfelue, au contraire, chaque vendredi soir nous vivons quelque chose qui ressemble à la protection que nous a fournie les Nuées de Gloire dans le désert, et dont nous nous souvenons à Souccot par la mitsva de la Soucca.
Le Zohar enseigne que lorsque Shabbath commence, Hachem vient se placer au-dessus de la nation juive comme une mère qui se place au-dessus de son nid afin de protéger ses oisillons.
Hachem vient réellement se répandre autour de nous comme la Souccat shalom (la Soucca de paix) pour nous protéger autant qu'Il a pu mettre les Nuées de Gloire autour de nos ancêtres pour les protéger dans le désert, et dont nous nous souvenons à chaque Souccot.

-> Le rav 'Haïm de Tchernovitz (Sidouro Shel Shabbath) écrit que la paix et la sécurité que nous accorde avec amour Hachem le vendredi soir, ressemble à la sérénité que les juifs ont bénéficiée lorsqu'ils ont séjourné dans le désert sous la protection miraculeuse des Nuées de Gloire.
[Selon le Zohar (Emor 103b) : Lorsqu’une personne s’assoit la "tsila dim'Eménouta" (l'ombre de la émouna = la Soucca), la Présence Divine, déploie Ses ailes sur elle par le haut"]
Chaque semaine, à Shabbath, nous résidons à "l'ombre de la émouna" (tsila dimEménouta), comme dans la Soucca.

Le rav de Tchernovitz ajoute un autre enseignement du Zohar. Lorsqu'une femme allume les bougies de Shabbath le vendredi soir, elle chasse toutes les forces négatives qui sont générées par le stress et l'anxiété des jours de la semaine.
Le mal réside dans le chagrin et l'angoisse, tandis que la sainteté prend place lorsqu'il y a de la joie et de la positivité.
Et c'est pourquoi, au début de Shabbath, lorsque les femmes allument les bougies, cela va répandre la joie et la sérénité, et les forces négatives sont empêchées de rentrer dans nos maisons.
Ainsi, comme dans le désert, nous sommes protégés par une enveloppe spirituelle spéciale qui empêche toute force négative, nuisible, de nous atteindre.

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-> De son côté, le rav David Sutton dit qu'à Shabbath on fait monter 7 personnes à la Torah, en parallèle avec les 7 Ouchpizin, les "invités" qui nous rendent visite dans notre Soucca.
Cette notion d'Ouchpizin est pertinente car Shabbath est un Souccot hebdomadaire, où nous recevons une importante protection, joie et sérénité.

La coutume de frapper les Aravot [sur la terre], provient de Moché qui a frappé le rocher (le "séla" - סלע).
Séla (rocher - סלע) est l'acronyme de : Soucca, Loulav et Arava.
[rabbi Naftali de Ropshitz]

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-> Dans la Torah (Emor 23,40), les Aravot sont appelées aussi : "arvé na'hal" (עַרְבֵי נָחַל).
Na'hal (נחל) est l'acronyme de : "Nafchénou 'hikéta l'Hachem" (Notre âme aspire fortement en Hachem - Téhilim 33,20).
Le jour d'Hochana Rabba permet de révéler et d'élever notre désir de se rapprocher d'Hachem.
C'est pour cela que nous restons éveiller la nuit pour étudier la Torah, témoignant de notre soif insatiable de se lier aux mots d'Hachem.
[rabbi Yérou'ham Olshin]

[nous frappons la Arava au sol, qui symbolise la bouche, en expiation pour toutes les mauvaises paroles que notre bouche a pu prononcer.
Cela est d'autant plus fort en nous qu'on a envie de l'utiliser pour se rapprocher de D.
(une mauvaise utilisation de notre bouche fait de nous des êtres plus bas que terre (où l'on frappe l'Arava), car pire que des animaux, alors qu'à l'inverse on peut s'élever au dessus des anges!)]

A Souccot, Hachem prend les juifs dans Ses bras ; à Hochana Rabba Il les embrasse.
[rabbi Shimshon Pinkous]

Pour dire qu'Hachem "chevauche les cieux", on dit qu'il est "Rokhev Aravot". Pourquoi "les cieux" sont ici appelés "Aravot"?
C'est que parmi les 4 espèces du Loulav, chacune a une qualité : soit d'avoir du goût, soit une odeur, soit les deux. La seule espèce a ne rien avoir est la Arava (saule), ou Aravot au pluriel.
Hachem chevauche les Aravot : même avec eux Il réside et installe Sa Présence.
[Guévourot Its'hak]

"Toutes les âmes [juives] sont intégralement unies. C'est les fautes qui séparent les gens".

[Sfat Emet (Yom Kippour 651)]

Ainsi, après avoir été nettoyés de toutes nos fautes [à Yom Kippour], nous nous asseyons dans la Soucca, avec des sentiments d'unité et de paix avec tout le monde.

[de plus, à Kippour nous nous sommes normalement tous demandés pardon entre nous, ce qui fait qu'ensuite nous sommes en paix, il n'y a plus vraiment de différents.]

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-> "Tous les membres d'Israël demeureront dans la Soucca" (Emor 23,42)
Se focalisant sur le mot : "kol" (tous), la guémara (Soucca 27b) enseigne : "Tous les juifs sont aptes à résider dans la même Soucca" (כל ישראל ראוים לישב בסוכה אחת).

-> Attaches-les [les 4 espèces : qui représentent les 4 sortes de juifs] ensemble et ils seront pardonnés pour leurs fautes ensemble" (midrach Vayikra rabba 30,12).

[Hachem aime tellement que la paix, l'unité, règne entre Ses enfants (les juifs), qu'Il les comble de bénédictions, qu'Il pardonne leurs fautes, ...
A Souccot, nous sommes en intimité avec la Présence Divine dans la Soucca. Combien il est important de montrer à papa Hachem, que Ses enfants sont unis!
En effet, il est très douloureux à des parents de voir leurs enfants se disputer entre eux!]