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Souffrances & Téchouva

+ Souffrances & Téchouva :

-> Lorsque Hachem envoie des souffrances sur une personne, Il l'implore de s'améliorer.
En effet, Il nous rappelle périodiquement de notre mortalité afin que nous fassions téchouva.
[Kav haYachar 77]

-> Se dire : "C'est ainsi que le monde fonctionne, il est normal que des difficultés arrivent", c'est un acte de cruauté, car cela entraîne les gens à continuer à mal agir ...
[Mais plutôt, ] cela doit nous servir à réveiller notre cœur et ouvrir le chemin vers un retour vers Hachem.
[Rambam]

-> Malheur à la personne qui ne se repent pas suite à des difficultés, car elle a souffert pour rien, et sa punition va être doublée car elle ne croit pas que ses fautes en sont la cause.
[Or'hot Tsaddikim - Téchouva]

[Lorsque notre cœur ne bat plus pour Hachem, Il doit utiliser un défibrillateur (les chocs de la vie) pour le faire redémarrer.
En l'absence de réaction, D. est obligé d'en augmenter la puissance des décharges, même au prix que nous en souffrions davantage. En effet, la vie spirituelle de Son enfant (nous) est jeu!]

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-> "Il est certain qu'au final nous devrons tous faire téchouva, que ce soit dans cette incarnation ou bien dans la prochaine, car personne n'est totalement repoussée."
[le Tanya]

=> Qu'attendons-nous pour faire maintenant téchouva par amour pour Hachem, plutôt que plus tard en y étant forcés par la crainte?

-> "Lorsqu'une personne accepte sur elle-même les réprimandes de Hachem, et qu'elle corrige ses actions et ses pensées, il convient de se réjouir de ses souffrances, car elles ont permis d'atteindre de très hauts niveaux spirituels."
[Arvé Na'hal - Bé'houkotaï]

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-> "Si après avoir fauté et reçu sa punition, l'homme accepte ses souffrances expiatoires avec amour et se repent, Hachem a pitié de lui et le délivre des souffrances qui avaient commencé à s'abattre sur lui."
[Chné Lou'hot haBrit - rapporté par le Méam Loez - Ki Tissa 34,6-7]

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-> b'h, également : https://todahm.com/2021/11/08/le-but-des-malheurs-que-nous-revenions-vers-papa-hachem

Fauter sans faire téchouva = punitions à venir

+ Fauter sans faire téchouva = punitions à venir :

-> Rabbi 'Hanina dit : "Tout celui qui affirme que Hachem ferme les yeux (vatéran) sur les fautes, sa vie sera effacée (yivatrou)"

En d'autres termes, D. ne renonce pas à la justice divine ... Il extrêmement patient à la fois pour les tsadikim et les réchaïm et ne les punit pas immédiatement pour leurs fautes.
[guémara Baba Kama 50a]

[Au-delà du libre arbitre, si nous ne recevons pas de suite des punitions pour nos fautes, c'est parce que Hachem est très patient, attendant avec miséricorde que nous fassions téchouva. ]

-> Nous devons travailler à développer notre conscience des conséquences de nos actions, comme il est écrit : "Considère 3 choses afin de ne pas en arriver à une transgression : sache d'où tu es venu, où tu vas et devant qui tu es appelé à rendre des comptes ... devant le Roi des rois, Hachem" (Pirké Avot 3,1).

Les profondeurs du jugement sont cachées de l'œil humain (guémara Pesa'him 34b).

Nous devons donc avoir recours à notre imagination pour ressentir l'impact de nos actes, à l'image du sacrifice qui était apporté et tué au Temple, et qui nous permettait de visualiser ce qui aurait dû nous arriver pour avoir fauté.

-> "Celui qui transgresse un précepte de la Torah entraîne une défaillance partout : ici bas, en lui, et dans tous les mondes.
[...]
On doit se rappeler du fouet et de la sévérité de la stricte justice (divine) ... afin que vous soyez saint pour Hachem votre D."
[Zohar]

-> "Je suis certain d'une chose : qu'ils vont taper avec des fouets, et que ça va faire mal, très mal!
Les coups vont brûler. Je suis certain de cela."
[Rav Israël Salanter]

=> Est-ce que nous savons quelles souffrances seront nécessaires pour remettre droit ce que nous avons tordu par nos mauvaises actions?

Il ne faut pas fuir le prix énorme que nous aurons à payer pour notre comportement négatif, ni en être déprimé, au contraire, cela doit nous motiver à agir dans ce monde en faisant téchouva, et en cherchant à nous améliorer, car ici le prix à payer est très très faible, quasi gratuit!

b'h, Quelques idées à ce sujet : https://todahm.com/2015/10/25/le-repentir

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-> Une personne qui répète la même faute, encore et encore, est vue comme un fauteur intentionnel.
[guémara Bétsa 16a]

-> On sera puni pour chacune de nos fautes : de la plus minuscule à la plus importante (rien n'échappe, n'est caché à Hachem).

De plus, chaque étape menant à la faute sera analysée : la vision, le désir, le fait de se cacher, ...
Par exemple, le Ram'hal enseigne que lorsque quelqu'un ne prie pas avec intention (kavana), il sera puni pour chaque mot, pour chaque lettre, pour chaque Nom divin qu'il a pu prononcer sans kavana.

Nous devrons également rendre des comptes sur notre potentiel que nous n'avons pas utilisé.
Par exemple, on nous montrera ce qu'aurait été le monde si nous avions fait toutes nos prières, ...

-> Lorsque les réchaïm arrivent en Enfer, ils déclarent : "Ton jugement est juste! Tu as bien fait de nous condamner!"
[guémara Erouvin 19a]

=> Le jugement de Hachem existe dans toute sa notion de justice (dans les moindres détails et conséquences directes, indirectes).
Au final, même les plus grands réchaïm attestent que ce jugement divin est juste et très bien fait.

"La Torah explique que Hachem aidera ceux qui font téchouva lorsque ce n'est pas dans leur nature d'agir ainsi.
Il va renouveler en eux un esprit de pureté afin qu'ils puissent atteindre le niveau de L'aimer."
[Rabbénou Yona]

=> Si nous agissons au mieux de ce que nous pouvons, alors Hachem vient nous aider.
C'est pour cela que nous ne devons jamais désespérer de nous améliorer.

Il est écrit :
-> "Qui est fort? Celui qui domine son penchant" (Pirké Avot 4,1) ;
-> "Si ce n'était l'aide de Hachem, [l'homme] ne pourrait pas vaincre [son yétser ara]." (guémara Soucca 52b)

=> Comment comprendre cette contradiction apparente?

Rav 'Haïm Chmoulévitch répond : "L'aide de Hachem est proportionnelle aux efforts d'une personne.
Un homme engage la bataille ; Hachem amène la victoire.
Si une personne a réussi à dominer son yétser ara, c'est en effet un témoignage de sa force (initiale qui a mérité une grande aide divine ensuite)."

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-> "Combien sont heureux les juifs puisque Hachem ne les abandonnent jamais.
Même quand certains se rebellent contre Lui et ne cherchent pas à être purifiés, Hachem dans Sa miséricorde, répand sur eux de l'eau [en leur amenant un événement inattendu qui va les réveiller de leur sommeil spirituel] afin qu'ils puissent revenir vers Lui"
[Rabbi Yaakov Galinsky]

-> La miséricorde de Hachem se tient (toujours) prête pour nous aider.
[Ramban - Introduction au 'Houmach Dévarim]

-> Dans nos prières, Hachem est appelé : Celui qui pardonne.
Il pardonnera encore et encore, aussi longtemps que notre téchouva est sincère.
[Rabbi de Ruzhin]

-> Hachem a demandé à Yirmiyahou de pousser le peuple juif à faire téchouva.
Les juifs ont protesté : "Comment pouvons-nous faire téchouva après avoir contrariés et rendus furieux Hachem par notre idolâtrie, et alors que les montagnes sur lesquelles nous avons pratiqué l'idolâtrie se tiennent encore face à nous, nous rappelant notre honte?"

Yéchayahou a rapporté cela à Hachem, qui lui a répondu : "Va et dit leur : devant Qui devez-vous retourner? N'est-ce pas à votre Père au Ciel qui est plein de miséricorde?"
[Pessikta Rabbati 28]

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-> "Hachem a promis qu'Il respectera (toujours) les 13 Attributs de miséricorde.
Les 2 (mentions du) Nom de D. ("Hachem Hachem") font références à Sa miséricorde avant que nous fautons et à Sa miséricorde une fois que nous avons fait téchouva."
[guémara Roch Hachana 17b]

=> Pour bénéficier dans notre vie de la compassion de Hachem, c'est très simple : il suffit de faire téchouva!
Et cela est gratuit, ultra rapide et discret, ...

"La téchouva, c'est briser toutes les barrières que le fauteur a créé entre lui et Hachem.
En faisant téchouva, on agit comme un voleur rendant l'objet volé : dans ce cas, notre propre âme, à Sa Source (Hachem)."
[le Chla haKadoch - citant le Arizal]

-> Lorsqu'une personne fait téchouva, elle libère toute la sainteté qu'elle a donné aux forces du mal et les rend aux forces du bien.
C'est cela la téchouva [véritable], c'est restaurer une chose à sa bonne place.
[le Arizal - Chaar haYi'houdim ]

-> La téchouva réaffirme que notre partie spirituelle n'a jamais totalement participé à la faute, et cette réaffirmation entraîne que la faute nous soit retirée.
[Maharal - Nétsiv haTéchouva]

-> Une personne qui fait téchouva, se rend compte qu'elle a ignoré la volonté de Hachem, n'ayant pas assez conscience qu'il n'y a rien à part Lui.
Cette faute a entraîné une prise de conscience accrue de l'Unité divine (par une téchouva par amour), élevant cette personne à un niveau où les fautes se transforment en mérites.
[Rav Chakh - Ma'hchévét Moussar]

La téchouva est une des 7 choses qui ont été créées avant l'existence du monde.
Les autres sont : la Torah, le Gan Eden, le Guéhinam, le Trône de Gloire divin, le Temple, et le nom de machia'h.

Rabbi Abahou dit : "Grande est la téchouva, car elle a précédé la Création du monde".
[midrach Béréchit rabba 1]

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-> "Le péché est tapi à ta porte : il aspire à t'atteindre, mais toi sache le dominer" (Béréchit 4,7)

Rachi commente : Le péché, c'est-à-dire le penchant mal, il aspire sans arrêt à te faire tomber. Si tu le veux, tu seras plus fort que lui.

-> "Il n'est pas d'homme juste sur terre qui fasse le bien sans jamais fauter" (Kohélet 7,20)

Hachem souhaite être proche de nous, or nos fautes ont pour conséquence de nous éloigner de Lui.
=> C'est pourquoi, la téchouva a été créée, nous permettant en un bref instant de redevenir très proche de Lui.

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-> "Il est impossible à une personne de ne jamais se tromper ou fauter ...
Si une personne pense qu'elle ne pourra jamais rectifier ses mauvaises actions, elle continuera alors dans son erreur, et elle pourra même augmenter ses actes rebelles, puisqu'il n'y a pas de remède (foutu pour foutu autant fauter au maximum!).

Cependant, notre foi dans la téchouva nous poussera à nous améliorer, à retourner sur de meilleurs chemins et à devenir plus parfaits, puisqu'ayant fautés (on apprend de nos erreurs)."
[Rambam - Moré Névou'him 3,30]

-> "Le juste tombe 7 fois, et se relève ; mais les méchants sont violemment renversés par le malheur" (Michlé 24,16)

Après nous avoir fait tombé, notre yétser ara nous pousse à culpabiliser (comment as-tu pu tomber aussi bas, tu es trop nul! Arrête de vouloir faire de bonnes actions, ce n'est pas pour quelqu'un d'aussi racha que toi!).
Or, comme nous avons pu le voir, absolument tout le monde est obligé de fauter, de tomber involontairement. C'est une normalité de la vie.

=> La téchouva est cette lueur d'espoir que rien n'est perdu, que l'on peut se relever totalement propre de tout le négatif généré par nos erreurs.
Nous pouvons aller de l'avant plus forts, car ayant appris de nos erreurs.

La téchouva est nécessaire comme l'air que nous respirons, et nous ne devons pas hésiter à l'utiliser aussi souvent que possible.
Ce n'est pas un signe d'échec, au contraire, c'est le signe que nous voulons repartir de l'avant, proche et fidèle à notre papa Hachem.

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-> Ce sont justement les descentes et les difficultés que l'homme rencontre dans son Service d'Hachem qui peuvent le faire se construire spirituellement.
C'est parce qu'il tombe que quand il se relèvera, il s'élèvera encore plus. Toutes les chutes qu'il pourra rencontrer ont la capacité d'être justement des moyens de le rapprocher davantage. Encore faut-il se renforcer et ne pas en désespérer.
[rabbi Tsadok Hacohen de Lublin - le Pri Tsadik]

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-> L'année juive commence et se termine par la téchouva.
En effet, nous terminons l'année par des journées de Séli'hot, et nous la commençons par les 10 jours de Repentance.
[Rav Ména'hem Mendel de Loubavitch]

-> La plupart des gens commence à faire téchouva la semaine avant Roch Hachana, tandis que d'autres commencent le mois précédant.
Mais le meilleur moment pour commencer à faire téchouva, est immédiatement après Yom Kippour (c'est-à-dire pendant toute l'année!).
[Rav Israël Salanter]

-> A l'image d'un dirigeant d'entreprise qui va réévaluer en permanence ses stratégies de gestion et qui va revoir le bilan afin d'éviter des pertes, de même nous devons établir des moments réguliers afin de faire notre comptabilité spirituelle, jusqu'à que cela fasse partie intégrante de notre vie.
[Ram'hal - Messilat Yécharim]

Chaque juif est un homme d'affaire, investissant ce qui a le plus de valeur : son temps de vie.
L'objectif est de le faire fructifier au maximum, afin d'être le plus riche possible dans le monde de vérité.
Pour être le plus rentable, nous devons constamment nous remettre en question, avoir un œil sur les chiffres et ratios, faire attention aux personnes mal intentionnées (le yétser ara), ...

[N'oublions pas que nous aurons des comptes à rendre au propriétaire de l'affaire : à Hachem.
D'un côté cette réalité doit nous stimuler, nous empêcher de se laisser aller, mais d'un autre côté, cela ne doit pas nous faire plonger dans une pression négative, dans la tristesse, car la téchouva permet de repartir en un bref instant pour le meilleur! ]

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+ Ne pas remettre la téchouva à plus tard :

-> "Il n’est pas d’homme qui n'ait son heure" (Pirké Avot 4,3)

Le Noam Elimélé'h (paracha Bo) commente : "Une personne qui ne réserve pas 1 heure pour méditer à son but dans ce monde n'est pas considérée comme un être humain."

-> Si on repousse la téchouva à plus tard, les fautes prennent de l'âge et perdent de leur piquant. On ne s'inquiète plus à leur sujet comme au début.
[Or'hot Tsadikim - Chaar Téchouva]

-> Si une personne commet une faute une fois, puis une seconde fois, pour elle cela devient permis. [guémara Kiddouchin 40a]

Rabbi Yits'hak Blazer (élève de rabbi Salanter) dit que si l'on ne fait pas téchouva rapidement, il nous deviendra plus difficile de le faire ensuite, car nos fautes ne sont plus vues comme si graves, et nous pouvons même en arriver à les justifier comme étant permises!
[une avéra devient alors à nos yeux une mitsva!!]

L'Alter de Kelm note qu'une fois que l'on patauge dans la boue, la saleté ne nous est plus repoussante.
De même, si on a conscience d'une faute, et qu'on laisse faire, cela risque de devenir pour nous une seconde nature.
[une personne qui travaille dans un milieu qui sent mauvais (ex: les poubelles), en devient habituée.]

-> Selon le 'Hafets 'Haïm (Ma'hané Israël), lorsque nous répétons des fautes "insignifiantes", cela devient une faute importante, car cela témoigne que nous sommes indifférents aux commandements de Hachem, et c'est une profanation de Son nom.

Rachi (guémara Kiddouchin 40a) enseigne qu'une personne qui répète régulièrement une faute, sans jamais faire téchouva, lorsqu'elle se retient de fauter ce n'est pas considéré au nom de Hachem, mais plutôt parce qu'elle n'a pas envie de faire cet acte.
Dans ce cas, la pensée de la faute, est considérée comme une action.

-> L'Alter de Novardok dit qu'après avoir fait une faute, nous sommes dans une situation de quelqu'un dont sa maison a été cambriolée (le yétser ara nous a volé notre fidélité et notre lien de proximité avec Hachem).
Nous devons renforcer la sécurité (comment a-t-on pu y pénétrer?), en acquérant par exemple des serrures plus solides, pour rendre plus difficile l'accès aux futurs cambrioleurs.

-> A l'inverse, Rabbénou Yona dit : "[Après avoir conscience d'une faute, ] si on se repent immédiatement : soupirant d'amertume dans son cœur, dans l'agitation et l'anxiété, les yeux débordant de chagrin, alors lorsque la mauvaise inclinaison (yétser ara) se présentera une 2e fois pour lui présenter la faute, il vaincra son inclinaison.
On se rappellera son expérience avec la coupe d'amertume et on n'en boira pas à nouveau."

=> On voit bien que la téchouva immédiate renforce et protège d'une nouvelle agression identique.

-> Une personne qui a un doute si elle a fauté, se doit d'apporter un sacrifice qui coûte cher.
Le rabbi de Kotzk explique qu'une personne qui sait qu'elle a fauté, s'est déjà partiellement repentie.
Mais une personne qui n'a pas connaissance de sa faute a un long chemin de téchouva devant elle, et c'est pour cela qu'elle se doit d'offrir un sacrifice significatif.

"Nous devons faire téchouva par amour, issu d'un sentiment de gratitude envers Hachem pour l'abondante bonté qu'Il a déversée sur nous depuis notre arrivée dans ce monde."

[le Mabit - Beit Elokim - Chaar haTéchouva 1,98]

"Bien qu'il soit impossible de revenir dans le temps avec une machine à remonter le temps, nous pouvons changer le passé sans une telle machine : par la téchouva."

[Rabbanit Sarah Feldbrand]

"Tout celui qui fait une faute et qui en a honte, toutes ses fautes lui sont pardonnées"

[guémara Béra'hot 12b - Rabbi bar 'Hanina Sava au nom de Rav]

-> Le mot téchouva (תשובה) a pour racine : "chouva" (Reviens - שובה), qui a les mêmes lettres que : "boucha" (la honte - בושה).
En effet, la honte est un composant vital du processus de retour vers Hachem (téchouva).

[Si nous n'avons pas honte de nos fautes dans ce monde (même brièvement et en privé avec Hachem), nous en aurons alors honte éternellement et publiquement dans le monde à venir.]

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-> Nos Sages enseignent : "Celui qui accomplit une faute et en a honte est pardonné pour tous ses fautes" (guémara Béra'hot 12b)

-> "Mieux vaut une seule douleur de culpabilité dans le cœur que de nombreux coups de fouet" (guémara Béra'hot 7a).

-> Rabbi Tsadok HaCohen (Tsidkat haTsadik 57) développe : "L'angoisse que l'on ressent pour les fautes que l'on a commis est littéralement la souffrance de Guéhinam pour ces fautes"

-> De même selon le Or'hot Tsadikim (shaar ha'Harata) :
"Le regret ... est un chemin droit en ce qui concerne la téchouva, car celui qui a fauté et le regrette est considéré comme s'il n'avait pas fauté".

"Hachem ne pardonne pas à ceux qui frappent uniquement leur cœur, mais Il pardonne à ceux dont le cœur les frappe pour les fautes qu'ils ont pu commettre."

[le 'Hafets 'Haïm]

-> Lorsque nous confessons nos fautes, nous frappons notre main contre notre cœur. Mais, ne devrait-on pas faire le contraire? Le cœur ne devrait-il pas frapper la main qui a entraîné la faute?

L'intention est d'exprimer que la source de toutes les fautes provient des désirs du cœur, qui ont ensuite amené à la faute.
[c'est pour cela, qu'il faut connaître nos faiblesses et mettre des barrières protectrices (sour méra, véassé tov)]

"Si un homme perd un dinar, cela lui est pénible, et s'il perd toute sa fortune, il se lamente et il a le cœur amer.

Combien bien plus encore, doit être contrarié celui qui s'est rebellé contre Hachem en fautant devant Lui."

[Or'hot Tsadikim - Téchouva]

Nous devons prendre conscience que fauter entraîne sur nous une perte énorme, un dommage spirituel considérable.

Imaginons que nous avons jeté un morceau de papier au feu, et que quelques minutes plus tard nous réalisons que ce document valait des milliers d'euros.
Quel serait alors nos regrets et notre angoisse mentale?

Cela est à minima ce qu'un juif doit ressentir lorsqu'il agit de façon contraire à la volonté de Hachem.