Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Question du Maguid de Lubin sur le repentir non sincère

+ Question du Maguid de Lubin :
Savez-vous à qui ressemblent ceux qui se confessent et se frappent la poitrine sans se repentir sincèrement?

A un marchand qui veut remplir à bloc un sac de farine. A plusieurs reprises, il tapote le sac de côté pour tasser la farine et pouvoir en ajouter.

Ces personnes agissent de même.
Elles se frappent la poitrine pour se donner bonne conscience en disant : "achamnou, bagadnou" afin que leurs péchés se tassent et qu'ils puissent en introduire de nouveaux dans leur cœur ...

Source : issu du livre "Ohel Yaakov" (repris dans le livre "Les portes du palais" de Chalom Méir Wallach)

Tenir la distance …

+ Selon le Rabbi 'Haïm de Zanz :
Après un examen de conscience, on a tendance à vouloir nous transformer totalement et prendre de grande résolution.
A vouloir accéder d'un seul coup à la perfection dans l'étude, dans la prière et dans l'accomplissement des mitsvot, c'est rêver grand sur le moment (je vais faire ça, et ça, ...) mais peu de temps après, il ne reste rien dans la réalité (trop difficile à tenir!).

Se repentir, ce n'est pas faire des projets : c'est avancer doucement, pas à pas, dans la réalité de tous les jours.
C'est ainsi que nous parviendrons à nous améliorer réellement!

 

Source : le livre "Darké 'Haim" (repris dans le livre "Les portes du palais" de Chalom Méir Wallach)

"J’ai pardonné selon ta parole" (Chéla'h Lé'ha 14,20)

-> On peut expliquer ce verset de la façon suivante. Lorsqu’un homme faute, et qu'il prie et s’épanche auprès de Hachem pour se faire pardonner, Hachem le prendra en miséricorde et lui pardonnera ses fautes.
Plus il est sincère, plus il a de la ferveur, plus il abonde en prières et supplications, et plus Hachem lui pardonnera.

C’est cela le sens de : "J’ai pardonné selon ta parole" = le pardon de Hachem est directement lié à la parole de l'homme qui Le supplie et implore Son Pardon.
[Boutsina Dinhora]

A moins qu'une personne ne se repente, longtemps après avoir oublié sa faute, son mal restera attaché à elle et la contaminera, comme il est écrit : "Leurs péchés étaient sur leurs os" (Yé'hezkiel 32,27).
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyéhou - Kora'h]