Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les gens questionnent D., mais sont certains d'eux-mêmes.
Ils devraient plutôt être certains de D., et se questionner eux-mêmes.

[rav Israël Salanter]

<--->

-> "Les gens sont habitués à regarder le Ciel et à se demander ce qui se passe là-bas.
Il serait mieux de regarder en soi et voir ce qui s'y passe."
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotsk]

[on a tendance à vouloir tout remettre en question, mis à part nous-même!]

"Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part" (Pirké Avot 4,1).

Une personne qui accepte avec sérénité tout ce qui est indépendant de sa volonté, est véritablement une personne riche."

[rabbi Yéhouda Leib d'Ofina]

<---------->

-> "Si on réalise que nous ne sommes pas responsables de ce qui échappe à notre contrôle, alors nous n'en venons pas à perdre notre tranquillité d'esprit."
[rabbi Eliyahou Méïr Bloch]

[notre yétser ara cherche à nous faire perdre notre joie, notre sérénité, en nous poussant à s'inquiéter sur ce qui est en réalité dans les Mains de D.
En effet, c'est en déléguant ce qui ne dépend pas de nous à l'Unique (Hachem), que nous pouvons pleinement exploiter nos capacités dans ce monde, en allant de l'avant sans être bloqué par nos appréhensions/inquiétudes.]

<--->

-> C'est uniquement lorsqu'une personne a une tranquillité d'esprit qu'elle peut véritablement ressentir de l'amour pour l'humanité.
Lorsqu'on manque de paix intérieure, cela conduit à de l'animosité envers les autres.
La paix intérieure mène à l'amour.
[rabbi Yérou'ham Lévovitz]

<------------>

-> Nos Sages disent : "Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part" (Pirké Avot 4,1).
Si une personne ne ressent aucun manque et ne s'inquiète pas du lendemain, elle est vraiment la plus riche de toutes.
C'est le cas d'une personne qui a du bita'hon en Hachem. Elle est heureuse de savoir qu'elle a exactement la part qu'Hachem a décidé de lui donner, qu'elle soit grande ou petite.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra]

"En général, tout problème finit par s'arranger, à des exceptions près. Quelle est donc la différence entre une personne confiante en D. et celle qui ne l'est pas?
Le souci et le doute"
[Rav Yé'hezkel Levinstein]

<--->

-> "Le roi Salomon a écrit : "D. a fait les hommes pour être droits ; ce sont eux qui ont recours à de nombreux calculs/roueries" (Kohélet 7,29).

Les "nombreux calculs" sont les ennemis du bonheur."
[Rav Shimshon Raphael Hirsch]

[à partir du moment où l'on prend la place de D., en sachant mieux que quiconque ce qu'il nous faudrait dans la vie, alors nous nous privons d'une vie de bonheur. ]

<-------->

-> "Les jours du pauvres sont tous mauvais, mais qui a le cœur content est toujours en fête" (Michlé 15,15)

Selon nos Sages, il s'agit du pauvre dans sa tête.
Le 'Hovot haLévavot (Chaar haBita'hon - chap.5) explique qu'un pauvre dans sa tête correspond à quelqu'un qui manque de émouna et de bita'hon, et [par conséquent] tous ses jours sont assombris par la négativité, le pessimiste.

[autrui à plus/mieux que moi, je suis inquiet car il se peut que dans le futur je n'aurai pas assez, ...
Ce que j'ai déjà c'est normal, et ce que je pense être manquant n'est qu'injustice Divine à mon égard!]

<--->

-> Un des passages les plus connus de la prière est le : achré, dont la 2e phrase (issue du Téhilim 144) est : "achré a’am chéka’ha lo" (Heureux est le peuple dont c’est ainsi pour Lui).

Rabbi Méchoulam Feybusch de Zbarza (disciple du Maguid de Mézérich), explique ce passage par : Heureux est le peuple qui possède le : "c'est ainsi / c’est comme ça" (chéka’ha lo), véritable gage de sérénité.

D'ailleurs, il est écrit juste ensuite : "achré a’am chéHachem Elohav" (Heureux le peuple qui a Hachem comme D.).

=> Dans notre vie, n’hésitons pas à utiliser la puissante arme des juifs, qu'est le : "c’est comme ça!" = telle est la volonté de D.
[certes c'est difficile, certes je comprends rien, certes sur le moment je pense que c'est une mauvaise chose pour moi, ... mais si telle est la volonté de Hachem (ka'ha lo = c'est ainsi pour D.!), alors en réalité c'est bien! ]

-> Le Séfer ki Ata Imadi rapporte les paroles d'une personne :
"Chaque fois que je suis sur le point de m'énerver ou de m'inquiéter, je pense en moi-même : Cela est sous le contrôle de Hachem. Si c'est ce que D. veut, alors cela doit être le meilleur scénario possible. Et alors pourquoi dois-je me sentir mal, si Hachem est en train de réaliser le meilleur pour moi!"

<--->

-> "Il n'y a rien d'autre que Lui (D.), et vous ne pouvez pas me porter atteinte ...
Une personne ne souffre, même de la plus petite blessure à son doigt, que s’il en a été décidé ainsi dans les cieux."
[Rabbi 'Hanina - guémara 'Houlin 7b]

-> "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur" (Vaé'hanan 6,5)
Rachi de commenter : il ne faut pas que ton cœur soit divisé à l’égard de Hachem.
=> Quoiqu'il puisse nous arriver, nous ne devons jamais avoir de mauvais sentiments à l'égard de D.

Dans ce commentaire en hébreu, Rachi utilise ler terme : "amakom" (litt.l'endroit - הַמָּקוֹם) pour dénommer D., qui est partout.
[midrach Béréchit rabba 68,9 : "ou mékomo chél olam, vé'én olamo mékomo"]

Le rabbi Shlomo de Karlin explique qu'on ne doit jamais se dire : "L'endroit dans lequel je suis n'est pas bon pour servir Hachem."
En effet, si D. nous a mis ici, c'est que c'est spécialement ici qu'Il souhaite que nous accomplissions Sa Volonté.
[de même avec nos ressources, capacités, ... ]

<--->

-> "En vérité qui que tu sois ,ou que tu sois, tu es là où D. veut que tu sois pour naviguer là où Il veut que tu navigues"
[Rav Yossef Bentata]

<----->

-> Une des questions à laquelle nous devrons tous répondre après notre mort est : "As-tu attendu la Délivrance?" (tsipita lichoua - guémara Shabbath 31a)

Généralement, cela fait allusion à : "As-tu attendu avec impatience la venue du machia'h?"

Le Beit haLévi (mitsvot haBita'hon) explique que cela signifie également : "Est-ce que tu as attendu avec impatience la délivrance de Hachem, peu importe la gravité de la situation?"
En effet, une des obligations de tout juif est de croire que Hachem peut nous sauver de tout problème, de toute maladie, ... et ce en un instant.

Le Beit haLévi nous enseigne qu'il n'est pas suffisant de croire en cela, il faut également attendre avec impatience notre délivrance personnelle, au point où l'on devra répondre de cette question après notre mort!

[plus nous avons conscience que ce qui nous arrive provient à 100% de D., plus nous avons conscience que la fin de nos difficultés dépend à 100% de D.]

<----->

-> "Hachem est le Roi, Hachem était le Roi, Hachem sera pour toujours le Roi" (Hachem mélé'h, Hachem mala'h, Hachem yimlo'h léolam vaéd)

=> Pourquoi commencer par le temps présent? Il aurait été plus logique de débuter par le passé, puis le présent et enfin le futur.

-> Le rav Shimshon Pinkous répond que lorsqu'une personne traverse un moment compliqué, quelque soit la problématique, il lui est difficile de percevoir que Hachem est avec elle.

En pensant au passé, une telle personne arrive à la certitude que : "Hachem s'occupe de moi".
En pensant au futur, elle a de l'espoir et pense : "Un jour sûrement Hachem viendra m'aider.
Mais concernant le présent, on a tendance à ne pas ressentir D., à se sentir tout seul, car après tout si c'est un moment difficile, cela ne peut être que le signe que Hachem m'a [momentanément] abandonné.

=> Nos Sages ont décidé d'appuyer d'abord sur : "Hachem est le Roi" = Il est le Roi, c'est Lui seul qui a décrété mes souffrances avec précision et pour mon bien ultime.
Ce qui se produit est forcément ce qu'il y a de mieux pour moi, même si sur le moment c'est désagréable et que je ne peux le comprendre (je ne suis pas D.).
Et seulement ensuite, nous pouvons parler du passé et du futur.

Hachem a du plaisir à entendre les louanges que Lui chantent les anges au Ciel.
Encore plus que cela, Hachem apprécie les louanges provenant des âmes des tsadikim au Ciel.
Et encore davantage que cela, Hachem apprécie les louanges provenant des âmes ici dans ce monde, emprisonnées dans un corps, qui n'ont pas la capacité de Le percevoir, et qui malgré tout chantent des louanges remplies d'amour à D.

[Ohr ha'Haïm haKadoch - Kora'h 16,22]

<--->

-> Le Séfer Ki Ata Imadi ajoute que puisque Hachem prend davantage de plaisir des louanges de ceux qui ont du mal à Le distinguer, alors combien davantage en est-il d'une personne qui Le loue alors qu'elle a des souffrances, des difficultés dans sa vie, ce qui l'empêche de voir D., voir l'incite à s'en éloigner.

Si en plein milieux des difficultés, nous exprimons notre confiance, notre amour pour Hachem, alors cela constitue la forme la plus élevée de louange, et cela procure à Hachem une joie/satisfaction énorme!

=> Lorsque nous traversons une période douloureuse/compliquée dans notre vie, notre yétser ara nous incite à penser : comment une personne aussi minable que toi, peut oser faire des louanges à D., qui est si bon envers toi! Tu n'as pas honte!
Mais la réalité est l'exact opposée : de par notre situation, Hachem éprouve grâce à nous une joie bien supérieure à celle des autres personnes.

==> Certes ma situation est difficile et je désire qu'elle s'améliore au plus vite, mais en attendant, tâchons d'en profiter car elle donne à ma prière une valeur exceptionnelle, unique.

"Un commerçant ambitieux aura beau envoyer une puissante flotte dans tous les ports prospères, il aura beau dépêcher des émissaires chargés d'exploiter les richesses, ... il n'a aucune garantie de prospérité car Hachem est LE juge et c'est Lui seul qui décide qui réussira en affaires [commerciales ou autres]."
[Rachi - Téhilim 75,6-8 ]

-> Que fait votre D. depuis qu'Il a terminé de créer le monde, pendant les 6 jours de la Création?

Rabbi Chimon ben Halafta répond à cette question d'une noble romaine : "Depuis lors, D. prépare des échelles pour faire descendre tel homme et faire monter tel autre.
D. appauvrit celui-ci pour remettre sa fortune à celui-là, qui la mérite davantage."
[midrach Bamidbar rabba 22,7]

<--->

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.21) écrit :
"L'homme doit avoir confiance en D. et se décharger sur lui de son fardeau.
Il doit se persuader qu'il est impossible que rien ne manque à la portion que D. lui a réservée, puisque comme l'affirment nos Sages : "Tous les revenus de l'homme sont fixés pour lui à Roch Hachana" (guémara Bétsa 16a).

Ils disent également : "Personne ne peut rien prendre de la portion réservée à un autre, fût-ce l'épaisseur d'un cheveu" (guémara Yoma 38b).

En réalité, l'homme aurait pu rester inactif et jouir de cet état de choses sans effort de sa part n'eût été la sanction imposée à l'humanité : "A la sueur de ton front, tu mangeras ton pain" (Béréchit 3,19)
Cette sanction qui ressemble à une taxe que l'humanité doit payer et à laquelle il est impossible de se soustraire ... cela ne signifie pas que l'effort garantit le résultat, mais que le labeur est une contrainte inévitable.
[...]
L'homme ne devrait fournir qu'un minimum de labeur, mettre ensuite toute sa confiance en D. et ne plus se soucier d'aucune préoccupation matérielle."

<--->

-> "Celui qui s'empresse d'achever son labeur pour se débarrasser de ce fardeau au plus vite, reconnaît que le travail est une malédiction.
Mais celui qui éprouve beaucoup de plaisir à gagner de l'argent, savoure les bonnes affaires qu'il réalise et désire travailler pour gagner davantage, est un homme de peu de foi, qui se dit : "C'est ma propre force et le pouvoir de ma main qui m'ont valu cette richesse" (Ekev 8,17)."
[le Saba de Kelm - Rav Sim'ha Zissel - 'Hokhma ouMoussar (vol.I p.127)]

Les gens se plaignent d'être 'nécessiteux'. Ils ont besoin de ceci! Ils ont besoin de cela!

Ils récitent pourtant chaque matin la bénédiction : "Bénis sois-Tu Hachem notre D., roi de l'univers, qui a pourvu à tous mes besoins" (chéassa li kol tsorki).
Cela signifie clairement que tout ce dont j'ai besoin, Hachem me l'a donné ; et s'Il ne me l'a pas donné, c'est que je n'en ai pas besoin!

[le Steïpler]

<------------->

-> "Hachem est mon berger, je ne manque de rien" (Téhilim 23,1)

Le roi David affirme que l'on doit savoir que toute situation dans laquelle on se trouve est parfaite, que tout est pour le mieux, puisque étant la volonté de Hachem.
[...]
Notre relation avec D. peut être comparée à celle du troupeau avec son berger.
Parfois, le troupeau voudrait avancer mais le berger l'oblige à rester au pâturage, car il sait qu'il n'y en a rien de meilleur dans cette région aride.
De même, Hachem nous empêche parfois d'avancer vers ce que nous croyons être des "verts pâturages", parce qu'Il connaît mieux que nous la "configuration du terrain".

A l'inverse, le troupeau veut parfois se reposer mais le berger l'oblige à poursuivre sa route. Il semble cruel, mais en réalité, il protège les animaux qui lui sont confiés et s'efforce de les éloigner des bêtes sauvages ou d'autres dangers.

Celui qui apprend à reconnaître qu'il n'est qu'un mouton très fragile, accepte avec confiance et sérénité les directives du Berger (Hachem).

[Rabbi 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 2,4]

"Le but suprême de la Connaissance est d'admettre qu'on ne sait rien!"

[Rambam - תכלית הידיעה שלא נדע]

<--->

-> "Quant à moi, je suis un sot et ne sais rien, je suis comme une bête auprès de Toi (Téhilim 73,22).

Selon le midrach (Kohélet rabba 1,12), ce cri du cœur du roi David pour exprimer sa défiance à l'égard de la raison humaine est si puissant qu'il mériterait de servir d'introduction à tout le livre des Téhilim.

<--->

-> "Deux hommes supérieurement intelligents ont fait une apparition sur la scène de l'Histoire : A'hitofèl et Bil'am. Le premier dans le monde juif et le second parmi les non-juifs.
Mais en fin de compte, c'est leur propre intelligence qui provoqua leur chute et leur malheur.
Pourquoi cela?

Parce qu'ils ne virent pas leur bénédiction comme un présent de D., mais comme un résultat de leurs propres efforts."

[midrach Bamidbar rabba 22,6]

<--->

-> Le Rambam dans le Guide des Égarés écrit qu'Aristote a atteint le summum de l'intelligence humaine. Il est arrivé à un niveau avoisinant la prophétie.

-> Dans l'introduction aux commentaires du Gaon de Vilna sur les Pirké Avot, son élève rabbi Ména'hem de Shklov, cite son maître :
"Aristote savait pertinemment qu'il existait un système transcendant les lois naturelles, et en connaissance de cause, il refusait de se plier devant cette réalité".
[il rapporte que Chimon haTsadik était un contemporain d'Aristote, et que par exemple avec une combinaison des lettres sacrées, il pouvait lui montrer les secrets du système solaire et de ses galaxies]

=> Dans ce cas, comment n'a-t-il pas découvert et reconnu l'existence du D., l'Unique? Comment a-t-il pu ignorer une telle vérité connue du juif même le plus simple?

Le rav El'hanan Wasserman répond qu'Aristote ne voulait pas voir la vérité, car la vérité impose ses exigences à la matière. Il était totalement corrompu par un corps de désirs et de complaisance, et il était incapable d'objectivité.

C'est ce dont la Torah nous avertit, en disant : "N'accepte pas de présent corrupteur [de ton yétser ara], car le présent corrupteur aveugle le sage" (23,8).

<--->

-> "L'homme ne commet de faute que lorsqu'un vent de folie s'empare de son esprit" (guémara Sotah 3a)

Tout être humain est facilement victime de son imagination et de ses fantasmes qui le privent réellement de son bon sens, et le rendent temporairement fou.

=> Il est impossible de se fier à la raison humain : livrée à elle-même, elle succombe aux influences qui la défigurent.
Si l'homme ne se soumet pas à la volonté/joug de Hachem, il imite l'animal qui emporté par ses instincts, se soumet à ses désirs les plus bestiaux.

Accepter la souveraineté absolue de Hachem, c'est se placer sous Sa protection.
L'homme de foi se pénètre de la conviction que les nombreuses forces de destruction en oeuvre dans la nature ne sont que des marionnettes entres les mains du Créateur.

[Rabbi 'Haïm de Volozhin - Néféch ha'Haïm III,12-13]

<--->

Selon la guémara ('Houlin 7b), celui qui concentre ses pensées sur le verset : "Hachem est D., il n'y a rien en dehors de Lui (Hachem ou aElokim én od milévado - Vaét'hanan 4,35), se trouve protégé contre les forces du mal.

+ "Subvenir aux besoins de l'homme est aussi difficile que fendre la mer Rouge"
[guémara Pessa'him 118a]

=> Est-il une tâche qui ne soit pas facile pour Hachem?

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
Il est évident que rien n'est difficile pour D., qui est Tout Puissant. Cependant, en créant l'homme et en le faisant maître de la Création, D. s'est pour ainsi dire mis Lui aussi sous sa domination.

Ce n'est que lorsque l'homme est sincèrement convaincu qu'il est entre les mains de D., que Hachem a le "pouvoir" de lui faire du bien.
Ainsi, plus forte est sa foi en Lui, plus D. aura la possibilité d'intervenir en sa faveur.

C'est ce que dit le verset : "Donnez du pouvoir à D." (Téhilim 68,35).
L'homme, si l'on peut dire, donne alors à D. le pouvoir de témoigner Sa bienveillance.

[nos actes ont le pouvoir de "contraindre" Hachem de nous combler de bonté!]

<-------->

-> Le Rachbam (sur Pessa'him 118a) note que nous ne devons jamais nous imaginer que notre subsistance nous est assurée (ex: un virement mensuel de notre paie depuis des années, selon le principe logique : j'ai travaillé donc je reçois!).
En effet, c'est en réalité un miracle aussi grand que le passage de la mer Rouge, et nous devons supplier D. de nous accorder ce miracle continuel.

[d'une certaine façon à minima à chaque jour de paie, nous devons faire la fête et remercier Hachem, comme si nous venions de traverser la mer Rouge avec les égyptiens à nos trousses!]

<-------------->

-> b'h, également à ce sujet : https://todahm.com/2020/07/22/14481

"Hachem se tient toujours aux côtés d'Israël, Son peuple bien-aimé, pour partager sa peine lorsqu'il se trouve en danger."

[midrach Yalkout Chimoni 142]