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L’importance d’être parmi les 10 premiers à la prière

+ L'importance d'être parmi les 10 premiers à la prière :

-> "On doit toujours se rendre tôt à la synagogue, afin d’avoir le mérite d’être compté parmi les 10 premiers.
En effet, il reçoit le salaire équivalent à celui de tous les autres arrivés après lui, même s’ils sont une centaine."
[guémara Béra'hot 47b]

-> Rabbénou Yona explique : chacun des 10 premiers reçoit une récompense équivalente à celle de ceux qui viennent ensuite, parce que la Présence Divine réside dans la synagogue quand il y a un minyan, ainsi qu’il est écrit : "D. Se tient dans la communauté".
[les 10 premiers sont ceux qui font descendre la Présence Divine dans la synagogue, c’est la raison pour laquelle ils reçoivent une récompense équivalente à celle de tous.]

-> Le rav Yéhouda Tsadka enseigne que lorsque nous arrivons à l'heure à la synagogue, nous recevons une récompense pour chacun des pas que nous faisons pour aller et revenir de la synagogue.
Par contre, celui qui arrive en retard, sa récompense ne commence qu'à partir du moment où il prie.

-> Au moment où un minya commence à se former, les anges annoncent le nom du 1er qui arrive, et il est béni.
Lorsque le 2e vient les anges annoncent le 2e et également le 1er.
Lorsque le 3e arrive, les anges disent les noms du 3e, du 2e et du 1er.
Et il en est de même pour les 10 premiers hommes formant le minyan : les anges annoncent le nouveau participant, suivi des autres l'ayant précédés.
C'est ainsi que le 1er qui arrive est béni 10 fois.
[Zohar - Térouma p.131]

-> Le Ben Ich ‘Haï (Ben Yéhoyada sur la guémara Béra'hot) explique de façon identique :
"Pour mériter de compter parmi les 10 premiers, il faut comprendre qui les compte, et où ils sont comptés.
On sait que toute mitsva que fait l’homme en bas, l’ange proclame en haut : "Glorifiez Untel, qui a fait telle
chose", pour que les tsadikim entendent et le bénissent.
Et inversement, quand les réchaïm commettent des fautes, on le proclame pour qu’ils entendent et les maudissent.

C’est pourquoi dans une mitsva aussi importante, il y a évidemment une proclamation que grâce à ces dix premiers la Présence Divine va venir reposer, donc on proclame pour le premier : Glorifiez Untel qui a été le premier de dix premiers, et sur le second on proclame : qui a été le second, et ainsi de suite pour le troisième, jusqu’au dernier des dix.
Et quand on proclame que le second a été le second, le premier est béni en même temps que lui, car s’il ne l’avait pas précédé en étant le premier, l’autre n’aurait pas pu être le second.
Et ainsi de suite, il est donc compté avec chacun des suivants, car c’est comme une proclamation à son sujet."

-> "On doit toujours s’efforcer d’arriver tôt à la synagogue", et même si l’on ne fait pas partie des dix premiers, on doit tout de même arriver le plus tôt possible.
Pourquoi?
Parce que quiconque arrive tôt est plus proche de la source de la sainteté, alors que les derniers ne reçoivent que de façon très détournée.
[Atarat Zékénim (90)]

-> Il faut faire plus attention à arriver parmi les 10 premiers pour la prière de min’ha.
Même si un boutiquier peut gagner un peu plus s’il tarde à venir à la synagogue parmi les dix premiers, il vaut mieux qu’il perde un peu de bénéfice, et sa récompense sera plus grande que celle de ceux qui se lèvent tôt pour la prière de cha’harit, à un moment où il n’y a pas de perte financière.
[Rabbi ‘Haïm Falagi - Kaf Ha’Haïm (19,2)]

[quand la Présence Divine descend à la synagogue après l’arrivée des dix premiers, elle se trouve là, et il est possible et souhaitable de présenter des requêtes particulières au Roi des rois avant le début de la prière.]

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-> Le Réchit 'Hokhma dit qu'arriver tôt pour la prière, fait que nous sommes considérés comme un tsadik par la Présence divine.
Il rapporte qu'à son époque (au 16e siècle), certaines personnes jeûnaient si elles n'étaient pas arrivées parmi les 10 premières à la synagogue.

-> Rabbi Yéhochoua ben Lévi a dit à ses fils : "Soyez les premiers le matin et les derniers le soir à la synagogue, pour avoir une longue vie."
[guémara Béra'hot 5a]

-> Arriver à la synagogue en premier garantit une longue vie.
[Ménorat haMaor 3,3]

-> A l'époque de la guémara, Rabbi Yo'hanan s'interrogeait sur pourquoi y avait-il autant de personnes âgées vivant à Bavél? Par quel mérite?
La raison est : c'est parce qu'ils arrivaient tôt à la synagogue pour la prière du matin et du soir, obtenant ainsi une longue vie.
[cf. guémara Béra'hot 8a]

-> Le rav Eliyahou Lopian (intro au Lev Eliahou) attribuait sa longévité (94 ans!) au fait d'avoir toujours été parmi les 10 premiers formant un minyan.

-> Le Pélé Yoéts dit que c'est une des mitsvot les plus faciles à faire, et pour laquelle on peut recevoir une récompense énorme.

-> Si les gens connaissaient l'importance d'être le 1er à la synagogue, ils se bagarreraient l'un l'autre pour avoir ce privilège.
[Méam Loez - Dévarim p.533]

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-> Le Ben Ich 'Haï (Halakhot - 1ere année - Mikets) écrit :
Il y a une mitsva d’arriver dans les 10 premiers à la synagogue pour la prière, et ce, pour sha’harit comme pour Min’ha et ‘Arvit. Plus on arrive tôt, plus on est proche de la Kédoucha (sainteté).
Il y a également un mitsva de rester jusqu’à qu’il ne reste plus que dix personnes. Et il est bon d’éviter d’être le premier des dix derniers qui sort, car c’est lui qui entraîne que la Shéchina (Présence Divine) quitte l’endroit.

Il y a une mitsva de courir pour aller à la téfila, comme pour toute mitsva. Mais il faudra faire attention de ne pas se faire moquer. Le fait de courir pour les mitsvot entraîne que la Shéchina nous accompagne en exil et que les anges de la défense aillent plus vite que ceux de l’accusation.
On courra jusqu’à l’entrée de la synagogue, mais à l’intérieur il est interdit de courir par égard à la sainteté du lieu.

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-> Sur l'importance de prier en communauté, b'h, voir par exemple : https://todahm.com/2016/12/27/prier-avec-la-communaute

-> b'h, Voir aussi l'importance de ne pas parler à la synagogue : https://todahm.com/?s=parler+synagogue

+ "La bénédiction (barou'h - béni ...) avec laquelle nous bénissons le Maître du monde amène des bénédictions au Ciel et sur la terre.
Celui qui bénit le Maître de l'Univers est béni.
Celui qui ne Le bénit pas, ne l'est pas."
[le Zohar - Vayéhi]

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-> La bénédiction élève la nourriture, la purifiant avant de la consommer.
[Knesset Yé'hezkel - Béréchit]

-> Celui qui récite les bénédictions avec les bonnes intentions permet de détruire les forces négatives, qui viendraient sinon sur lui en consommant l'aliment.
[Arizal - Chaar haGuigoulim]

-> Les bénédictions sont autant d'occasions de remercier Hachem et d'acquérir des mérites éternels.
Comment ne pas en être fou de joie?

"Tout homme doit renforcer dans son cœur la foi qu’il est sûr qu'Hachem ne rejette aucune prière d’aucun juif.
Même si la Grandeur d’Hachem n’a pas de limite, malgré tout il Lui est très précieux d’écouter les paroles de prière de Son Peuple, et même la prière de celui qui est au plus bas de l'échelle Lui procure une satisfaction et un plaisir."

[le Kedouchat Levi]

"Le servir de tout votre cœur et de toute votre âme" (Ekev 11,13)

-> Selon Rachi : "Le service du cœur n'est autre que la prière, car la prière est considérée comme un service divin."

-> Le Mabit écrit :
"La finalité des prières n'est pas d'être entendue et exaucée, mais seulement d'afficher à travers elles notre conviction qu'il ne convient d'adresser nos requêtes à nul autre qu'à D.
En énonçant nos besoins devant Lui, nous admettons que le seul être susceptible de les satisfaire est le Créateur, sans qui absolument tout nous ferait défaut dans notre vie.
Et c'est en acceptant cette réalité que notre récompense finira par arriver."

-> Rav Steinman dit :
"La prière est un exercice de notre émouna.

Lorsque nous prions, nous intériorisons la émouna simplement par la puissance des mots que nous récitons.
Nous devons travailler à intérioriser le fait que Hachem contrôle le monde, et que tout est entre Ses mains, et que néanmoins, Il prend soin de moi, qu'Il m'écoute et répond à mes requêtes."

Il fait remarquer : "Les gens se plaignent que leurs prières ne sont pas écoutées. Cela provient du fait qu'ils demandent de l'aide à Hachem, sans être totalement confiant dans le fait que leur aide ne peut venir que de D.
[par exemple : on prie pour la santé, tout en se reposant sur le médecin, idem dans la parnassa, ...]
...
Lorsqu'une personne prie Hachem avec sincérité, en ne croyant qu'en Lui, alors sa prière est écoutée."

-> La guémara (Roch Hachana 18a) rapporte que 2 personnes peuvent se tenir devant le même bourreau : une va être sauvée et l'autre pas.
La différence tient dans le fait qu'une va prier avec les bonnes intentions, et l'autre pas.

[En effet : la prière = "Le servir de tout votre cœur et de toute votre âme" (Ekev 11,13)]

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-> Le 'Hazon Ich, était reconnu pour son étude intensive de la Torah.
Il a dit une fois qu'il a mis davantage d'efforts dans ses prières que dans son étude de la Torah.
Il a également affirmé qu'il a gagné davantage de compréhension de la Torah par le biais de sa prière, que par le biais de son étude de la Torah intense et constante.

=> A l'image de ce géant de la génération, nous devons aussi mis gros sur notre prière.

-> Le rav 'Haïm Kanievsky rapporte qu'une fois rabbi Shlomo Lorincz est venu voir le 'Hazon Ich au sujet d'une question urgente de vie et de mort. Ce dernier était en pleine amida, et on ne pouvait pas attendre qu'il la termine.

Rabbi Lorincz a essayé de lui parler dans l'oreille, mais il n'a pas entendu.
Il a touché son bras, mais il ne l'a pas senti.
Ce n'est que lorsqu'il a secoué le 'Hazon Ich, que sa concentration s'est rompue.

On voit de là, à quel point il était totalement focalisé dans sa prière.

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-> Rav 'Haïm Kanievsky a dit après la mort d'un jeune garçon :
"Aucune prière n'est perdue.
Par moments, il peut sembler qu'une prière n'est pas directement écoutée, mais elle peut servir à éviter d'autres tragédies de se produire (à soi même, à d'autres, à la communauté juive).
De plus, les prières dites pour un malade qui est décédé, vont fournir un mérite à son âme dans le monde à venir."

Après la mort du Steïpler, il a déclaré : "Qui peut dire combien de tragédies à travers le monde ont été évitées par les prières massives (récitées pour lui)?"

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+ Prières & synagogues :

-> "Si une personne ne rentre pas dans une synagogue dans ce monde, elle n'y entrera (également) pas dans le monde à venir"
[guémara Yérouchalmi Béra'hot 5,1]

Rav 'Haïm Kanievsky ajoute : Si dans ce monde une personne vient constamment en retard à la prière, dans le monde à venir lorsqu'elle viendra à la synagogue, elle n'aura le droit d'y venir qu'en retard.
Par exemple, si elle vient toujours au moment où la communauté prie "Baré'hou", elle n'aura le droit d'enter qu'au moment de "Baré'hou'.

-> Le Maharam Chalava (guémara Pessa'him 46a) dit que si une personne habite dans un ville ayant une synagogue, et cependant prie chez elle, elle est considérée comme "quelqu'un qui dénigre [Hachem]".

Pourquoi cela? et pas un paresseux?

La réponse est qu'en n'allant pas à la synagogue, cette personne montre que la prière n'est pas importante pour elle, car sinon, elle irait rejoindre la communauté pour avoir la possibilité de prier de la meilleure des façons.

"La Torah a pitié de l'argent du peuple juif" (guémara Yoma 39a)

=> Pourquoi en est-il ainsi?

-> Le Baal Chem Tov (Tsavaat haRivach 109) explique :
[La réponse repose sur] le principe selon lequel tout ce que l'on porte, mange ou utilise comme récipient existe en vertu d'une force vitale intérieure, et c'est cette force vitale qui cause une satisfaction.
Sans cet aspect spirituel, l'objet ne pourrait pas exister.
[De plus,] tout contient des étincelles sacrées qui sont liées à la racine de l'âme d'une personne. C'est pourquoi une personne aime un certain objet et une autre personne ne l'aime pas et est attirée par quelque chose d'autre.

Lorsqu'une personne utilise le récipient ou mange la nourriture en sa possession [conformément aux prescriptions de la Torah], même si elle mange pour satisfaire ses besoins physiques, elle rectifie ces étincelles sacrées. Car par la suite, le bénéfice qu'il tire de ce vêtement, de cette nourriture ou de tout autre objet lui permet de servir Hachem.
Ainsi, [les étincelles saintes qui s'y trouvent] atteignent leur rectification spirituelle.

C'est pourquoi les biens changent souvent de mains. Une fois que les étincelles saintes liées à la racine de l'âme du propriétaire ont été spirituellement rectifiées, D. retire l'objet à cette personne et le donne à quelqu'un d'autre.
Les étincelles qui restent à l'intérieur de l'objet appartiennent à une autre racine sublime.

Le Baal Chem Tov enseigne que les gens mangent et vivent ensemble et utilisent leurs diverses possessions en raison des étincelles sacrées contenues dans chaque chose.
C'est pourquoi ["la Torah a pitié de l'argent du peuple juif". Cela nous enseigne que] l'on doit avoir pitié de toutes ses possessions, car en faisant cela, on a pitié des étincelles sacrées.

"L'homme doit toujours anticiper la prière avant d'être confronté aux moments de détresse ou à tout problème."

[guémara Sanhédrin 43b]

Lorsqu'on en vient à oublier papa Hachem, Il nous envoie des difficultés pour que l'on se tourne vers Lui.
Prier, c'est s'éviter ces moments de galère, c'est s'ouvrir les conduits des bénédictions, et c'est montrer à Hachem à quel point notre vie dépend de Lui.

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-> Le Rachba (Téchouvot 5,51) explique que le mot : "béra'ha" (bénédiction) vient de la même racine que : "béré'ha" (un réservoir).

De même qu'un réservoir contient une vaste quantité d'eau, de même les bénédictions de Hachem sont un réservoir infini de miséricorde et de bonté, dont nos prières sont les tuyaux par lesquels nous pouvons amener sur nous ces bénédictions divines.

"Tout est dans les mains du Ciel, à l'exception de la crainte de D."
[guémara Béra'hot 33b]

Une personne se doit de faire ses propres choix dans le domaine de la crainte de D. et dans le fait d'éviter la faute.

Rav 'Haïm Kanievsky, se basant sur le 'Hazon Ich (Ora'h 'Haïm 156) apporte l'enseignement suivant.

Hachem nous donne la pleine liberté de choix de faire le bien ou le mal.
Cependant, tous les juifs étant responsables les uns des autres, ils sont considérés unis comme une seule personne.

Ainsi, lorsqu'un juif utilise son libre arbitre pour prier pour l'amélioration spirituelle d'un autre juif, sa prière peut avoir un effet sur la transformation spirituelle d'autrui, et cela n'est pas considérée comme venant du Ciel, puisqu'étant le résultat d'un choix libre d'un juif.

"L'homme possède tout, lorsqu'il se confie à Hachem"

[le Saba de Novardok - Rabbi Yosef Yozel Horowitz -> 1848-1919]

"Lorsque nous disons des mots des Téhilim, le roi David récite ces mêmes mots dans sa tombe, en même temps que nous"

[Rabbi Yaakov de Castro (1525–1610) - élève du Radbaz - Oholei Yaakov]

-> La guématria du mot Téhilim est de : 485, qui est la même que : min achamayim (מן השמים).
Les Téhilim sont un cadeau du Ciel afin de nous aider à nous connecter à Hachem.

-> Selon le rav Tzvi Elimelech de Dinov, le mot : בראשית, fait référence à : יעקב אמר תהלים בביתו של רמאי (Yaakov a récité des Téhilim dans la maison de ce fourbe - Yaakov amar Téhilim bévéto shél ramaï).

D'ailleurs, selon Rabban Chimon ben Gamliel, il récitait entièrement le livre de Téhilim chaque nuit. [midrach Béréchit rabba 68,11]

De même que Yaakov a récité des Téhilim dans la maison de Lavan (le fourbe), afin de le vaincre, nous devons les utiliser comme armes afin d'être sauver de tous nos adversaires.

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-> "La seule force qui reste à ces juifs exilés est celle de leurs prières"
[Rabbi Its’hak – sur le Téhilim 102,18-19 – midrach Cho’her Tov]

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-> Rabbi Na’hman de Breslev fait remarquer que dans le 1er verset de Chémot, les dernières lettres des 5 premiers mots permettent de former le mot : Téhilim.
Il y a : וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים => on obtient : תהילים.

De plus, les dernières lettres des 5 mots suivants de ce même verset permettent de former le mot : Téchouva.
Il y a en effet : מִצְרָיְמָה: אֵת יַעֲקֹב, אִישׁ וּבֵיתוֹ => on obtient : תשובה.

Avec le livre de Chémot commence le début véritable de notre exil (descente des juifs en Egypte).
=> La Torah nous donne les armes pour nous en sortir : Téhilim (prière du cœur) et Téchouva (dynamique continue d’amélioration personnelle, selon les standards de la Torah).

-> Le Divré Yé'hezkel commente également sur le fait que la descente en exil (début de Chémot) : "Et voici les noms des enfants d’Israël qui vinrent" (וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים) a pour premières lettres qui forment : Téhilim (תהילים), car avec les Téhilim chaque personne peut quitter son Egypte et ses impuretés personnelles.

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-> "Si on connaissait la puissance des téhilim, on ne s'arrêterait jamais d'en dire"
[Tséma'h Tsédek]

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-> Bien qu'extérieurement c'est nous qui tenons le livre de Téhilim, en vérité, c'est lui qui nous tient debout, plein de vie dans ce monde d'obscurité ...

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-> "[Tu] ne fermeras pas ta main à ton frère nécessiteux" (Réé 15,7 – לֹא תִקְפֹּץ אֶת-יָדְךָ, מֵאָחִיךָ הָאֶבְיוֹן )

Le rav Israël de Rizhin nous enseigne :
Les 1eres lettres de ces mots sont : lamed, tav, youd, mém et hé, et permettent de former le mot : Téhilim (תהילים).
Le fait de réciter des Téhilim pour une personne pauvre est bien, mais ce n’est pas assez, il faut également ouvrir sa main et lui donner de la subsistance matérielle.

"La grandeur d'une prière ne dépend pas de la quantité de mots prononcés pour invoquer Hachem, mais plutôt de la qualité du 'cri du cœur' lancé vers Hachem"

[Rav Yé'hezkel Levenstein]