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L’impact de la mère

+ L'impact de la mère :

-> L'expression "tel père, tel fils" signifie qu'un homme ou un garçon a les mêmes attitudes que son père ou se comporte de la même manière.

La guémara (Yoma 47a) rapporte qu'à l'époque du Temple, une femme du nom de Kim'hit a eu la chance d'avoir sept fils. Chacun de ses fils ont servi en tant que Cohen Gadol.
La guémara raconte que les rabbins (rabbanim) lui ont demandé quels actes importants elle avait accomplis pour mériter sept grands fils.

Pourquoi les rabbins ont-ils supposé que c'était grâce au mérite de la mère que les fils se sont comportés comme ils l'ont fait? C'est peut-être grâce au comportement de leur père que tous les fils sont devenus Cohen Gadol.
Les rabbanim ont posé des questions spécifiques sur le comportement de la mère parce qu'ils sont d'avis que la façon dont un garçon se comportera et se conduira dépend fortement de la conduite de la mère.
L'expression est : "Tel père, tel fils", peut-être, mais du point de vue de la Torah, c'est surtout : "telle mère, tel fils".
[ rav Yonathan Eibshitz - Ahavat Yéhonatan - Tsav ]

Celui qui étudie la Torah ici-bas acquiert le mérite de pouvoir franchir certaines portes et de recevoir des éclaircissements dans le monde futur.
C'est pourquoi, lorsqu'il quitte ce monde, la Torah le précède et ordonne aux gardiens des portes, en paraphrasant un verset de Yéchayahou (26,2) : "Ouvrez les portes pour que puisse entrer un peuple juste. Préparez un siège pour Untel, serviteur du Roi!"

Car Hachem est réjoui uniquement par celui qui étudie la Torah. Il se trouve au jardin d'Eden avec les Justes (tsadikim) qui écoutent Sa voix, comme il ressort du verset (Chir Hachirim 8,13) : "Ô [toi qui te tiens] dans les jardins ; les amis sont tout oreilles pour écouter Ta voix ; laisse-moi entendre!"
Selon Rabbi Chimon, ce verset renferme un sens caché. L'expression "ô [toi qui te tiens] dans les jardins" fait allusion à la Chékhina qui est en exil avec les Bné Israël et partage leurs malheurs.
"Les amis sont tout oreilles pour écouter Ta voix", celle des louanges qui Te sont adressées en exil.
"Laisse-moi entendre" la voix de ces amis qui étudient la Torah.
[Zohar - Pin'has 213a]

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-> Regarde combien ceux qui étudient la Torah sont chers devant Hachem. En effet, même lorsque l'Attribut de la Justice (Rigueur) s'exerce dans le monde et que l'ange destructeur a reçu la permission d'agir, Hachem lui demande de préserver ceux qui étudient la Torah.
[Zohar - Balak 202a]

Les téfilines, les tsitsit et la mézouza

+ Les téfilines, les tsitsit et la mézouza :

-> Nos Sages (Yalkout Chimoni - Béchala'h - siman 234) nous enseignent qu'au moment où les juifs descendirent vers la mer Rouge, l'ange Gavriel descendit aussi et les entoura d'une muraille. Il déclarait aux vagues d'eau :
- à droite, faites attention aux enfants d'Israël qui recevront la Torah à la droite d'Hachem.
- À gauche, faites attention à ceux qui mettront les Téflines sur leur bras gauche et devant eux, prêtez attention à ceux qui scelleront une alliance devant eux.
- À l'arrière, prêtez attention à ceux qui montreront le nœud des Téfilines et les fils des Tsitsiot à l'arrière.
[lorsque nous sommes entourés de ces mitsvot, nous avons une protection très puissante!. ]

-> Nous trouvons un autre passage dans la guémara (Ména'hot 43b) : nos Maîtres nous enseignent que les Bné Israël sont aimés d'Hachem, car Il les entoura de mitsvot : les Téfilines à leur tête, les Téfilines sur leurs bras, les Tsitsiot sur leurs vêtements et la Mézouza au seuil de leur maison.
Le roi David dit d'eux : "Sept fois par jour, je célèbre tes louanges, en raison de Tes justes arrêts" (Téhilim 119,164). Rachi commente : "Sept fois par jour" = les Téfilines de la tête et du bras comptent pour deux, plus quatre Tsitsiot et une Mézouza: c'est un total de sept.

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) écrit que Hachem les entoura de Mitsvot et le mot "Mitsvot" (מצות) est les initiales de : "Mézouza - Tsitsit - Téfilines".
Les Téfilines correspondent à deux commandements : un selon la version de Rachi et un selon celle de Rabbénou Tam, ce qui explique le "Vav" avec le "Tav", pour inclure la deuxième paire de Téfilines.

Puisque la Torah est constituée par les différents noms de D., ceux qui étudient la Torah s'attachent à Lui et ils sont aimés en Haut et en bas.
S'ils étudient la nuit, ils annulent les rigueurs de la Justice et Hachem étend sur eux, le matin, un fil de grâce.
[Zohar - Chémini 35b]

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-> Celui qui n'étudie pas la Torah est éloigné de D. et privé de Sa Présence. Ses anges gardiens le quittent et proclament devant Lui : "Ecartez-vous d'Untel qui ne respecte pas son Maître!"
Malheur à lui, car il est abandonné par les êtres Supérieurs et inférieurs et ne suit pas le chemin de la vie.

En revanche, la Présence divine réside sur celui qui s'efforce de servir son Maître. Il a droit aussi à plusieurs anges gardiens qui proclament tous ensemble devant lui : "Faites honneur au fils du Roi".
Il est protégé ici-bas et dans le monde futur.
[Zohar - Métsora 52b]

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-> L'étude [de la Torah] a le pouvoir de déchirer un mauvais décret.
Elle apporte à l'homme la guérison, comme il est dit : "Elle sera un remède pour ta chair et un breuvage pour tes os" (Michlé 3,8).
Constituée par les saints noms d'Hachem, la Torah purifie l'homme et le sanctifie, comme il est écrit : "Soyez saints" (en accomplissant les commandements de la Torah - Kédochim 19,2) ...
L'étude de la Torah équivaut à tous le sacrifices (permettant d'expier nos faute).
[Zohar - Kédochim 80b ]

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-> Quand un homme aspire à apprendre la Torah et ne trouve pas de maître pour lui enseigner, les paroles erronées que cet ignorant bredouille avec amour sont accueillies avec joie par Hachem.
[Zohar - Kédochim 85a ]

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-> Lorsqu'un homme s'éloigne de la Torah, il s'éloigne automatiquement d'Hachem.
Mais dès qu'il s'approche à nouveau de la Torah, Hachem recrée la proximité avec Lui.
L'amour de la Torah expie les fautes de l'homme et la lumière de la Torah le remet sur le droit chemin.
[Zohar - Emor 21,1 ]

Rabbi El'azar déclare : Quand un homme étudie la Torah et remue les lèvres pour dire des paroles de Tora, la Présence divine étend Ses ailes sur lui et le protège des Accusateurs, car il est écrit : "J'ai déposé Mes paroles dans ta bouche et Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main" (Yéchayahou 51,16).

De plus, il contribue à la survie du monde et Hachem se réjouit avec lui, comme le jour où Il a planté les cieux et la terre ...

Ceux qui étudient la Torah sont encore plus importants que les fidèles prophètes, car ils se trouvent à un niveau plus élevé.
Ils n'ont pas besoin de sacrifices, (choses) de moindre valeur que la Torah.
Il est écrit : "Un grand bonheur attend ceux qui aiment Ta Torah ; pour eux, point de cause de chute" (Téhilim 119,165).
[Zohar - Tsav 35a]

"Vous vous sanctifierez ... et vous serez saints" (Kédochim 20,7)

-> Rabbi Yossé déduit que celui qui fait des efforts ici-bas pour se sanctifier est sanctifié "en-Haut" et que la sainteté d'Hachem réside sur lui.

Rabbi 'Hiya ajoute:
Chaque action effectuée ici-bas entraîne une action similaire en-Haut.
Quand un homme accomplit un acte de sainteté, il suscite en-Haut un vent de sainteté qui souffle sur lui et le sanctifie.
S'il se rend impur, un vent d'impureté vient souffler sur lui et le souiller encore davantage ; tout dépend de ses actes.
[Zohar - Tsav 31a]

Si un fauteur ne se repent pas, son âme monte au ciel et porte témoignage contre lui devant Hachem qui lui envoie alors des souffrances pour l'inciter à apporter en toute humilité un sacrifice expiatoire.
Car l'orgueilleux oublie ses fautes et Hachem les lui rappelle par les malheurs qui le frappent .
[...]

Quand un homme étudie la Torah, celle-ci lui fait prendre conscience de ses fautes, mais de manière douce, comme une mère ; grâce à elle, il ne l'oublie pas et se repent.
[Zohar - Vayikra 23b]

Heureux sont les Bné Israël, car ils sont le peuple favori d'Hachem.
[Zohar - Béchala'h 47a ]

Celui qui se réjouit du malheur de son prochain connaîtra le même sort. Pourquoi?
Parce qu'en souhaitant le malheur de son prochain, il en fait en quelque sorte l'objet de ses désirs et, en conséquence, il le subit lui-même.
[Maharal - Dérekh Ha'Haïm 4,20 - sur Michlé 17,5]

Tsédaka & la grandeur de tout pauvre

+ Tsédaka & la grandeur de tout pauvre :

-> Il est écrit : "Heureux celui qui s'intéresse au pauvre" (Téhilim 41,2).
A ce propos, Rabbi 'Hiya demande : Comment comprendre cet autre verset : "Car Hachem écoute les indigents" (Téhilim 69,34)? Ecoute-t-Il seulement les indigents, et pas les autres?

Rabbi Chimon explique : Il les écoute davantage parce qu'ils sont plus proches du Roi, car il est écrit : "Un cœur brisé et abattu, ô D., Tu ne le dédaignes pas" (Téhilim 51,19), et l'indigent, plus que tout autre a le cœur brisé et abattu.
Rabbi Chimon ajoute : Tous les autres êtres humains se présentent corps et âme devant Hachem, alors que le pauvre n'apparaît devant Lui qu'avec son âme, car son corps est brisé, or Hachem est plus proche de l'âme que du corps.
[d'où la recommandation de nos Sages de faire nos prières en s'imaginant réellement être un pauvre, nécessitant vitalement une aide pour tout de la part d'Hachem. ]

... On rapporte : Un pauvre passa devant Rabbi Its'hak avec une pièce de monnaie d'une demi-Ma'a. Rabbi Its'hak lui remit, à sa demande, la même somme qu'il avait sur lui, afin d'assurer la survie de ce pauvre et de ses enfants. Par la suite, il rêva qu'on l'avait jeté dans un fleuve et que Rabbi Chimon avait tendu la main pour le secourir.
A son réveil, il lui vint dans la bouche le verset : "Heureux celui qui s'intéresse au pauvre ; Hachem le sauvera au jour du malheur!"
[Zohar - Béchala'h 61a]