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"Et ce sera (véaya), l'endroit que Hachem votre D. choisira pour y résider son Nom ... " (Ré'é 12;11)

--> Quel sera le nom de la ville de Jérusalem dans le futur?

Le rabbi David Feinstein (dans son Kol Dodi), nous rapporte la guémara (Baba Batra 75b) nous disant que dans le futur la ville de Jérusalem s'appellera : Hachem.
En effet, elle a pour rôle principal/primaire d'être le lieu d'accueil de la présence divine.

D'ailleurs, le verset ci-dessus, parlant de Jérusalem, commence par le mot : "véaya" (והיה - Et ce sera), dont les lettres permettent de former le nom d'Hachem (יהוה).

+ Il arrive ...

La paracha de cette semaine est : ראה (Ré'é), et elle est lue le Shabbath où nous bénissons le mois d'Elloul (אלול), qui évoque le mois précédant Roch Hachana et qui est placé sous la téchouva (le repentir).

Il est fait allusion à l'imminence de ce mois dans le nom de la paracha, qui est l'acrostiche de : ראה אלול הג'ע (ré'é Elloul igui'ya) = Vois, [le mois] d'Elloul arrive!

+ "Accroître son argent et son or, multiplier tous ses biens ..." (Ekev 8;13)

Un juif vint s'enorgueillir de sa richesse auprès du 'Hafets 'Haïm.
Celui-ci lui répliqua : "Si D. t'a comblé de richesses et de moyens, tu as certainement la possibilité de te libérer quelques heures par jour pour te consacrer à l'étude de la Torah.

Le riche de répondre : "Mes affaires ne me laissent pas une minute de disponibilité."

Le 'Hafets 'Haïm lui rétorqua : "Alors tu n'es qu'un pauvre misérable, car il n'est pire indigent/nécessiteux, que celui qui ne trouve pas le temps pour progresser dans l'étude."

Source (b"h) : le livre "guévourot aTorah" du rav Gabriel Cohen

+ La mila : au cœur du conflit entre Yichmaël et Israël ...

-> Le Rav Yits'hak 'Haver écrit que la mitsva de la mila atteste d'une puissante foi en D., qui crée un lien avec le maître du monde.
La circoncision est appelée 'brit mila' ( = l'alliance de la mila) car elle souligne le pacte conclu entre l'homme et son créateur.

-> La circoncision illustre la croyance en D., et elle assure le mérite d'habiter le pays d'Israël, comme l'écrit le Maharal (Nétivot Olam - Nétivot ha'Avoda - chapitre 18) :
"Etant donné que la terre [d'Israël] est sainte et distincte des autres pays, D. a ordonné aux juifs de se circoncire.
En effet, la Terre réclame un peuple séparé des autres, tout comme elle est elle-même séparée des autres pays.
Rien, mieux que la mila, qui représente la sainteté, n'exprime cette séparation différenciant [Israël] des autres nations."

-> A ce sujet, il est écrit dans le Zohar :
"Avraham dit à D. : 'Si seulement Yichmaël pouvait vivre devant Toi.'
Que fit D.? Il leur donna une portion ici-bas, en Terre Sainte ...

Dans le futur, durant un laps de temps considérable, les enfants d'Yichmaël auront le contrôle de la Terre sainte quand elle sera complètement déserte et inculte, exactement de la même manière que leur circoncision est inefficace, superficielle et incomplète.
Ils empêcheront les enfants d'Israël de revenir à leur terre jusqu'à ce qu'ils [les enfants d'Yichmaël] perdent leurs méritent."

-> Le Ramban (Béréchit 1,1) a dit :
"D. a chassé les rebelles [du pays d'Israël] et y a installé Ses serviteurs, pour montrer que c'est parce qu'ils Le servent qu'ils en hériteront.
S'ils fautent envers Lui, le pays les recrachera, comme il l'a fait pour les peuples qui les ont précédés."

==> Plus nous renforcerons notre foi en D. et accepterons Sa volonté, plus nous mériterons de vivre en paix et en sécurité en Israël.

[Tâchons d'être différent d'Yichmaël qui incapable de se soumettre à la volonté de D., se laisse aller à ses pulsions du moment tout en se persuadant que telle est bien la volonté de D. ]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

+ "Ecoute Israël, Hachem est notre D., Hachem est un." (Vaét'hanan 6;4)

Ce verset est le 1er du Shéma Israël.

Nous allons voir ci-après une explication du Abir Yaakov (rabbi Yaakov Abe'hssera) dans son "Pitou'hé 'Hotam.

Le Zohar nous enseigne que celui qui "témoigne" ( שמע ... אחד : les dernières lettres forment : עד = témoin - [éd] ) de l’existence/l'unicité de D. en récitant le Shéma, se voit envahi d'une "joie" infinie (après avoir écarté les lettres עד, témoin, il reste les lettres permettant de former : אשמח = je me réjouis! - [échma'h]  )

=> Proclamer l'unicité de D., c'est s'attirer la joie!!

+ "Tu aimeras Hachem, ton D., de tout ton cœur"  (Vaét'hanan 6;5)

Comment peut-on ordonner à quelqu'un d'aimer?
L'amour ne peut s'exprimer que si l'on aime vraiment naturellement.

Le Sfat Emet nous dit que la réponse réside dans la question.
Car si D. nous ordonne : "Tu aimeras ...", c'est que cet amour est déjà profondément ancré dans la nature de l'homme, et que nous n'avons plus qu'à le réveiller.

Ainsi, afin de réaliser le commandement : "Tu aimeras Hachem, ton D.", il faudra faire tout ce qui est nécessaire pour réveiller ces sentiments qui sommeillent en nous ...

Par exemple, le Rambam nous fait remarquer, que lorsqu'un homme observe les prodiges de la nature et de la création, que ce soit dans l'univers ou dans son propre corps, il ressent alors, de manière immédiate, un profond amour envers son Créateur.

Source (b"h) : compilation issue du "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

+ [Moché dit à D. : ] "Laisse-moi passer, je t'en prie, je voudrais voir ce bon pays qui est au-delà du Jourdain." (Vaét'hanan 3;25)

Un homme doit toujours prier afin que D. lui montre le "bon aspect" de chaque chose, et lui apprenne à voir avec un œil positif ce qui l'entoure.

Le Ohel Torah, nous dit que c'est pourquoi Moché a demandé : "je voudrais voir ce bon pays" =  que je puisse voir uniquement l'aspect positif de la terre d'Israël.

--> Dans le verset suivant, D. dit à Moché : "Assez, ne m'en parle plus! ..." (Vaét'hanan 3;26)

Nous allons voir ci-après un dvar torah du rav Ovadia Yossef.

Il est écrit dans la guémara Yébamot (64b) : "D. a rendu nos matriarches stériles afin qu'elles prient pour avoir une descendance, car D. désire entendre les prières des tsadikim."

Si c'est ainsi, pourquoi D. empêcha-t-il Moché de prier pour entrer en terre d'Israël?

Le rav de répondre, D. savait parfaitement quelle serait l'issue des prières de Moché.
En effet, la volonté de miséricorde et de compassion de D. sont telles, qu'en demandant un peu au début, Moché aurait obtenu beaucoup à la fin, et serait entré en terre d'Israël.

C'est pourquoi, D. préféra couper court aux prières de Moché, parce qu'il ne fallait pas qu'il entre en terre d'Israël!

Source (b"h) : compilation issue du "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

+ "J'ai demandé à D. une grâce en ce temps-là en disant ..." (Vaét'hanan 3;23)

"En ce temps-là" = plus précisément quand?

Selon le rav Israël Salanter, nous pouvons en déduire que l'on ne doit pas dire :
- "Cette période est propice à la prière, ou à l'étude de la Torah" ;
- "Ce n'est pas le bon moment pour étudier" ;
- "Je suis trop fatigué, je n'ai pas la force" ;
- "Je n'ai pas la tête à cela. J'irai prier lorsque je me sentirai mieux ..." ;
- "J'irai étudier quand j'aurai un peu plus de temps ..." ;
- ...

Mais ce verset affirme que c'est possible "en ce temps-là"
== tous les instants sont également propice à la prière, et tous les moments sont bons pour l'étude de la Torah ou l'accomplissement des mitsvot.
Si ce n'est pas maintenant quand?

En effet, l'on voit, que lorsque l'on remet à plus tard une étude de Torah, au final cette étude n'est jamais faite!

Il existe un principe connu : "Avoir le temps, révèle que l'on n'a pas le temps!"
En revanche, si l'on n'a pas le temps, c'est le signe que l'on a le temps.

Essayons de comprendre : lorsque nous avons du temps devant nous, alors nous fonctionnons au ralenti, et nous ne faisons pas grand-chose à cause d'une certaine paresse qui s'installe ...
A l'inverse, ceux qui craignent de ne jamais avoir le temps, accomplissent nombre de choses, car c'est justement sous la pression, qu'ils abattent les tâches les unes après les autres ...

Source (b"h) : le "Séoudat aMélé'h" du rav Moché Pell

Faire son alya spirituelle …

+ "Celles-là sont les étapes des enfants d'Israël qui sont sortis du pays d'Egypte." (Mass'é 33;1)

Le Malbim pose la question suivante :
Ne devrait-on pas avoir plutôt : Celles-là sont les étapes des enfants d'Israël, dans leur marche vers le pays d'Israël (en place de : 'sortis pays d'Egypte')?
En effet, il semble plus logique de considérer un déplacement en fonction de son objectif que par rapport à son point de départ.

Ce Maître de répondre ...

Pour pouvoir entrer en terre sainte, les enfants d'Israël devaient d'abord passer par ces étapes et ces haltes de durées inégales, qui étaient destinées à les éloigner progressivement de l'impureté de l'Egypte et de ses moeurs païennes.

=> L'objectif principal est l'éloignement vis-à-vis des valeurs propres à l'Egypte, et plus on les relégue loin de nous, plus nous pouvons alors être digne de rentrer en Israël, la terre sainte.

Sortir d'Egypte est la condition préalable à entrer en Israël ...

Dans notre vie aussi (où que l'on habite physiquement), nous pouvons habiter spirituellement en Israël, si nous cherchons en permanence à nous éloigner des valeurs égyptiennes, les valeurs environnantes contraires à la Torah.

Bonne alya spirituelle !!

Source (b"h) : adaptation personnelle d'un dvar Torah issu du livre "Talelei Oroth" du rav Yissa'har Dov Rubin

Les étapes de campement dans le désert des bnei Israël …

+ Paracha Mass'é : les étapes de campement dans le désert des bnei Israël ...

Le saviez-vous?

On retrouve dans les 42 noms des étapes de campement la totalité des lettres de l'alphabet hormis la lettre zaïn (7e lettre de alphabet), signifiant ainsi qu'aucun déplacement n'était entrepris le 7e jour.
Ils campaient sur place et se reposaient ce jour-là, observant ainsi le shabbath.

Trop belle la Torah ...

 

Source (b"h) : le livre "guévourot aTorah" du rav Gabriel Cohen