Aux délices de la Torah

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"Il repassa par ses étapes" (Lé'h Lé'ha 13,3)

-> Rachi et le midrach (Béréchit rabba 41,3) explique l'intention de ce verset : "À son retour de son séjour en Égypte, Avraham remboursa les dettes qu'il avait contractées à l'aller."
[Ils expliquent également que ce verset implique qu'Avraham a séjourné dans les mêmes auberges lors de son trajet de retour que lors de son trajet initial à l'aller. Lors de son premier voyage en Egypte, Avraham n'avait pas l'argent nécessaire pour payer sa chambre et sa pension, et il devait donc verser de l'argent aux aubergistes. Cependant, après son séjour de trois mois en Égypte, Avraham possédait de grandes richesses et était donc en mesure de rembourser toutes ses dettes lors de son voyage de retour vers la terre d'Israël. Le verset est donc interprété dans le sens suivant : "il reprit le même chemin que celui qu'il avait emprunté à l'origine". ]

-> Le rabbi de Berditchev (Kédouchat Lévi - Lé'h Lé'ha 13,3) enseigne :
Le sens profond de ce commentaire est le suivant : lorsqu'un tsadik traverse un lieu, il fait une impression sur ce lieu en y introduisant un niveau supplémentaire de sainteté.
Cependant, cette impression, bien que présente, n'est pas palpable au départ. Mais lorsque le tsadik revient à cet endroit une seconde fois, il fait apparaître l'impression de sainteté qu'il a produite précédemment.

C'est l'explication mystique de l'explication du midrach ci-dessus : à son retour, c'est-à-dire lorsqu'Avraham visita une seconde fois les lieux qu'il avait traversés à l'origine, il paya, c'est-à-dire qu'il révéla, "ses dettes", c'est-à-dire la sainteté dont il avait entouré ces lieux et qu'il avait ainsi attachée à eux lors de sa première visite. La deuxième fois, il l'a révélée.

"Plus encore, il faut être bienveillant avec son savoir et sa Torah, pour enseigner à chaque personne l'intellect et attirer son cœur vers le Ciel. C'est la plus grande bienveillance de toutes les formes de bienveillance : celui qui, par sa générosité, fait entrer les autres dans le Monde à Venir".
[Or'hot Tsadikim - chaar haNédivout]

+ "achré aam yo'é téroua" (אשרי העם יודעי תרועה - Téhilim 89,16)
Le Noam Mégadim explique que le mot : תרועה (téroua) vient du mot : רעה (raa - mauvais)
Le verset nous dit : "Heureuse est la nation qui "yod'é téroua" = qui sait que même le mauvais est à son avantage.

"Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre pas moins, qu'un demi-Shékel" (Ki Tissa 30,15)

-> Le Noam Elimélé'h explique que le riche en Torah et mitsvot considérera ne s'être acquitté que de la moitié de son devoir, pour ne pas tomber dans l'orgueil et toujours poursuivre ses efforts. Tandis que le pauvre en Torah et mitsvots, considérera avoir déjà accompli la moitié de son devoir, pour ne pas se décourager et pour tirer courage de continuer ses efforts.

-> Quand il était enfant, le Rabbi de Loubavitch s'amusait avec des camarades à grimper au sommet d'une planche inclinée. Alors que ses amis ne réussirent pas à atteindre le sommet de la planche et tombèrent à mi chemin ; le Rabbi, lui, réussit!
Ses camarades lui demandèrent comment il s'y était pris pour monter jusqu'en haut sans tomber. Il répondit : "Les autres enfants ont pensé à leur exploit, quand ils avaient parcouru une certaine distance sur la planche. Ils ont regardé tout ce qu'ils avaient déjà accompli, impressionnés par leur exploit, et c'est ce qui les fit tomber. Contrairement à eux, moi je regardais sans cesse vers le haut, tout ce qui me restait encore à parcourir. Je ne cessais de me dire combien je suis petit, combien il me reste encore à faire, et c'est pour cela que j'ai réussi".

Rabba a dit: "... Entre le Service du Temple et la lecture de la Méguila, la lecture de la Méguila a la priorité ... Entre l’étude de la Torah et la lecture de la Méguila, la lecture de la Méguila est prioritaire".
[guémara Méguila 3a]

Lorsqu'une personne fait une bonne action, en agissant avec l'attribut de bonté ('hessed), elle ravive l'attribut de bonté dans le monde entier, et incite tout le monde à vouloir faire preuve de bonté.
[ rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hayé Sarah]

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-> Imaginons cela : pas besoin de milliards, mais juste un petit acte de bonté (ex: un sourire, une écoute, un mot, une pièce, ...) accompli en privé et dont parfois personne n'en saura jamais rien. Notre nom ne figurera pas à la une des journaux, mais pourtant nous avons changé le monde d'une manière importante, en lui insufflant de la brillance, davantage de bonté d'Hachem.

-> La société prétend que pour changer le monde, il faut une révolution (quelque chose de grand, de visible, ...).
Le rabbi de Berditchev enseigne que ce n'est pas vrai ; chacun d'entre nous change le monde chaque jour. Chacune de nos actions a un effet réel, à la fois spirituel et physique, sur l'ensemble de l'humanité, amenant les gens du monde entier à commencer à agir comme nous l'avons fait (enclenchant une dynamique positive de bonté!).
Nous pouvons changer le monde!

[le libre arbitre, yétser ara, empêche que nous ayons conscience pleinement de cela, mais les paroles du rabbi de Berditchev sont la réalité du fonctionnement du monde. ]

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-> Ainsi, par notre attitude de 'hessed tournée vers l'extérieur, nous permettons aux forces positives de 'hessed d'en-Haut de nous inonder.
L'inverse est également vrai. Lorsqu'une personne s'engage dans un comportement égoïste, elle attise la négativité, qui se propage dans le monde entier, empêchant le flux d'amour, de miséricorde d'Hachem de se déverser sur l'humanité.
[rabbanit Feldbrand]

-> Le 'Hafets 'Haïm suppliait les gens de poursuivre le 'hessed et d'éviter son contraire.
Il disait : "A une époque où l'attribut de Rigueur (mida hadin) prédomine de jour en jour, le seul salut possible réside dans l'adoption de l'attribut de bonté (mida ha'hessed), qui reste le meilleur instrument pour parvenir à la rédemption".

Les Shéva Bra’hot

+++ Les Shéva Bra'hot :

+ Yotser ha'adam (bénédiction n°3) :

-> On nous enseigne que celui qui n'est pas marié n'est qu'une moitié (palga dégoufa).
En ce sens, le mot kalla partage la même racine que "kila" (finir), comme dans "kaacher kila" (quand Il eut fini - Vayéra 18,33). C'est parce qu'elle complète l'homme.
Ceci est en accord avec ce qu'Adam a dit : "étsem méatsamaï" (c'est un os de mes os - Béréchit 2,23), ce qui signifie qu'elle est son autre moitié. Un mari et une femme ne font qu'un.
C'est ainsi que 'Hava est littéralement issue du corps d'Adam.
D'une façon identique, la guémara (Béra'hot 24a) dit : "ichto kégoufo" (la femme est comme lui-même [litt. comme son corps (kouf - à l'image d'Adam et 'Hava)]).
Par conséquent, cette unité n'est atteinte que lorsque le mari et la femme se marient.

Ceci permet d'expliquer pourquoi nous disons dans les Shéva Bra'hot : "yotser ha'adam" (qui a formé l'homme). En effet, ce n'est qu'après s'être marié qu'une personne devient une personne complète. [d'ailleurs dans le langage courant on dit : "trouver sa moitié!". Ce n'est qu'avec le mariage qu'on est pleinement créé. D'où cette bénédiction à ce moment pour remercier Hachem, ainsi que notre conjoint, ses parents, ... car grâce à eux nous avons pu terminer notre processus de création dans ce monde, nous amenant à être complet (passant de moitié d'être à une totalité).
Chacun dans un couple doit avoir conscience qu'à leur source/racine d'âme ils ne sont qu'un, que la matérialité de ce monde semble diviser.]

-> Dans la Torah, la première fois que l'homme est appelé "ich" et non plus sous la forme générique "Adam", est lorsqu'Adam rencontre 'Hava.
Il est écrit : "celle-ci sera nommée Icha [femme], car c'est de Ich [homme] que celle-ci a été prise" (Béréchit 2,23).
Ich est une expression d'importance. Elle fait référence à l'aspect le plus élevé de l'homme.
Ainsi, c'est uniquement par le fait de rencontrer sa femme qu'il peut devenir un Ich. Il a la capacité de rencontrer son moi supérieur à travers elle.

-> Le mot kalla (une mariée) a pour racine : kol (tout). C'est parce qu'un homme possède tout après s'être marié, comme l'affirment nos Sages (guémara Yébamot 62b) qu'un homme qui n'est pas marié vit sans bonheur, sans bénédiction, ...

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+ Saméa'h téssama'h (bénédiction n°6) :

-> Il y a ceux qui rencontre quelqu'un et ensuite se marient, puis ils ont des doutes quant à savoir si c'était le bon conjoint pour eux.
Ils peuvent penser : "Peut-être aurais-je dû épouser quelqu'un qui a de meilleurs traits de caractère, ou qui accomplit plus d'actes de 'hessed, ..."
[on a tendance à penser que l'herbe est plus verte ailleurs, mais certains conseillent plutôt : "l'herbe est plus verte là où on l'arrose" (si tu fais l'effort de faire en sorte que ton conjoint(e) soit épanoui(e), alors il sera à l'image de cette herbe qui deviendra resplendissant de verdure. ) ]

Rabbi Aryeh Levine explique que nous donnons donc la bénédiction à un 'hatan et à une kalla (dans la bénédiction de Saméa'h téssama'h) : "qu'Hachem réjouisse ce 'hatan et cette kalla tout comme Adam et 'Hava dans le Gan Eden, puisque Adam et 'Hava savaient tous deux qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, car personne d'autre n'existait alors.

Cela explique également la phraséologie de cette bénédiction : "saméa'h téssama'h" (se réjouir intensément), puisque "il n'y a pas de plus grand bonheur que la résolution d'une incertitude" (én sim'ha kéatarat hasfékot), du fait de l'absence de comparaisons et de concurrents.
[avant le mariage on peut s'interroger (est-ce la bonne), mais une fois le mariage (aré at mékoudéchet) alors on a la certitude que Hachem nous a destiné cette femme, et alors il n'y a plus de doute : c'est elle, et aucune autre au monde. ]

-> "Qu'elles sont belles tes tentes, ô Yaakov!" (ma tovou ohalékha Yaakov - Balak 24,5)
Rachi : Parce qu’il a vu que les entrées [de leurs tentes] ne se faisaient pas face.
Selon le rav Yéhochoua Alt, à un niveau plus profond cela peut être compris comme le fait qu'ils vivaient chacun en sachant que "j'ai le bon conjoint".
[j'ai le/la meilleur(e) conjoint, alors pas la peine de regarder chez le voisin]

-> Puisque 'Hava était la seule au monde, il était évident qu'elle était pour Adam.
Pourtant, il y a eu contestation car Adam a dit que la femme que Tu m'as donnée, m’a donné de l'arbre et j'ai mangé (Béréchit 3,12).
["La femme que tu m’as donnée avec moi, c'est elle qui m'a donné de l'arbre et j'ai mangé" - Rachi = Il marque ici de l’ingratitude envers la bonté de D. (j'ai fauté à cause d'elle!). ]
Selon le rav Yéhochoua Alt, c'est pourquoi depuis lors, le mariage demande du travail, même si nous sommes certains qu'elle est la bonne personne pour nous.
[en ce sens, pour réparer cette faute, nous devons avoir de la gratitude, avoir un regard où l'on apprécie et remarque les qualités de l'autre, ... Cela ne suffit pas qu'elle soit l'unique femme au monde, elle doit devenir unique par la façon dont on l'apprécie au quotidien. (on doit nourrir cette unicité, cette valeur supérieure qu'elle a).
En effet, ensuite Adam a compris son erreur et il a eu une telle démarche de la voir positivement en la caractérisant de "mère de tous les vivants", plutôt que de responsable d'avoir amenée la mort dans le monde (suite à la faute).]

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+ Yatsar ét ha'adam bétsalmo ( qui a créé l'Homme à son image - bénédiction n°4) :

Il est écrit : "L'homme a été créé à l'image d'Hachem" (tsélem Elokim - Béréchit 1,27).
On peut citer à ce sujet :
-> Une des 10 étapes du rav Avigdor Miller pour atteindre la grandeur est : "Regardez le visage de quelqu'un et penser : Je vois l'image de D. (tsélem Elokim)".
-> Rabbi Moché Cordovéro explique que le mot : image (tsélem – צלם) est dérivé du mot : ombre (tsél – צל). Ainsi, dire que l’homme a été créé à "l’image de D." signifie que l’homme représente "l’ombre" d’Hachem projetée sur cette terre ; on comprend mieux alors le lien entre D. et l’homme.
-> Selon le rav Yéhouda Zev Segal (Kédochim 19,18) : "Le fait d'honorer un être humain revient à honorer Hachem Lui-même, puisque chaque personne est créée à l'image de D. (tsélem Elokim).
Si quelqu'un possède un véritable respect de Hachem, alors naturellement il ne fera aucun mal à ceux qui sont créés à Son image."

-> "Tous les juifs sont des princes ‘’ (kol Israël bné méla'him hén - guémara Baba Métsia 113b)

=> Nous devons garder à l'esprit, surtout lorsque notre conjoint fait une erreur (personne n'est parfait, tout le monde à des hauts et des bas, des qualités et des défauts), qu'il est créé à l'image d'Hachem, et nous devons donc le traiter en conséquent, avec tout le respect et la considération que cela implique.
Nous disons donc dans les Shéva Bra'hot : "yatsar ét ha'adam bétsalmo" (Il a façonné l'homme à Son image).

[d'une certaine façon, il y a à minima une double mitsva de la Torah :
- une d'aimer Hachem, ton D. = puisqu'il y a une partie d'Hachem en ton conjoint, tu dois donc la chouchouter (ce n'est pas n'importe qui!) ;
- une d'aimer son prochain comme soi-même = cela commence par notre moitié. A chaque fois qu'on la rend plus heureuse, plus épanouie, ... nous accomplissons cette mitsva de la Torah! ]

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+ binyan adé ad (construction éternelle - bénédiction n°4) :

-> Les shéva bra'hot (les 7 bénédictions) sont aussi appelées : birkot nissouïm (les bénédictions du mariage).
Le mot "nissouïm" (נישואים) vient du terme : "nasso" (soulever, élever).
Cela fait allusion à la notion que l'un des buts du mariage est de nous élever au niveau supérieur.
Une autre raison à cela est que chaque conjoint est censé élever et faire grandir/épanouir l'autre en se complétant l'un l'autre.
L'adage dit : "les hommes peuvent venir de Mars et les femmes de Venus, mais le but est de faire en sorte que ça marche sur terre".
[selon nos Sages : "les femmes sont un peuple à part entière" (guémara Shabbath 62a)]

-> Le mot "nissouïm" a également pour racine "nassa" (supporter, tolérer) [comme dans : "nossé béol im 'havéro - Pirké Avot 6,6], car nous devons tolérer notre conjoint dans les choses qui nous différencient.
Il existe un axiome : "N'essayez pas de transformer votre conjoint. Transformez plutôt le regard que vous portez sur votre conjoint".

Nos Sages disent : "kol hagadol mé'havéro, yitsro gadol éménou" (guémara Soucca 52a) = celui qui est plus grand [spitiruellement] que son ami a également un plus grand yétser ara que lui.
Mais cela peut également être compris de la manière suivante : si quelqu'un est plus grand (kol hagadol), c'est grâce à son ami (mé'havéro), c'est-à-dire parce qu'il travaille ses traits de caractère au contact avec les différentes personnalités des autres.
"yitsro gadol" = si quelqu'un a un yétser ara plus fort, c'est à cause de lui-même (éménou), ce qui signifie qu'il doit s'améliorer davantage lui-même.
[même si cela ne nous fait pas toujours plaisir sur le moment, le mariage est là pour nous élever par ce face à face constant avec "mé'havéro" (notre conjoint est notre "meilleur ami"), qui nous voit constamment et nous connait parfaitement (ce qu'on a beau, et de moins beau en nous [donc à améliorer]).]

Le mariage ne se construit pas en un court laps de temps. Il nécessite de nombreuses années d'efforts. C'est pourquoi on parle d'un binyan, d'une construction, comme nous disons dans les shéva bra'hot : "biyan adé ad".
Tout comme la construction d'un bâtiment prend beaucoup de temps, la construction d'un mariage prend également beaucoup de temps.
[d'une certaine, le mariage est comme obtenir le terrain sur lequel on va pouvoir construire le plus bel édifice : fruit d'efforts, de temps, de moyen (un sourire, un encouragement, une intention, ...), de compromis, ... et qui nous accompagnera dans l'éternité du monde à Venir, où l'on profitera et sera fier de s'être investi pour ce si beau binyan.
Le mariage marque la validation de ce couple au ciel, et le commencement de notre travail conjointement dans la réalité terrestre.]
[rav Yéhochoua Alt]

Mitsva & ADN de la Torah

La Torah "est un arbre de vie" (éts 'haïm hi - Michlé 3,18).

Le frère du Gaon de Vilna, Rabbénou Avraham (au début de son séfer Maalot HaTorah) écrit :
un arbre est une seule entité se ramifiant en de nombreuses branches qui elles-mêmes fructifient, les fruits étant à leur tour composés de diverses parties avec de nombreux pépins. Chacun, une fois semé, peut reproduire un arbre entier. Cela signifie que chaque graine porte en elle un potentiel de tout un nouvel arbre.
La même chose est vraie pour les mitsvot, fruits de l’arbre de la Torah. Chaque mitsva est une entité distincte mais chacune contient l’essence de toute la Torah, le "code" spirituel de l’Arbre de vie.
Ainsi, toutes les mitsvot sont inextricablement interconnectées au point qu’un aspect d’une certaine mitsva peut être lié et représentatif d’une autre.
On peut comprendre cela avec la comparaison au corps humain formé de plusieurs membres et organes avec chacun leur fonction spécifique. Néanmoins, chaque partie du corps partagent le même ADN.
Idem pour chaque mitsva qui renferme l’ "ADN" de la Torah qui unifie tous les commandements.

Hachem tire plus de plaisir d'un acte qui profite aux gens, que d'un acte par lequel il est Lui-même adoré.
[Pélé Yoets]

"Lorsqu’un homme croit sincèrement qu’il n’existe rien au monde en dehors d'Hachem, tous les décrets rigoureux sont adoucis grâce à la lumière de la émouna, et il n’a même plus besoin de crier vers Lui.
Car par le mérite de la confiance en D. et de la foi, la bonté d’Hachem se dévoile sur le champ."
[rabbi Eizik de Kamarna - Zohar 'Haï - Vaéra]

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Le Ohev Israël écrit :
"Chaque membre du peuple d’Israël doit posséder la foi que tout provient d’Hachem, est pour son bien et qu’Hachem se conduit avec bienveillance envers Ses créatures et tout particulièrement avec les Bné Israël, Son peuple de prédilection. Même si, pour l’heure, ce bien et cette bonté ne sont pas encore dévoilés, mais voilés et dissimulés, car cet homme n’en est pas encore digne.
Lorsqu’il atteindra cette compréhension et cette émouna intègre, la rigueur qui pèse sur lui s’en verra adoucie.
Et il ne verra alors que le bien et la bonté que le Créateur lui a prodigué à travers ces difficultés."

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-> issu du divré Torah : La émouna permet d'adoucir la Rigueur : https://todahm.com/2023/01/24/la-emouna-permet-dadoucir-la-rigueur