Aux délices de la Torah

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‘Hanouca : un moment propice pour la téchouva

+ 'Hanouca : un moment propice pour la téchouva :

-> Dans les bénédictions : "léadlik nér chél Shabbath" et "léadlik nér 'hanouca".
Le mot "léadlik" (להדליק) ne signifie pas "allumer", mais plutôt : "raviver le feu".
La ségoula de ces mitsvot [de 'Hanouca] est de raviver le feu de la judaïcité dans le cœur des juifs.
[Beit Avraham]

-> Il faut croire d'une émouna chéléma que lorsque l'on se tient pour allumer les bougies de 'Hanouca, toutes les étincelles de son âme et celles de ses ancêtres jusqu'à Adam haRichon se tiennent là avec nous, entourant chaque juif qui allume les bougies de 'Hanouca, espérant que peut-être avec l'inspiration des bougies de 'Hanouca, ils vont en venir à se corriger [en téchouva] et s'élever et que cela impacte leur source.
[Meïr Einei Chakhamim - 12,2]

['Hanouca est un moment tellement opportun pour faire téchouva, que tous nos ancêtres attendent que nous en profitions, et alors les mérites qui en découlent vont venir au crédit de nos ancêtres décédés.
A 'Hanoucca, nous devons nous imaginer tous nos ancêtres jusqu'à Adam (le 1er Homme), qui attendent de nous des mérites (une fois mort on ne peut plus rien acquérir par soi-même).
Combien cela doit nous motiver pour que durant toute l'année on se donne au maximum pour leur envoyer un maximum de paquets de mérites, ce qui est le plus beau cadeau, respect, que nous pouvons leur faire!]

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-> Selon le rabbi Yé'hezkel de Kouzmir, au moment de l'allumage des bougies de 'Hanoucca, si nous avons des pensées de téchouva, alors c'est un moment très puissant pour être nettoyés de toutes nos souillures causées par nos fautes.

-> Le rabbi Yé'hezkel de Kouzmir ne permettait pas à ses 'hassidim de le regarder allumer les lumières de 'Hanoucca. Il dit que cela est mentionné par nos Sages (Baba Batra 57b) : "Il est interdit de regarder les femmes pendant qu'elles se lavent".
Il dit que les "femmes" représentent les âmes juives, et que "se laver" signifie quand un tsadik lave les âmes juives de leurs imperfections.
Lorsque rabbi Yé'hezkel de Kouzmir allumait les bougies/lumières de 'Hanoucca, il purifiait et lavait les âmes du peuple juif, et nos Sages disent : "Il est interdit de regarder lorsque ce lavage a lieu.

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-> Nous disons dans le Al haNissim : "Tu as donné les impurs dans les mains des purs, les réchaïm dans les mains des tsadikim, et les fauteurs dans les mains de ceux qui étudient la Torah."

Le rabbi Lévi Its’hak de Berditchev s'interroge : qui a-t-il de miraculeux à ce que les impurs tombent aux mains des purs, ou que les fauteurs tombent aux mains de ceux qui étudient la Torah? Est-ce anormal et miraculeux que les tsadikim gagnent la guerre?

Le rav de Berditchev répond : suite à la guerre contre les grecques, une vague de téchouva a démarré.
Tout le monde a vu comment qu'une poignée de tsadikim (les 'hachmonaïm) a miraculeusement gagné la guerre contre la puissante armée grecque, et alors de nombreux juifs non religieux ont fait téchouva.

Le Al haNissim parle de cette vague de téchouva dans le peuple juif :
- "des impurs aux mains des purs" = cela signifie que les impurs ont fait téchouva et ils sont devenus purs.
- "des réchaïm aux mains des tsadikim" = cela veut dire que les réchaïm sont devenus des tsadikim [grâce à leur téchouva].
- "les fauteurs dans les mains de ceux qui étudient la Torah" = cela implique que les fauteurs ont commencé à étudier la Torah.

-> Lorsque le peuple juif fut témoin de la guerre miraculeuse que les faibles et les quelques-uns remportèrent contre la puissante armée grecque, les réchaïm parmi eux firent téchouva.
Les réchaïm de l'époque étaient appelés les מתיונים. C'étaient des juifs qui voulaient être comme les grecs. Lorsqu'ils virent les miracles, ils firent téchouva et retournèrent à leur héritage (judaïcité).

+ 'Hanouca (חנוכה) vient du mot : 'hanina (חנינה [ou bien -> 'hinam : חנם]) qui signifie : cadeaux gratuits.
[Hachem est caractérisé de 'hanoun (חנון), ce qui implique qu'Il accorde Sa bonté, même à ceux qui ne le mérite pas (notion de cadeaux gratuits).]
[Ma’hzor Vitri]

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-> A 'Hanoucca, Hachem fait descendre de la bonté, et ce de la même manière que descend de la bonté à Roch Hachana.
Cependant, la différence est qu'à Roch Hachana nous la recevons si nous sommes méritants, tandis qu'à 'Hanouca nous recevons [la bonté d'Hachem] même si nous ne la méritons pas.
[à 'Hanouca, Hachem descend chez chaque juif avec des cadeaux gratuits à nous donner!]
[le rabbi de Ruzhin]

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-> "La communauté d'Israël est comparé à la colombe" (guémara Béra'hot 53b)
Lorsque la colombe est revenue avec une feuille d'olivier dans la bouche, elle a dit : "Que ma nourriture soit amère comme l’olive mais de la main de Hachem, et non douce comme le miel mais en provenance des mains des hommes" (guémara Erouvin 18b).

Le rabbi Moché de Razvadov explique :
- "Que ma nourriture soit amère comme l’olive" = que ma parnassa vienne de 'Hanouca, où nous utilisons l'huile d'olive ;
- "de la main de Hachem" = car la parnassa (subsistance) vient alors d'une main pleine de compassion, même si nous ne le méritons pas.
- "et non douce comme le miel" = nous préférons cela à la parnassa qui vient à Roch Hachana, moment de l'année où nous mangeons la pomme dans le miel, car alors c'est "en provenance des mains des hommes", c'est-à-dire en fonction du mérite, des actions de la personne.
Si nous méritons alors nous recevons, mais si nous ne méritons pas alors nous ne recevons pas.

=> Il en découle qu'à 'Hanouca nous pouvons obtenir ce que nous voulons (idéalement à des fins spirituelles), et ce indépendamment de nos mérites (juste par l'énorme mérite d'être juif, fils d'Hachem!), papa Hachem nous faisant des cadeaux gratuits.

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-> Le Kédouchat Lévi (Kédoucha 2) écrit :
'Hanouca ressemble à un roi qui va ouvrir son trésor pour une période limitée, et tout le monde peut venir et prendre ce qu'il désire.
Honte à celui qui ne tire pas profit de cela, et qui à la place dort toute la journée!
Cet exemple décrit l'état pitoyable de ceux qui ne profitent pas de 'Hanouca.
Il y a tellement de bonnes choses que nous pouvons recevoir à 'Hanouca, au moment de l'allumage des bougies, lorsque nous disons Al haNissim et le Hallel, lorsque nous nous réjouissons des miracles, ...
Tout cela amène une abondance de bontés spirituelles et matérielles.
N'est-il pas honteux et fou de gaspiller ces opportunités si spéciales.

Chaque année lorsque nous allumons les bougies de 'Hanouca, les miracles de 'Hanouca se reproduisent de nouveau.
Nous n'allumons pas les bougies seulement pour se rappeler des miracles du passé, mais nous les allumons également pour fêter les miracles que Hachem réalise pour nous actuellement [à notre génération].

[Bné Yissa'har - 4,9]

La mitsva des bougies de 'Hanoucca est une mitsva extrêmement bien-aimée.
[mitsvat nér 'hanouca, 'haviva hi ad méod - Rambam - Hilkhot 'Hanouca 4,12]

Le Rambam écrit cela au sujet d'aucune autre mitsva.

[selon le rav Biderman, c'est parce que cette mitsva nous montre que Hachem nous aime
En effet, à 'Hanouca Hachem souhaite venir dans les endroits les plus bas en notre honneur, car Il nous aime infiniment, même ceux qui sont descendus au plus bas.]

-> La Présence Divine ne descend jamais sous une hauteur de 10 téfa'him (cf. guémara Soucca 5a).
Cependant, Hachem cherche des moyens pour qu'aucun juif ne se détache de Lui.
En raison du miracle [qui se reproduit à chaque 'hanouca], Hachem descend en dessous des 10 téfa'him, pour venir proche de chaque juif [même ceux qui sont au plus bas], et le rapprocher de Lui.
[Méor Enayim]

-> Le Kav haYachar dit que les anges viennent dans la maison de chaque juif au moment de l'allumage des bougies pour répondre "amen" à ses bénédictions.

-> "Ayez beaucoup de kavana lorsque vous dites les bénédictions pour l'allumage des lumières de 'Hanoucca. Dites les bénédictions avec joie car c'est une mitsva très appréciée qui n'a lieu qu'une fois par an.
De plus, vous devez dire les bénédictions avec kavana en l'honneur des saints anges (mala'him) qui viennent chez vous pour cette mitsva ...
La première bénédiction contient 13 mots, et il faut avoir l'intention [avec cette bénédiction et cette mitsva] d'éveiller les 13 attributs Divin de la miséricorde.
Il y a 13 mots dans la 2e bénédiction [qui] suscite également les 13 attributs de la miséricorde.
Ensemble, ils forment 26 mots, correspondant au nom de Hachem (יהוה - de guématria 26) ....
Les Mala'him et Séraphines viennent chez chaque juif et ils observent sa sainte avoda lorsqu'il allume les bougies/lumières de 'Hanoucca, et ils répondent amen à sa bénédition.
Un indice à cela est que מלאך (mal'akh - ange) est guématria אמן (amen).
[ Kav HaYachar - ch.96 ]

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-> "Si ta femme est petite, penche-toi pour lui parler et prendre conseil d'elle" (guémara Baba Métsia 59a)

Le Maguid de Trisk explique qu'à 'Hanouca, Hachem se penche vers tout juif, quelque soit son niveau, et il nous élève.

Le Divré 'Haïm de Tzanz dit qu'à Shabbath Hachem nous amène à Lui. A Yom Tov, les juifs font que Hachem descende parmi nous. A 'hanouca, Hachem va rendre visite à ses enfants qui sont en prison.
Il explique que lorsque le roi est sur Son Trône, les personnes ordinaires ne peuvent pas lui rendre visite, et à plus forte raison ceux qui sont emprisonnés à cause des fautes graves qu'ils ont pu faire.
'Hanoucca est le moment où Hachem voyage dans tout Son royaume, rendant visite même au prison.
A ce moment les prisonniers crient : "Roi! S'il vous plaît sauvez-nous!"
C'est ce qui se passe à 'Hanouca, Hachem vient parmi nous et nous sauve de tout ce qui peut nous emprisonner dans la vie.

-> b'h, voir également : https://todahm.com/2018/12/09/hanoucca-hachem-rend-visite-a-chacun-dentre-nous

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-> A 'Hanoucca, il n'y a pas de véritable obligation de faire des repas pour célébrer la fête.
=> Pourquoi 'Hanoucca est-elle différente des autres fêtes sur ce point?

Le 'Hidouché haRim explique qu'à 'Hanouca la Présence Divine descend parmi nous (même chez ceux qui sont descendus au plus bas). Ainsi, on n'a pas besoin de nous dire de faire un repas pour se réjouir de la fête. En effet, nous sommes tellement heureux d'avoir Hachem parmi nous, que de nous même nous faisons un repas de fête pour marquer ce moment unique.

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-> A la fin du mois, la lune devient de plus en plus petite jusqu'à disparaître, et au début du mois suivant la lune commence à grandir de nouveau.
'Hanoucca a lieu de la fin du mois de Kislev au début de Tévét.
C'est une allusion au fait que les juifs qui tombent à des niveaux très bas, à 'Hanouca Hachem vient les voir et Il les relève pour qu'ils puissent commencer à s'élever, à grandir spirituellement.
[rav Elimélé'h Biderman]

La grandeur extrême de ceux qui protègent leurs yeux

+ La grandeur extrême de ceux qui protègent leurs yeux :

-> Un jeune étudiant en Torah (ba'hour) alla rendre visite au Steïpler, 6 mois avant que celui-ci ne quitte ce monde et il n'entendait déjà presque plus, si bien que le ba'hour écrivit tout ce qui lui était arrivé :
"Je suis un ba'hour de 19 ans. Depuis Roch 'Hodech Elloul jusqu'à présent, je me suis beaucoup efforcé de préserver mes yeux de toute contemplation interdite.
Aujourd'hui, j'étais obligé de me faire soigner les dents et j'ai dû voyager à Tel Aviv. A cause de cela, j'ai gravement trébuché dans cette faute sur le chemin et également chez le dentiste.
Depuis mon âme ne me laisse pas en paix. Que puis-je faire?"

Le ba'hour signa de son nom et de celui de sa mère, et il tendit la lettre au Steïpler.
Après que ce dernier eut achevé de la lire, il planta son regard pénétrant dans les yeux du ba'hour (celui qui subissait cette expérience était pris de tremblement) et d'une voix tonitruante, il lui demanda : "Réponds-moi : as-tu réussi une seule fois en chemin à vaincre ton yétser ara, et à préserver tes yeux?"

Le ba'hour lui répondit par écrit : "Rav, ma situation est des plus amères!"
Le Stéïpler réitéra sa question jusqu'à ce que le ba'hour reconnaisse qu'en effet, il s'était abstenu de regarder pendant une partie du chemin.

Le Steïpler s'adressa alors à lui dans ces termes :
"Je n'exagère en rien et je ne mens pas!
Si j'en avais la force, je me serais levé de toute ma hauteur devant toi.
D'après les estimations, le voyage depuis ici jusqu'à Tel Aviv dure environ 35 minutes. A chaque fois que tu t'es retenu, tu as accompli la mitsva de "Tu craindras ton D.", celle de "Je serai sanctifié au sein des Bné Israël", et ainsi que celle de "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur et de toute ton âme".
Certes tu es passible d'un châtiment sur les fois où tu as échoué. Mais à chaque fois que tu surmontes ton penchant dans cela ou dans tout ce qui relève de la sainteté, tu es au même niveau que Yossef haTsadik, exactement au même niveau.
L'essentiel est de combattre. Continue à te battre, bats-toi encore et encore!"

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-> Le Zohar (Vaéra 23a) écrit que quiconque résiste vaillamment aux tentations de la chair mérite le titre de tsadik, et il cite Yossef comme exemple d'une conduite de ce genre.

[certes notre yétser ara nous pousse à la faute, mais surtout après il nous pousse à désespérer.
Au lieu de cela nous devons nous inspirer des paroles du Steïpler afin d'avoir conscience de l'extrême grandeur d'arriver à résister aux tentations de visions interdites dans notre génération.]

Le but de la descente et du séjour des Bné Israël en Egypte était de les préparer, par le biais des difficultés de l'esclavage et de l'oppression égyptienne, à devenir le peuple de D.
Aussi longtemps que le peuple juif n'avait pas été forgé par cet apprentissage, la Présence Divine n'avait reposé que sur certains individus, pour des périodes limités.
Après le séjour en Egypte, la Présence Divine pourra reposer sur le peuple entier, en permanence et pour toujours.
[Malbim - Yéhochoua 2,4]

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-> Le Zohar (Lé'h Lé'ha 83a) écrit :
Lorsque Hachem a voulu faire pour Lui un peuple [parfait], si les Bné Israël n'étaient pas d'abord descendus en Egypte et n'y avaient pas été purifiés, ils n'auraient pas pu devenir Son peuple.

-> Le Ram'hal (Déré'h Hachem 4,49) enseigne :
"Après la faute d'Adam, toute l'humanité était en ruine ... c'est pourquoi il était nécessaire que le peuple d'Israël soit exilé et asservi en Egypte. C'est ce qui leur a permis de se purifier comme l'or dans le creuset."

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-> Le 'Hatam Sofer (Shabbath hagadol 5596) dit que le soir du Séder nous devons remercier Hachem de nous avoir exilés en Egypte.
Nous devons avoir en tête le soir du Séder que D. a fait descendre les Bné Israël en Egypte, et leur a imposé un dur exil, c'était pour qu'ils en retirent un immense profit.
Grâce à cet exil, le peuple d'Israël a été purifié et a réussi à s'extraire d'une vie matérialiste et vide de tout contenu pour s'orienter vers une vie de Torah et de grandeur.

[dans nos moments difficiles, nous devons avoir conscience que ce n'est que passager, et que de là va germer b'h de belles et grandes choses dans notre vie.
Hachem ne nous fait pas souffrir par plaisir, mais pour nous faire grandir, nous combler du meilleur!]

Le passé peut nous décevoir, le futur peut nous inquiéter, mais nous sommes actuellement en vie et nous devons en faire le maximum.

Les morts ont un futur, car ils bénéficieront de la résurrection des morts.
Ils ont également un passé : la vie qu'ils ont pu vivre dans ce monde. Cependant, ils n'ont pas de présent, puisque maintenant ils sont allongés passivement dans leur tombe.
En revanche, une personne vivante doit se focaliser sur le présent. Lorsque nous sommes déçus par notre passé, et inquiets de notre futur, nous sommes comme le mort, qui ne vit pas dans le présent, mais uniquement dans le passé et le futur.

Le Téhilim (115,17) est : "Les morts ne louent pas Hachem" (lo amétim yéalélou ka).
Cela signifie que ceux qui sont comme des morts, car ils se focalisent sur leur passé et leur futur, et pas sur leur présent, alors ils ne peuvent pas louer Hachem, car leur cœur est constamment rempli d'inquiétudes et de souffrances.

Le Téhilim continue : "et nous" (vaana'hnou) qui sommes concentrés sur le présent, alors "névaré'h ka" = nous sommes capables de louer Hachem pour toutes ses bontés.
[rav Elimélé'h Biderman]

[certes le passé et le présent sont utiles par moment pour sublimer notre présent, mais d'une manière générale il faut se laisser savourer et apprécier notre présent.
En effet, à trop être parasités par notre passé et notre futur, nous n'avons plus de présent, et nous ne vivons plus!]

Le bita'hon en Hachem est supérieur à toutes les louanges que nous pouvons dire à Hachem.
[Séfer ha'Ikarim - 4,49]

-> "Pour Toi, le silence est louange" (Téhilim 65,2)
Nous n'avons pas besoin de dire quelque chose. Lorsqu'en silence nous avons confiance en Hachem que tout se finira pour le bien, alors c'est une louange énorme.

De même, il est écrit : "Et moi j'espérerai toujours en Toi, et j’ajouterai [ainsi] encore à toutes tes louanges" (Téhilim 71,15).
[rav Elimélé'h Biderman]

[avec le bita'hon, chacun de nos actes peut devenir une louange à D.]

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-> Lorsque quelqu'un a confiance en Hachem, son bita'hon va le sortir de l'enfer (guéhinam) ... les anges vont le prendre du guéhinam.
Le bita'hon purifie comme un mikvé, car le bita'hon élève une personne à un haut niveau où il n'y a pas de fautes ni d'imperfections ...
[Ram'hal - דרוש בענין הקיווי]

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-> Le roua'h hakodech (l'esprit saint) repose sur une personne qui a du bita'hon.
Il reçoit un esprit courageux qui l'assure qu'Hachem va sûrement l'aider.
['Hazon Ich - Emouna ouBita'hon 2,7]

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-> Lorsque quelqu'un vit avec émouna et bita'hon, Hachem va l'aider d'une manière qu'il n'aurait jamais imaginée.
[rabbi Pin'has de Koritz]

-> Le Alshich haKadoch dit qu'il y a différents niveaux de confiance en Hachem.
Lorsque quelqu'un a un bita'hon honnête et sincère, alors [grâce à cela] des miracles vont se produire pour lui.

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-> "D'où viendra mon aide? Mon aide vient de Hachem qui a créé le ciel et la terre" (Téhilim 121,1-2)

Le 'Hatam Sofer explique que par moment nous n'avons pas de solution, et nous crions : "D'où viendra mon aide?" (méayin yavo ézri)
Il n'y a pas de solution logique.
Cependant, Hachem peut tout faire, Il peut nous sauver.
C'est "Hachem qui a créé le ciel et la terre", et ce à partir de rien (méayin).
=> Ainsi, si cela est nécessaire Hachem peut créé à partir de rien (yech méayin) et nous sauver de toute situation.

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-> "Heureux est l’homme qui met sa confiance en Hachem, et [alors] D. sera son espoir!" (Yirmiyahou 17,7 – barou’h agéver achèr yivta’h b’Hachem -> véaya Hachem mivta’ho)

Cela signifie : Qui est la personne qui est bénie d’avoir confiance en Hachem?
"véaya Hachem mivta’ho" : or, nos Sages disent que le terme : "véaya" (ce sera – והיה), est un mot qui implique de la joie.

- Le Divré Israël écrit : "La joie et la sérénité sont les signes d'une foi authentique en Hachem".

- Le 'Hovot haLévavot (Chaar haBita'hon chap.1) écrit : "Le bita'hon signifie la tranquillité (ménou'hat anéfech). On compte [totalement] sur le fait que Hachem va faire ce qu'il y a de mieux pour nous".

- Le Séfer ha'Ikarim (4,49) écrit : "Il ne faut avoir aucun doute ... car Hachem peut nous sauver [de toute situation] et personne ne peut l'en empêcher ... Ton bita'hon doit être [sûr] comme quelqu'un qui attend que le matin arrive."
[de même que personne ne doute que le lendemain matin le soleil va se lever, de même nous ne devons avoir aucun doute que Hachem va nous aider!]

Le Séfer ha'Ikarim enseigne également : "Le bita'hon ne rend pas anxieux. Nous sommes joyeux. Nous ressentons maintenant la joie du futur. Cette forme de bita'hon est bonne."

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-> "Cherche tes délices en Hachem, et Il t’accordera les demandes de ton cœur (Téhilim 37,4 - véit'anag al Hachem -> véyiten lé'ha mich'alot libé'ha)

Le rav Elimélé'h Biderman commente : Celui qui est certain que Hachem va l'aider, au point d'en arriver à trouver des "délices", à avoir du plaisir dans sa confiance en Hachem, alors le fait d'atteindre ce niveau de bita'hon va avoir pour conséquence que : " Il t’accordera les demandes de ton cœur".

La particularité du peuple juif est notre héritage en tant que descendants d'Avraham, Its'hak et Yaakov, ainsi que tous les tsadikim des générations passées. [ils ont mis tellement sur le compte commun du peuple juif!]
Cependant, lorsque nous n'honorons pas nos parents, alors on se coupe de son ascendance, et ainsi nous perdons les bénéfices de notre lignée (yi'hous) remontant jusqu'à Avraham, et c'est une perte énorme.
[rav Elimélé'h Biderman]

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-> La mitsva de kiboud av va'ém est propice pour avoir une longue vie, en plus de la récompense [infinie] que Hachem nous donnera pour avoir respecter cette mitsva.
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Chémot 20,12]

-> Rabbénou Bé'hayé commente : "Nous voyons clairement que ceux qui honorent leurs parents vivent longtemps, ou bien ils ont de la réussite et de la sérénité dans tout ce qu'ils font."

-> Le 'Hatam Sofer (Drachot vol.2 p.362) explique qu'en nous promettant la longévité pour la mitsva de kiboud av va'ém, la Torah nous apprend que le temps que l'on passe à honorer ses parents nous sera rendu.
En effet, une personne peut croire que puisque que l'étude de la Torah est équivalente à toutes les mitsvot, alors il vaut mieux étudier la Torah que prendre soin de ses parents. Mais la réalité est que nous vivrons plus longtemps, [et non seulement on aura fait l'énorme mitsva d'honorer ses parents], mais en plus on aura par la suite ce même temps pour étudier la Torah. [c'est que du bénéf!]

-> Le Lev Sim'ha de Gour dit que chaque personne est née avec un nombre défini de jours et d'années à vivre.
Le temps que l'on consacre au kiboud av va'ém ne fait pas partie de ce calcul.
Nous vivrons alors du temps supplémentaire, car ce temps n'est pas déduit des jours de notre vie.

-> On a demandait au géant de la génération, le 'Hazon Ich : "Comment est-ce que le 'Hazon Ich est-il devenu le 'Hazon Ich?"
Le 'Hazon Ich a répondu : "C'est parce que je n'ai jamais perdu un instant de ma vie et parce que j'ai toujours été vigilant avec la mitsva de kiboud av va'ém"
[rapporté dans le Maassé Ich vol.4, p.198]

-> Le Beit Aharon de Stolin affirmait que s'il a pu atteindre un tel niveau spirituel, c'est grâce à la mitsva de kiboud av va'ém.

-> Le Messé’h ‘Hochma enseigne que le Temple a été construit sur le territoire de Binyamin, car Binyamin est le seul des frères qui n'a pas participé à la vente de Yossef.
Ainsi, il a été le seul qui n'a pas causé de la détresse à son père, et c'est pour cela que le Temple a été construit sur son territoire.

-> La guémara (Soucca 45b) rapporte que rabbi Chimon bar Yo'haï a dit qu'il pouvait exempter le monde entier du jugement.
Si on ajoute les mérites de son fils rabbi Eliézer, il pouvait libérer le monde du jugement et de la punition depuis le jour de la création du monde jusqu'à ce jour [de rabbi Chimon bar Yo'haï].
Si on y ajoute les mérites de Yotam ben Ouziyahou, alors il pouvait libérer le monde entier du jugement et de la punition depuis le jour de la création du monde jusqu'à la fin des temps.

=> Qu'est-ce qui est si unique à propos de Yotam ben Ouziyahou?
Rachi écrit : "Il était un tsadik humble plus que tout autre roi. Et il excellait dans le fait d'honorer ses parents."

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-> Le rav Elimélé'h Biderman rapporte que selon nos Sages de même que rabbi Halafta répondait aux besoins de son père avant que celui-ci ne les lui demande, alors de même mesure pour mesure, Hachem exauçait tous les désirs de rabbi Halafta avant qu'il ne prie pour cela.
"Avant qu'ils m'appellent, Moi [Hachem], Je répondrai" (Yéchayahou 65,24) = nous obtenons une récompense similaire pour notre dévouement à la mitsva de kiboud av va'ém.

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-> La mitsva de respecter ses parents (kiboud av va'ém) a été donnée à Mara, avant que la Torah ne soit donnée, et à un moment où les juifs avaient tous leurs besoins pris en charge, grâce à la manne et au puits de Myriam.
Le Ktav Sofer explique qu'ainsi un enfant se doit d'honorer ses parents même s'il n'a jamais reçu de Torah d'eux, et même s'ils ne l'ont pas aidés financièrement.
Le simple fait que les parents l'ont amené à la vie, suffit à créer l'obligation de les honorer.

Les décrets des grecs contre les juifs visaient principalement à brouiller la distinction entre juifs et non-juifs.
[rav Its’hak Hutner - Pa'had Its'hak - 'Hanoucca maamar 6]

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-> "La mitsva de base consiste à allumer une lumière par foyer"
[guémara Shabbath 21b]

Le Sfat Emet ('Hanoucca 5653) explique que les grecs voulaient faire pénétrer leur "civilisation" dans le foyer juif pour l'helléniser, et c'est pour cela que nous y accomplissons cette mitsva.
Les lumières que nous allumons à 'Hanoucca sont un symbole proclamant qu'aujourd'hui encore, le foyer juif est un bastion de sainteté et que ses remparts nous protègent des flèches empoissonnées des grecs et de leurs consorts.
Envers et contre toutes les tentations du monde environnant, la 'hanoukia déclare : "Ce foyer ne succombera pas! Nous ne nous laisserons pas attirer par des modes de vie étrangers! Nous veillerons toujours à maintenir les murs qui séparent nos maisons des égarements de la société environnante".