Aux délices de la Torah

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La Torah (citations du Sfat Emet)

+ La Torah (quelques citations du Sfat Emet) :

Les juifs peuvent rechercher, ou même essayer tout moyen pouvant leur venir en aider, mais ils ne seront jamais complètement aidés, si ce n'est grâce à la force de la Torah.
[Sfat Emet]

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-> Toute la Torah est constituée de Noms de D. dans des combinaisons différentes.
Ceux qui étudient la Torah, l'expliquent, plongent dans ses profondeurs sont tous en train d'appeler le Nom Divin.
Le plus souvent Son Nom est appelé, le plus intime D. devient avec celui qui l'appelle, et Hachem lui répond en bontés.
[Sfat Emet]

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-> L'objectif de la Torah et des mitsvot est de purifier ceux qui les observent. Et grâce à cela, ils ont la capacité d'absorber encore davantage de lumière et de sainteté, les préparant pour la rencontre ultime avec le Créateur.
Dans le monde à Venir, les âmes seront récompensées par la plus pure des lumières résultant de leurs actions [dans ce monde].
[Sfat Emet]

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-> La Torah est la voix de Yaakov, la puissance des juifs, et tout celui qui s'y rattache n'a pas à avoir peur des mains d'Essav, le racha.
[Sfat Emet]

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-> Les 10 Commandements résonnent dans le cœur des juifs pour l'éternité. Mais ce son s'est retiré au fond de nous, sauf s'il est stimulé.
En observant tout d'abord les mitsvot, nous en venons à entendre la Voix de D. des profondeurs de notre cœur.
[Sfat Emet]

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-> Chaque lettre de la Torah a la force de ramener à la vie un mort, si seulement nous savions comment [le faire].
[Sfat Emet]

+ "Qui réjouit Sion avec ses enfants"
(conclusion de la 5e des Shéva bra'hot - messaméa'h tsion bévanéa - משמח ציון בבניה)

-> Le rav Yossef 'Haïm Sonnenfeld fait remarquer que la guématria de cette expression est de : 613.
Cela fait allusion au fait que la terre d'Israël (Sion) ne se réjouit que lorsque nous y respectons les 613 mitsvot.

"Heureux est le peuple d'Israël qui n'a pas besoin d'intermédiaire [pour s'adresser à D.]
[...]
L'étude et la prière vont de pair : les efforts engagés dans l'étude contribuent à accroître la lumière des prières, et la prière favorise l'étude.
Réciproquement, des prières prononcées de façon "mécanique" éloignent les progrès dans l'étude, et l'étude menée avec indolence empêche les prières [d'être exaucées]."

['Hazon Ich - Kovets Igrot 2]

-> "Il y a un temps pour la prière, et un autre pour l'étude"
[guémara Shabbath 10a]

+ "Écarte-toi du mal et fais le bien" (Téhilim 34,15)

Lorsque l'on souhaite faire des bonnes choses, le mauvais penchant se présente avec les montagnes de fautes qu’on a commises, non pas pour qu’on s’en repente, mais plutôt pour décourager/refroidir l’homme de réaliser la bonne action.

Ainsi, "écarte-toi du mal" = ne considère pas le mal que tu as commis, "et fais le bien" comme si tu n’avais jamais fauté.

[le Beit Avraham]

"Ils sont notre pain. Leur protection les a quittés : Hachem est avec nous" (Chéla'h Lé'ha 14,9)

-> Rachi : Iyov un juste dont la présence constituait une source de mérite et de protection [pour eux, à l'image d'un bouclier], n'est plus en vie.

-> Selon Rabbénou Bé'hayé, D. guide et protège une nation par l'intermédiaire d'un représentant céleste.
Or, D. a retiré les "anges gardiens" des peuples de Canaan, les rendant alors impuissants face aux enfants d'Israël.

-> Le Méam Loez écrit : Lorsqu'on homme est destiné à mourir, la nuit de Hochana Rabba, le décret est finalement scellé et on dit qu'il a perdu sa protection. Pour nous apprendre, qu'un décret de mort avait été scellé contre les habitants de Cana'an, la Torah emploie la même expression : "Ils ont perdu leur protection" ...

[Ils dirent au peuple: ] "Si D. le désire, les habitants du pays seront réduits au néants car Il les combattra pour nous ... Ne les craignez pas car Hachem notre source de protection, vit éternellement!
Tant qu'il est avec nous, nous n'avons rien à craindre. Mais si vous vous révoltez contre Lui, Il se séparera de nous et nous aurons raison d'avoir peur du plus faible d'entre eux."

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+ "Ils sont notre pain. Leur protection les a quittés" :

-> Le 'Hatam Sofer est d'avis que la manne qui est tombée durant 40 ans dans le désert n'était pas une nouvelle création, même si selon nos Sages elle fait partie des 10 objets qui furent créés la veille du Shabbat [de la Création] au crépuscule (Pirké Avot 5,6).

Pour lui, à ce moment, tout le flux de bénédiction (le chéfa) qui devait tomber du Ciel dans les fruits de la terre d'Israël, tombait à la place dans la manne, ne laissant que des miettes aux habitants d'Israël d'alors.

Le 'Hatam Sofer affirme que c'est pour cela que parmi les fruits d'Israël, les explorateurs n'ont pas pris :
- de la datte = car la manne "avait la saveur d'un gâteau frit au miel [de datte]" (Béchala'h 16,31) ;
- des olives = car la manne "avait le goût d'une pâte pétrie à l'huile [d'olive]" (Béaaloté'ha 11,8).

Ainsi, ils n'ont pris que des goûts que l'on ne pouvait pas retrouver naturellement dans la manne (des raisins, des figues et des grenades).
En effet, puisque la manne recevait tout le flux Divin à la place de la terre d'Israël, alors un fruit provenant d'Israël aurait un goût totalement vide en comparaison de sa version présente dans la manne. Cela aurait pu paraître comme se moquer d'Israël (puisque cet état était temporaire, en attente du retour du peuple sur sa terre, et la fin de la manne).

=> C'est ce que dit Kalev dans le verset : "Ils sont notre pain. Leur protection les a quittés : Hachem est avec nous" = en réalité, nous mangeons le pain/la manne (blé) provenant du flux de bénédictions Divines qui devrait normalement tomber en Israël, tandis que les résidents d'Israël ne mangent que les restes.

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+ "N'ayez pas peur du peuple de la terre, car c'est notre pain" (Chéla'h Lé'ha 14,9)

-> Le rav Mikaël Mouyal enseigne :
Comme l'explique Rachi, Kalev et Yéhochoua dirent au peuple de ne pas craindre les habitants de Canaan car "on les mangera comme du pain", sans difficulté. Mais on peut s'étonner. Après la description des explorateurs qui parlèrent de géants, d'un peuple puissant et effrayant, comment Kalev et Yéhochoua répondirent-ils à ces arguments en disant de ne rien craindre? Mais finalement, la crainte du peuple liée à la terrible puissance des Cananéens n'a pas trouvé de réponse dans les propos de Kalev et Yehochoua?

Si on analyse les mots qu'ils ont employé, ils dirent : "car c'est notre pain". Si toute leur intention était de dire qu'ils "mangeront" ce peuple sans aucune difficulté, comme du pain, ils auraient donc dû dire : "Car c'est du pain".
Le pain, c'est la nourriture de base. La vie de l'homme en dépend. Ce que Yéhochoua et Kalev voulaient suggérer au peuple, c'est que la conquête de Canaan est fondamentale et vitale pour le Service Divin du peuple juif. C'est en entrant en terre sainte que l'accomplissement de la Torah sera complète. L'objectif Divin est que le peuple juif Le serve en terre sainte, autour du Temple de Jérusalem.
Le peuple Juif sans la terre d'Israël manquera d'un élément vital pour son existence en tant que peuple serviteur d'Hachem.
Kalev et Yehochoua voulaient signifier au peuple que certes les habitants de Canaan sont redoutablement puissants. Mais notre vie dépend de la conquête d'Israël, car c'est là-bas que le Service d'Hachem pourra être effectué comme il se doit et ce service Divin, c'est notre raison de vivre. "C'est notre pain", notre vie en dépend.
Ainsi, toutes les difficultés et les empêchements n'ont plus aucune importance. Quand un homme sait qu'une certaine action est vitale pour lui, il sera prêt à surmonter tous les obstacles, car sa vie en dépend. Rien ne pourra l'arrêter.
Un homme qui souhaite étudier la Torah et pratiquer les mitsvot mais trouve cela trop difficile, le secret de sa réussite c'est qu'il réalise que c'est vital pour lui, "c'est son pain". Car alors il soulèvera des montagnes, surmontera tous les obstacles et réussira finira par réussir.

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-> "Ne craignez point l’habitant de la terre car il est notre pain" (14,9)

=> Pourquoi comparer l’habitant de la terre à "notre pain"?

-> Le Deguel Ma'hané Efraïm enseigne :
L’homme est instinctivement craintif du monde extérieur et des dangers naturels de la vie. Mais en réalité, c'est la Chékhina qui se caché dans les dangers que l’homme perçoit. Si l’homme veut surmonter les peurs de sa vie et des dangers naturels, il doit prendre conscience que c’est Hachem qui se voile dans tous ces dangers.
Tel un père qui se déguiserait en lion pour impressionner son enfant, et corriger ses mauvaises actions. L’enfant finit par comprendre que le lion n'est que son père et ne lui fera aucun Mal. Il comprendra que s'il se déguise en lion, c'est pour lui montrer le bon et cherchera à y répondre le plus favorablement, en essayant d'améliorer son comportement.
Si le père constate une amélioration chez son enfant, il s'en réjouira et cessera de tenter de lui faire peur.

C’est ce que dit Calev : vous avez vu des géants, des créatures qui vous ont impressionnés, mais n’en ayez pas peur, ces habitants sont en fait "notre pain". Le pain c’est ce qui nourrit. Le pain c'est ce qui donne la vie.
Ainsi, le Zohar dit que la Chékhina est appelée "pain" car c'est Hachem Qui donne vie à TOUT.
Calev invite le peuple, à percevoir à travers ces géants et tout ce qui lui paraît menaçant, "notre pain", la vitalité des choses. Ne pas s'arrêter aux apparences, mais aller y rechercher la vitalité pour comprendre que c’est Hachem qui envoie les épreuves.
Hachem souhaite qu’on Le craigne. Hachem attend qu’on revienne vers Lui en se tournant vers Lui pour Lui demander Son Aide.
Telle la métaphore d'un chien qui cherche à mordre le bâton tenu par son Maître. Ce bâton est utilisé pour dresser le chien jusqu'à ce qu’il comprenne que ce n’est pas le bâton qui lui veut du Mal mais c'est son maître qui le dresse pour son Bien.
Dès lors que l’homme réalise que ses peurs et les dangers de la vie, sont l'expression même de la Chékhina qui s'y cache pour l'aider à s'améliorer, il se tournera vers Hachem, et cessera d'avoir peur du monde qui l'entoure.

"La halakha est qu'à la fin de la amida, nous devons faire 3 pas en arrière avant de pouvoir dire : "shalom".
En effet, pour la paix (shalom), cela vaut la peine de faire quelques pas en arrière."

[rav 'Haïm de Brisk]

=> les disputes éclatent souvent parce que notre égo (le "moi je"), se met tellement en avant qu'il empiète sur autrui.
A l'inverse, en prenant un peu de recul, nous donnons davantage de place pour permettre à notre prochain d'exister, de se sentir quelqu'un d'important.
Ainsi, parfois il est nécessaire de se mettre en arrière pour le shalom, avant de revenir ensuite à sa place.

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-> Par ailleurs, nos Sages expliquent que nos 3 pas en arrière au moment de la amida, représentent le fait que nous nous éloignons de Hachem.

Éloignés de D. nous prenons alors conscience de notre petitesse, de notre total dépendance à Lui. Cela est la préparation indispensable avant de s'avancer et démarrer notre prière de tout cœur.

[Plus nous développons notre conscience d'avoir un besoin vital de D. pour toute chose de notre vie, plus nous nous investissons pleinement dans notre prière!]

[A un certain niveau, il en est de même avec autrui. Nous prenons recul de nos proches (3 pas en arrière), et par cela nous réalisons à quel point nous avons besoin d'eux, à quel point ils nous apportent du positif dans notre vie. On peut alors s'avancer vers eux, prêt à laisser passer leurs quelques défauts, qui sont maintenant si minimes en comparaison!]

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-> b'h, divré Torah sur la notion de shalom : https://todahm.com/2019/07/08/la-paix

"Nous sommes habitués à penser que c'est l'amour de la Torah qui va conduire à faire des efforts dans la Torah.
Cependant, en réalité c'est l'inverse : l'effort dans la Torah amène à aimer la Torah."

[rabbi 'Haïm Chmoulevitz]

"Si quelqu'un désire que son fils grandisse jusqu'à devenir un sage en Torah (talmid 'hakham), il doit être un exemple vivant de sincérité dans l'étude de la Torah."

[rabbi Yé'hezkel Levenstein]

La paix

+ La paix (shalom) :

-> Au niveau le plus élevé des hauteurs célestes se trouve le Shalom, source de toutes les bénédictions qui se déversent sur la terre.

Un des Noms de D. est : Shalom (guémara Shabbath 10b), et c'est depuis la sphère du Shalom que D. répand Sa bonté sur terre.
Lorsqu'un homme s'efforce de faire régner la paix sur terre et s'applique de tout cœur à empêcher les querelles et la haine avec son prochain, il occasionne un redoublement d'intensité de la bénédiction de la sphère du Shalom.

Même s'il a commis des fautes, il sera pardonné parce qu'il poursuit la paix et la fraternité.

[Yessod véChoréch haAvoda]

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-> Toutes nos bénédictions sont scellées par la paix.
[Sifra - Bé'houkotaï]

-> Rabbi Chimon ben Halafta dit : "Hachem n'a pas trouvé de réceptacle plus adéquat que la paix pour contenir les bénédictions d'Israël.
Comme il est dit : "Hachem donnera la force à son peuple, Hachem bénira Son peuple par la paix" (Téhilim 29,11)."
[Ouktsin 3,12 = c'est à la conclusion des 6 traités de la michna ]

-> Rabbi Chimon bar Yo'haï enseigne : Rien n'est plus grand que la paix, car elle inclut toutes les bénédictions.
[midrach Vayikra rabba 96,9]

-> Selon le Sforno (Vayé'hi 49,15), la paix représente la plénitude spirituelle.

-> Selon le Gaon de Vilna (Even Chléma - Méguilat Esther), la bénédiction de la paix, se rapporte à la perfection des qualités morales.

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-> Celui qui court après la paix, ses prières ne restent pas sans réponse.
[guémara Yébamot 65b]

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-> Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) explique que les différends, les désaccords et les disputes sont à bannir. Tout celui qui s'investira dans la recherche de la paix avec son prochain générera des bénéfices inestimables, sa subsistance augmentera jusqu'à 100 fois.

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-> La paix n'est pas simplement l'absence de guerre. C'est une harmonie entre des forces contraires.

A l'intérieur de l'homme, c'est le juste équilibre entre les besoins matériels et ses obligations spirituelles.
Pour l'univers, c'est l'équilibre entre l'infinité de ses éléments, entre le sacré et le profane.

Quand Israël faute, il cause la rupture de cet équilibre, car il n'utilise pas comme il le devrait les éléments de la Création que D. met à sa disposition.
Un écran se dresse alors entre Hachem et Son peuple, un écran que D. dans Sa miséricorde retire afin de lui permettre de faire téchouva et de retrouver la paix et l'harmonie.

[Ohr ha'Haïm (Nasso 6,26) ; Malbim ]

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+ Le roi Salomon dit : "Toi qui te tiens dans les jardins, les compagnons tendent l'oreille pour écouter ta voix" (Chir haChirim 8,13)

-> Le midrach (rabba Chir haChirim 8,13) de commenter :
Quels sont ces jardins?

Ce sont les synagogues.
Lorsque les juifs se rassemblent dans les synagogues pour prier tous à l'unisson, en parfaite harmonie, D. leur dit : "Élevez la voix pour que les "compagnons" : les anges de service, puissent aussi vous entendre!
Ayez soin de ne pas vous haïr, vous jalouser ni vous quereller et de ne pas vous faire honte les uns aux autres, pour ne pas donner aux anges l'occasion de se plaindre et de dire : "Maître du monde! La Torah que Tu as donnée aux enfants d'Israël, ils ne l'observent : ils se haïssent et se querellent!"
Je vous en prie! Observez-là dans la paix!"

[si la prière en minyan a une puissance tellement supérieure à celle récitée individuellement, c'est en grande partie grâce à l'unité des juifs pendant la prière, qui va contribuer à l'élever aux hauteurs les plus hautes, permettant de générer de sublimes bénédictions. ]

-> Lorsque la paix et l'harmonie font de nous une seule et même famille [juive], nous montrons que nous sommes les enfants d'un même père.
Nous méritons alors les bénédictions promises à Avraham.
[Ets Yossef]

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-> "Désire ce que le Créateur a voulu pour toi. Jouis de ce que tu possèdes, peu ou beaucoup."
[O'hot 'Haïm 69]

-> "Si les choses ne sont pas comme vous les auriez désirées, désirez qu'elles soient ce qu'elles sont [puisque provenant avec précision de Hachem]"
[Rabbi Mordé'haï de Lechovitz]

=> Pour avoir une véritable paix d'esprit, il faut savoir accepter ce que la vie nous donne sans attendre qu'elle se plie à nos exigences.
[c'est pas comme je le veux, mais c'est comme D. le veut, alors c'est encore mieux!]

-> Dans un commentaire, rabbi Avraham Feuer fait remarquer que le mot : "joie" (שמחה) contient la racine : "effacer" (מחה), car quiconque désire éprouver une joie véritable doit d'abord apprendre à gommer ses propres sentiments. En un sens, il doit s'oublier.

[nous devons nous oublier, car nous ne comprenons rien de ce qui se passe dans le monde.
A la place, nous devons mettre toute notre confiance en papa Hachem, qui peut tout et qui pilote toute chose pour notre plus grand bien.

Si nous pensons être à la place de D., en sachant ce qu'il nous faut de mieux dans la vie, alors nous ne pourrons jamais être heureux, car cela ne se passera jamais à 100% comme désiré.

A l'inverse, si nous restons à notre place, plein de confiance en D., alors nous nous permettons de vivre une vie de joie, puisqu'ayant toujours exactement ce qu'il me faut!

=> Effacer le "moi", au profit de "Hachem", permet de voir la vie positivement, plein de sérénité!]

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-> "Grande est la paix car chaque fois que D. déverse Ses bénédictions, Ses prières, Ses souhaits et Ses paroles de réconfort sur le peuple juif, Il les clôt par le mot : "shalom" (paix).

De plus lorsque le machia'h viendra pour délivrer le peuple juif, il commencera par une incitation à la paix."
[midrach Vayikra rabba 9,9]

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-> "Le seul objectif du machi'ah est d'amener la paix sur la terre ...

Nos Sages et prophètes n'attendaient pas l'ère messianique pour pouvoir dominer le monde et être supérieurs aux non-juifs.
Ils ne désiraient qu'une chose, être libres de se consacrer à la Torah et à sa sagesse.
Ils souhaitaient que rien ne les dérange ou ne les distraie, afin de s'efforcer de mériter la vie du monde à venir.

A l'époque messianique, il n'y aura ni guerre ni famine. Jalousie et compétitivité disparaîtront totalement, car toutes les bonnes choses se trouveront en abondance et les merveilles seront aussi banales que la poussière.
L'humanité toute entière se livrera à la connaissance de D."
[Rambam - Hilkhot Mélakhim 12, 2-5]

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-> La paix est tellement grande que les saints ouvrages rapportent au nom du Zohar qu’il suffirait que dans une seule synagogue on observe la paix comme il convient pour qu’on puisse mériter par là la venue du Machia’h.

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-> "Lorsqu'ils (les membres du klal Israël) s'unissent en un faisceau et que la paix règnent, D. est leur roi, et non pas lorsqu'ils sont en désaccord" (Rachi - Vézot aBéra'ha 33,5)

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-> "Quand il y a la paix dans tout le peuple, et qu'il n'y a aucune dissension, Hachem a pitié, et ne fait pas régner la stricte justice.
Même si tous les juifs étaient idolâtres, du moment que la paix est entre eux, la stricte justice ne les atteint pas."
[Zohar I,4b]

-> "Même si les juifs adorent les idoles mais sont en paix entre eux, Hachem dit que le Satan ne peut les toucher ... Grande est la paix, et détestable est la division."
[midrach Bamidbar rabba 11,7]

-> Rabbi Eliezer haaKppar a dit au nom de Rabbi : "Grande est la force de la paix, car lorsque les juifs juifs forment une seule unité, même s'il y avez eux de l'idolâtrie, la stricte justice ne les frappe pas."
[midrach Tan'houma - Choftim 18]

-> Quel a été le plus grave péché, celui de la génération du déluge ou celui de la génération de la tour de Bavel?
Les premiers n’avaient pas récusé le principe de l’existence de Dieu, les seconds l’ont récusé en entrant en guerre contre Lui.
Et pourtant les premiers ont été anéantis, alors que les seconds ne l’ont pas été!
C’est parce que la génération du déluge pratiquait le vol et se livrait à des violences, d’où sa destruction, alors que celle de la tour pratiquait l’amour et la fraternité, ainsi qu’il est écrit : "une seule langue et des paroles identiques" (Noa'h 11,1).
=> On peut en déduire que la division est haïssable et que la paix est la valeur suprême.
[Rachi - Noa'h 11,9]

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-> La paix est la chose la plus importante au monde.
Le point essentiel de la vie et du judaïsme est que la paix règne dans le monde et que nulle querelle existe entre les hommes.
[Yalkout Réouvéni - sur Yitro 18,7]

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-> "Le monde se maintient grâce à 3 choses : la loi, la vérité et la paix" (Pirké Avot 1,18).

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-> Le monde ne subsiste que grâce à la paix ; quand Hachem a créé le monde il ne pouvait pas subsister jusqu'à ce que la paix vienne régner sur lui.
[Zohar III 176b]

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-> Le Temple n'a été détruit qu'à cause de la haine gratuite.
[guémara Yoma 9b]

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-> Lorsque la rabbanit Powarski est décédée, son mari le gaon Rabbi David s’est adressé à ses enfants en leur disant : "Vous devez à présent réciter le kaddich pendant 11 mois. Vous risquez parfois d’être confrontés à d’autres personnes qui veulent officier ou souhaitant pouvoir réciter le kaddich, et cela risque d’engendrer une querelle. Je vous en supplie, cédez toujours!
Le plus grand mérite pour une âme est que la paix et la sérénité règnent parmi ses descendants, et non que nombreux soient ceux qui disent le kaddich pour elle!"

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-> Quand un homme parvient à faire la paix à l'intérieur de lui-même, il devient capable de l'instaurer chez les autres.
[rabbi Mena'hem Mendel de Kotzk]

-> Le feu? Cela commence par une étincelle et finit par un incendie.
Il en va de même de la discorde. Elle commence par la tristesse. Quant à savoir comment elle finit ...
[rabbi Na'hman de Breslev]

[rabbi Akiva Tatz dit que la joie c'est le sentiment de plénitude de faire ce qu'il faut faire.
Ainsi, les citations ci-dessus montrent à quel point nous devons faire attention à être en paix avec nous-même, à faire ce que notre âme (notre moi intérieur) veut faire, afin d'être serein et donc rester en paix avec autrui.

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-> Dans sa célèbre prophétie sur la fin des temps, Yéchayahou évoque le jour où "le loup habitera avec la brebis et le tigre reposera avec le chevreau" (Yéchayahou 11,6).
Un rabbi demande : "Mais n'ont-ils pas déjà cohabité, les uns et les autres, sous un même toit dans l'Arche de Noa'h?
- Ce que Yéchayahou appelle de ses vœux en vérité, c'est le jour où ces animaux vivront ensemble par esprit de paix, d'amitié et d'entraide.
Dans l'Arche de Noa'h, c'est la peur d'être engloutis par le Déluge qui a empêché les uns de dévorer les autres."

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-> Pour sauver Sodome, il fallait 10 justes au moins. Mais pour détruire le monde, il suffit d'un seul fou.
[rabbi Mena'hem Mendel de Kotzk]

-> Pourquoi Hachem choisit-il l'arc-en-ciel comme signe de l'Alliance entre lui et Noa'h et comme la promesse selon laquelle plus jamais "nulle chair ne périrait par les eaux du Déluge" (Noa'h 9,12)?
Parce que l'arc est constitué par le feu et l'eau et qu'ils cohabitent paisiblement. Pour preuve que la paix est possible dans le monde".
[rabbi Mena'hem Mendel de Kotzk]

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-> "Toute la Torah a été donnée pour amener la paix dans le monde."
[le Rambam - fin des hala’hot sur ‘Hannoucca]

-> "Tout le but de la Torah, c'est la paix"
[guémara Guittin 59b]

-> "Le but des Lois de la Torah est d’apporter la miséricorde, l’amour du prochain et la paix dans le monde"
[Rambam – Michné Torah 2,3]

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-> Dans la prière du matin, nous rapportons les paroles de nos Sages (guémara Yébamot 122b) qui affirment: "Les talmidé ‘hakhamim augmentent la paix dans le monde, ainsi qu’il est dit : tous tes enfants étudient pour se rapprocher de Hachem et tes enfants sont en grande paix."

=> Que signifie qu’ils "augmentent la paix dans le monde"?

Le ‘Hatam Sofer (dans ses drachot) explique qu’en réalité, toutes les qualités et tous les défauts que l’on trouve chez les hommes ont été créés par Hachem, et chaque caractéristique, comme l’orgueil et l’humilité, la paix et la discorde, a été créé dans un but particulier, et doit être utilisée là où c’est nécessaire.
Par exemple, la discorde est utile pour étudier la Torah et en discuter, chacun donnant son opinion et sa compréhension du sujet, et ainsi la question sera éclaircie et on arrivera à la vérité de la Torah, comme dans la dissension entre les partisans de Chamaï et ceux d’Hillel.
Désormais, quand cette caractéristique de la dissension est utilisée dans le monde, chez les talmidei ‘hakhamim, automatiquement la dissension s’amoindrit chez les autres. Il en va de même pour toute qualité qu’on utilise dans la sainteté, elle diminue pour l’impureté.
Par conséquent, du fait que les talmidei ‘hakhamim discutent de la Torah et utilisent la dissension dans un contexte de sainteté, par là-même ils augmentent la paix partout dans le monde.

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La qualité de la paix est très élevée, car c’est l’un des Noms d'Hachem, ainsi qu’il est dit : "Il l’appela Hachem Chalom" (Choftim 6,24).
Partout où l’on trouve la paix, on trouve la crainte du Ciel, et partout où il n’y a pas de paix, on ne trouve pas de crainte du Ciel.
Grande est la paix devant D.
['Hafets 'Haïm - Chmirat haLachon - Chaar haZé'hira chap.11]

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-> Hachem n'a rien créé de plus beau que la paix.
[rabbi Méïr de Gour]

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-> La paix est un médicament à tout.
[rabbi Nathan de Breslev]

-> La guéoula dépend de la paix.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> La paix? C'est concilier 2 contraires.
[rabbi Na'hman de Breslev]

-> L'homme qui a réussi à faire régner la paix en lui-même est capable de l'établir dans le monde entier.
[rabbi Sim'ha Bounim de Peschi'ha]

-> Il est des hommes faits pour la discorde. Même s'ils étaient dans une forêt sauvage, ils trouveraient encore le moyen de se disputer avec les feuilles des arbres.
[rabbi Naftali d'Apt]

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-> Il vaut mieux une paix factrice qu'une vraie division.
[rabbi Yaakov Yossef de Lublin]

-> Une paix sans la vérité est une fausse paix.
[rabbi Mendel de Kotzk]

-> L'humilité permet de parvenir à la paix.
[rabbi Yaakov Yossef Horowitz]

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-> Jérusalem ne sera reconstruite que lorsque la paix règnera au sein d'Israël.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Emouna]

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+ La paix (par rabbi Na'hman de Breslev) :

-> En poursuivant la paix, on méritera les honneurs en ce monde et la vie dans le monde futur.
[Séfer haMidot - Paix]

-> Grâce à la paix, de bonnes nouvelles seront annoncées.
[Séfer haMidot - Paix]

-> La bénédiction vient grâce à la paix.
[Séfer haMidot - Paix]

-> La paix constitue un signe de vie.
[Séfer haMidot - Paix]

-> La paix, lorsqu'elle réside parmi les réchaïm, leur procurera ce qu'il y a de meilleur.
[Séfer haMidot - Paix]

-> Lorsque la paix est présente, la peur ne l'est pas.
[Séfer haMidot - Paix]

-> Par le fait de poursuivre la paix, l'individu accèdera à la confiance en D.
[Séfer haMidot - Paix]

-> La foi dépend essentiellement de la paix.
[Likouté Moharan - Torah 62,2]

-> Grâce à la confiance en D., la paix viendra.
[Séfer haMidot - Bita'hon]

-> Si tu n'es pas en paix avec les autres, ta prière ne sera pas agréée.
[Séfer haMidot - Téfila]

-> Par une poursuite constante de la paix, l'individu épargnera à ses enfants la mort et l'exil.
[Séfer haMidot - Enfants]

-> La discorde constituera un mauvais présage pour les enfants, la paix en constituera un bon.
[Séfer haMidot - Enfants]

-> Celui qui poursuit assidûment la paix, méritera [même] de voir les enfants de ses enfants.
[Séfer haMidot - Enfants]

-> Les lumières du Shabbath augmentent la paix.
[Séfer haMidot - Paix]

-> Pour accroître la paix, on doit multiplier la tsédaka.
[Likouté Mohan - Torah 57,7]

-> La reconstruction de Jérusalem dépend de la paix.
[Séfer haMidot - Paix]

-> Grâce à la paix, on méritera que se dévoile Eliyahou haNavi.
[Séfer haMidot - Paix]

-> Grâce à l'étude de la Torah enseignée aux jeunes enfants dans les maisons d'études, la paix se multipliera.
[Séfer haMidot - Paix]

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-> b'h, un enseignement du rabbi Nissem Yaguen : https://todahm.com/2021/09/09/32840

-> b'h, également sur la paix : https://todahm.com/2021/11/07/la-paix-2

"Tu ne te vengeras pas et ne garderas pas rancune" (Kédochim 19,18)

-> Cette mitsva est destinée à faire prendre conscience à l'homme que tout événement, bon ou mauvais, est une réponse de D. à ses propres agissements.

Si quelque le blesse ou l'insulte, il doit savoir que ce sont ses fautes qu'il faut incriminer et que c'est Là-Haut que tout ce qui lui arrive à été décidé.
Il est donc absolument vain de se venger de l'homme qui n'est qu'un agent de D.

[Séfer ha'Hinoukh - mistva 241]

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-> A Chimi ben Guéra qui l'avait insulté avec insolence et l'avait maudit, le roi David a répondu : "S'il m'insulte ainsi, c'est que D. lui aura inspiré d'insulter" (Chmouël II 16,10).

[Chimi était un descendant de la famille de Chaoul, persuadé que David avait usurpé le trône, et régnait illégalement]

[même si l'agent de nos souffrances devra rendre des comptes à D., la source de nos ennuis se trouvent en nous-même, et accuser autrui c'est se focaliser sur le bâton et non celui qui le tient (Hachem), et ce pour notre plus grand bien ultime.]

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-> Le Méam Loez (Kédochim 19,18) enseigne qu'il faut tirer un enseignement de la conduite du roi David.
Souvent, lorsqu'un individu fait du mal à son prochain et se met à le maudire, l'autre se lamente : "Comme cet homme m'a fait du mal!"
Ils ne savent pas que personne ne peut porter atteinte à leur argent ou à leur personne si ce n'était pas décrété en Haut.
Plutôt que de maudire qui les a offensés, ils devraient se blâmer eux-mêmes pour leurs fautes.

Ainsi, un homme sensé victime d'un préjudice pensera : "Ce sont certainement mes fautes qui ont causé cet incident. Je dois me repentir. Hachem est miséricordieux, et si je m'amende, Il comblera ma perte d'une façon imprévue et celui qui m'a causé du tort sera puni".

Bien que tout soit décidé en Haut, les incidents pénibles ne sont pas causés par des personnes innocentes.
Le châtiment vient par l'intermédiaire des fauteurs (mégalguélin 'hov al yédé 'hayav). En effet, Chimi ben Guéra fut puni en fin de compte pour avoir maudit le roi David (cf. Méla'him I 2,46).