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Le Loulav

+ Le Loulav :

-> La Torah (1ere partie du Tanakh) commence par la lettre ב et se termine par un ל.
Le livre des Névi'im (2e partie du Tanakh) a pour 1ere lettre : un ו (Yéhochoua 1,1), et la dernière lettre du livre de Kétouvim (3e et dernière partie du Tanakh) est : ל (Divré haYamim II 36,23).
Ces 4 lettres forment le mot : לולב.

Le Rokéa'h y voit un indice, laissant à penser que la mitsva du loulav équivaut, à elle seule, à toute la Torah.

-> La guémara (Soucca 29b) nous enseigne qu'un loulav desséché ne peut être utilisé pour la mitsva.
Le Maté Moché note que la valeur numérique de loulav (לולב) est égale à celle de : 'haïm (חיים), la vie (valeur de : 68).

[le loulav ressemble à un feu, renvoyant à l'idée que la vie : חיים, c'est entourer D. (יי), de plein de chaleur (חם) ...
Le yétser ara essaie d'éteindre la flamme de notre âme, afin que nous soyons apathique, et n'exploitons pas au maximum nos belles potentialités ...]

-> Le לו = valeur de 36, en correspondance avec les 36 tsadikim cachés dans chaque génération, ainsi qu'aux 36 traités de la guémara.
Le לב = c'est la Torah qui commence par un "bét" et se termine par un "laméd".
[Responsa du Maharil]

-> Il est écrit dans le Séfer haBahir :
"D. a dans son monde un arbre appelé loulav qui est pris par le saint peuple d'Israël.
Cet arbre a une datte d'un côté ; des feuilles de l'autre côté, et le loulav au milieu ; Israël prend la partie principale de l'arbre, qui est le cœur du monde".

Le rav Yits'hak Arama (Akédat Yits'hak - Vayikra - Chaar 67) explique à ce sujet :
"La partie principale de l'arbre, c'est le cœur du monde d'où émane la vie de tous les êtres sensibles et mouvants dans les mondes supérieurs et inférieurs.

Le saint peuple d'Israël aura le mérite de le prendre sur l'ordre de la Torah divine et de tourner autour de la Torah ou de l'autel (hochanot) pour amener la vie dans le monde, car la Torah et le Service sont 2 axes autour desquels évolue l'ensemble de l'univers.
C'est pourquoi, il appartient à Israël, et à aucun autre peuple, de réciter la bénédiction."

L’Etrog (le cédrat)

+ L'Etrog (le cédrat) :

-> Dans la Torah (Vayikra 23,40), l'étrog est appelé : "péri éts hadar" (פרי עץ הדר), le fruit du bel arbre.
Le Pardess Yossef note que les lettres finales forment le mot : yétser (יצר), car l'étrog a la propriété miraculeuse de nous préserver des tentations du mauvais penchant.

-> La mitsva du étrog équivaut à elle seule aux 613 commandements de la Torah.
On y trouve une allusion dans la valeur numérique du mot : אתרוג (étrog), qui est de 610, avec les 3 autres espèces, on arrive au total de 613.

-> "Par le mérite du Etrog, je vous installerai la Souccat David (surnom donné au Temple - cf.Amos 9,11) qui a chuté."
[Zohar - paracha Pin'has 216a]

-> Dans la guémara (Sanhédrin 70b), nos Sages discutent de savoir si l'arbre de la connaissance dont le fruit avait été interdit à Adam et 'Hava était la vigne, le blé ou la figue.
Selon un autre avis rapporté par le midrach (Béréchit Raba 15,45), il s'agissait du cédratier, dont le fruit, l'étrog, est magnifique.
Par la mitsva accomplie à Souccot avec ce fruit, on répare le péché originel, commis avec lui.

-> Le 'Hida fait un bel enseignement à son sujet :
"Tu peux voir que chaque étrog, petit ou grand, avec ou sans tâche est appelé : "beau" (hadar).
De même, hommes et femmes, petits et grands, riches et pauvres, sont tous égaux ; personne ne peut se montrer hautain envers son prochain.

Même le plus petit et le plus pauvre en Israël doit être respecté, car il est appelé "beau", et il ne faut pas le dénigrer.

La modestie, l'humilité et le respect d'autrui sont de grandes vertus permettant d'accéder au monde à venir.
En effet, celui qui se montre indulgent envers son prochain reçoit le pardon de tous ses péchés (Roch Hachana 17a), et il a autant de mérite que s'il avait apporté tous les sacrifices."

La Soucca …

+ La Soucca ...

-> La valeur numérique du mot Soucca (סוכה) est égale à 91, comme la somme du nom de D. tel qu'on l'écrit (יהוה) et tel qu'on le prononce (אדני).
91 est aussi la valeur numérique de : Amen (אמן).

-> Le Gaon de Vilna (Divré Eliyahou) fait remarquer que pour être réglementaire, une Soucca doit avoir au moins 7 téfa'him (environ 70 cm) de long, 7 téfa'him de large et 10 téfa'him (environ 1 m) de haut.
7*7*10 = 490, c'est la valeur numérique de : tamim ("entier" - תמים), qui fait allusion au verset : "Tu seras entier/intègre avec Hachem ton D." (Dévarim 18,13).

Sachant que dans le système de la guématria, une différence d'une unité ne porte pas à conséquence, le Rokéa'h note que le mot haSouccot (הסכות - 'Hag haSouccot) fait allusion aux dimensions de la plus petite Soucca réglementaire (7*7*10=490).

-> Le 'Hida (Séfer Kadmon et Dévach Léfi) écrit que la forme des lettres du mot Soucca (סכה) fait allusion aux règles qui s'appliquent à ses parois.
Le ס, fermé de tous les côtés, suggère que la Soucca idéale compte 4 parois.
Le כ, fermé sur 3 côtés, laisse entendre que l'on peut, même à priori, se contenter de 3 parois.
Le ה, fermé seulement sur 2 côtés alors que le 3e est entrouvert, fait allusion à une Soucca constituée de 2 parois entières, et d'une 3e, d'un téfa'h.

Le 'Hida ajoute que suivant l'ordre des lettres du mot סכה, celle de 4 parois, évoqué par le ס, est la 1ere, la meilleure Soucca.
Heureux celui qui veille à la construire de cette manière ; elle est recommandée également pour des raisons cabalistiques.

-> Dans la Torah (Tanakh), le mot Soucca est orthographié : סכה (valeur numérique : 85) ; tandis que dans la guémara Soucca, il est écrit : סוכה (valeur : 91).
Le gaon de Vilna a un jour fait la remarque que dans tout le traité de guémara Soucca, on mentionne 91 souccot valables, et 85 souccot non valables.

[Nos Sages disent que le terme Soucca doit s'écrire avec le vav. Cependant, c'est l'un des noms de D., et "le Nom n'est pas entier tant que le souvenir de Amalak n'est pas effacé" (Tan'houma - Ki Tétsé), c'est pourquoi le vav est omis dans le Tanakh.]

-> "Celui qui est porté par sa crainte du Ciel à réaliser une Soucca de belle oeuvre sacrée, aura le mérite de s'asseoir dans la Soucca du Léviathan"
[le Maté Ephraïm - 624,15]

-> "Dès lors qu'ils sont assis dans la Soucca, ils sont préservés des accusateurs"
[Zohar 3,100]

-> "Les hommes distingués embrassaient les objets au moment où ils l'accomplissaient.
Ils embrassaient la Soucca en entrant et en sortant, ainsi que les 4 espèces du loulav pour montrer combien ces mitsvot leur étaient chères."
[le Chela - Pessa'him - Nèr Mitsva]

-> "Plus on décore la Soucca et plus on est digne d'éloges"
[le Chela - repris dans la Michna Béroura 638,11]

[on ferra attention qu'un objet ne soit pas source d'une profanation du Shabbath (ex : un fruit attaché auquel on risque d'arracher les fils), ou source de vers et de moustiques (ex: des fleurs suspendues), ...]

-> "Faire en sorte qu'aucun juif n'ait faim pendant la fête, c'est la plus belle décoration de la Soucca"
[Rabbi 'Haïm Tsanz]

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-> "Le toit de la Soucca fait allusion aux Sages. C'est pourquoi il doit être constitué d'un matériau auquel l'impureté ne s'attache pas et doit être une espèce végétale, car un érudit doit être absolument dépourvu de toute impureté.
Mais les murs de la Soucca représentent ceux qui soutiennent la Torah : ainsi, même s'ils ne sont pas parfaits et sont constitués d'un matériau qui peut devenir impur, ils restent aptes à faire partie intégrante de la Soucca."
[Imré Emet]

"Souccot est 2 fois plus importante que les autres fêtes"

[Rabbi Yits'hak Hutner - Pa'had Yits'hak sur Souccot]

Quelques vertus de la Soucca …

+ Quelques vertus de la Soucca ...

-> Selon Rabbi Moché 'Haïm Luzzato (le Ram'hal - Dérekh Hachem - 4e partie - chap.8) :

"Les nuées de Gloire qui entouraient les Hébreux dans le désert ne leur assuraient pas seulement une protection ; elles répandaient une lumière qui les séparait des autres peuples, les élevait au-dessus de ce monde et les rendait supérieurs à tous.
Ce rayonnement persiste pour chaque juif, de génération en génération : une lumière sacrée entoure chaque juste, le sépare des autres, l'élève au-dessus d'eux et le rend supérieur à tous.

Cette chose se renouvelle à Souccot, grâce à la Soucca."

-> Le Ram'hal d'affirmer au chapitre 7 de ce même ouvrage :
"D. a décidé d'envoyer chaque année une lumière semblable à celle qui les avait éclairés à cette époque.
C'est là le lien véritable entre Souccot et les nuées de Gloire."

-> "Celui qui accomplit la mitsva de la Soucca est considéré comme associé à D. dans l'oeuvre de la Création"
[le Mahariou - responsa chap.191]

-> "On peut recevoir l'inspiration sacrée grâce à la Soucca"
[Rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma'h]

-> "La Soucca protège celui qui s'y trouve, comme l'arche de Noa'h"
[Zohar III,256]

Il est écrit (guémara Sanhedrin 108b) que dans cette arche, seuls les animaux qui n'avaient pas sevi à une perversion sexuelle étaient admis.
Le Chem miChemouel de dire que c'est pour cela que la Soucca vient après Yom Kippour, afin que les juifs soient dignes d'y être accueillis après la purification et le pardon de leurs péchés.

Cependant, le degré de protection n'est pas le même pour tous.
Plus un individu a purifié son cœur et son âme, plus il a du plaisir dans la Soucca qui peut mieux "l'accueillir", de sorte qu'il accomplit la mitsva de manière plus profonde.
Seul, D. qui sonde les cœurs peut témoigner à quel point "Mon peuple accompli ses mitsvot".

[b"h, que la Soucca nous protège de l'Accusateur (le Satan) et nous permette d'avoir une vie au top dans la tempête du milieu environnant]

-> Il est écrit dans la Torah : "Vous habiterez dans des Souccot ... afin que vos générations sachent ... Je suis Hachem, votre D." (Vayikra 23,42-43)

Le 'Hafets 'Haïm a dit : "L'histoire se transmet par la pratique et par l'exemple, et non par de simples récits"

Le Machguia'h de Ponovezh a déclaré : "Pour qu'un petit enfant juif intègre réellement cette vérité, son père doit s'asseoir, manger, boire et dormir lui-même dans la Soucca pendant 7 jours et 7 nuits, en réfléchissant à la Providence [la façon dont D. gère toute chose dans ce monde.)"

-> D'après la guémara (Avoda Zara 3a), les nations diront à D., aux temps messianiques : "Donne-nous une mitsva pour que nous l'accomplissions".
Il leur répondra : "J'ai une mitsva facile qui s'appelle Soucca. Allez la faire!"

Selon le Pardess Yossef : "la Soucca sert à vérifier la capacité des nations à accomplir la Torah parce qu'elle équivaut à elle seule à toutes les autres mitsvot"

Le rav Moché Feinstein nous dit qu'un homme peut accomplir toutes les mitsvot sans difficulté s'il est convaincu que ce monde est vanité et que le respect de la Torah est le plus important dans son existence.
Même s'il doit faire de gros sacrifices financiers pour accomplir des mitsvot et éviter des transgressions, il y consentira de bon cœur, car sans cela, sa vie n'a pas de sens puisqu'il est appelé à mourir un jour ou l'autre.

Pour l'homme, gonflé d'orgueil à l'époque de la récolte, il ne croie pas qu'il peut se passer du soutien bienveillant de D., Il a ordonné de construire des Souccot et d'habiter dans ces logements provisoires, afin qu'il se rappelle tout au long de l'année que l'existence est éphémère.

Ainsi, la mitsva de la Soucca équivaut à toutes les mitsvot car leur accomplissement dépendra de la leçon que chacun aura tirée de la Soucca

-> "Dans le Zohar (3,103b), la Soucca est appelée : "l'ombre de la foi".
C'est le lieu, où prenant du recul de notre confortable demeure habituelle, l'on vient reconnaître le contrôle total de D. sur notre vie, et où nous développons notre conscience que tout ce qui arrive est uniquement notre bien (cf guémara Béra'hot 60b : "Tout ce que fait D., c'est pour le bien")

-> "A travers le feuillage de la Soucca, nous apercevons les étoiles qui brillent ; notre cœur se renforce et notre âme se remplit de joie car nous sommes comparés aux étoiles (Dévarim 1,10), comptées par D. ; en tant que chose compté (davar chébéminyan), nous ne serons jamais annihilés!"

[Rabbi El'hanan Wasserman - Kovets Maamarim]

[Rachi commente ce verset (Dévarim 1,10) : "Vous existez pour toujours, comme le soleil, la lune et les étoiles"

=> Quelle joie d'avoir cette garantie de protection de D. parmi les loups des nations à notre égard!!]

[L'existence du peuple juif au travers l'histoire : quelle claque de Emouna!!]

Souccot : la joie

"Tu te réjouiras à ta fête … et tu seras exclusivement joyeux" (Réé 16,14-15).

Le verset nous donne une garantie : Si tu te réjouis à Souccot avec foi et gratitude, tu seras heureux et content toute l'année.
En revanche, si tu es triste en ce début d'année, tu le seras aussi jusqu'à la fin.

Par nature, celui qui content de son sort trouvera la joie et l'allégresse, alors que celui qui soupire sans raison geindra sans cesse tout au long de son existence."

[Abrabanel]

-> Le Ibn Ezra explique d'une façon similaire que la joie du Yom Tov [de Souccot] s'étend dans le futur, nous permettant d'être heureux toute l'année.

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-> Pendant les jours de Souccot, nous préparons la joie pour toute l'année à venir.

[rabbi Mordé'haï de Tchernobyl]

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-> "[A Souccot,] Nous avons reçu la mitsva d'être joyeux, et c'est un bon signe (siman) pour toute l'année à venir.

Les élèves du Arizal écrivent que si pendant Souccot quelqu'un est joyeux, qu'il a le cœur heureux, et qu'il est sans inquiétude, alors c'est certain qu'il aura une bonne année, et il sera joyeux/heureux durant toute l'année."

[Pélé Yoets]

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Il est à noter qu'à propos de Souccot, on trouve à 3 reprises le radical שמח (saméa'h), traduisant le bonheur et la joie.
En effet, il est écrit :
-> "Tu te réjouiras à ta fête ... et tu seras exclusivement joyeux" (Dévarim 16,14-15)
-> "Tu te réjouiras devant Hachem, ton D." (Vayikra 23,40).

A propos de Pessa'h, ce radical n'apparaît pas.
A propos de Shavou'ot, il est évoqué une seule fois dans le verset : "Tu te réjouiras devant Hachem, ton D." (Dévarim 16,11).

"La décoration de ma Soucca?
Ce sont mes convives, des juifs simples."

[le Baal Chem Tov]

A notre sortie de la Soucca …

"Dans les grandes villes, les immeubles bien hauts cachent le ciel ... (ternissent la foi)."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

==> Après une semaine dans une soucca, où l'on est entouré de D., notre sortie dans la civilisation environnante, nous fait voir d'impressionnantes constructions/réussites humaines (b"h) qui risquent de cacher notre émouna en D., pourtant si visible/palpable durant les fêtes ...

b"h, N'oublions pas de voir le Ciel derrière chaque immeuble, de voir D. derrière toute chose ...

 

[PS : D. permet à l'homme de réaliser de belles constructions/choses, et l'homme risque de penser qu'il en est totalement l'auteur, oubliant que c'est D. qui lui en a donné la possibilité ...
Dans la vie, on a trop souvent tendance à oublier de remercier D. , préférant s'attribuer toute réussite ...
N'oublions pas que le 1er mot de la journée d'un juif est : "Je te suis reconnaissant(e) D. " ...  ]

Sim’ha Torah …

"Nous devons chérir les heures de Chémini Atsérét et Sim'ha Torah.
En  effet, à chaque instant, on peut remplir des sceaux et des barils de trésors ( =de bénédictions), matériellement et spirituellement, tout cela en dansant."

[Rabbi Yossef Its'hak Schneerson]

Danser et se réjouir à Sim'ha Torah, nous donne la force d'être heureux toute l'année.
Or, le fait d'être véritablement joyeux a un pouvoir énorme, et peut forcer à briser les portails fermés bloquant le déversement de bienfaits, à briser les mauvais décrets.

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-> "Sim'ha Torah signifie 2 choses : que nous faisons la fête (sim'ha) avec la Torah, et que la Torah fait la fête avec nous."
[Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi - le Baal haTanya]

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Dans un mariage tout le monde sait qui est la Kala et on la reconnait,
Elle est vêtue d'une belle robe blanche et tout le monde danse autour d'elle.
Seulement qui est le 'hatan?
Il n'a rien de special, il est vêtu d'une chemise et d'un pantalon comme tout le monde.
Alors comment savoir qui est le Hatan?

La réponse est simple:
Il faut attendre la fin de la soirée quand tout le monde rentre chez soi, et la personne qui prend avec lui la Kala, c'est le Hatan!!

A Simha Torah on voit clairement la Torah. Tout le monde est joyeux et danse autour d'elle.
Cependant on se demande qui est le 'hatan? Qui est- ce qui est vraiment attaché a elle?
Qui?
= C'est celui qui après Sim'ha Torah va prendre la Torah avec lui et il va en prendre soin, il va la pratiquer!
C'est celui qui fera rentrer la Torah dans sa maison durant toute la suite de l'année!

Source : FB - Ruben Rosh

Souccot, la fête de la véritable joie …

+ Souccot, la fête de la véritable joie ...

"Tu célébreras la fête de Souccot ... quand tu rassembleras tes récoltes de ta grange et de ton pressoir.
Tu te réjouiras pendant la fête avec tes fils et tes filles ... et avec l'étranger, l'orphelin et la veuve qui sont dans tes murs."  (Dévarim - Ré'é - 16;13-14)

Rassembler les produits abondants de la terre est vraiment un moment de bonheur (b"h : satisfaction personnelle de voir les fruits de beaucoup d'efforts/sacrifices, satisfaction de sécurité d'avoir de quoi vivre dans le futur, ...).

A ce moment de récolte de nos bénéfices, la Torah nous rappelle que la joie véritable ne peut être atteinte que lorsque nous partageons nos bienfaits avec les autres, et en particulier lorsque nous nous sommes assurés que ceux qui ont moins de chance que nous, ont tout ce qu'il leur faut pour pouvoir, eux aussi, se réjouir.

Les plaisirs matériels que nous goûtons sont très fugitifs et bien vite oubliés.
Savoir que nous avons aidé les autres à apprécier la vie est un plaisir qui dure bien plus longtemps.

En effet, pensez à l'une des choses agréables que vous avez vécues la semaine dernière. Quelle satisfaction vous procure-t-elle aujourd'hui?

A présent, pensez à quelque chose que vous avez fait, il y a des années, pour venir en aide à quelqu'un.
Le sentiment agréable que vous avez ressenti alors, persiste encore ...

==> Une joie égoïste, n'est pas une joie véritable.

Source (b"h) : dvar Torah du rav Avraham Twerski