Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Soucca = étreinte d’amour de D.

-> Car la forme de la Soucca fait allusion à une étreinte d’amour que D.ieu nous fait [ce sont "deux cloisons entières et la troisième d’une mesure d’un téfa’h ...(8 cm)" (guémara Soucca - 4b), ce qui ressemble à un homme qui enlace son ami, le bras et l’avant-bras sont longs et le téfa’h supplémentaire représente la main].
Ainsi, en accomplissant la Mitsva de Soucca, chaque cœur juif pourra ressentir avec émerveillement cette proximité très particulière avec D.

Ensuite après cet enlacement entre Hachem et nous viendra le baiser pour clôturer le tout ce qui se symbolisera par Sim'hat Torah.

[Ari Zal  - Chaar Hakavanot - Drouché 'Hag HaSouccot, 4]   

Il se base sur le verset : "Son bras gauche soutient ma tête et sa droite me tient enlacée" (Chir haChirim 2,6) = cela fait référence à la Soucca.

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-> "Nous n’avons aucune Mitsva comme celle-ci dans laquelle l’homme rentre entièrement, même avec ses chaussures. Tout le corps de l’homme y pénètre et s’en trouve ainsi sanctifié. Par conséquent, l’âme ressent davantage la sainteté de la Soucca que celle des autres Mitsvot."

[le 'Hidouché Harim]

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+ Lorsqu'un père distribue à son fils ses besoins nécessaires, l'amour du père envers son fils n'est pas reconnaissable.
Par contre, si le père ajoute un don supplémentaire pour gâter son fils, qui ne relève pas du nécessaire mais du superflu, il manifeste ainsi son amour pour son fils.

Il en est de même dans la relation d'un homme avec épouse et dans la relation d'Hachem avec les juifs.
Ainsi, dans la traversée du désert durant 40 ans, c'est davantage les nuées Divines protectrices (un "luxe") qui ont montré l'amour d'Hachem pour Ses enfants que la manne et l'eau qui constituaient nos besoins nécessaires.

[rav Lumbroso]

Et juste après Kippour, c’est Souccot …

+ "Ne serait-ce qu'une fois dans l'année, ne serait-ce même que l'espace d'une seconde, il est impossible qu'un juif ne se sente pas plein de volonté et de force pour s'attacher exclusivement à D., tant sa conscience de Lui est alors profonde."

[le 'Hazon Ich]

=> ainsi, la fête de Souccot vient, seulement 4 jours après Kippour, afin que la conscience aiguë de la présence de D. et Son rôle actif dans notre existence, ne se refroidisse pas trop vite et parvienne à laisser les marques les plus profondes dans notre esprit.

 

+ "A Son ombre, je me suis délectée et je m’y suis assise, et le fruit de Sa Torah était doux à mon palais !" (Chir Hashirim 2, 3).

Le Sfat Emet commente ce verset : "... Car, par essence, les âmes des Bné Israël languissent de la Présence Divine et sont attirées irrésistiblement vers D.ieu. Seulement les vanités de ce monde-ci masquent l’amour du cœur. Après Yom Kippour, les cœurs purifiés reviennent vers leurs racines. Alors l’âme Juive peut retourner vers D.ieu et se réjouir."

Pardonne-nous …

+ Pardonne-nous …

D. est notre Roi (malkénou), et se rebeller contre un roi est punissable par la mort.
=> Qu’est-ce qui nous permet de s’adresser à D. en l’implorant de nous pardonner ?

La guématria du mot : ‘pardon’ (םלח - séla'h)  est de 98, qui est aussi celle de : ‘lébanav’ (לבניו) = pour enfant.
Ce lien de parenté est rendu clair par le verset : "Vous êtes les enfants de D."  (Dévarim 14;1 – banim atèm l’Hachem Eloé’hem).

=> Ainsi, D. nous aime comme un parent aime son enfant (on est tous des enfants uniques pour D.), c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’Il va nous pardonner.

+ Supplément :
Une expression résume bien cette dualité, puisque nous appelons D. : ‘avinou malkénou’ ( =notre Père, notre Roi - אבינו מלכנו).

On peut remarquer que les 1eres lettres forment le mot : ‘èm’ ( =mère - אם).
Lorsque l’on fait une prière (ex : pour un malade), on appelle le nom de la mère, et non celui du père.
En effet, l'amour maternelle passe avant tout, car il a une telle puissance …

De la même façon, D. n’est pas uniquement notre Père au Ciel, mais également notre Mère, et en partant de là, étant Ses enfants, on ne peut qu’être plein de joie, de gratitude, de confiance d’être chouchoutés …
Merci HM !! 🙂

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d'un dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

Kippour, un jour unique …

+ Kippour, un jour unique …

Il est écrit dans Chir aChirim (1,5) : "Je suis noircie, ô filles de Jérusalem, gracieuse pourtant" (ché'hora ani vénava, bénot yérouchalayim).

Le midrach Chir aChirim rabba 1 commente :
" 'Je suis noircie' = durant tous les jours de l'année ;
'Gracieuse' = le jour du Jugement (Kippour)."

C’est un 10 Tichri, que D. nous a pardonné pour la faute du veau d’or.
Ce jour, que l’on appelle : Yom aKippourim (יום הכפרים)  a la force unique de permettre l’expiation de nos fautes de l’année entière.
On remarque que : ’haKippourim’ (הכפרים) a la même guématria que le mot : ‘shana’ (שנה), soit : 355.
En ce jour, nous prions avec le maximum de ferveur car nous savons que cela va avoir un impact sur toute notre année.

+ Supplément :
Selon le calendrier lunaire (base du calendrier juif), il y a 354 jours.
En y ajoutant 1, pour la nécessité d’avoir en permanence conscience de l’unicité de D., nous obtenons : 355, qui est aussi la guématria du mot : shana = année.

Selon le calendrier solaire, il y a 365 jours dans l’année.
Le mot : haSatan (השטן) a une valeur numérique de 364, signifiant qu’il réalise sa mission/son travail tous les jours de l’année, sauf un, celui de Kippour, où nous sommes semblables à des anges.

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d'un dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

Chaque acte, chaque pas vers D. compte …

+ Chaque acte, chaque pas vers D. compte ...

"De la même manière qu'il n'existe pas de visages qui se ressemblent parfaitement, les esprits et les intelligences ne sont pas les mêmes.

La nature d'une personne n'est pas la même que celle d'une autre.
C'est pourquoi, il y a lieu de ne jamais s'apesantir sur la réussite de l'un ou de l'autre dans le service de D.

Il est clair que chaque personne possède des épreuves et des difficultés qui lui sont propres, celles-ci peuvent être difficiles pour les uns et faciles pour les autres, chacun selon les mesures de sa nature, conçues par D.

Nul ne devra jamais se décourager!!
Nous devons tous savoir que : toute action dans le service de D. rapproche l'homme de son Créateur, et qu'il viendra un temps où tous les efforts de chacun se verront couronnés de succès."

[le rav Wagshal, rapportant des paroles de nos Maîtres]

==> D. est clément pour tous ceux qui veulent être honnêtes avec Lui et avec eux-mêmes.
D. ne juge pas selon des données théoriques : Il considère l'intensité des épreuves et les difficultés de chacun, son état personnel, son passé et son présent et ce qui l'entoure.

==> Chaque effort fourni est immense aux yeux de notre Père, qui n'aspire qu'à nous récompenser pour cela.

==> Notre seule véritable 'concurrence', c'est avec nous-même ( = qu'est-ce que j'aurai pu faire de ma vie avec les ressources dont D. m'a doté).

"D. a pitié de tous ceux qui étudient la Torah ... qu'ils ouvrent leur bouche pour prononcer des paroles de Torah, et D. les guérira et les guidera vers Lui."

[Sfat Emet - paracha métsora]

"De la même façon que l'huile est contenue à l'intérieur de l'olive, la force du repentir est contenue dans la faute".

[Rabbi Dov Ber de Mézéritch]

Finir afin de mieux commencer …

+ Finir afin de mieux commencer ...

Et voilà que le livre de notre année 5774 se referme, et que b"h celui de 5775 va s'ouvrir.

Pour passer les commandes à D pour l'année à venir, c'est 2 jours de Roch Hachana (prier en priorité pour le peuple juif dans sa globalité), les 10 jours 'redoutables' et Kippour (prions pour nous dans le cadre de tout Israël, sachant que nos Sages nous disent qu'en souhaitant une chose à autrui, nous seront exaucés de cette chose en premier).
Sachons être clément vis-à-vis d'autrui (en pardonnant définitivement les maladroitesses) afin que D. fasse de même, avec nous, en passant l'éponge, fermant les yeux sur nos écarts.

b"h, un énorme merci à vous, qui m'avait permis de réaliser une année de Torah sur facebook au-delà de toute espérance, de tout rêve !!
Que cette nouvelle année soit une succession de joie et de douceur pour vous et vos proches, dans le cadre de tout le klal Israël. Amen!

Pour conclure cette année, un dernier petit dvar Torah à diffuser sans modération ...

Le mot hébreu pour dire 'vie' est : 'haïm (חיים).
Savez-vous que ce mot cache un secret énorme pour réussir sa vie en tant que juif/juive?
Regardons celà (b"h) ...
Au milieu du mot, il y a 2 youd (יי), ce qui correspond au nom de D.
De part et d'autre, il y a 2 lettres, qui forment le mot : 'ham (חם), qui signifie : chaleur (chaud).

==> Vivre juif, c'est mettre D. au centre de sa vie, et l'entourer de beaucoup de chaleur, d'amour.

Source (b"h) : le dvar Torah est fortement inspiré de paroles du Rav Meïr Saghroun

"[Roch Hachana], en ce jour-là nous nous réjouissons en notre Roi ... Il siège sur Son trône de justice et il va nous témoigner son amour tout en nous jugeant."

[Sforno sur Vayikra 23,24]

Roch Hachana passe très vite, et chaque pas fait vers la téchouva, vers D., a une puissance de folie => profitons-en autant que possible!!

Shana tova oumétouka …

+ Shana tova oumétouka ...

Le soir de Roch Hachana, nous formulons le souhait particulier suivant : "Que D. nous renouvelle une Shana (une année) tova (bonne) et métouka (douce).
Pourquoi ces 2 qualificatifs ; celui de 'tova' (bonne n'aurait-il pas suffit?

En réalité, 'tova' n'est pas suffisant.
En effet, l'on se doit de bénir pour le mal comme pour le bien ; ainsi, à l'écoute d'une mauvaise nouvelle, on doit prononcer la phrase suivante : "Cela aussi, est pour le bien ...".

C'est pourquoi, dans notre souhait, nous demandons que l'année soit non seulement bonne (=qu'elle soit dans le bien), mais aussi douce (=que ce bien nous soit agréable) ...

Source (b"h) : Rabbi Shlomo Leïb Milantchshana (repris dans 'le repas du roi' du rav Moshé Pell)