Aux délices de la Torah

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"Et vous compterez pour vous-mêmes" (Emor 23,15)

-> À Pessah, la Divinité d'Hachem a été révélée par des miracles et des prodiges, et nous avons pris conscience qu'il convenait de L'adorer.
Cependant, même si Hachem nous réveille d'en-Haut pour que nous prenions conscience qu'il est approprié de Le servir, D. voulait que nous désirions ce réveil.

Tel est donc le secret sous-jacent du compte du Omer. En effet, au cours de la première semaine, nous exprimons notre désir de L'aimer ; au cours de la deuxième semaine, nous exprimons notre désir de L'admirer ; au cours de la troisième semaine, nous désirons qu'Il puisse être fier de nous, comme un père est fier de son enfant ; au cours des quatrième et cinquième semaines, nous exprimons notre désir d'avoir une foi consommée en Dieu ; au cours de la sixième semaine, nous devons nous attacher et être attachés à Son service ; au cours de la septième semaine, nous devons Le couronner en tant que Roi du monde entier et de nous-mêmes également.
[le rabbi de Berditchev aligne les 7 semaines du Omer avec les expériences internes des 7 séfirot d'émotion : 'hessed-> amour, guévoura-> crainte, tiféret-> fierté, nétsa'h et od -> foi (émouna), yessod-> lien, connexion, mal'hout-> souveraineté. ]

Par conséquent, étant donné que les attributs susmentionnés émanent de D. pendant les jours de séfira, une personne doit s'isoler pendant ces jours et servir Hachem, car c'est pendant ces jours que ces qualités vertueuses sont attirées et mises à la disposition de la nation juive.
En particulier pendant cette période de séfira (compte du Omer), une personne doit se réjouir et s'attacher à ces caractéristiques vertueuses, car lorsqu'une personne désire ces qualités louables, elles seront attirées vers elle, comme le déclarent nos Sages (guémaraMakot 10a) : "Sur le chemin qu'une personne désire emprunter, elle sera guidée".

À Pessah, Hachem a révélé et éveillé en nous des qualités émotionnelles et intellectuelles élevées. Mais pendant les jours du compte du Omer (séfira), nous prenons l'initiative. En d'autres termes, nous désirons et exprimons notre attente de l'éveil Divin qui s'est manifesté à Pessah.
En conséquence, nos émotions bénéficient d'une plus grande illumination et d'un plus grand raffinement de la part d'En-Haut, en réponse à notre désir et à notre volonté exprimés.

C'est pourquoi nous devons compter le Omer avec amour et crainte, et être prêts et désireux d'utiliser correctement le flux Divin d'en-Haut qui en découle pendant ces jours de séfira.
[ une partie de la liturgie qui accompagne le compte de l'Omer consiste à demander que l'émotion spécifique sur laquelle nous avons mis l'accent au cours de cette semaine soit raffinée. ]

Telle est donc la signification du commentaire du Zohar (3,97b) sur le verset "Et vous compterez pour vous-mêmes" (Emor 23,15), c'est tout spécialement pour vous-mêmes. En d'autres termes, les efforts investis dans l'éveil de ces bons traits de caractère au cours de la séfira sont "pour vous", c'est-à-dire pour notre propre bénéfice.
À Pessah, il y a eu un éveil d'en-Haut, et pendant le compte du Omer, nous exprimons notre désir de cet éveil (l'éveil est d'en-bas, c'est nous qui initions le premier pas).

=> C'est le sens profond de l'expression "comptez pour vous-mêmes" = pour vous-mêmes explicitement, c'est-à-dire pour votre propre bénéfice. Ainsi, pendant les jours du Omer, un flux est provoqué d'en-Haut, comparable à celui qui a été suscité à Pessah ; mais pendant les jours du Omer, le flux que nous suscitons est plus raffiné et beaucoup plus lumineux (car nous en sommes à l'initiative, par notre éveil d'en-bas).

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Emor 23,15 ]

Le respect des parents est indispensable au respect de D. …

+ Le respect des parents est indispensable au respect de D. ...

"Il est impossible de reconnaître D., même dans son sens le plus simple, si nous ne passons pas par l'obligation de respecter notre père et notre mère.
Car si nous n'apprécions pas et nous ne réalisons pas tout ce que nous devons à nos parents, alors nous ne pourrons pas connaître qui est D., car Hachem est abstrait.

Ce n'est que si nous passons par l'étape de comprendre et de respecter nos parents, nos seconds géniteurs, que nous pouvons comprendre et apprécier notre premier Géniteur."

[le Kéli Yakar]

[ Il est écrit dans le Séfer ha'Hinoukh :
"Bien qu'elle soit logique, nous devons réaliser cette mitsva essentiellement parce que D. l'a décrété sur nous.
C'est un décret du Roi, avant d'être une marque de bienséance." ]

Travaillons notre émouna …

+ Travaillons notre émouna ...

Le Rav Sim'ha Zissel (l'Alter de Kelm) propose 3 exercices mentaux visant à renforcer notre émouna :
1°/ Retracez la cause de chaque effet, et la cause de cette cause, jusqu'à ce que vous réalisez que D. est la Cause de toutes les causes ;
2°/ Réfléchissez au fait que la "nature" n'est rien d'autre qu'un miracle, masqué par l'habitude ;
3°/ Apprenez à reconnaître les miracles dont nous bénéficions tous les jours, les miracles dévoilés et les extraordinaires coïncidences qui ne cessent de nous arriver, à nous en tant qu'individus, ainsi qu'au monde entier.

-> Il est écrit dans les Téhilim (16;8) : "Chiviti Hachem lénégdi tamid" = Je place Hachem toujours devant moi
= nous pouvons détecter la présence de D. dans les animaux, les arbres, et dans tout ce qui nous entoure.
En effet, nous sommes entourés, en permanence, de preuves de la puissance de D., de Sa sagesse et de Sa bonté.

Nos yeux en sont témoins et nos coeurs s'en imprègnent, ce sont les instruments que D. nous donne pour renforcer notre émouna, nous permettre de nous rapprocher davantage de Lui.

Tâchons b"h d'en faire bon usage ... afin de pouvoir centimètre par centimètre construire une belle et solide relation de confiance avec D.

 

Comme des abeilles …

+ Comme des abeilles ...

"Ils m'entoureront comme des abeilles, comme un feu de brousailles." (Téhilim 118;12)

Voyons plus en profondeur ce verset ...

-> "Ils m'entoureront comme des abeilles ..."

Dans la paracha Dévarim (1;44), il est écrit : "ils vous ont poursuivis comme l'auraient fait les abeilles."
Rachi commente : de même qu'une abeille pique et meurt tout de suite après, de même ils mourront immédiatement après vous avoir frappés.

Le Rav Yits'hak Zéev Soloveitchik (le rav de Brisk) a expliqué ce verset après la 2e guerre mondiale en disant :
"Le jour viendra où les enfants de Yichmaël se lèveront et seront prêts à mourir (comme des abeilles) afin de nous faire périr nous aussi.
[on peut noter que la valeur numérique du mot : 'dvorim' = les abeilles, est la même que celle de : 'ben Hagar' = fils d'Hagar, c'est-à-dire Yichamël]

Le danger sera bien plus grand qu'à n'importe quelle autre époque : il sera impossible d'intimider nos ennemis ou de les menacer, puisqu'ils n'auront même pas peur de mourir."

-> "... comme un feu de brousailles."

Selon Rachi (sur ce Téhilim 118;12) : cette situation est comparable à un homme pris au piège au milieu d'un champ de brousailles dévoré par le feu.
Le feu gagne rapidement du terrain, se rapproche de plus en plus et il est impossible à cet homme de sortir sain et sauf de cette situation inextricable par des moyens naturels.

==> Cependant, le roi David poursuit : "Ils me poussent violemment pour me faire tomber, mais D. me prêtera assistance.
D. est ma force et l'objet de mon chant, et D. sera pour moi un sauveur!"

Source (b"h) : compilation personnelle du "Matsmia'h Yéchou'a" du Rav Aryé Mandelbaum

Shabbath = moment de yi’houd, d’intimité privilégié avec D. …

+ Shabbath = moment de yi'houd, d'intimité privilégié avec D. ...

Lorsque l'on rentre de la synagogue le vendredi soir, on est accompagné par 2 anges.
D'ailleurs, l'habitude avant de faire le Kiddouch est de chanter le : "Shalom Alé'hem".

Imaginez la scène, c'est Shabbath (vendredi soir), un moment d'une sainteté énorme, permettant une proximité avec D., et nous voilà revenant de la synagogue avec 2 anges, un de chaque côté.
On leur dit pour commencer : "Shalom Alé'hém" = bienvenue = Quel honneur nous avons de vous recevoir !!
Puis, on va finir en chantant : "Bétsétéh'ém léShalom" = Partez en paix = Veuillez nous laisser seul!!

=> Et oui, on va dire à nos 2 anges, laissez-nous seul à seul avec D.
=> Et oui, c'est ça Shabbath un moment privilégié de yihoud, d'isolement, d'intimité, de grande proximité personnelle avec D. ...

On s'habille bien, on mange bien, on décore la maison, on se déconnecte du monde environnant, ... pour mériter de vivre 24h intenses en union avec D.
Quelle chance, nous avons!!!
Vive le Shabbath!!
Merci D.!!!

Le Zohar dit que le pouvoir/la puissance des prières du Shabbath est le même qu'à Kippour.
Dommage d'attendre chaque année uniquement Kippour pour prier de tout coeur à D., profitons b"h aussi du pouvoir phénoménal du Shabbath, qui nous est offert chaque semaine.

Source (b"h) : inspiré d'un dvar Torah du rav Pinkous (dans son Néfech Chimchon)

La soif d’étudier la Torah …

+ La soif d'étudier la Torah ...

"Aux temps prémessianiques ... la sagesse des érudits déclinera." (guémara Sota 49a)

Même si l'étude de la Torah dans notre génération semble avoir augmenté en quantité, sa grandeur et sa qualité sont terriblement amoindries.
Rares sont les véritables érudits, connaissant entièrement la Torah et menant une vie de Torah authentique avec un dévouement total.

Ce qui manque à notre génération, c'est une véritable soif de Torah.
Ce déclin est principalement dû à l'infiltration de toutes sortes de valeurs non juives qui méprisent la force de la Torah et la grandeur des Sages.

Le Rav Yéhochoua Cohen (dans son Kérem Yéhochoua) montre que dans les générations qui nous ont précédés, même les gens simples avaient une vraie soif de connaitre la Torah.
Il y écrit également :
"Pourquoi accordaient-ils une place prépondérante à la maison d'étude, n'accordant à leurs demeures qu'une place secondaire?

Parce qu'ils brûlaient d'amour pour la Torah [...] ils savaient que la Torah, c'est la force de vie dans ce monde et que pour conserver cette force de vie, il importe de peiner et d'investir toutes ses forces ...
Nous n'avons plus le même amour de la Torah, et c'est pourquoi les érudits de la trempe de ceux qui ont vécu dans les générations précédentes sont devenus si peu nombreux ..."

Source (b"h) : compilation personnelle du "Matsmia’h Yéchou’a" du Rav Aryé Mandelbaum

 "Le peuple juif a 3 signes distinctifs : [ils sont] charitables, humbles et généreux."

[guémara Shabbath 119b]

La plus grande marque d’honneur à faire à ses parents …

+ "Quelle est la plus grande marque d'honneur que l'on peut apporter à ses parents?
C'est étudier la Torah, de peiner pour elle et de donner des enfants qui peinent pour elle."

[Zohar hakadoch - paracha Yitro]

---> Le 'Hafets 'Haïm a écrit :
"Plus l'étude de la Torah est répandue, plus on s'évite des temps difficiles et plus on annule les accusations portées contre Israël."
[Chèm Olam I - chapitre 22]

 

+ "Faire du bien à ses parents n'est pas une générosité de la part de l'enfant, c'est son obligation."

[Réchit 'Hochma - dans la partie : Dérékh Erets]

=> Il existe la halakha suivante :
"Il est interdit aux enfants de rappeler à leurs parents les bienfaits qu'ils leur ont prodigué."
[Réchit 'Hochma - Dérékh Erets - page 267]

La puissance d’un regard propre …

+ La puissance d'un regard propre ...

Le Gaon de Vilna écrit qu'à chaque fois qu'un juif se retient de regarder ce qui ne convient pas, il acquiert un pouvoir de prière considérable.
A ce moment précis, il peut s'adresser à D. et obtenir de très grandes choses.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Its'hak Kats