Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Hachem, Tu veux que les juifs observent la Torah. Cependant, Tu dois te rappeler dans quelles conditions ils ont accepté la Torah. À l'époque, ils étaient très riches grâce au butin de la mer (Rouge) ... Ils étaient forts et en bonne santé, car ils avaient été guéris de toutes les maladies ... C'étaient des hommes libres ...
Aujourd'hui, cependant, Tu veux qu'ils observent la Torah alors qu'ils sont pauvres et malades et qu'ils souffrent en exil. Je suis sûr que si Tu nous donnais la richesse, la santé et la clarté d'esprit, nous accepterions à nouveau la Torah."
[ rav Aharon de Tchernobyl ]

Notre yétser ara = toujours repousser notre téchouva

+ Notre yétser ara = toujours repousser notre téchouva :

-> Le yétser ara n'abandonne pas sa proie. Il cherche toujours de nouveaux moyens de prendre l'humanité dans le piège d'une faute. Même après qu'une personne ait pu fauter, il ne lui
ne lui permet pas pleinement d'en profiter, car les réchaïm sont tourmentés par le regret (voir Nédarim 9b).
Pourtant, lorsque des pensées de téchouva commencent à surgir, le yétser ara s'empresse de les contrer. "Tu es bien trop racha. Tu ne pourras jamais revenir à Hachem", affirme-t-il.
S'il surmonte ces pensées de désespoir et croit en son potentiel de téchouva, le yétser ara est également préparé à cela. "Très bien [ce désir de se repentir], alors. Continuez à fauter et à vous amuser pour l'instant, et faites la téchouva pour cela plus tard".

Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Pitou'hé 'Hotam - Noa'h) explique qu'avec de telles pensées, le yétser ara continue à mener une personne sur son chemin jusqu'à ce qu'elle soit totalement perdue dans la faute et qu'elle ne puisse plus revenir. Quelle que soit la situation d'une personne, le yétser ara trouve toujours des excuses pour justifier le fait que ce n'est pas le bon moment pour faire téchouva.

Pour ceux qui ont moins de 20 ans, le yétser ara leur rappelle la guémara (Shabbath 89b) selon laquelle la Cour céleste ne punit pas une personne avant qu'elle n'ait atteint l'âge de 20 ans. Par conséquent, le yétser ara affirme qu'il n'a rien à craindre.
Après avoir atteint l'âge de 20 ans, le yétser ara prétend qu'il est encore jeune et qu'il a encore de nombreuses années devant lui. Il peut encore profiter de la vie pour l'instant, et il a tout le temps de revenir à la téchouva plus tard.

Si une personne se laisse convaincre, même lorsqu'elle atteint l'âge de 60 ou 70 ans et qu'il est évident que le temps de la téchouva est venu, le yétser ara trouve encore une excuse. Il lui rappelle l'enseignement de nos Sages (midrach Ruth rabba 6,4) selon lequel Hachem accepte la téchouva d'une personne même lorsqu'elle est sur son lit de mort.
Une personne qui accepte ces arguments ne reviendra jamais à la téchouva. Elle mourra avec ses fautes non expiées, et devra subir le Guéhinam pour les purger.

A l'opposé de cela se trouve le bon conseil de nos Sages (Pirké Avot 2,10), qui nous disent : "Retourne en téchouva la veille de ta mort". Puisqu'une personne ne sait jamais quand son jour viendra, elle doit faire la téchouva tous les jours, pour être prête au cas où il viendrait demain. [Shabbath 153a]

La fête de Pessa’h ou la fête des matsot ?

+ La fête de Pessa'h ou la fête des matsot ?

-> Dans la Torah, Pessa'h est appelé "la fête des Matsot" (Michpatim 23,15 & 24,18 ; Emor 23,6).
Cependant, nous l'appelons "Pessa'h".
=> Où la Torah fait-elle allusion au fait que cette fête devrait être appelée "Pessa'h"? En effet, tout au long de la Torah, nous trouvons que la fête est appelée uniquement "la fête des Matsot".

-> Il est écrit : "Je suis pour mon bien-aimé, et mon bien-aimé est pour moi" (Chir haChirim 6,3).
Ce verset implique que nous louons D., tandis que D. loue le peuple juif.
De même, nous portons des téfilin, qui contiennent un parchemin sur lequel sont écrites les louanges d'Hachem, tandis qu'Hachem porte des téfilin, pour ainsi dire, dans lesquels sont écrites les louanges du peuple juif. [guémara Béra'hot 6a]

À la lumière de cela, nous pouvons comprendre ce qui est écrit dans le Tana déBé Eliyahou (et aussi Vayikra rabba 2:5) concernant les louanges du peuple juif : que c'est une mitsva de louer le peuple juif et que D. en tire du plaisir.
Il semble que ce soit la raison pour laquelle il nous est interdit d'être distraits de nos téfilin lorsque nous les portons (guémara Ména'hot 36b), ce qui signifie qu'il nous est ordonné d'être continuellement impliqués dans la mitsva des téfilin.
Le commandement d'être constamment occupé par la mitsva des téfilin signifie que l'on devrait être constamment occupé soit à louer ses concitoyens juifs, comme le dit la guémara (Béra'hot 6a) concernant les tefillin de Dieu, "Qu'est-ce qui est écrit dedans? Il est écrit : "qui est comme Ton peuple, comme Israël" (Chmouël II 7,23).
Or on doit être occupé à louer D., comme le représentent les téfilln du peuple juif dans lesquels sont consignées les louanges de D., à savoir les passages du Shema : "Sanctifie pour Moi tout premier-né" et "Quand Dieu t'amènera"(véaya ki yévia'ha). [Dévarim 6,4 ; 13,1 ; 13,11]

C'est la raison pour laquelle la fête de Pessa'h, dans la Torah, est appelée "la fête des Matsot" = parce qu'elle met l'accent sur la louange du peuple juif.
Rachi commente le verset : "Ils firent cuire la pâte qu'ils avaient apportée d'Égypte pour en faire des gâteaux de matsot sans levain ('hamets)... car ils avaient été chassés d'Égypte et n'avaient pas fait de provisions pour eux-mêmes" (Bo 13,39), en disant que les matsot sont l'expression de l'éloge du peuple juif.
Ceci est repris dans le verset "Je me souviens de l'amour bienveillant de ta jeunesse ... du fait que tu m'as suivi dans le désert, dans une terre non ensemencée" (Yirmiyahou 2,2).
C'est pour cette raison que la Torah appelle cette fête "la fête des Matsot", car par ce nom, D. souligne les louanges du peuple juif. C'est la raison pour laquelle la Torah appelle cette fête "la fête des Matsot" : D. transmet les louanges du peuple juif.

Cependant, nous appelons cette fête "Pessa'h", ce qui traduit la louange de D., comme le dit le verset : "Tu diras : "C'est une offrande de Pessah [Pessa'h] à D., qui les est passé sur [passa'h] les maisons des Bné Israël en Égypte". Cela exprime la louange du peuple juif à l'égard de D.
Ainsi, "Je suis pour mon bien-aimé, et mon bien-aimé est pour moi".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 12,27]

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=> Nous appelons cette fête "Pessa'h" pour louer D., alors que D. l'appelle "fête des Matsot" pour nous louer.

Shabbath : moteur du monde …

++ Shabbath : moteur du monde ...

"car 6 jours, D. a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve, et Il s'est reposé le 7e jour." (Yitro 20,11)

L'expression : ki chéchét yamim = car 6 jours (au lieu de béchéchét yamim : en 6 jours), sous-entend que D. a créé le monde pour durer 6 jours seulement plus le Shabbath.

Le Shabbat a ensuite donné à l'univers l'énergie spirituelle nécessaire pour une semaine supplémentaire, et ce cycle se poursuit ainsi indéfiniment.

[le Or ha'Haïm ]

Le Shabbath rend la vue …

+ Le Shabbath rend la vue ...

"Nos Sages ont écrit : "une personne perd un 5e de sa vision lorsqu’elle monte de grands escaliers et court pendant la semaine.
Il retrouve sa vision en regardant le verre du Kiddouch de vendredi soir"
(guémara Shabbat 113b ; Michna Beroura 301,1).

Qu'est-ce que cela signifie ?

Evidemment, ce n’est pas à prendre au sens littéral.
C’est une image dont le message est le suivant : lorsqu’une personne est très impliquée émotionnellement dans ses affaires quotidiennes et court frénétiquement pour signer des contrats, sa vision de la vie est erronée.

Le Shabbat, nous avons l’opportunité de modifier notre conception de la vie.
Le monde extérieur, le travail, s’arrête et nous pouvons nous consacrer aux choses qui nous sont importantes.

Ceci est le sens de : "Il retrouve sa vision en regardant le verre de Kiddouch de vendredi soir." "

[issu d'un dvar Torah du Rav Its’hak Berkovits]

Shabbath : mon amour!!

+ Shabbath : mon amour!!

-> Il est écrit dans le Midrach Rabba (11,8) :
"Le Shabbat affirma devant D. : "Maître de l’Univers! Chaque créature du monde a un compagnon, mais moi je n’en ai pas !"
D. lui répondit : "Le peuple d’Israël est ton compagnon." "

-> Nous trouvons dans la guémara Shabbath (119a) :
"Rabbi 'Hanina se vêtit et se tint devant le coucher de soleil la veille de Shabbat [et] il s’exclama : "Venez et allons accueillir la reine de Shabbat."
Rabbi Yanaï mit ses vêtements et s’exclama : "Viens, fiancée, viens, fiancée ! " " (bo'i kala, bo'i kala!)

C'est d'ailleurs cette guémara qui est à l'origine de la conclusion du magnifique chant de : "Lé'ha Dodi", qui lance véritablement le Shabbath de la communauté juive, et dont le refrain se traduit par :
"Allons mon bien aimé (D.) saluer la fiancée (Shabbath).
Accueillons l'entrée du Shabbath!"

A propos de ce chant, le Rav Barou'h Leff nous explique :
Le Shabbath est appelé : notre fiancée (kala), et non : notre femme, car après une semaine de séparation, on a des désirs, des sentiments tellement forts, que nous le voyons comme une nouvelle épouse.
Cette longue séparation d'une semaine de Shabbath à Shabbath, nous contraint à le regarder chaque semaine comme une fiancée, bien que nous soyons mariés depuis des milliers d'années.

-> Par ailleurs, le rav Barou'h Leff nous dit également :
"Pourquoi le peuple juif est-il l’époux du Shabbat ?

D. désigna le Shabbat pour être un jour plein de sainteté et avec un potentiel spirituel, mais il fallait trouver quelqu’un pour réaliser ce potentiel.
C’est pour cette raison qu’il est écrit que Shabbat se plaint à D. qu’il n’avait pas d’époux, il n’avait pas de partenaire pour remplir sa fonction.

D. répondit que le peuple Juif est l’époux du Shabbat.
C'est pour le peuple Juif un jour d’élévation spirituelle, un jour où il a la possibilité de se rapprocher de D. en passant plus de temps à prier, à étudier la Torah et à être en famille.

Ce jour là, les juifs ont l’opportunité de se réorienter et de se concentrer sur ce pour quoi ils doivent lutter dans ce monde."

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+ Quelques idées supplémentaires :

1°/ Le Béth Yossef (citant le Kol Bo) insiste sur le fait qu'à Shabbath tout est doublé (tout va par couple!) en nous disant :
"Dans le Midrach Tan'houma, j’ai trouvé que tout ce qui est lié au Shabbat est doublé : deux béliers (offerts en sacrifice de ce jour), "mizmor (un chant) chir (un second chant) pour le jour du Shabbat", deux tresses de pain, za'hor et chamor (deux mitsvot : s'en souvenir et le garder).
Il semble que l’allumage des bougies soit en accord avec cette idée."

2°/ A propos des bougies de Shabbath, la Rabbanite Dinah Weinberg de dire admirablement :
"Des bougies sont allumées lors de repas romantiques.
Qu’est-ce qui fait qu’une pièce peu éclairée soit romantique ?

Les bougies, elles unissent les personnes au niveau de l’âme.
C’est plus profond qu’un simple repas partagé ensemble, qui est un acte matériel, physique. Cela unit les hommes à un niveau spirituel, profond. C’est exaltant, c’est romantique ! Les bougies ont ce pouvoir.

C’est cela aussi, le Shabbat. Les bougies nous unissent entre nous et avec D.
Notre âme est élevée vers Lui et vice-versa.
Shabbat est une chanson d’amour, une romance. C’est un rendez-vous romantique entre D. et nous. "

3°/Honorer Shabbath, c'est créer une atmosphère unique de beauté et de dignité dans la maison.
C'est ainsi, que le Rav Bérel Wein nous enseigne à propos de la table du Shabbath :
"Shabbat elle-même est une "invitée" d’honneur, comparée à une reine, dans tous les foyers juifs.
Par conséquent, la table dressée pour une invitée si importante et aimée devra refléter l’honneur, la joie et la satisfaction que les membres de la famille ressentent en recevant une telle convive dans leur maison.

De par sa beauté et sa dignité, la table soigneusement posée nous fait comprendre la grandeur et la sainteté du jour de Shabbat."

4°/On peut aussi rappeler l'explication du rav Pinkous sur le fait que le vendredi soir, au retour de la synagogue, on est accompagné de 2 anges.
On chante alors le : shalom alé'hém = bienvenue à vous les anges!
On va finir ce chant par : boa'hèm léchalom = laissez-nous en paix!
Et oui, on dit aux anges : laissez-nous en intimité avec notre chérie : cette journée du Shabbath!!
5°/ Le Sfat Emet (paracha Ekev) de dire :
"Le monde entier est rattaché et lié à la sainteté.
Le Shabbat, la lumière intérieure de chaque chose est dévoilée et la seule condition pour la voir est d’avoir la volonté de recevoir cette lumière."

=> A nous de jouer pour donner à notre Shabbath toute sa splendeur ...

"La téchouva a précédé la création."
[guémara Pessa'him 54a]

On traduit généralement le terme téchouva par : repentir.
Le Rabbi de Pchis'ha insiste sur le fait que la traduction littérale du mot téchouva est : "retour".

Le Rabbi de dire que la téchouva = "Je dois retourner à ma place parce que je ne coïncide pas avec l'endroit où je me trouve actuellement.
Je dois regagner la place qui m'a été désignée au cours des 6 jours de la Création."

L'être humain est unique en ce sens qu'il a reçu un libre arbitre et la capacité à effectuer des choix moraux.
Contrairement à tout autre élément de la création, l'homme est libre de dévier de l'ordre qui convient à l'univers.
Lorsqu'il le fait, il n'est plus à sa place, ce qui entraîne un désordre dans tout l'univers.
Lorsque les humains transgressent la volonté Divine, ils bouleversent l'harmonie de la création.

=> La téchouva, c'est plus que du repentir.
C'est retourner à l'endroit qui nous correspond, c'est restaurer l'harmonie de l'univers.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

La ‘Halla & la manne …

+ La 'Halla & la manne ...

A propos de la manne, il est écrit dans la Torah :
-> "Lorsque la rosée tombait sur le camp, la nuit, la manne y tombait avec elle." (Bamidbar 11,9)
-> "Le matin, une couche de rosée s’étendait autour du camp." (Chémot 16,13)

Rachi de commenter :
"La rosée descendait sur terre, puis descendait sur elle la manne, puis descendait une [nouvelle] couche de rosée sur la manne, si bien qu’elle [la manne] était comme déposée dans un écrin."

Le Rav Berel Wein (dans son Living Jewish) de nous dire :
"La manne qui descendait dans le désert était entourée de deux couches de rosée qui la protégeaient du sable en-dessous et de la poussière au-dessus d’elle.

C’est pourquoi nous avons la coutume de placer les deux tresses de ‘halla entre une nappe et un tissu spécial.
Ce tissu est généralement orné d’une broderie de "Shabbat".
Ainsi, la nappe elle-même devient un souvenir et un symbole de l’histoire du peuple juif."

Tou biChevat & le mot : arbre …

+ Tou biChevat & le mot : arbre ...

En hébreu, l'arbre se traduit soit par le mot : "ilan" (אילן) ; soit par celui de : "éts" (עיץ).

-> Concernant le mot : אילן :
1°/ Se dressant verticalement, l'arbre s'élance vers le ciel, de la même manière que l'homme lève les yeux vers D. et lance son cœur en Sa direction.

D. est le fondement même de ce lien et de cette unité mystique qui existe ente l'humain et l'arbre.
On peut le trouver dans la valeur numérique du mot : אילן , qui est de : 91, la même que celle du nom de D. dans sa forme écrite (אדני) ajoutée à sa forme lue (יהוה).
[65+26=91]

Nous pouvons aussi remarquer que la fête tombe le 15 du mois de Chevat, qui correspond à : יה, soit les deux 1eres lettres du nom de D. (יהוה).
La renaissance de la vie des arbres, c'est-à-dire du bourgeonnement des fruits, permet aux 1eres lettres du nom de D. de "bourgeonner" à leur tour (si l'on peut s'exprimer ainsi).
[d'ailleurs, la 3e lettre du nom divin est le vav : ו ; et est de la même forme qu'un arbre ... ]
A Tou biChevat peut commencer le renouvellement de la force de la vie!

2°/ Lorsque nous écrivons le mot : אילן de façon pleine ( = lorsque chacune de ses lettres est mise à part et écrite selon sa propre prononciation), nous obtenons la chose suivant : אלף יוד למד נון (aléph - youd - lamèd - noun).
L'ensemble de toutes ces lettres donne la valeur numérique : 311, qui est celle de Chevat : שבט

-> Concernant le mot : עיץ :
L'arbre est comparé à l'homme, comme il est écrit : "ki adam éts (עיץ) assadé" (l'homme est l'arbre des champs).

L'homme se traduit aussi par le mot : "ich" (איש), qui a également une valeur numérique de : 311

Ceci confirme parfaitement l'idée qu'il existe bien un lien entre l'homme et l'arbre.

Tou biChevat & la nature …

+ Tou biChevat & la nature ... (en 3 points - b"h)

1°/ Prise de conscience de l'empreinte incontestable de D. :
Le Rabbi Avraham Pam a dit :
"Le réveil des arbres de leur "sommeil" de l’hiver nous donne un aperçu des mécanismes miraculeux que nous appelons "nature".
Lorsque l’homme contemple les innombrables miracles qui se produisent lors du développement, ne serait-ce que de l’organisme le plus simple dans la nature, il ne peut renier l’existence évidente d’un Créateur qui dirige le monde.

Plus une personne étudie l’infinie complexité de la Création, plus il y voit l’empreinte incontestable de D., qui créa un monde afin d’accorder Sa bonté à Ses créatures. "

2°/ Apprécions et remercions D. pour ses infinies bontés à notre égard :
Le Rabbi Yaakov Neiman (Darkei Moussar) nous enseigne :
"Lorsque le Créateur prépara toutes sortes d’aliments et de fruits pour l’homme et mit toutes sortes d’animaux dans le monde, ce qui semble superflu puisque l’homme peut s’en passer, ce n’était que dans le but de donner à l’homme d’autant plus d’occasions de reconnaître le Créateur en étudiant les créatures.

C’est la raison pour laquelle D. fit la Création tellement vaste, avec son large panel de couleurs et de nuances, afin de procurer à l’homme un plaisir constant.

Tou Bichvat, le nouvel an des arbres, où toutes sortes de fruits nous sont servis, doit être un jour où nous étudions et contemplons les merveilles de la Création de D. dans chaque fruit, afin de reconnaître, à travers cette compréhension, la sagesse suprême et extraordinaire de D. dans Ses créatures.
Chaque fois qu’un nouveau fruit ou un nouveau plaisir se présentera à nous, nous nous rapprocherons alors de D. de par notre obligation de le remercier pour ce plaisir.

Tou Bichvat est donc un jour où nous examinons et observons le monde et remercions D. pour toutes les bonnes choses qu’Il nous a prodiguées dans Son monde. Le but est de reconnaître Celui qui fit naître le monde par sa parole."

3°/ Améliorons notre façon d'agir avec bonté envers les autres ...
Le Rabbi Yaakov Neiman (Darkei Moussar) nous apprend également :
"D. créa tous les merveilleux arbres qui portent toutes les espèces de fruits différentes donnant de la force à l’homme.
Pourquoi D. créa-t-Il tout cela ?
Après tout, l’homme peut vivre sans eux, en se nourrissant uniquement de pain et d’eau. D., l’ultime Bienfaiteur, a voulu donner à l’homme jouissance et plaisir, et créa donc de nombreuses sortes de fruits afin que l’homme en profite et qu’il soit satisfait de toujours avoir quelque chose de nouveau pour se rassasier.

La Torah dit : "Tu marcheras dans Ses voies".
=> Ainsi, une personne doit aussi agir ainsi : essayer de se soucier non seulement de la vie de son prochain, mais aussi de lui donner autant de plaisir et de jouissance qu’il le peut.

C’est quelque chose que l’homme peut faire à tout moment.
Lorsqu’il est dans la rue et rencontre des gens, il peut faire beaucoup de mitsvot en les saluant avec un visage joyeux."

[donner un sourire/un salut, des paroles valorisantes, exprimer à autrui combien c'est une personne de valeur, qui compte à vos yeux, ... c'est arroser un arbre, donner de la vie à autrui!
De la même façon que D. nous comble de ses bienfaits, couvrons nos prochains de bonnes choses pour eux ...]