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Shabbath = expression par l’acte de notre foi …

+++ Shabbath = expression par l'acte de notre foi ...

--> "Shabbat équivaut à la Torah entière, car son observance témoigne de la Création."
[le Ramban   - Béréchit 26,5]

--> "C’est une mitsva de se souvenir constamment de Shabbat chaque jour afin de ne pas l’oublier ni de le confondre avec un autre jour.

En s’en souvenant, nous sommes toujours conscients de la Création, à chaque instant, et nous reconnaissons que le monde a un Créateur …
C’est un fondement principal de la foi en D. "
[le Ramban   - Chémot 20,8-11]

--> "La traduction du mot foi en hébreu est émouna (אמונה).
Cela provient de la même racine que ouman ( =artisan).

La foi ne peut être séparée de l’action.

Mais par quel acte spécifique exprimons-nous notre foi en D. comme étant le Créateur ?

Le seul acte rituel exprimant cela est l’observance de Shabbat. "

[le rav Arié Kaplan]

"Ouvrez-moi la plus petite porte de téchouva, même de la taille d'un chas d'aiguille et Je l'agrandirai comme les portes d'un grand palais."  
[Chir haChirim Rabba]

Tout ce qu'il nous est demandé dans la téchouva (le repentir) est de faire le 1er pas et ensuite, D. nous assistera pour élargir le mouvement.

Le Rabbi de Kotsk d'expliquer :
"Mais, ce doit être un début approfondi.
Il peut être infime en proportion, mais doit pénétrer totalement la personnalité.".

[A l'image de l'aiguille qui fait, certes un tout petit trou en taille, mais qui est très pénétrant en profondeur.]

=> Un simple petit moment d’éveil spirituel est suffisant, mais il doit être sincère, pour pouvoir pénétrer chaque fibre de notre être.

"Consolez, consolez Mon peuple, dira votre D." (Yéchayahou 40,1)

-> Le mot "consolez" (na'hamou) est mentionné deux fois.
Lorsque Hachem nous consolera, Il nous rappellera tous les malheurs/difficultés qui nous ont frappés, afin que Sa consolation soit doublée (midrach Eikha rabba 14,1).
C'est donc le sens profond de "votre D." (Eloké'hem) [en utilisant le nom Elokim], qui fait allusion à l'attribut du jugement (rigueur).

[ nous nous attendrions à ce que Hachem se désigne lui-même dans ce verset, dans lequel il ordonne au prophète de réconforter le peuple juif, par le nom divin Havaya (יהוה), qui indique la miséricorde divine.
Le fait qu'Il se réfère à Lui-même par le Nom Elokim, qui indique la sévérité et le jugement divins, indique que Hachem demande au prophète de consoler le peuple en lui rappelant tous les cas dans lesquels Hachem a manifesté Son attribut de jugement. Cela renforcera le sentiment de réconfort que le peuple juif ressentira. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Na'hamou]

=> La véritable consolation ne peut être ressentie qu'en réalisant toutes les choses pour lesquelles nous sommes consolés.

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-> Autre explication : Nous sommes consolés parce que Hachem Lui-même nous console.
Par analogie : Celui qui est consolé par un ministre du roi, qui lui offre des paroles de réconfort et d'amour, ne sera pas consolé tant qu'il n'aura pas reçu cette bienveillance de sa part.
En revanche, lorsqu'une personne est consolée par le Roi, au sujet duquel il est dit : "Sa volonté est comme un nuage de la pluie tardive" (Michlé 16,15), les propos de Sa bouche équivales à l'acte réel.
Lorsque nous entendons les paroles de consolation de Sa bouche, nos âmes sont apaisées.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

=> Le fait d'être consolé directement par Hachem présente une double qualité. Tout d'abord, nous savons que la consolation est entièrement factuelle. De plus, le fait qu'Il prenne la peine de nous consoler Lui-même est un acte de consolation en soi.

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-> Autre explication : C'est une expression des jugements d'Hachem que les non-juifs dansent pour notre malheur (voir Yoma 69b). Nous sommes affligés lorsque nous nous rappelons ce que dit la guémara (Sanhédrin 46a) : "Rabbi Méïr dit : "Lorsque l'homme souffre, la Chékhina dit : "Ma tête est trop lourde pour Moi ; Mon bras est trop lourd pour Moi!".
La parole Divine [c'est-à-dire la Chékhina] est encore en exil à cause de Sa colère prolongée, car tout se fait par la parole d'Hachem.
Mais à l'avenir, "dira votre D." (yomar Eloké'hem) = c'est-à-dire qu'à l'avenir, la parole d'Hachem sera à nouveau révélée.

C'est pourquoi il est dit (Taanit 30b) que le 15 Av, la génération du désert cessa de mourir. L'expression "ceux qui moururent dans le désert" (mété midbar) peut être lue comme "la mort de la parole" (mitot adibour), faisant référence au départ et à la dégradation de l'aspect de la parole Divine.
A l'avenir, l'absence, c'est-à-dire la mort, de la parole Divine prendra fin. Elle (la parole Divine) prononcera des paroles de consolation.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Na'hamou]

=> Lorsque la Chékhina est en exil, elle souffre en silence. Lorsque le temps de la consolation arrivera, la Chékhina ne sera plus silencieuse. Au lieu de cela, elle offrira des paroles de consolation.

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-> Lorsque le peuple juif accomplit la volonté d'Hachem, D. est appelé "notre D." (Elokénou). En réalisant Sa volonté, nous montrons qu'Il est notre D.
Sur cette base, nous pouvons expliquer la phrase suivante : "Que D., notre D., nous bénisse" (Téhilim 67,7) comme signifiant : "Que D. nous bénisse en devenant notre D.".
C'est pourquoi le prophète dit : "Consolez, consolez." Comment cela? Le verset répond en disant : "dira votre D."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Na'hamou]

=> Lorsque Hachem parlera de sa relation avec nous comme de "votre D.", nous serons véritablement consolés.

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Le Shabbat Na'hamou (celui suivant le 9 Av), nous lisons les 10 Commandements, et le jour de Shavouot, nous lisons également les 10 Commandements, car c'est le jour de Shavouot que Hachem a donné la Torah au peuple juif.
De même, lorsque le machia'h viendra, il est dit : "Une nouvelle Torah sortira de Moi" (Yéchayahou 51,4).2 Par conséquent, nous lisons les 10 Commandements le Shabbath Na'hamou.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Na'hamou]

[nous exprimons ainsi notre anticipation de l'arrivée du machia'h]

"Le défaut que l'on décèle chez autrui n'est autre que l'image de notre propre caractère, renvoyée par un miroir."

[le Baal Chem Tov]

A notre sortie de la Soucca …

"Dans les grandes villes, les immeubles bien hauts cachent le ciel ... (ternissent la foi)."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

==> Après une semaine dans une soucca, où l'on est entouré de D., notre sortie dans la civilisation environnante, nous fait voir d'impressionnantes constructions/réussites humaines (b"h) qui risquent de cacher notre émouna en D., pourtant si visible/palpable durant les fêtes ...

b"h, N'oublions pas de voir le Ciel derrière chaque immeuble, de voir D. derrière toute chose ...

 

[PS : D. permet à l'homme de réaliser de belles constructions/choses, et l'homme risque de penser qu'il en est totalement l'auteur, oubliant que c'est D. qui lui en a donné la possibilité ...
Dans la vie, on a trop souvent tendance à oublier de remercier D. , préférant s'attribuer toute réussite ...
N'oublions pas que le 1er mot de la journée d'un juif est : "Je te suis reconnaissant(e) D. " ...  ]

Sim’ha Torah …

"Nous devons chérir les heures de Chémini Atsérét et Sim'ha Torah.
En  effet, à chaque instant, on peut remplir des sceaux et des barils de trésors ( =de bénédictions), matériellement et spirituellement, tout cela en dansant."

[Rabbi Yossef Its'hak Schneerson]

Danser et se réjouir à Sim'ha Torah, nous donne la force d'être heureux toute l'année.
Or, le fait d'être véritablement joyeux a un pouvoir énorme, et peut forcer à briser les portails fermés bloquant le déversement de bienfaits, à briser les mauvais décrets.

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-> "Sim'ha Torah signifie 2 choses : que nous faisons la fête (sim'ha) avec la Torah, et que la Torah fait la fête avec nous."
[Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi - le Baal haTanya]

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Dans un mariage tout le monde sait qui est la Kala et on la reconnait,
Elle est vêtue d'une belle robe blanche et tout le monde danse autour d'elle.
Seulement qui est le 'hatan?
Il n'a rien de special, il est vêtu d'une chemise et d'un pantalon comme tout le monde.
Alors comment savoir qui est le Hatan?

La réponse est simple:
Il faut attendre la fin de la soirée quand tout le monde rentre chez soi, et la personne qui prend avec lui la Kala, c'est le Hatan!!

A Simha Torah on voit clairement la Torah. Tout le monde est joyeux et danse autour d'elle.
Cependant on se demande qui est le 'hatan? Qui est- ce qui est vraiment attaché a elle?
Qui?
= C'est celui qui après Sim'ha Torah va prendre la Torah avec lui et il va en prendre soin, il va la pratiquer!
C'est celui qui fera rentrer la Torah dans sa maison durant toute la suite de l'année!

Source : FB - Ruben Rosh

Souccot, la fête de la véritable joie …

+ Souccot, la fête de la véritable joie ...

"Tu célébreras la fête de Souccot ... quand tu rassembleras tes récoltes de ta grange et de ton pressoir.
Tu te réjouiras pendant la fête avec tes fils et tes filles ... et avec l'étranger, l'orphelin et la veuve qui sont dans tes murs."  (Dévarim - Ré'é - 16;13-14)

Rassembler les produits abondants de la terre est vraiment un moment de bonheur (b"h : satisfaction personnelle de voir les fruits de beaucoup d'efforts/sacrifices, satisfaction de sécurité d'avoir de quoi vivre dans le futur, ...).

A ce moment de récolte de nos bénéfices, la Torah nous rappelle que la joie véritable ne peut être atteinte que lorsque nous partageons nos bienfaits avec les autres, et en particulier lorsque nous nous sommes assurés que ceux qui ont moins de chance que nous, ont tout ce qu'il leur faut pour pouvoir, eux aussi, se réjouir.

Les plaisirs matériels que nous goûtons sont très fugitifs et bien vite oubliés.
Savoir que nous avons aidé les autres à apprécier la vie est un plaisir qui dure bien plus longtemps.

En effet, pensez à l'une des choses agréables que vous avez vécues la semaine dernière. Quelle satisfaction vous procure-t-elle aujourd'hui?

A présent, pensez à quelque chose que vous avez fait, il y a des années, pour venir en aide à quelqu'un.
Le sentiment agréable que vous avez ressenti alors, persiste encore ...

==> Une joie égoïste, n'est pas une joie véritable.

Source (b"h) : dvar Torah du rav Avraham Twerski

Sim’ha Torah

++ Sim'ha Torah :

--> Selon le Rabbi de Kotzk :
La joie de la Torah ne porte pas sur la Torah étudiée par le passé (car qui peut affirmer qu'il a convenablement étudié?), mais porte sur la joie sur la Torah que l'on étudiera à l'avenir.
[Il disait : "La cause de la joie est de savoir que nous avons terminé la Torah et que nous n'avons même pas encore commencé. Réaliser cela et en être pleinement conscient, c'est cela la source de notre joie".]

--> Selon le rabbi de Sokhatchov (le Chèm miChémouel) :
- Lors des tours autour de la bina pendant les jours de Souccot et d'Hochana Rabba, à l'instar des murailles de Yéricho qui se sont effondrées après que les bnei Israël en eurent effectué le tour, une fois par jour, pendant 6 jours, et 7 fois le 7e jour (Yéhochoua 6), vont briser les murailles de fer, composées des déficiences morales et des actes défendus, qui séparent l'homme de D.
- A Sim'ha Torah, par nos tours, on va alors édifier de nouvelles murailles pour éviter toute incursion d'éléments néfastes ou moralement discutables dans le coeur et l'esprit.

--> Selon le 'Hidouché haRim :
Porter la Torah durant les hakafot (les tours), revient à prêter serment, à jurer fidélité à cette Torah et à ses commandements (à l'image d'une personne prenant en main une Torah pour jurer devant un tribunal rabbinique).

-> Selon le rav Jacky Milewski :
"Quand on tient la Torah en main, c'est toute la destinée d'Israël que l'on porte en soi!"

Source (b"h) : compilation personnelle issue d'un dvar Torah du rav Jacky Milewski, paru dans AJ.

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-> Une erreur courante est qu'à Sim'hat Torah nous fêtons l'achèvement de la Torah.
Non! En réalité, nous célébrons le fait de tout recommencer!
['Hidouché haRim]

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-> Que signifie la célébration de la fête de Sim'hat Torah? Quelqu'un peut-il donc se réjouir de ce qu'il a appris? Qui pourrait avoir une telle arrogance?
En vérité, il s'agit de la joie de savoir que bien que l'on soit arrivé à la fin de la Torah, on n'en connaît pas même le début!
[rabbi Mendel de Kotzk]

[pour une science normale plus le temps passe, plus on avance vers une connaissance/maîtrise totale de cette science. En ce qui concerne la Torah, c'est l'inverse, plus on avance plus on prend conscience de nouvelles choses à acquérir, plus on réalise notre ignorance, notre petitesse, plus cela nous conforte dans Son caractère exceptionnel Divin. Quelle chance et quelle joie nous avons!! ]

-> Rabbi Ména'hem de Tchernobyl, lui, considère que la joie dont il est question ici est celle que la Torah éprouve en voyant les juifs heureux de l'étudier!

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-> Si une personne lisait attentivement tous les écrits du Arizal, elle trouverait des commentaires, des explications et des secrets cachés sur toutes les mitsvot (de la Torah et de nos Sages), sur chacune des prières instituées par les Sages de la Grande Assemblée (Anché knesset aguédola), et même sur les coutumes connues et peu connues.
L'exception à cela concerne : la mitsva des hakafot de Sim'ha Torah. Aucun écrit du Arizal n'est sur ce sujet!
Comment comprendre cette exception notoire?

Le rav Shimshon Pinkous enseigne que lorsque :
- une personne a une demande urgent, elle va dire : "ochia na" (Sauve-moi!) ;
- une personne ressent le besoin de remercier Hachem, elle dira : "Hallélouya" (Louons D.) ;
- une personne n'a pas les mots avec lesquels exprimer ses pensées internes, ses sentiments de crainte, de gratitude, d'amour, de sainteté envers D., alors il ne lui reste plus qu'un unique moyen d'exprimer ce qu'elle ressent : c'est de se laisser éclater en chants et en danses.

A Sim'ha Torah, en pleine étreinte amoureuse avec notre Torah, les mots nous manquent, ils sont vides pour exprimer la réalité.
Plus ou moins consciemment, notre unique recours est de chanter et de danser, et c'est cela la mitsva des hakafot.

Le rav Pinkous conclut en disant que peut être le Arizal au moment d'écrire sur les hakafot a réalisé qu'il n'existait absolument aucun mot à dire, cela ne pouvant s'exprimer que par la joie dans les chants et les danses.

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-> "La joie de vivre qu'apporte le fait de se consacrer à l'étude de la Torah, ne peut pas être transmise par de simples mots. Elle se doit d'être vécue!"
[Rav Eliyahou Lopian]

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-> Dans la prière que le 'Hida a composé pour être dite avant les hakafot (le léchem yi'houd), nous demandons à Hachem : "Que par la force de ces hakafot tombe la muraille de fer ('homat barzél) qui sépare entre nous et Toi (Hachem) ..."
Selon le rav Gamliel Rabinovitch nous pouvons voir de là que ce que le mois de Elloul, Roch Hachana, les 10 jours de Téchouva, Souccot, n'ont pas pu accomplir, les hakafot de Sim'ha Tora peuvent le faire.
Cela nous montre à quel point elles sont importantes!!

Selon nos Sages, l'apogée de tout notre parcours depuis le mois de Elloul jusqu'à Sim'ha Torah est uniquement afin que nous puissions proclamer pleinement : Et maintenant tu sais que Hachem est LE D., qu'à part Lui il n'y a rien!" (véata haréta ladaat, ki Hachem ou haElokim, én od milvado!).

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-> Un ministre demande à Zalman de Liady (le 1er rabbi de Loubavitch) qui se trouvait en prison : "Pourquoi vous, les juifs, vous réjouissez-vous ainsi à chaque fois que vous achevez la lecture de la Torah alors qu'il y est dit, à la fin de Dévarim, que Moché mourut? Vous devriez plutôt, me semble-t-il, verser des larmes!
- En vérité, nous nous réjouissons justement parce que la Torah nous annonce que Moché est mort. Car s'il avait vécu éternellement, certains auraient imaginé qu'il était lui-même D. et que c'est la raison pour laquelle il avait fait pour nous tant de miracles. Nous savons désormais qu'il n'était que l'envoyé de D.!

[ issu du dvar Torah : https://todahm.com/2021/09/10/33226 ]

Souccot & la tolérance …

+ Souccot & la tolérance ...

Il est écrit dans le Téhilim 90 : "Les jours de nos années en elles sont de 70 ans, et si (la nature) est forte 80 ans"

Les 7 jours de Souccot renvoient à ces 70 ans d'espérance de vie d'un homme.

La Soucca, lieu d'habitation temporaire, contrastant avec la solidité de notre logement permanent, est le symbole de notre existence terrestre qui n'est que transitoire, et c'est ainsi que notre existence doit être consacrée à une préparation pour le monde éternel.

Il arrive souvent que de luxueux manoirs soient habités par des gens qui sont malheureux.
=> le message de la Soucca est que quels que soient nos biens matériels, une joie ultime/éternelle nous est réservée, pour autant que nous suivons la volonté de D. (à l'image de la Soucca, où l'on se trouve totalement entouré par la mitsva de D.).

La Soucca, nous met face au fait que notre vie est éphémère (il ne reste aucune personne dans l'histoire de l'humanité quelqu'elle soit pour dire le contraire! - arriver à avoir plus de 100 ans, c'est rentrer dans les records de longévité!!).

=> face à ce constat, qu'on doit toujours avoir en tête, on arrive à être plus tolérant, on se prend moins la tête avec autrui, car tout devient alors futile, éphémère (mon égo n'étant plus éternel, seul D., l'Eternel, l'étant ...).

=> Profitons de notre courte vie, ensemble, plutôt que de se disputer!

Comme le rav Israël de Sarcelles disait : "Pour se disputer, il faut 2 personnes, et je ne veux pas être cette 2e personne."

Source (b"h) : compilation personnelle de dvar Torah du rav Avraham Twerski et du rav Daniel Abdelhak

Souccot & la reconnaissance …

+ Souccot & la reconnaissance ...

"Rabbi Akiva dit : 'La soucca commémore les cabanes dans lesquelles les juifs ont résidé durant leurs errances dans le désert à la suite de la sortie d'Egypte.' "
( = guémara Soucca 11b
Rabbi Eliézer y pense que c'est en souvenir du miracle des 7 colonnes de nuées, [qui nous guidaient la nuit, nous protégeiant du soleil du désert le jour, des animaux sauvages, qui nous lavaient et repassaient nos vêtements sur nous-mêmes, ...] ).

Le rav Avraham Twerski tire un bel enseignement de l'avis de rabbi Akiva.

En effet, qu'y a-t-il de si merveilleux à vivre dans des cabanes (souccot) au point de justifier une commémoration de 8 jours de fête?

Nous célébrons Pessa'h en souvenir des miracles extraordinaires accomplis par D. pour nous libérer de l'esclavage d'Egypte.
Nous célébrons Shavouot par respect pour ce qui nous a été révélé au Sinaï et pour le don de la Torah.
Comparé à ces évenements qui font date dans l'histoire, quelle est l'importance de ces cabanes?

C'est de cela qu'il s'agit justement.
= Nous devons apprendre à être reconnaissant pour les petites choses de la vie, comme pour les immenses cadeaux que nous recevons.

D. aurait très bien pu créer de luxueux palais dans le désert.
Toutefois, Il voulait que nous apprenions à apprécier tout ce qui nous est donné, peu importe que ce soit petit ou grand.

Souccot est également appelé la "fête des récoltes" et le "temps de notre réjouissance".
=> Que nos récoltes soient abondantes ou maigres, nous devons apprécier ce qui nous est donné et en être reconnaissants.