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+ "Les instants les plus heureux de mon existence ont été ceux durant lesquels je récitais la amida, ces occasions de parler à D., de déverser mon cœur devant Lui et de Lui soumettre toutes mes demandes."

[le rav Chakh]

-> "Combien est heureux l'homme, qui a la possibilité de parler avec D., de se tourner vers Lui pour toutes ses demandes et de déverser devant Lui tout son cœur."
[le 'Hafets 'Haïm]

-> "Quelle merveilleuse opportunité que de pouvoir déverser ses soucis devant le Maître du monde, comme si on se confiait à un ami!"
[le 'Hazon Ich]

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+ "Hachem est la source de vie et de tout bien.
Si tu pries, tu te lies à tout le bien du monde.
S'en détacher, c'est la destruction : maladies, douleurs et autres tragédies.

Pourquoi ne savons-nous pas le faire par nous-même, sans en avoir reçu l'ordre [de D.]?

Car nous sommes semblables à un nourrisson, qui ne perçoit pas la réalité telle qu'elle est ...
C'est pourquoi, dans Sa bonté infinie à notre égard, Hachem nous contraint à prier, afin que nous méritions tout le bien du monde."

[rav Pinkous - Néfech Chimchon]

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-> "Sous l'effet de nos innombrables tracas liés aux vanités de ce monde, nous avons perdu notre sensibilité, notre capacité d'estimer à sa juste valeur l'immense mérite dont nous jouissons en ayant un lien constant avec le Créateur du monde, à travers l'accomplissement de Ses mitsvot, les bénédictions qui s'y rattachent, ainsi que les prières.
[...]
Si un homme réalise qu'il n'est qu'un amas de terre et qu'il a pourtant le mérite de parler à D., comme s'il faisait partie des légions céleste, ne serait-il pas juste que ses yeux laissent échapper des larmes de joie, qu'il s'incline devant Lui et prenne sur lui d'accomplir Sa Torah de toute son âme et de toutes ses forces."

[le 'Hafets 'Haïm - Chem Olam - 2e partie - chap.11]

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-> Le midrach (paracha Béchala'h) rapporte que lors de la prière tous les juifs sont égaux aux yeux de D.
Le juif le plus éloigné, s'il prie avec une véritable ferveur, peut être agréé dans sa demande comme le plus grand des rabbins.

Pour preuve, nous voyons dans les Téhilim que la même expression est utilisée pour le plus grand des prophétes, Moché rabbénou : "Téfila leMoché", que pour le malheureux : "Téfila Léani".

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-> La guémara ('Houlin 60b) enseigne que D. éprouve un grand plaisir à écouter les prières du peuple juif, surtout de nos jours alors que le Temple est détruit, et que nous n'avons plus de sacrifices ni d'autel.
Et plus particulièrement les prières de ces dernières générations, celles précédant le Machia'h, où le principal service de D. se déroule lors de la prière (le Tanya au nom de Rav 'Haïm Vittal).

C'est par l'intermédiaire de la prière que D. fait résider sa présence sur son peuple (Maalot haMidot), et c'est grâce à elle qu'Il annule les mauvais décrets (guémara Béra'hot 10a).

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-> Le Néfech ha'Haïm écrit que si l'on réfléchissait un tant soit peu, on se rendrait compte que la amida, a été instituée par 120 Sages, parmi lesquels se trouvaient également un certain nombre de prophètes.
Outre l'esprit divin qui les animait, ceux-ci possédaient une maîtrise parfaite des secrets de la Création et de la Torah.

D. a créé le monde par 10 paroles, et étant à l'image de D., lorsque nous prononçons les mots de nos prières, agencés par 120 de nos Sages, l'impact est phénoménal!!

D'ailleurs, la grandeur, la force du peuple juif est dans cette faculté à influencer le monde par sa prière :
"Où est le peuple assez grand pour avoir des divinités accessibles, comme Hachem, notre D., l'est pour nous toutes les fois où nous L'invoquons?"
[Dévarim - Vaét'hanan 4,7]

+ "Lorsque les fidèles prient à la synagogue, des lumières très saintes s'y diffusent au-dessus de la communauté qui prie.
Et selon le nombre de personnes présentes, cette lumière se dépose sur elles et leurs âmes reçoivent des couronnes de la présence divine"

[Zohar - Balak 196a]

-> "La prière est liée aux mystères supérieurs et les humains ignorent qu'elle traverse les airs, perce les cieux, ouvre les brèches et monte vers le Haut."

[Zohar II,201a]

+ "Entends les prières, toute créature se présente devant toi" (Téhilim 65,3)

Le midrach (Chémot Rabba 21) de commenter :
"Lorsqu'un pauvre demande quelque chose à un autre homme, celui-ci ne l'entend pas.
Mais si c'est un riche qui vient lui parler, l'homme le reçoit aussitôt et prête une vive attention à ses propos.

Hachem n'agit pas ainsi : pour Lui, tous les hommes sont égaux ... qu'ils soient pauvres ou qu'ils soient riches.

Sache donc qu'à propos de Moché, le maître de tous les prophètes, il est écrit la même chose qu'à propos du pauvre ...
Ceci est une prière et cela aussi, pour t'enseigner que tous sont égaux dans la prière devant D. "

"Hachem Elokénou, Hachem é'had" (Vaét'hanan 6,4)

Le Chéérit Ména'hem enseigne que Hachem est le nom de D. dans son attribut de miséricorde, tandis que Elokénou (Elokim), est celui dans son attribut de rigueur, de jugement.

Ainsi, nous déclarons :
-> Hachem (attribut de miséricorde) et Elokénou (attribut de rigueur) ;
-> Hachem é'had = ne sont en réalité qu'un seul attribut : celui de la miséricorde (Hachem est Un).

Au moment de dire ces mots, nous recouvrons nos yeux, comme pour dire à D. : "Même si nous ne pouvons pas le voir, nous sommes persuadés que tout ce que Tu fais est une expression de Ta miséricorde".

[En fermant les yeux, nous nous coupons de notre faculté de ne croire que ce que nous voyons, et nous mettons toute notre émouna dans l'extrême bonté de D., base de la vie juive.]

La Guéoula et nos prières

+ La Guéoula & nos prières (par le rav Matitiahou Salomon) :

"D. a défini la quantité de prières nécessaires pour faire venir la guéoula et la reconstruction du Temple. Lorsque cette mesure sera atteinte, nos souhaits seront immédiatement exaucés.
[...]
Les pierres du Kotel nous offrent une belle métaphore du caractère cumulatif de nos prières.
Si nous regardons le Mur, nous voyons des pierres énormes et massives à sa base.
Quelques rangées plus haut, les pierres sont toujours larges, mais moins massives.
Au fur et à mesure que nous montons, les pierres deviennent de plus en plus petites, jusqu'à ce que nous arrivions à quelques rangées de briques tout en haut qui s'apparentent à des cailloux.

Les murs du Temple seront reconstruits avec la prière.
Les prières des 1eres générations ont fondé les pierres massives des 1eres couches, et chaque génération a successivement ajouté ses propres strates.

Notre tour est à présent venu, et nous nous approchons du sommet.
Nous n'avons plus que quelques petits cailloux à apporter pour terminer le travail, mais ils sont essentiels.
Sans eux, il n'y a pas de Mur.
[...]

Il en va de même avec chacun d'entre nous.
Lorsque nous prions D., nous ne devons pas nous décourager si nous n'obtenons pas de réponse immédiate.
Qui connaît le nombre de prières nécessaires pour atteindre ses objectifs?
La quantité est variable pour chacun et dépend de toutes sortes de facteurs.

Mais il y a une chose à savoir : chacune de nos prières est prise en compte et nous rapproche de D."

"La base de la prière est le fait de ressentir de la joie dans notre relation avec D."

[Séfer 'Hassidim - 18]

Normalement, afin d'améliorer notre prière, on se dit qu'il faut avoir davantage de concentration (kavana).
Nos Sages nous donnent une autre réponse.
Afin de faire une belle prière, avec concentration, il faut en revenir à la source : augmenter sa joie dans notre démarche de prière.

Quelques ingrédients pour réaliser une prière

+ Quelques ingrédients pour réaliser une prière :

-> "Vous Le servirez de tout votre cœur"
La guémara (Taanit 2a) commente : "Servir avec le cœur, signifie : prier"

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+ Prier en collectivité :

-> "Même si le repentir et les cris de prière sont toujours bénéfiques, ils sont particulièrement salutaires pendant les 10 jours séparant Roch Hachana de Yom Kippour.
En effet, à cette période, les prières sont immédiatement acceptées, comme il est dit : "Recherchez D. lorsqu'il est accessible" (Yéchayahou 55,5).

Ce message est valable au niveau individuel.
Lorsqu'il s'agit d'une communauté, à chaque fois que les hommes prient avec une grande sincérité, se repentent et pleurent, ils obtiennent une réponse."
[le Rambam - Hilkhot Téchouva 2,6]

=> Selon le Rambam, D. est toujours réceptif à l'assemblée, d'où l'importance de prier avec d'autres personnes.

Il est intéressant de noter que le Rambam associe la téchouva avec la prière.
Ces 2 actions vont de pair, et si nous voulons que nos prières soient efficaces, nous devons tout d'abord "régulariser notre situation".

[Il est de même utile de mettre une pièce avant la prière, et/ou bien de prier pour quelqu'un d'autre pour une chose dont on a besoin.
En pensant à autrui, nous ouvrons davantage les vannes de la miséricorde divine]

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+ Etre convaincu de la réussite, de la puissance de sa prière :

-> Il existe une guémara étonnante qui évoque les prières non exaucées (Roch Hachana 18a) :
"Rabbi Méir avait l'habitude de dire :
"Deux personnes sont alités et atteintes de la même maladie. L'une guérit et l'autre pas.
De la même manière, deux hommes sont amenés à la potence. L'un est sauvé, l'autre non.

Ces 4 individus ont prié, et pourtant, seul 2 d'entre eux ont été exaucés.
Pourquoi?

Parce que 2 d'entre eux ont fait une prière complète (téfila chéléma), et les 2 autres non"."

-> Qu'est-ce qu'une "prière complète"?
Rachi explique ce concept en un mot : "nitkaven".
De manière générale, ce terme pourrait être traduit par : "il s'est concentré".
Que signifie ce terme exactement?

Le rav Elyahou Lopian traduit "lo nitkaven" en l'opposant à "nitkaven".
Selon lui, le patient qui a succombé à sa maladie et le condamné exécuté ont tous 2 prié "sans intention".
En d'autres termes, ils ne croyaient pas en l'efficacité de leurs prières.
Ils ne s'attendaient pas à obtenir gain de cause.

Pourquoi donc ont-ils prié?

Parce que c'est ainsi qu'un juif réagit. Il a des ennuis, donc il prie.
Mais, il n'y croyait pas vraiment.

[on peut voir une personne qui prie en pleurant. Mais pleure-t-elle car elle pense que tout est perdu? ou bien pleure-t-elle par l'intensité, la sincérité de sa prière, certaine que D. répond à une prière qui vient du cœur. ]

=> La prière a le pouvoir d'accomplir toute chose, mais seulement si celui qui prie en est convaincu.

[le monde entier est entre les mains de D., et rien ne Le limite.
Nos prières ont un pouvoir phénoménal, ne l'oublions pas!]

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+ Avoir de la vie, de la fraîcheur dans sa prière :

-> Rabbi Chimon dit : "Prêtez une attention toute méticuleuse à la lecture du Chéma et à l'ensemble de la prière.
Lorsque vous priez, ne faites pas de votre prière une activité routinière.
Il doit plutôt s'agir d'une supplication adressée à D. pour la bonté et les faveurs que vous Lui demandez, comme il est dit : "Car Il est clément et miséricordieux, lent à la colère, empli de bonté, et Il reconsidère les mauvais décret" (Yona 4,2). "

[Pirké Avot 2,13]

-> Le Choulkhan Aroukh nous enseigne que lorsqu'un homme prie, il doit se considérer comme un mendiant qui se tient à la porte, "implorant le secours et la miséricorde".
Il doit montrer qu'il se sent dépendant de D. et qu'il compte sur Lui entièrement.
C'est cela, la prière.

-> "Chaque personne doit plaider pour sa vie, parce qu'il n'y a personne sur terre qui ne faute jamais.
[...]
En réalité, chaque homme a besoin de compter sur la miséricorde divine.

Si les choses vont bien pour nous, ce n'est pas grâce à notre droiture, mais uniquement parce que [D.] est lent à la colère et nous pardonne nos fautes.
Par conséquent, nous devons supplier D. de rester indulgent envers nous.
Il n'en reste pas moins qu'un malheur peur survenir en raison d'une certaine faute, parce que les miracles n'arrivent pas tout le temps."
[Rabbénou Yona]

-> Selon le Rav Mattitiahou Salomon, Rabbénou Yona explique que nous vivons tous à crédit.
A tout moment, notre Créancier peut exiger le remboursement du prêt et nous mettre en faillite, pas seulement dans les affaires, mais dans tous les domaines de la vie (que D. nous en préserve).
Nous n'avons d'autre choix que de Le supplier pour qu'Il nous accorde une extension de crédit.

Si nous prenions conscience de notre situation, nous prierions comme des mendiants debout devant la porte.

La prière n'est pas un luxe accessoire obligé par la Torah, mais c'est une nécessité vitale, comme l'air que nous respirons, afin de vivre, b"h!

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La plupart des personnes ne réalisent pas que tout ce qu'elles possèdent est un cadeau de D.

Si les hommes comprenaient correctement le fonctionnement du monde, ils diraient :
"Hachem, je sais que je suis entièrement dépendant de Toi.
Je sais que tout ce que j'ai est une faveur que Tu m'accordes, un acte de pure générosité de Ta part, une extension de crédit pour une personne qui ne le mérite vraiment pas.

S'il Te plaît, D., je T'en supplie, fais en sorte que cela continue ainsi, et j'essayerai de faire ma part.
J'essayerai d'être meilleur.
J'essayerai d'être plus méritant.
J'essayerai d'être digne de ce que Tu fais pour moi.

Mais rien de ce que je fais ne pourra jamais justifier tout le bien que Tu m'as donné.
Je suis un misérable mendiant qui se tient devant Ta porte.
Je T'en supplie, donne-moi l'aumône de Ta main généreuse."

[Rav Mattitiahou Salomon]

"C'est une grande bonté de D. qu'une personne reste en vie après avoir fait ses prières, car en toute logique, elle aurait dû mourir, par le fait d'y avoir vider toutes ses forces"

[le Maggid de Mézéritch]

La force de la prière dans le domaine de la kédoucha

+ La force de la prière dans le domaine de la kédoucha :

-> "Toute personne est obligée de prier pour que D. la sauve du yétser ara"
[Séfer 'Harédim - Mitsvat Téchouva - chap.5]

-> "Ceux qui peinent dans la Torah lichma, sont sauvés de plusieurs fautes, mais néanmoins, ils ont besoin des prières, afin de supplier D. qu'Il les sauve de la faute.

Ainsi, il faut faire plein de prières, vider son cœur à D. avec des larmes et avec un esprit déchiré, afin qu'Il nous sauve du yétser ara
(prier du fond de son cœur : "D. désire notre cœur"- guémara Sanhédrin 106b).
[...]

Car il est difficile de combattre sa nature et son yétser ara, une bataille qui est sur de nombreux fronts, si D. ne venait pas à nous aider, comme le dit le roi David : "D'où me viendra le secours. Mon secours vient d'Hachem, qui a fait le ciel et la terre." (Téhilim 121,1-2)."
[Rabbi Yonathan Eibeschutz - Yaarot Dévach - par.II - derouch 1]

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-> "Un antidote contre la colère, les paroles vaines, le lachone hara et le fait de regarder ou de parler de sujets interdits, est la prière avant que l'épreuve n'arrive.
Une personne doit prier [en demandant à D. de la protéger de telle et de telle faute], encore et encore, du fond de son cœur, et D. l'aidera."
[...]
"Lorsqu'une personne prévoit d'aller dans la rue, elle doit prier et demander grâce à D., afin de ne pas trébucher, quelque soit la faute ou la pensée interdite."

[Rav 'Haïm de Volozhine - Keser Roch, 73 et 115]

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-> "Une fois que nous avons fait ceci [tourner notre cœur vers D., et utiliser notre bouche pour la Torah et la prière], nous pouvons être certain que D. va assurer la réussite de nos actions."

[Rav Tsadok haKohen de Lublin - Pri Tsadik - paracha Tazria]

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-> "Si une personne prie pour une chose qui va amener de la gloire à son Créateur, comme par exemple du succès dans l'étude de la Torah ou toute autre poursuite spirituelle, et que cette personne va vider son cœur, D. va écouter sa prière même si elle n'a pas de bonnes actions à son crédit."

[Séfer 'Hassidim, 131]

Pourquoi est-ce que nous souhaitons éviter des épreuves risquant de nous rendre impurs?
C'est parce qu'au fond de notre coeur, nous voulons sincèrement servir D., de la façon qui va nous permettre d'amener de la gloire à Son Nom (c'est mon D., et je veux le sanctifier!).

=> En demandant à D. d'être sauvé des attaques du yétser ara, nos prières sont garanties d'être acceptées par D., même si nous sommes dépourvus de mérites et de bonnes actions.

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-> "Une personne doit prier même 1 000 fois par jour, une courte prière, afin qu'elle soit sauvée de cette faute [d'avoir une semence en vain] et des mauvaises pensées.
Même si, une personne a prié un nombre de fois incalculable et qu'il lui semble que ses prières n'ont pas d'impact, elle ne doit absolument pas désespérer.
Elle doit savoir avec certitude, qu'au final, ses prières ne retourneront pas sans réponse, comme l'avenir le lui dira.
[...]

Bien qu'il semble à une personne que ses prières n'ont pas d'impact, elle ne doit pas se relâcher dans la prière, car en fin de compte, ses prières vont se réaliser.
Nos Sages nous disent que certaines prières s'accomplissent immédiatement, et pour d'autres, c'est seulement après un certain temps."

[le Steïpler - Karyana déIgarta - vol.I, 15 et 13]

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+ Bon à savoir :

Dans le domaine de la prière, nos Sages (guémara Baba Kamma 92a) nous enseignent l'astuce suivante :
"Toute personne qui prie pour un besoin de son prochain, alors qu'elle en a elle-même besoin, se verra exaucée en 1er".

Le rav Dessler (Michtav méEliyahou) nous dit que lorsque l'on prie pour un autre juif, notre prière a 1 000 fois plus de valeur (d'impact), que si on avait prié pour soi-même uniquement.

-> Si tu ressens le besoin de parler dans une synagogue, alors parle à D.!!

-> Pourquoi est-ce que devant un film, tu exiges un silence total ; alors que tu n'acceptes pas de devoir te taire dans une synagogue, la maison de D.?

-> "Vous révérerez Mes Sanctuaires" (Kédochim 19,30)

b"h, Le sujet a pu être traité dans les articles suivants :
-> https://todahm.com/2014/08/08/parler-pendant-la-priere
-> https://todahm.com/2014/02/01/1036

Ci-dessous, quelques idées nouvelles, véridiques, même si pas forcément très agréables à connaître ...

-> Selon le Zohar (Chémot 131b, cf.Iguéret haKodech 24), une personne qui parle durant la prière, dans une synagogue, n'a pas de part dans le D. d'Israël

-> Rabbi Yéhouda haHassid (1150-1217 - Séfer 'Hassidim 209) fait remarquer que c'est souvent dans les synagogues qui ne sont par traitées avec respect par les juifs qui y prient, que en fin de compte, elles vont être profanées par nos ennemis, et transformées en temples idolâtres.

-> Rabbi Yossef Caro (Ora'h 'Haïm 151,1) a statué : "Il est interdit de se conduire de façon légère dans une synagogue. Cela inclus les plaisanteries et les paroles vaines."

-> Les cosaques (1648-1649) ont tué 100 000 juifs, détruit 300 communautés juives.
Comment une telle tragédie a pu avoir lieu, alors que la très grande majorité de ces juifs observait la Torah?

Rabbi Yom Tov Lipman Heller, connu sous le nom de : Tossefos Yom Tov (1578-1654), a dit qu'on lui a révélé en rêve, que cette catastrophe a eu lieu, car les personnes parlaient dans la synagogue durant la prière.
Il a d'ailleurs composé une prière afin de bénir ceux qui se retiennent de parler à la synagogue.

-> Le Imré Emet a dit que si la majorité des juifs séfarades n'ont pas été touchés par les horreurs de la Shoa, c'est parce qu'ils témoignaient le plus grand respect à leur synagogue.

-> On a demandé à Rabbi Shlomo Zalman Auerbach, comment il fallait gérer le cas d'un adulte respectable, qui dérangeait la prière, à la synagogue, par des discussions incessantes.

Rabbi Auerbach a répondu par une question :
"Que ferions-nous si un terroriste s'est introduit dans une synagogue dans le but de se faire exploser?
Une personne qui parle à la synagogue pendant la prière n'est pas différente d'un terroriste.
Les 2 causes aux juifs de perdre leur époux(se) et d'être orphelins."

[Pour préserver le libre arbitre de chacun, on ne peut pas voir directement la conséquence du fait de parler durant la prière.
Mais, à l'image d'un bébé qui appuie sur le bouton de l'arme nucléaire, nos paroles, alors que ce n'est ni le moment, ni le lieu, ont un impact dévastateur!]

-> Une personne a dit à Rabbi Avigdor Miller qu'on venait de diagnostiquer à son fils le cancer (que D. nous en préserve).
Rabbi Miller lui a demandé si dans sa synagogue, les personnes parlaient durant la prière.
La personne lui a répondu que lui ne parlait pas durant la prière, mais que d'autres le faisaient.

Rabbi Miller lui a dit de trouver une autre synagogue, car les personnes qui parlent pendant la prière empêchent les prières de tous les fidèles d'atteindre le Ciel.

La personne a changé de synagogue, et peu de temps après plus aucune trace de cancer n'a été trouvée chez son fils.

[Un Rabbi de Brooklyn a été approché par un de ses fidèles, dont son fils venait d'être diagnostiqué comme ayant le cancer.

Suivant l'avis du Rabbi Miller, il a suggéré à toute la communauté de prendre sur elle de ne pas parler durant la prière pendant une année entière, à compter de maintenant.
Toute la communauté a accepté, et quelques semaines plus tard, il s'est avéré qu'il n'y avait plus de trace de cancer ... ]

Il y a un temps pour tout, même pour savoir se taire, malgré l'envie ... et par cette attitude, on peut amener beaucoup de bénédictions sur nous, nos proches et tout le peuple juif.