Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Agir selon l’ordre des priorités (b »h)

+ "Avraham entra en hâte dans sa tente, vers Sarah et dit : Vite! Prend 3 mesures de farine, de pur froment, pétris-la et fais-en des galettes." (Vayéra 18;6)

Guémara Baba Métsia 86b :
== "Rav Yéhouda a dit : Rav a dit : "tout ce que Avraham a servi lui-même aux 3 anges, D. l'a servi Lui-même à ses descendants, et tout ce que D. a fait servir par un intermédiaire, D. l'a octroyé par un intermédiaire à ses descendants.
Avraham a dit : "Je prendrai du pain ...", D. a envoyé la manne du ciel directement.
Avraham a dit : "que l'on prenne un peu d'eau", D. s'est servi d'un messager pour faire jaillir de l'eau (ainsi qu'il est écrit) :"tu frapperas le rocher" ".

En réfléchissant à ce passage de la guémara, nous constatons que tout ce que Avraham a servi lui-même, il l'a donné d'une main large et généreuse, en quantité considérable ; un veau pour chacun, ...
Et pour l'eau qui est la moins coûteuse, Avraham a dit : "que l'on prenne, de grâce, un peu d'eau" = il la donne avec parcimonie!
Comment comprendre cette guémara?

Rav Chakh répondait à cette question en racontant une anecdote.
Un jour, Rabbi Israël Salanter fut invité chez l'un de ses élèves.
Lorsqu'il se lava les mains avant le repas, il utilisa juste la quantité d'eau nécessaire.
Étonnés, ses disciples lui demandèrent : "Que notre maître nous enseigne! N'est-ce pas une ségoula pour devenir riche que de verser abondamment de l'eau pour l'ablution des mains?
- C'est exact, leur a-t-il répondu, mais cela ne doit pas se faire sur le compte de la servante chargée de rapporter l'eau du puit!"

Ainsi, disait le Rav Chakh, puisque les moindres détails des actes de nos patriarches préparent la conduite des générations à venir ('maassé avot simane lebanim') et que l'eau a été donné par un intermédiaire, ainsi Avraham savait que l'eau serait fournie aux enfants d'Israël par un intermédiaire : Moshé Rabbénou (et non directement par D. comme la manne).
Avraham s'est donc soucié que cela ne lui coûte pas trop d'efforts car il ne voulait pas faire un embellissement de la mitsva de recevoir des invités, sur le compte de l'émissaire.

De même, Avraham a demandé à Sarah : "... pétris et fais des galettes".
Avraham a voulu que, dans l'avenir, les femmes prennent aussi part à la mitsva de recevoir des invités.
Cependant, Sarah s'est souciée, comme plus tard Rav Salanter pour la servante, que les forces des futures maîtresses de maison soient ménagées.
C'est pourquoi, elle a rectifié en disant quéma'h (de la simple farine) au lieu de soléth (farine de froment = plus fine que la simple farine).

En effet, dit le Talmud, le tamisage de la farine pour obtenir une mesure de fine fleur de farine (soléth) est équivalent à celui nécessaire pour préparer 3 mesures de quéma'h.
En d'autre terme,le soléth prend 3 fois plus de temps de préparation que le quéma'h.

De nos jours, sur qui retombe la peine et le travail de recevoir des invités (la cuisine, le nettoyage, la préparation, ...)???
Certes, le chef de famille supporte généralement la part des dépenses mais lorsqu'il amène des invités chez lui, il doit tenir compte de la maîtresse de maison.

L'hospitalité doit être consentie de plein cœur et le mari ne doit pas forcer son épouse à dépasser les limites de ses possibilités.

Le mari doit faire attention à prendre la peine de sa femme en considération, chose infiniment plus importante que d'embellir la mitsva de recevoir les invités.
Ne laissons pas le yetser ara nous brouiller la vraie hiérarchie des valeurs (une chose accessoire/secondaire ne doit pas se faire au détriment d'une chose principale!!).

 

Source : issu du livre "Binéoth Déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

L’hospitalité

+ "Il était assis à la porte de sa tente ... Il a vu et a couru à leur rencontre" (Vayéra 18;1-2)

Avraham est malade : le 3e jour après la Mila (la circoncision) est le plus douloureux.
Pourtant, il court à la rencontre d'invités bien qu'il fût assis à la porte de sa tente car "l'hospitalité est plus importante que recevoir la Ché'hina (la présence divine)".

En effet, normalement, lorsque l'on passe d'une mitsva à une autre mitsva de même niveau, on effectue la moitié du chemin lentement pour ne pas mépriser la mitsva que l'on vient d'accomplir et ensuite seulement, on court à la rencontre de l'autre.

Or, si Avraham qui recevait la visite de la présence divine a couru "de la porte de la tente", cela nous enseigne que la mitsva de recevoir des invités est supérieure à celle de recevoir la présence divine.

Nous apprenons ainsi que la maladie ne nous exempte pas de la mitsva d'hospitalité et nous apprenons également, qu'il faut courir pour accomplir des mitsvot (ex : dans la michna béroura, il est écrit : "il sied de courir vers la synagogue/maison d'étude, même s'il est proche de ta maison").

+++ L'hospitalité :
Lorsque le 'Hafets 'Haïm recevait des hôtes le vendredi soir, il se hâtait de rentrer de la synagogue et récitait immédiatement le Kiddouch sans même chanter "Shalom alé'hém".
En effet, avait-il l'habitude de dire, les anges peuvent attendre mais pas les invités qui ont faim.

+++ Courir pour accomplir une mitsva :
Les voisins du 'Hazon Ich racontent que chaque fois que le Rav sortait pour rendre visite à sa mère, il courait si vite que personne ne pouvait le rattraper.

Source : issu du livre "Binéoth Déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

Avraham avec sa femme

+ Avraham avec sa femme :

Avraham est en route pour l’Égypte et, à l'approche de la frontière, il adresse une requête à sa femme : "Dis, je te prie, que tu es ma sœur pour qu'il m'arrive du bien à cause de toi et j'aurai, grâce à toi, la vie sauve" (Lé'h Lé'ha 12;13).
Rachi explique : "pour qu'il m'arrive du bien à cause de toi" = on me donnera des cadeaux!

Or, Avraham n'a-t-il pas refusé de recevoir un lacet du roi de Sodome, alors que le butin de guerre lui revenait entièrement, pour ne pas que ce dernier puisse dire : "C'est moi qui ai enrichi Avraham!".
Notre patriarche haïssait tellement les cadeaux, et voilà qu'ici, non seulement, il ne les refuse pas, mais il demande à Sarah de se faire passer pour sa sœur afin d'en obtenir!!

Rav Mordé'haï Gifter, le Roch Yéchiva de Telz, disait que l'intention d'Avraham était de rendre publique dans le monde entier l'idée : "afin qu'il m'arrive du bien à cause de toi" pour en tirer 2 enseignements :

1°/ c'est grâce à la femme que le foyer est béni.
Ainsi que le disent nos Sages (Baba métsia 59a) : un homme doit toujours faire très attention au kavod (au respect) de son épouse car la bénédiction ne règne dans la maison que grâce à elle, comme il est écrit : "et on combla Avraham de biens grâce à elle".

2°/ le mari doit reconnaître que son épouse lui apporte la bénédiction et l'en remercier.
Avraham tenait à inculquer l'importance de la gratitude du mari envers son épouse à ses descendants même si cela devait se faire sur le compte de sa bonne renommée (qu'on dise que Avraham aime les cadeaux).

Un mari se doit de louer et de complimenter ouvertement son épouse pour resserrer les liens du couple et, à nous Juifs, cette mida a été léguée dans les gènes.
Tâchons de l'exprimer ....

 

Source :  issu du livre "Binéoth Déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

+ "Avram passa dans le pays jusqu'à l'endroit de She'hém ..." (Lé'h Lé'ha 12;6 - ויעבור אברם בארץ עד מקום שכם )
Rashi explique les 1ers mots de ce verset : "Il a pénétré à l'intérieur du pays d'Israël".

Que veut nous dire Rashi?
Il souhaite souligner qu'Avram avait pénétré "l'intérieur" du pays.
Ce n'était pas l'aspect extérieur de ce pays qui l'avait intéressé, mais son "idéologie" et la "sainteté" qui y résidait.

Le Rabbi Yaakov Abe'hssera (dans son Ma'hsof Halavan) fait remarquer :
- les initiales de "ad mekom shé'hem" ( עד מקום שכם) forment le mot Shéma.

- les lettres du mot "Shé'hem" (שכם) sont les initiales de : "Chem Kévod Mal'houto", laissant entendre que les 2 premiers versets ("Shéma Israël" et "Barou'h Chem Kévod Mal'houto") constituent la partie essentielle du Chéma.
== Ne nous laissons pas endormir par l'habitude et les soucis de la vie, tâchons d'être particulièrement attentif, concentré et concerné au moins lors de la récitation de ces 2 premiers versets du Shéma.

 

Sources : 1ere partie (le livre "guévourot aTorah" du Rav Gabriel Cohen) + 2e partie ("Ma'hsof Halavan" du Yaakov Abe'hssera, repris dans le livre "Pniné Abir Yaakov")

2 par 2 = Hallel complet

+ "2 par 2, ils vinrent vers Noa'h" (= "shnayim shnayim ba'ou el Noa'h" - Noa'h 7;9)

Il y a un Midrach (Midrach Pli'ah) sur ce verset disant : "Ce sont les jours de l'année durant lesquels nous récitons le Hallel complet".

Quel est le sens de ce midrach?

Les jours où le Hallel n'est pas lu de façon abrégé sont :
- 'Shnayim' = 2 = les 2 jours de Pessa'h ;
- 'Shnayim' = 2 = les 2 jours de Shavouot ;
- 'ba'ou' = valeur numérique de 9 = les 9 jours de Souccot (incluant Sim'ha Torah) ;
- 'el Noa'h' = valeur numérique de 89 = même valeur numérique que le mot : 'Hanoucca = les jours de 'Hanoucca.

Que notre Torah est belle!! Toda HM !!!

 

Source : traduction & adaptation personnelle (b"h) du "védibarta bam" de Rabbi Moshe Bogomilsky 

3 courtes réflexions sur la paracha Noa’h :

+ 3 très courtes réflexions sur Noa'h :

1°/ La Paracha Noa'h commence par les mots : "élé toldot Noa'h" (voici les générations de Noa'h).
La 1ere lettre de chacun de ces 3 mots compose le verbe "éten" (= je donne).

A l'image de son descendant Avraham, tâchons d'être les dignes descendants de Noa'h en donnant aux autres.

2°/ Dans la Téva, seuls les couples étaient invités à résider dans l'arche protectrice, ceux qui s'y présentaient seuls ou ceux qui ne vivaient que pour eux-mêmes n'y étaient pas admis.

Le mot Noa'h est le radical du mot "ménou'ha" (= sérénité).
La sérénité dans un couple vient lorsque les 2 parties du couple se considèrent comme étant 2 êtres liés (chacun est important aux yeux de l'autre et tous 2 tentent de s'apporter mutuellement).

3°/ La Torah donne une astuce : "Bo el aTéva" (Entre dans l’arche)
‘Téva’ a comme synonyme : ‘Mot’.
La façon d'être sauvé du déluge est d’entrer dans l’arche, et la manière de s’abriter de tous ce qui trouble le calme est d’entrer dans les mots : les mots de la prière et de l’étude de la Torah.

De même, dans notre vie de tous les jours, où l'on est pris dans le déluge de la vie (le travail, le stress, le téléphone, ...), sachons prendre du temps pour nous, pour vivre dans le calme, la paix, le vrai, en rentrant dans l'arche : les mots de prière et de Torah (et ainsi être avec Noa'h = sérénité - ménou'ha).
== Montez à bord de l'arche afin de permettre d'amener votre vie à bon port (malgré le déluge extérieur) dans la sérénité et l'amour d'autrui!!!

Compatir à la détresse d’autrui

+ "D. dit à Noa'h : "la fin de toute chair est venue devant Moi, car la terre est remplie de brigandage à cause d'eux" " (Noa'h 6;13)

Rachi = D. a décidé la condamnation des habitants de la terre à cause du vol.
Guémara Sanhédrin (108a) = "Viens et vois comment est grande la force du vol. La génération du déluge a transgressé toutes les prescriptions qui lui avaient été faites, mais finalement, elle n'a été détruite qu'à cause du vol."

De tous les crimes commis par la génération du déluge, seul celui du "pillage" a scellé sa condamnation.
Et pourtant, ils commirent des crimes apparemment bien plus graves : meurtres, incestes, ...

== Seul celui qui compatit à la détresse d'autrui est digne de compassion, or celui qui vole sans retenue n'en mérite aucune.

 

 Sources : le site OrIsraël.fr + le livre "Guévourot aTorah" de Gabriel Cohen

Dimensions de l’arche & nom de D.

"300 coudées est la longueur de l'arche, 50 coudées sa largeur et 30 sa hauteur" (Noa'h 6;15)

Les dimensions de l'arche évoquent le nom de D. sous ses 2 formes : orale et écrite, associant ainsi la rigueur et la miséricorde/bonté : a-d-o-n-a-ï et youd-hé-vav-hé (pour dire ces 2 noms oralement, rajoutez un "et puis" entre chaque syllabe).

Il y a 4 lettres hébraïques dans ces 2 noms de D. :
- pour a-d-o-n-a-ï (אדני) = aleph + dalet + noun + youd ;
- pour le 2e (יהוה) = youd + hé + vav + hé
On va multiplier les deux 1eres lettres ensemble, puis les deux 2e, ...

- Pour la hauteur : 1 * 10 (soit : aleph*youd) + 4*5 (soit : dalet*hé)
= 10+20 = 30
- Pour la longueur : 50*6 (soit : noun*vav) = 300
- Pour la largeur: 10*5 (soit : youd*hé) = 50

Source : Malbim (Noa'h 6,15)

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-> La valeur numérique du mot Soucca (סוכה) est égale à 91, comme la somme du nom de D. tel qu’on l’écrit (יהוה) et tel qu’on le prononce (אדני).

Nos Sages font remarquer que cela va au-delà d'un simple total, puisque :
- le Nom Divin Adnout (אדני) a une valeur de 65, comme les 2 lettres de l'extérieur du mot : סה ;
- le Nom Divin Havata (יהוה) a une valeur de 26, comme les 2 lettres de l'intérieur : וכ
=> Cela met en avant le fait de la présence totale de Hachem dans la Soucca.

-> En se basant sur cela, le Chem Michmouël (Souccot 5674) écrit :
"Il se trouve que la Souca nous entoure des Nom Saints (de D.), et c'est pour cela que les forces du mal n'ont pas la capacité de porter atteinte à l'homme."

[la Soucca, a une telle Présence Divine, qu'elle nous sert de protection contre toute mauvaise force spirituelle!

=> Le message de la Téva et de la Soucca est : en dehors les choses ne vont peut être pas bien du tout, c'est le maboul, mais à l'intérieur nous sommes protégés.
Tout juif doit se construire sa Téva, sa Soucca : ce lieu où réside en lui beaucoup de sentiments positifs envers Hachem, et alors il peut évoluer durant sa vie dans la joie, confiant d'être à chaque instant dans les bras de D.!]

L’arche de Noa’h

+ L'arche de Noa'h :

- Les dimensions de l'arche = au min 135 m de long sur 22.5 m de large et 13.5 m de haut : soit 9 111 m2 (sur une base min de 45 cm par coudée).
- il y avait 3 étages (le plus bas = pour les déchets ; ensuite pour les animaux et enfin pour Noa'h et sa famille) et elle était faite en bois de Gofer.
- L'arche avait la même sainteté que le Michkan.

- il fut admis sur l'arche le géant Og, qui mérita de survivre parce qu'il était destiné à devenir le serviteur d'Avraham.
Il habitait sur le toit et recevait quotidiennement sa nourriture par Noa'h au travers d'un trou.

+++ La chronologie :
- Temps de construction = 120 années afin de laisser la possibilité aux habitants de se repentir + afin de purifier Noa'h.

- Délai supplémentaire = 7 jours durant lesquels les lois de la nature ont été bouleversées (ex : le trajet du soleil a été inversé de sens et devint : ouest - est) et il y régnait un semblant de délices du Gan Eden.

- Jour J = le 17 'Hechvan 1656, la pluie commença à tomber doucement afin de permettre encore le repentir.

- Durée du déluge = 40 jours de forte précipitation de pluie + 150 jours (arrêt de la pluie mais toujours présence de sources souterraines pendant ces 150 jours)
Ensuite, l'eau alla en diminuant jusqu'à laisser émerger les sommets des montagnes le 1er Av.
Noa'h attendit 40 jours, puis ouvrit la fenêtre de l'arche.
Il envoya le corbeau (qui tourna en rond au dessus de l'arche), puis attendit 7 jours et envoya la colombe (1ere fois : elle revint sans rien) + attendit encore 7 jours avant de la renvoyer (2e fois : elle revint avec un rameau d'olivier) + il a attendit encore 7 jours (3e fois : la colombe n'est pas revenue)

Le 27 'Hechvan, le sol devint sec et Noa'h attendit l'ordre de D. pour sortir : "Sors de l'arche, toi, ta femme, tes fils et les femmes de tes fils. Fais sortir toutes les créatures qui sont avec toi".

- Niveau de l'eau : 30 cm de profondeur et 9 mètres au-dessus du sommet des plus hautes montagnes.

- Pendant l'année de présence dans l'arche, la famille de Noa'h ne put se coucher pour s'abandonner au sommeil, pas même une seule nuit.
Il leur fallut nourrir et soigner des milliers d'oiseaux et d'animaux sauvages et domestiques.
Chaque espèce exigeait sa nourriture à un moment différent.
Noa'h et ses fils travaillait jour et nuit, sans relâche.

Pourquoi cela?
Le Rav Dessler donne une explication dans son livre : "Mi'htav Mé'Eliyahou".
La destruction du monde fut provoquée par le vol, qui a pour source l'égoïsme.
Il fallait par conséquent que Noa'h et les siens, pour devenir les bâtisseurs d'un monde nouveau cultivent en eux-mêmes le trait opposé, le 'hessed, la bonté et la miséricorde et qu'ils donnent d'eux-mêmes avec désintéressement.

 

Source : "le midrash raconte Béréchit" de Rabbi Moshé Weissman + 'houmach Artscroll pour les dimensions

La génération précédant le déluge

+ La génération précédant le déluge :

- les enfants étaient conçus et naissaient le même jour.
Le nouveau-né pouvait aussitôt se tenir debout et marcher et il avait la faculté de parler.
- Aucun enfant ne mourait du vivant de ses parents.
- les hommes jouissaient d'une force physique considérable.
Par exemple, ils pouvaient déraciner des cèdres, et lions et panthères étaient pour eux aussi inoffensifs que des mouches.
- leur force ne s'affaiblissait pas avec l'âge, elle augmentait bien au contraire.
- ils vivaient très longtemps, des centaines d'années.
- ils ne connaissaient aucune sorte de souffrance.
- ils ne semaient qu'une fois tous les 40 ans et la terre produisait des récoltes suffisantes pour les 40 années suivantes.
- ils n'avaient à endurer ni chaleur, ni froid excessifs car il n'y avait pas de changement de saisons.

Rabbi Chmouel bar Na'hman souffrait de maux de tête.
"Voyez ce que la génération du Déluge nous a causé", dit-il.
"Auparavant, la vie était entièrement bonne, sans douleur ni maladie! "

 

Source : "le midrash raconte Béréchit" de Rabbi Moshé Weissman