Aux délices de la Torah

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Hachem a créé tout ce qui existe à partir du néant.
On doit apprendre de là à ne jamais désespérer, même si nous avons beaucoup fauté.
En effet, si nous faisons téchouva, alors Hachem pourra nous renouveler et nous recréer “tout neuf”, comme si nous n'avions encore jamais existé et jamais fauté.

[Divré Yé'hezkel]

Il a également écrit dans le même ordre d'idée :
"L’homme, comme le monde entier, a été créé à partir du néant.
Ainsi, de même qu’Hachem l’a créé du néant, même s’il faute et s’éloigne d’Hachem au point de devenir comme "néant", comme s’il n’a plus aucun mérite et comme s’il est totalement "nul", malgré tout, si un homme se repent, alors Hachem l’aidera.
Du "néant" où il peut se trouver, Hachem le fera ré-exister et l’aidera à réparer ses fautes."

La Torah entière est faite des Noms de Hachem.
Lorsqu'une personne étudie la Torah, c'est comme si elle mentionnait constamment le Nom de D., et Hachem vient alors la bénir.
Il est en effet écrit : "en tout lieu où Je permettrai que Mon Nom soit invoqué, Je viendrai à toi et te bénirai" (Yitro 20,21).

[le Maharcha - guémara Béra'hot 21a]

"D. réside au milieu du peuple d'Israël pour écouter ses prières et agréer son service, Il veille à sa destinée sans aucun intermédiaire.
Israël n'a donc rien à redouter des forces de la nature et c'est ce qui confère au peuple juif son éternité."

[Sforno -
sur : "Je ferai résider Ma présence parmi les enfants d'Israël" - Tétsavé 29,45]

"Tu confectionneras des vêtements de sainteté" (Tétsavé 28,2)

-> Dans ce verset, les "vêtements de sainteté" (bigdé kodéch) font référence aux paroles de Torah qui habillent une personne, comme il est écrit : "Elle [la Torah] l'habille d’humilité, de crainte [du Ciel]" (Rabbi Méïr - Pirké Avot 6,1).
[le ‘Hida – חומת אנך]

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-> De même qu'une personne recouvre son corps d'habits physiques, son âme désire être recouverte par des habits spirituels.
Chaque bonne action qu'une personne réalise dans ce monde va "habiller" son âme.

Une personne pourrait penser qu'elle ne doit se préoccuper de fournir des habits uniquement à son corps, et que Hachem va se charger d'habiller son âme, mais cependant nos Sages nous enseignent que cette attitude n'est pas correcte : "Tout est dans les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel" (guémara Béra'hot 33b).

Cela signifie que :
- en réalité une personne n'a pas de maîtrise sur comment elle habillera son corps, de telles préoccupations sont décidées au Ciel.
- par contre, une personne a le contrôle sur les "vêtements" de son âme : les mitsvot et les bonnes actions.

=> Il est essentiel de travailler à ce que notre âme soit habillée convenablement.

[Ben ch 'Haï - Od Yossef 'Haï - Tétsavé 28,8]

"Une fois par an, il expiera pour lui" (Tétsavé 30,10)

-> Il s’agit de l’expiation des fautes, le jour de Kippour.
Mais en réalité, la Torah vient, au passage, faire allusion que ce qui expie aussi beaucoup les fautes que l’on a commises, c’est : l’étude de la Torah.

C’est ainsi que ce verset, qui se dit en hébreu : "a'hat bachana yé'hapér alav"" (אַחַת בַּשָּׁנָה יְכַפֵּר עָלָיו), a pour lettres finales les mêmes lettres que le mot : "Torah" (תורה).

=> On n’estime pas assez la force réparatrice de la Torah, qui permet d’obtenir le pardon même pour des fautes dont l’expiation est très difficile à avoir.

[Tsél aéda]

"Lorsqu'une personne ressent de la joie, elle pourra acquérir davantage en une heure d'étude de la Torah, que de nombreuses heures d'étude en étant triste."

[Rabbi 'Haïm de Volozhin]

"Qui peut dire ce qui est le plus bénéfique pour améliorer le développement d'un enfant : des aliments nutritifs ou bien des expressions d'amour qui lui sont témoignées?

Un enfant qui manque de sourires affectueux, est comme une plante qui manque de lumière du soleil."

[Rav Shlomo Wolbe - Alei Chour]

"Un homme échange sa vie entière pour le sifflet d'un jouet [que lui fait miroiter son yétser ara], et à la fin, il découvre que le sifflet ne fonctionne même pas."

[rav Israël Salanter]

"L'argent peut être comparé au sel.
Avec modération, il améliore la vie, mais si une personne est obsédée par en ajouter [plus que nécessaire], par acquérir toujours plus d'argent, alors c'est tout le goût de la vie qui est gâché."

[Rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

"Un dirigeant du peuple juif ne doit pas se considérer comme étant au-dessus des autres (dans ce cas : plus il est distant, plus cela signifie qu'il est un grand dirigeant, car étant très au-dessus des autres!), mais plutôt comme étant plus proche d'eux (à l'image de Moché, dont le bien-être du peuple passait avant le sien!)."

[le Bné Yissa'har - rabbi Tsvi Elimélé'h de Dinov]

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Par exemple :
-> D'une façon exceptionnelle le nom de Moché n’apparaît pas dans la paracha Tétsavé, car suite à la faute du Veau d'or, il déclara à Hachem : "Si tu ne pardonnes pas leur péché, efface mon nom, je t’en supplie, de Ton Livre que Tu as écrit!" (Ki Tissa 32,32).
=> Plutôt disparaître qu'il n'arrive du mal au peuple juif!
[A ce sujet : https://todahm.com/2011/02/12/paracha-tetsave ]

-> "Aharon était le "cœur" du peuple juif : il ressentait si profondément leurs douleurs et leurs souffrances, qu'il priait constamment, avec empathie et miséricorde, pour que chaque juif soit soulagé de ses peines."
[le Béer Mayim 'Haïm -
sur : "Aharon portera le destin des enfants d'Israël sur sa poitrine, devant Hachem, constamment" - Tétsavé 28,30]

-> Le Sforno commente qu'Aharon avait en permanence sur lui les noms des juifs "afin qu'il prie pour qu'ils soient acquittés lors du jugement".

-> Les Cohanim sont les représentants spirituels du peuple juif.
"Lorsque Aharon allumera les lampes vers le soir" (Tétsavé 30,8)
Au nom du Arizal, le ‘Hida (dans son Na’hal Kédoumim) écrit qu’il y a dans ce verset une allusion à la qualité particulière du Cohen, dont la source est l’amour du ‘hessed, en accord avec les initiales des mots : "ét anérot ben ha'arbaïm" (les lampes vers le soir - אֶת הַנֵּרֹת בֵּין הָעַרְבַּיִם), qui forment le mot "ahava" (amour - אהבה).
[d'une certaine façon on peut comprendre que Aharon, le Cohen Gadol, le responsable spirituel du peuple, a pour caractéristique première d'avoir en lui de l'amour, et il allume les lampes (les néchamot) vers le soir (l'obscurité représente les moments difficiles d'un juif, ses phases de tristesse), en lui exprimant tout son amour, sa bienveillance, sa générosité, ...
Un responsable juif se remarque dans sa capacité à donner à l'autre, à lui permettre de s'illuminer le plus fortement dans vie.]